Coup dur pour l'équipe de Belgique de triathlon! Elle n'a pas participé à l'épreuve des JO du relais mixte de ce lundi matin. La cause? L'une de ses membres, Claire Michel, est tombée malade juste après le triathlon dames de mercredi dernier.
L'athlète est infectée par la bactérie E.coli, selon De Standaard. «Cette bactérie peut provoquer des problèmes d'estomac et d'intestins, la cause peut être la Seine polluée», précise le média belge. Dimanche, ce dernier avait en outre annoncé à tort l'hospitalisation de l'athlète.
De leur côté, la fédération de triathlon et le comité olympiques belges suggéraient que les maux de leur compatriote étaient dûs à sa baignade dans la Seine mercredi. Ils ont écrit conjointement, dans un communiqué:
Lundi matin, par l'intermédiaire du Comité d'organisation des Jeux, le Comité olympique belge «a eu l'occasion de corriger des informations erronées diffusées dans la presse: contrairement à ce qui a été indiqué, l'athlète concernée n'a pas été hospitalisée à ce jour».
Du côté de l'équipe suisse de triathlon, rien n'est terminé. Selon Matthieu Boisseau, journaliste pour franceinfo, le président de la Fédération suisse de triathlon Pascal Salamin a «écarté la piste de la pollution aux bactéries dans la Seine pour deux malades», dont le Vaudois Adrien Briffod.
#triathlon Le président de la fédé suisse écarte la piste de la pollution aux bactéries #seine pour 2 athlètes malades. "A. Briffod s'est senti mal pendant la course, S. Westermann était remplaçant et n'a pas nagé dans la Seine". Hypothèse : virus au village olympique #paris2024
— Matthieu Boisseau (@MattBoisseau) August 5, 2024
Mais lundi matin, Sylvain Fridelance a remplacé Simon Westermann juste avant le relais mixte. «Victime d’une gastro-entérite, le Zurichois était lui-même le remplaçant d’Adrien Briffod, touché lui aussi par des diarrhées et des vomissements», explique notamment LeMatin.ch, qui va jusqu'à parler «d'une polémique intestine au cœur du triathlon suisse».
Pour rappel, l'idée de faire nager les triathlètes aux JO dans la Seine a suscité, dès ses débuts, une vive polémique à cause de la pollution du fleuve. Deux reconnaissances de la partie natation avaient été annulées en début de semaine et l'épreuve hommes décalée d'un jour après que des relevés d'eau ont révélé des taux trop élevés de bactéries. Deux entraînements en vue du relais mixte lundi ont été annulés ces deux derniers jours, pour la même raison.
Si les triathlons masculin et féminin ont pu avoir lieu normalement mercredi – la concentration de bactéries ayant suffisamment diminué en 24 heures pour rendre la Seine officiellement praticable –, cette baignade fluviale n'a pas été du goût de tout le monde. «En nageant sous le pont, j'ai senti et vu des choses auxquelles on ne devrait pas trop penser», a confié la triathlète belge Jolien Vermeylen au média VTM.
C'est certain: l'eau de la Seine – pour laquelle les autorités françaises ont déversé 1,4 milliard d'euros, histoire de l'épurer et de la rendre baignable pour ces JO – n'a pas fini de faire couler de l'encre. (yog/fv)