Donald Trump a promis que les fans du monde entier seraient les bienvenus au Mondial 2026, co-organisée avec Mexique et Canada, malgré les interrogations qui entourent sa politique aux frontières.
Le président des Etats-Unis, qui s'est placé à la tête du groupe de travail dédié à l'organisation de l'évènement, a assuré que les visiteurs vivraient lors du tournoi une expérience "sans accroc". "Nous avons hâte d'accueillir les fans de foot du monde entier", a-t-il dit mardi lors d'une prise de parole à la Maison Blanche au côté du président de la FIFA Gianni Infantino.
"Chaque membre du gouvernement travaillera à ce que ces évènements soient un succès, en toute sécurité, et que les personnes voyageant aux Etats-Unis pour la compétition aient une expérience sans accroc à chaque étape de leur visite", a-t-il ajouté.
Les entrées de voyageurs étrangers sur le sol américain devraient reculer en 2025 de 5,1% par rapport à l'année précédente, contre une hausse anticipée auparavant de 8,8%, selon un rapport publié fin février par Tourism Economics. "La polarisation engendrée par la politique et la rhétorique du gouvernement Trump (...) vont décourager les voyages aux Etats-Unis", estimait Tourism Economics.
Le vice-président JD Vance a précisé mardi que si les visiteurs seraient les bienvenus, ils devraient quitter le pays à la fin de la compétition. "Je sais que nous aurons des visiteurs, de près de 100 pays probablement. On veut qu'ils viennent, qu'ils profitent, qu'ils assistent aux matchs. Mais quand ce sera terminé, ils devront partir", a-t-il prévenu.
Le Valaisan Gianni Infantino a lui assuré que la FIFA avait une "entière confiance" dans l'administration Trump pour l'organisation d'un tournoi réussi.
La ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a ajouté que les Etats-Unis utiliseraient la Coupe du monde des clubs, organisée le mois prochain exclusivement sur leur territoire, comme un test. "On travaille déjà sur les documents de voyage, les demandes de visa... Ce sera évidemment un avant-goût de ce que l'on pourra faire l'an prochain pour la Coupe du monde", a-t-elle dit.
Trump a par ailleurs assuré qu'il ne sentait "aucune tension" avec le Mexique et le Canada, les co-organisateurs de la prochaine Coupe du monde, la première à 48 équipes, malgré les tensions diplomatiques récentes.
Tombeur des "Swiss Devils" au 1er tour, Carolina a entamé de la meilleure des manières sa demi-finale de Conférence Est de NHL. Les Hurricanes se sont imposés 2-1 après prolongation à Washington.
C'est le défenseur Jaccob Slavin qui a offert la victoire aux Canes mardi, d'un tir puissant et précis armé de la ligne bleue après 3'06 de jeu supplémentaire. La franchise de Raleigh a survolé les débats dans cet acte I, au cours duquel Washington n'a cadré que 14 tirs (aucun en "overtime").
Les Capitals ont pourtant ouvert la marque après 23'53 sur une réussite d'Aliaksei Protas. Leur gardien Logan Thompson (31 arrêts) a longtemps tenu la baraque, avant de céder une première fois à 10'18 de la fin du temps réglementaire sur un tir du poignet de Logan Stankoven. Masqué, Thompson n'a rien pu faire en prolongation sur le slapshot victorieux de Slavin.
Edmonton, qui a sorti les Kings de Kevin Fiala au 1er tour, s'est également imposé à l'extérieur dans le match 1 de sa demi-finale de Conférence Ouest. Les Oilers ont battu les Golden Knights 4-2 à Las Vegas, après avoir été menés 2-0 dès la 10e minute. Le gardien bernois Akira Schmid est resté sur le banc des Golden Knights, le titulaire Adin Hill encaissant le 3-2 décisif à 3'02 de la fin.
Un dernier tir monumental de Tyrese Haliburton a permis aux Pacers de renverser les Cavaliers 120-119 à Cleveland mardi. Indiana mène ainsi 2-0 dans cette demi-finale de la Conférence Est de NBA.
A la surprise générale, Indiana a ainsi gagné les deux premiers matches à l'extérieur face à la meilleure équipe de la saison régulière à l'Est. Le match 3 est programmé vendredi à Indianapolis.
Cleveland a pourtant largement dominé la rencontre, mené de 20 points dans le troisième quart-temps (81-61), avant de rater complètement sa fin de match, à l'image d'une remise en jeu manquée par Max Strus à 27''5 du "buzzer". Indiana a ainsi marqué les 8 derniers points de cette partie.
Sans Darius Garland (orteil), Evan Mobley (cheville) et De'Andre Hunter (pouce), Cleveland a pourtant pu compter sur un excellent Donovan Mitchell (48 points, 9 assists), auteur notamment d'un "poster dunk" magnifique sur Pascal Siakam en première période.
Mais les Pacers, qui n'avaient pas mené depuis le premier quart-temps, ont vu Tyrese Haliburton (19 points, 9 rebonds) s'emparer du rebond après avoir lui-même raté un lancer, s'éloigner du cercle pour un tir exceptionnel à trois points après une feinte qui a fait mouche à 1''1 de la sirène.
A l'Ouest, Golden State a pour sa part fait le break d'entrée en allant s'imposer 99-88 sur le parquet des Minnesota Timberwolves dans l'acte I de la série. Les Warriors ont pourtant pu vu leur arrière-vedette Stephen Curry se blesser à la cuisse gauche dans le deuxième quart-temps. Mais ils ont pu compter sur Jimmy Butler (20 points, 11 rebonds, 8 assists) pour faire la différence.
Depuis plus de dix ans, Leonardo Genoni est l'assurance-vie de l'équipe de Suisse. Mais hors glace, ce Zurichois d'origine n'aime pas du tout regarder le hockey sur glace.
Il se fait rare pendant les play-off et depuis son passage à Davos sous la direction d'Arno Del Curto, Leonardo Genoni ne donne pas d'interviews pendant la phase décisive du championnat. Et au fond, pourquoi le ferait-il? Cette manière de fonctionner lui a rapporté sept titres de champion de Suisse. Mais avant le départ pour le Mondial à Herning, le gardien de Zoug a pris le temps d'analyser les choses avec une grande finesse.
Du temps car pour la première fois depuis 2014, la saison en club de Genoni s'est arrêtée après les quarts de finale. Afin de surmonter la déception de cette élimination précoce, l'appel attendu de Patrick Fischer est tombé à point nommé. Après quelques entraînements à Zoug, Genoni a rejoint le camp de l'équipe nationale dès la première semaine de préparation.
Même à 37 ans, la motivation du gardien issu du centre de formation des Zurich Lions demeure intacte. Il entamera vendredi au Danemark son onzième championnat du monde, le huitième consécutif et se réjouit de la confiance renouvelée du sélectionneur national. "Cela montre que j'ai toujours fait partie du top 3 des gardiens sur une longue période", met-il en avant, fier de sa constance. L'année dernière, Genoni a réalisé son meilleur Mondial à Prague en obtenant l'argent et en disputant les trois rencontres à élimination directe.
"ll faut toujours faire ses preuves", rappelle-t-il lorsqu'on lui dit que sa place était assurée. Par le passé, il a souvent rejoint l'équipe sur le tard et avec le boost d'un titre de champion. Après l'élimination nette (4-0) en quarts de finale contre Davos, Genoni n'a pas allumé sa télévision. "Je n'aime pas regarder le hockey, révèle-t-il avec un sourire malicieux. C'est juste que je regarde différemment, je m'attarde beaucoup sur les goals, je vois les erreurs et les bonnes actions." Et s'il était en patinoire, il aimerait jouer.
Genoni voit aussi des avantages dans cette longue préparation. "J'ai eu plus de matches au niveau international", analyse ce père de trois enfants. Et il a eu le temps de faire plus ample connaissance avec certains de ses coéquipiers, même si ceux-ci ont changé à plusieurs reprises. Stéphane Charlin est l'un de ceux qui sont restés. Le Genevois de 24 ans est bien la révélation de la saison.
En raison d'une blessure, Genoni n'a disputé son premier match de championnat que le 23 novembre. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il a manqué les rendez-vous de l'équipe nationale jusqu'à présent. Il s'est donc retrouvé pour la première fois avec Charlin dans la même équipe au mois d'avril et s'est dit profondément impressionné par le géant d'1m93. "Il a fait une saison incroyable et je me réjouis d'être sur la glace avec lui pour pouvoir l'observer à l'entraînement. Je suis surpris de voir à quel point il s'en sort bien. Il est très concentré à chaque entraînement et fait preuve d'un calme incroyable. On peut s'en inspirer."
Charlin, débutant au Mondial, pourra lui aussi s'inspirer grandement de Genoni. Les deux hommes pourraient se partager le filet durant la phase de groupe. Mais dès les quarts de finale, si la Suisse se qualifie, il y a fort à parier que Patrick Fischer s'en tienne à son portier expérimenté. Genoni va en tous les cas défendre chèrement sa place.
Victorieux à Londres à l'aller (1-0), le PSG a rendez-vous mercredi avec son public. Face à Arsenal, le club veut écrire l'une des plus grandes pages de son histoire, en se hissant en finale de la C1.
Le PSG a déjà connu une finale, perdue en 2020 face au Bayern à Lisbonne, mais la période de pandémie était alors bien moins propice à la fête collective. Mercredi au contraire, le Parc des Princes va se parer de ses plus beaux atours pour soutenir son équipe qui a su déjouer les pronostics après son début de saison laborieux pour atteindre le dernier carré de la plus prestigieuse compétition continentale.
Des groupes de supporters espèrent pouvoir organiser des rassemblements aux abords du stade pour ceux qui n'auraient pas pu obtenir de billet.
Depuis la victoire à l'Emirates stadium mardi dernier, le PSG essaie de préparer le match retour comme s'il n'était pas en ballottage favorable pour rallier Munich le 31 mai, afin d'écarter le spectre des traumatisantes remontées subies lors de son histoire européenne récente. Il faudra aussi oublier la demi-finale retour de l'an dernier - défaite 1-0 contre Dortmund synonyme d'élimination - alors même que le Parc devait transcender les joueurs.
L'entraîneur Luis Enrique l'a confié fin mars: "Je travaille tous les jours pour éviter le relâchement. Tous les adversaires recèlent des difficultés et ont la motivation de nous battre. L'excès de joie peut te brouiller les idées".
A l'aller justement, le PSG a peut-être profité de cet apparent "excès de joie" d'Arsenal qui venait d'éliminer le Real Madrid, en surprenant les Anglais dans leur stade avec un but précoce d'Ousmane Dembélé.
Celui qui s'est mué cette saison en prolifique attaquant (28 buts depuis son replacement en "faux numéro 9" en décembre) devrait être apte à jouer mercredi soir. Une bonne nouvelle, puisque sa sortie sur blessure à la 70e minute à Londres avait charrié quelques doutes.
Le club a rassuré sur son compte vendredi, estimant que son "étirement musculaire des ischio-jambiers de la cuisse droite (...) évoluait favorablement". Ousmane Dembélé a enchaîné deux entraînements collectifs en début de semaine et Luis Enrique a dit mardi que son joueur était "disponible" pour jouer la demi-finale.
Les autres de l'entraîneur ne sont pas convaincants pour le rôle de "faux neuf", entre Gonçalo Ramos, un avant-centre classique, Bradley Barcola, qui est surtout un bon ailier et Désiré Doué, brillant partout ailleurs mais moins à ce poste. Sans parler de Lee Kang-in, qui n'a jamais convaincu dans ce registre si particulier.
De son côté, Arsenal, qui déplore de nombreux blessés depuis plusieurs mois, enregistre le retour de suspension du milieu de terrain Thomas Partey. Sa présence pourrait changer la physionomie du match par rapport à l'aller, où Paris avait globalement réussi à contrôler l'entre-jeu londonien.
Si Paris vient de perdre deux matches de Ligue 1, sans enjeu puisqu'il est déjà champion, les Gunners ont concédé samedi leur quatrième défaite de la saison en Premier League, à domicile contre Bournemouth (2-1).
"Nous avions dit que nous voulions créer une bonne atmosphère, qu'un résultat positif nous aiderait vraiment à bâtir ce que nous voulions pour mercredi", a regretté l'entraîneur Mikel Arteta. "Ce que nous avons créé maintenant, c'est beaucoup de rage, de colère, de frustration et une sensation désagréable dans le ventre. Nous devons donc nous en servir mercredi pour réaliser une grosse performance à Paris, gagner le match et remporter la finale."
Arsenal essaiera de prendre pour référence sa victoire probante le 1er octobre contre le PSG (2-0), mais le club français n'était alors pas le même. Depuis, Paris est devenu plus intense au pressing, plus solidaire et plus efficace à la finition. Au point de vaincre Manchester City (4-2) ou encore Liverpool aux tirs aux buts en huitièmes de finale, avant d'assurer l'essentiel contre Aston Villa en quarts.
De quoi nourrir, chez les supporters, l'espoir d'une première Ligue des champions, obsession du club depuis son rachat par Qatar Sports Investments en 2011.
Victorieux à Londres à l'aller (1-0), le PSG a rendez-vous mercredi avec son public. Face à Arsenal, le club veut écrire l'une des plus grandes pages de son histoire, en se hissant en finale de la C1.
Le PSG a déjà connu une finale, perdue en 2020 face au Bayern à Lisbonne, mais la période de pandémie était alors bien moins propice à la fête collective. Mercredi au contraire, le Parc des Princes va se parer de ses plus beaux atours pour soutenir son équipe qui a su déjouer les pronostics après son début de saison laborieux pour atteindre le dernier carré de la plus prestigieuse compétition continentale.
Des groupes de supporters espèrent pouvoir organiser des rassemblements aux abords du stade pour ceux qui n'auraient pas pu obtenir de billet.
Depuis la victoire à l'Emirates stadium mardi dernier, le PSG essaie de préparer le match retour comme s'il n'était pas en ballottage favorable pour rallier Munich le 31 mai, afin d'écarter le spectre des traumatisantes remontées subies lors de son histoire européenne récente. Il faudra aussi oublier la demi-finale retour de l'an dernier - défaite 1-0 contre Dortmund synonyme d'élimination - alors même que le Parc devait transcender les joueurs.
L'entraîneur Luis Enrique l'a confié fin mars: "Je travaille tous les jours pour éviter le relâchement. Tous les adversaires recèlent des difficultés et ont la motivation de nous battre. L'excès de joie peut te brouiller les idées".
A l'aller justement, le PSG a peut-être profité de cet apparent "excès de joie" d'Arsenal qui venait d'éliminer le Real Madrid, en surprenant les Anglais dans leur stade avec un but précoce d'Ousmane Dembélé.
Celui qui s'est mué cette saison en prolifique attaquant (28 buts depuis son replacement en "faux numéro 9" en décembre) devrait être apte à jouer mercredi soir. Une bonne nouvelle, puisque sa sortie sur blessure à la 70e minute à Londres avait charrié quelques doutes.
Le club a rassuré sur son compte vendredi, estimant que son "étirement musculaire des ischio-jambiers de la cuisse droite (...) évoluait favorablement". Ousmane Dembélé a enchaîné deux entraînements collectifs en début de semaine et Luis Enrique a dit mardi que son joueur était "disponible" pour jouer la demi-finale.
Les autres de l'entraîneur ne sont pas convaincants pour le rôle de "faux neuf", entre Gonçalo Ramos, un avant-centre classique, Bradley Barcola, qui est surtout un bon ailier et Désiré Doué, brillant partout ailleurs mais moins à ce poste. Sans parler de Lee Kang-in, qui n'a jamais convaincu dans ce registre si particulier.
De son côté, Arsenal, qui déplore de nombreux blessés depuis plusieurs mois, enregistre le retour de suspension du milieu de terrain Thomas Partey. Sa présence pourrait changer la physionomie du match par rapport à l'aller, où Paris avait globalement réussi à contrôler l'entre-jeu londonien.
Si Paris vient de perdre deux matches de Ligue 1, sans enjeu puisqu'il est déjà champion, les Gunners ont concédé samedi leur quatrième défaite de la saison en Premier League, à domicile contre Bournemouth (2-1).
"Nous avions dit que nous voulions créer une bonne atmosphère, qu'un résultat positif nous aiderait vraiment à bâtir ce que nous voulions pour mercredi", a regretté l'entraîneur Mikel Arteta. "Ce que nous avons créé maintenant, c'est beaucoup de rage, de colère, de frustration et une sensation désagréable dans le ventre. Nous devons donc nous en servir mercredi pour réaliser une grosse performance à Paris, gagner le match et remporter la finale."
Arsenal essaiera de prendre pour référence sa victoire probante le 1er octobre contre le PSG (2-0), mais le club français n'était alors pas le même. Depuis, Paris est devenu plus intense au pressing, plus solidaire et plus efficace à la finition. Au point de vaincre Manchester City (4-2) ou encore Liverpool aux tirs aux buts en huitièmes de finale, avant d'assurer l'essentiel contre Aston Villa en quarts.
De quoi nourrir, chez les supporters, l'espoir d'une première Ligue des champions, obsession du club depuis son rachat par Qatar Sports Investments en 2011.
Une année après Gregor Kobel, un autre gardien suisse disputera la finale de la Ligue des Champions. Le 31 mai à Munich, Yann Sommer aura rendez-vous avec la gloire.
Le Bâlois et l’Inter Milan ont éliminé le FC Barcelone, peut-être le grand favori de la compétition, dans une demi-finale complètement folle, sans doute la plus belle de l’histoire de la compétition. Six jours après le 3-3 renversant du match aller, les Nerazzurri se sont imposés 4-3 à San Siro après les prolongations pour s’offrir une deuxième finale en deux ans. En 2023, ils s’étaient inclinés à Istanbul devant le Manchester City de Manuel Akanji.
La qualification des Milanais tient presque du miracle même s’ils ont mené 2-0 à la pause. Défenseur central, Francesco Acerbi a, en effet, marqué comme un véritable centre-avant pour arracher les prolongations à la 93e, quelques secondes après un tir sur le poteau de Lamine Yamal qui aurait permis au FC Barcelone de mener 4-2. Ensuite, c’est Davide Frattesi, déjà buteur à Munich en quart de finale qui devait inscrire le but de la victoire à la 99e. Malgré le talent fou de Yamal, qui se demandera encore longtemps comment Yann Sommer a pu dévier sa frappe de la 114e, les Catalans n’ont pas été en mesure, cette fois, de revenir au score.
Jamais aussi fort
Auteur d’un arrêt venu de nulle part devant Eric Garcia à la 57e minute et de.... cinq autres sur des tirs de Yamal, Yann Sommer a tenu un rôle déterminant. Sans les réflexes stupéfiants et le calme olympien de son gardien, jamais l’Inter n’aurait été capable de déjouer les pronostics dans cette demi-finale. A 36 ans, le natif de Morges n’a jamais été aussi fort. Aujourd'hui, il n'a plus rien à envier à un Thibaut Courtois. Celui qui a été Champion d’Allemagne avec le Bayern et Champion d’Italie avec l’Inter mérite la consécration suprême le 31 mai à Munich face au PSG ou Arsenal.
Après avoir éliminé le FC Barcelone dans un scénario aussi renversant, Yann Sommer et ses coéquipiers peuvent vraiment croire que plus rien ne peut s’opposer à leur sacre. A défaut de réciter le plus beau football de cette Ligue des Champions, ils semblent tout simplement invulnérables. Le Bayern Munich et le FC Barcelone ont bien dû le reconnaître.
Un bijou de Varol Tasar pour son premier but de la saison a permis à Yverdon Sport de ne pas se prendre les pieds dans le tapis. Le 1-1 arraché contre St-Gall pourrait compter à l’heure des comptes.
Avec ce nul, les Vaudois abandonnent les deux dernières places du classement aux Grasshoppers et au FC Winterthour. Il a été acquis de manière heureuse dans la mesure où Paul Benardoni a été sauvé par le poteau sur une frappe de Felix Mambimbi à la 67e qui aurait pu offrir le break du 2-0 aux Saint-Gallois. Quelques secondes après cette action, Albert Vallci écopait d’un second avertissement. A 11 contre 10, Yverdon a su trouver l’ouverture avec la frappe merveilleuse de Tasar.
Paolo Tramezzani et ses joueurs ne peuvent pas faire la fine bouche. Une première mi-temps complètement bâclée laissait présager le pire pour cette rencontre qui n'avait pas pu se dérouler dimanche en raison des averses. Le retourné de Willem Geubbels – 13 buts désormais cette saison pour le Français - pour le 1-0 à la 6e minute avait parfaitement lancé le match des visiteurs. Au final, ils peuvent vraiment se demander comment ils ont fait pour ne pas le gagner tant leur maîtrise fut totale pendant plus d'une heure.
Connor Hughes est de retour au Lausanne HC ! Après une année dans l’organisation du Canadien de Montréal, le portier international s’est engagé jusqu’en juin 2030 avec le club vaudois.
Agé de 28 ans, Connor Hughes avait été le grand artisan de la qualification du Lausanne HC pour la finale des play-off 2024. Ses performances avaient suscité l’intérêt du Canadien. Il évolue cette saison avec les Rockets de Laval en AHL, le club ferme de Montréal, avec lequel il est actuellement engagé dans les séries finales.
La saison prochaine, Connor Hughes formera un duo avec Kevin Pasche, lequel sort d’une première saison aboutie dans le rôle de no 1. "C’est une nécessité pour nous d’avoir un tel duo de gardiens, se félicite le directeur sportif du LHC John Fust dans un communiqué. Nous aurons besoin de profondeur pour disputer le championnat et la Ligue des Champions, deux compétitions dans lesquelles nous voulons être ambitieux."
Le sprinter australien Caleb Ewan a pris le monde du cyclisme par surprise mardi en annonçant sa retraite avec effet immédiat. Ceci à l'âge de 30 ans.
Le quintuple vainqueur d'étape sur le Tour de France, qui a remporté dans sa carrière 65 victoires dont 11 sur les grands Tours, avait rejoint l'équipe britannique Ineos cet hiver avec l'objectif de relancer une carrière qui avait pris du plomb dans l'aile ces deux dernières saisons.
Il a gagné dès sa course de reprise à la Semaine internationale Coppi et Bartali le 25 mars avant de remporter aussi la deuxième étape du Tour du Pays Basque en avril.
Mais mardi, il a annoncé sa retraite avec effet immédiat dans un message relayé par son équipe sur son site internet. "Après longue réflexion, j'ai décidé de me retirer du cyclisme professionnel avec effet immédiat", annonce-t-il. "Mes deux dernières saisons, en particulier la deuxième partie de 2024, ont considérablement abîmé ma relation avec ce sport", explique Ewan qui courait pour l'équipe australienne Jayco-AlUla la saison passée après cinq années chez les Belges de Lotto.
"En onze années de carrière j'ai accompli plus que je n'aurais jamais pu imaginer mais ce qui auparavant signifiait tout pour moi n'a plus la même importance aujourd'hui. Le sentiment que j'éprouvais en franchissant la ligne en premier, celui que vous recherchez pendant toutes ces années, disparaissait plus vite que par le passé", ajoute l'Australien.
Champion en titre, Boston est tombé de haut lors de l’Acte I de la demi-finale de la Conférence Est. Sur son parquet, le Celtic s’est incliné 108-105 en prolongation face à New York.
Grâce aux 29 points de Jalen Brunson et d’OG Anunoby, les Knicks ont signé un succès improbable dans la mesure où ils étaient menés 72-52 dans le troisième quarter. Mais l’incroyable déchet à 3 points du Celtic – un 15 sur 60 qui constitue un record négatif dans l’histoire des play-off – a permis à New York de revenir dans le match.
A l’Ouest aussi, la hiérarchie a été bousculée. Meilleure équipe de la saison régulière, Oklahoma City a été battu 121-119 à domicile par Denver. Menés de 10 points à la pause (60-50), les Nuggets ont renversé la table grâce à un Nikola Jokic des grands soirs. Le pivot serbe a inscrit 42 points et a cueilli 22 rebonds pour s’avancer comme le grand homme du match.
Coup dur pour Leonidas Stergiou ! Le défenseur du VfB Stuttgart ne jouera plus cette saison après avoir subi une intervention destinée à soigner une syndesmose.
L'international suisse de 23 ans s'est blessé la semaine dernière à l'entraînement. Il ne jouera donc pas la finale de la Coupe d'Allemagne le 24 mai qui opposera le VfB Stuttgart à l'Arminia Bielefeld (D3).
Il n'entrera pas non plus en ligne de compte pour la tournée aux Etats-Unis de l'équipe de Suisse en juin prochain. Sélectionné à six reprises, Leonidas Stergiou n'a plus porté le maillot de l'équipe de Suisse depuis le huitième de finale de l'Euro 2024 le 29 juin contre l'Italie (2-0) à Berlin où il avait été introduit à la 72e minute.
Six jours après le spectaculaire match aller (3-3), l'Inter et Barcelone sont sur des charbons ardents. Ils veulent décrocher mardi (21h) leur billet pour la finale de la Ligue des champions.
La dernière fois que le Barça a disputé une demi-finale de C1 à San Siro, en 2010, le géant catalan, porté alors par Lionel Messi et Zlatan Ibrahimovic, avait mis deux jours en car pour rallier Milan. Cette fois, le Barça n'a rien à redouter des caprices de l'Eyjafjöll, ce volcan islandais dont les cendres avaient paralysé il y a quinze ans le trafic aérien.
Mais après une première manche enflammée par l'ouverture du score de Marcus Thuram d'une improbable talonnade et les coups de génie du phénomène Lamine Yamal, San Siro, rempli de 70'000 spectateurs, se prépare à vivre un choc qui pourrait envoyer de nouvelles répliques sismiques à travers tout le football européen.
"Nous allons tout donner à Milan, nous avons été supérieurs (à aller) malgré le match nul (...) je suis sûr que nous passerons", a assuré Yamal qui, du haut de ses 17 ans, avait relancé son équipe menée 2-0 avec une prestation qui a immanquablement relancé les comparaisons avec Messi.
"Nous jouerons le match retour comme une finale", a renchéri Hansi Flick. L'entraîneur allemand a déjà remporté deux trophées, la Supercoupe d'Espagne et la Coupe du Roi, mais les six prochains jours seront décisifs pour déterminer si sa première saison catalane est un succès. Il peut en effet offrir au Barça mardi une première finale de Ligue des champions depuis 2015, une éternité pour le club catalan et ses supporters, et quasiment assurer un 28e titre de champion en remportant à domicile le Clasico dimanche.
Pour aborder cette semaine capitale, Flick a fait tourner son effectif samedi contre la lanterne rouge Valladolid que le Barça a eu toutes les peines du monde à renverser (2-1). Il a fallu les entrées de Yamal, dès la 38e minute, puis de Raphinha et de Frenkie De Jong à la pause pour que son équipe décroche sa 13e victoire lors des 14 dernières journées de Liga.
Son homologue de l'Inter, Simone Inzaghi, a adopté exactement la même stratégie et l'a même poussé à l'extrême avec pas moins de dix changements par rapport à l'équipe alignée la semaine dernière au stade Montjuic.
L'Inter, dont le troisième et dernier sacre dans la compétition-reine remonte à cette volcanique année 2010 où il avait éliminé le Barça, est difficilement venu à bout du mal classé Vérone (1-0).
Mais le champion d'Italie en titre, devancé de trois points par Naples, n'a plus son destin en mains en Serie A et semble vouloir se concentrer sur la Ligue des champions. "Le match aller nous a donné beaucoup de confiance car on a fait notre match contre l'une des équipes les plus fortes du monde", a rappelé Massimiliano Farris, l'adjoint d'Inzaghi, suspendu samedi.
S'il refuse de parler d'un plan anti-Yamal, le technicien italien a laissé entendre que museler la pépite catalane sera la clef. "L'idée serait de priver nos adversaires du ballon. Contre ces grandes équipes, cela peut me permettre de réduire la pression", a-t-il avancé.
Pour rallier leur deuxième finale sur les trois dernières éditions de la C1, après celle perdue contre Manchester City en 2023 (1-0), les Nerazzurri pourraient enregistrer le retour quasiment inespéré de Lautaro Martinez. Sorti à l'aller à cause d'une blessure à la cuisse gauche, le capitaine et buteur argentin pourrait finalement tenir sa place.
Et quand le "Toro", qui a déjà fait mouche huit fois cette saison en Ligue des champions, est en forme, son association avec Marcus Thuram fait souvent des étincelles.
Après son départ abrupt à Saint-Gall en janvier 2024, Alain Sutter retrouve son club de cœur. L’ancien international est le nouveau directeur sportif des Grasshoppers.
Alain Sutter s’est engagé avec un contrat de longue durée dans un club qui lutte contre la relégation et qui reste sur deux défaites mortifiantes contre la "lanterne rouge" Winterthour. Il succède à l’Allemand Stephan Schwarz.
Agé de 57 ans, Alain Sutter a été international à 63 reprises. Il a évolué aux Grasshoppers pendant huit ans avant de partir en Allemagne, à Nuremberg, au Bayern Munich et au SC Fribourg. "Ce club des Grasshoppers m’a beaucoup donné. Je vais tout faire pour qu’il retrouve le succès. Je crois à un projet à long terme. Mais ma priorité est d’assurer le maintien", explique Alain Sutter dans un communiqué.
Patrick Fischer a actualisé sa sélection pour le Championnat du monde à Herning. Quatre joueurs de NHL seront de la partie, dont Nico Hischier.
Après avoir terminé sa préparation par deux belles victoires contre la Finlande et la République tchèque, la Suisse va donc rejoindre le Danemark avec une formation au potentiel certain, grâce notamment à la participation de ce quatuor venant d'Amérique du Nord. Il est formé du défenseur de Tampa Bay Janis Moser et des trois joueurs de New Jersey, Nico Hischier, Jonas Siegenthaler et Timo Meier. La semaine dernière, Patrick Fischer avait laissé entendre que Nico Hischier pouvait faire l'impasse sur ce championnat du monde. Mais celui qui a comptabilisé cette saison 73 points sera bien le leader de sa sélection.
Afin de faire de la place pour permettre l'arrivée de ces nouveaux joueurs, Roger Karrer (Genève-Servette), Fabian Ritzmann (Berne), Sven Senteler (Zoug) et Samuel Walser (Fribourg-Gottéron) ont été écartés. Swiss Ice Hockey précise que de nouveaux ajustements seront communiqués au fur et à mesure. Patrick Fischer n'écarte pas la possibilité que Kevin Fiala renforce l'équipe. La présence de l'attaquant de Los Angeles apporterait un plus énorme à la sélection.
La Suisse disputera entrera en lice vendredi à Herning face à la République tchèque pour la revanche de la finale de l'an dernier.