La finale de la Ligue des Champions opposera le 31 mai à Munich l’Inter Milan au Paris St-Germain. Au lendemain de la qualification de l'Inter, les Parisiens ont livré la marchandise face à Arsenal.
Huit jours après sa victoire 1-0 à Londres, le PSG a remporté 2-1 le match retour. Sans leur meilleur atout Ousmane Dembélé jusqu’à la 70e minute, les Parisiens ont globalement maîtrisé leur sujet. La seule fausse note est venue de la réduction du score des Anglais à la 76e par Bukayo Saka après une grossière erreur du capitaine Marquinhos.
Après un début de rencontre difficile face aux vagues adverses, les Parisiens ont eu le bonheur d’ouvrir le score à la 27e sur un enchaînement parfait de Fabian Ruiz après un renvoi trop axial de Thomas Partey. Champion d’Europe l’an dernier avec le Roja, le demi traçait ainsi une voie royale à ses couleurs, celle qui conduit à une deuxième finale pour le PSG cinq ans après la défaite face au Bayern Munich à Lisbonne et à une huitième pour un club français qui n’en a gagné qu’une seule à ce jour.
Cette finale de Munich sera aussi celle des gardiens. Comme Yann Sommer face au FC Barcelone, Gianluigi Donnarumma été éblouissant. Son arrêt prodigieux sur une frappe de Martin Odegaard à la 8e minute a constitué le premier tournant de la rencontre. Sans le miracle de son gardien, le PSG n’aurait pas conservé longtemps l’avantage acquis à Londres. Lors de ce match retour, Donnarumma a apporté une éclatante confirmation. Lui aussi, il marche sur l’eau en ce printemps.
Ce match retour du Parc des Princes a toutefois bien souffert de la comparaison avec le combat extraordinaire de San Siro. La faute principale aux Gunners qui ont souffert à la fois de l’absence d’un véritable no 9 et de la performance trop neutre de Bukayo Saka. Dans le camp adverse, les Parisiens ont été loin de livrer le match de l’année. A l’image de Vitinha qui a raté presque lamentablement à la 69e un penalty accordé par la VAR. L’échec du Portugais devant David Raya fut très vite gommé par le 2-0 d’Achraf Hakimi à la 72e sur une action conduite par Kvicha Kvaratskhelia et Dembélé, qui venait d'entrer. Ces trois hommes vont très certainement vite peupler les rêves de Yann Sommer.
Le parcours de Belinda Bencic (WTA 39) aux Internationaux d’Italie de Rome s’est achevé de manière abrupte. Elle a jeté l’éponge après seulement 38 minutes de match.
La Saint-Galloise a abandonné après la perte du premier set contre Maria Sakkari (WTA 81). Elle a tenu le score jusqu’à 2-2 avant de laisser filer quatre jeux et cette manche initiale contre la Grecque qui sortait des qualifications.
Huitième de finaliste au Masters 1000 de Madrid la semaine dernière Belinda Bencic accuse bien sûr un coup d’arrêt avec cet abandon à Rome où elle espérait enfin signer un résultat de premier plan. A moins de trois semaines de Roland-Garros, il convient d’espérer que la Championne olympique de Tokyo ne doit pas encore composer avec une blessure sérieuse. Les raisons de son abandon, acté après le passage du physio à la fin du premier set, n’ont pas été divulguées.
Franco Colapinto prendra part au minimum aux cinq prochains Grands Prix, a annoncé Alpine. L'Argentin a été désigné pilote titulaire de l'écurie française de Formule 1 aux dépens de Jack Doohan.
"Dans le cadre de l'évaluation continue de son duo de pilotes", Colapinto, 21 ans, sera aligné "pour les cinq prochaines épreuves" du championnat du monde, au côté du Français Pierre Gasly. "Une nouvelle évaluation aura lieu avant le Grand Prix de Grande-Bretagne en juillet", poursuit Alpine.
Jusqu'alors pilote de réserve, Colapinto participera donc dès le 18 mai au Grand Prix d'Emilie Romagne à Imola, avant ceux de Monaco (25 mai), d'Espagne (1er juin), du Canada (15 juin) et d'Autriche (29 juin). L'Australien Jack Doohan, 22 ans, n'a pas inscrit le moindre point en six courses cette saison.
Donald Trump a promis que les fans du monde entier seraient les bienvenus au Mondial 2026, co-organisée avec Mexique et Canada, malgré les interrogations qui entourent sa politique aux frontières.
Le président des Etats-Unis, qui s'est placé à la tête du groupe de travail dédié à l'organisation de l'évènement, a assuré que les visiteurs vivraient lors du tournoi une expérience "sans accroc". "Nous avons hâte d'accueillir les fans de foot du monde entier", a-t-il dit mardi lors d'une prise de parole à la Maison Blanche au côté du président de la FIFA Gianni Infantino.
"Chaque membre du gouvernement travaillera à ce que ces évènements soient un succès, en toute sécurité, et que les personnes voyageant aux Etats-Unis pour la compétition aient une expérience sans accroc à chaque étape de leur visite", a-t-il ajouté.
Les entrées de voyageurs étrangers sur le sol américain devraient reculer en 2025 de 5,1% par rapport à l'année précédente, contre une hausse anticipée auparavant de 8,8%, selon un rapport publié fin février par Tourism Economics. "La polarisation engendrée par la politique et la rhétorique du gouvernement Trump (...) vont décourager les voyages aux Etats-Unis", estimait Tourism Economics.
Le vice-président JD Vance a précisé mardi que si les visiteurs seraient les bienvenus, ils devraient quitter le pays à la fin de la compétition. "Je sais que nous aurons des visiteurs, de près de 100 pays probablement. On veut qu'ils viennent, qu'ils profitent, qu'ils assistent aux matchs. Mais quand ce sera terminé, ils devront partir", a-t-il prévenu.
Le Valaisan Gianni Infantino a lui assuré que la FIFA avait une "entière confiance" dans l'administration Trump pour l'organisation d'un tournoi réussi.
La ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a ajouté que les Etats-Unis utiliseraient la Coupe du monde des clubs, organisée le mois prochain exclusivement sur leur territoire, comme un test. "On travaille déjà sur les documents de voyage, les demandes de visa... Ce sera évidemment un avant-goût de ce que l'on pourra faire l'an prochain pour la Coupe du monde", a-t-elle dit.
Trump a par ailleurs assuré qu'il ne sentait "aucune tension" avec le Mexique et le Canada, les co-organisateurs de la prochaine Coupe du monde, la première à 48 équipes, malgré les tensions diplomatiques récentes.
Tombeur des "Swiss Devils" au 1er tour, Carolina a entamé de la meilleure des manières sa demi-finale de Conférence Est de NHL. Les Hurricanes se sont imposés 2-1 après prolongation à Washington.
C'est le défenseur Jaccob Slavin qui a offert la victoire aux Canes mardi, d'un tir puissant et précis armé de la ligne bleue après 3'06 de jeu supplémentaire. La franchise de Raleigh a survolé les débats dans cet acte I, au cours duquel Washington n'a cadré que 14 tirs (aucun en "overtime").
Les Capitals ont pourtant ouvert la marque après 23'53 sur une réussite d'Aliaksei Protas. Leur gardien Logan Thompson (31 arrêts) a longtemps tenu la baraque, avant de céder une première fois à 10'18 de la fin du temps réglementaire sur un tir du poignet de Logan Stankoven. Masqué, Thompson n'a rien pu faire en prolongation sur le slapshot victorieux de Slavin.
Edmonton, qui a sorti les Kings de Kevin Fiala au 1er tour, s'est également imposé à l'extérieur dans le match 1 de sa demi-finale de Conférence Ouest. Les Oilers ont battu les Golden Knights 4-2 à Las Vegas, après avoir été menés 2-0 dès la 10e minute. Le gardien bernois Akira Schmid est resté sur le banc des Golden Knights, le titulaire Adin Hill encaissant le 3-2 décisif à 3'02 de la fin.
Un dernier tir monumental de Tyrese Haliburton a permis aux Pacers de renverser les Cavaliers 120-119 à Cleveland mardi. Indiana mène ainsi 2-0 dans cette demi-finale de la Conférence Est de NBA.
A la surprise générale, Indiana a ainsi gagné les deux premiers matches à l'extérieur face à la meilleure équipe de la saison régulière à l'Est. Le match 3 est programmé vendredi à Indianapolis.
Cleveland a pourtant largement dominé la rencontre, mené de 20 points dans le troisième quart-temps (81-61), avant de rater complètement sa fin de match, à l'image d'une remise en jeu manquée par Max Strus à 27''5 du "buzzer". Indiana a ainsi marqué les 8 derniers points de cette partie.
Sans Darius Garland (orteil), Evan Mobley (cheville) et De'Andre Hunter (pouce), Cleveland a pourtant pu compter sur un excellent Donovan Mitchell (48 points, 9 assists), auteur notamment d'un "poster dunk" magnifique sur Pascal Siakam en première période.
Mais les Pacers, qui n'avaient pas mené depuis le premier quart-temps, ont vu Tyrese Haliburton (19 points, 9 rebonds) s'emparer du rebond après avoir lui-même raté un lancer, s'éloigner du cercle pour un tir exceptionnel à trois points après une feinte qui a fait mouche à 1''1 de la sirène.
A l'Ouest, Golden State a pour sa part fait le break d'entrée en allant s'imposer 99-88 sur le parquet des Minnesota Timberwolves dans l'acte I de la série. Les Warriors ont pourtant pu vu leur arrière-vedette Stephen Curry se blesser à la cuisse gauche dans le deuxième quart-temps. Mais ils ont pu compter sur Jimmy Butler (20 points, 11 rebonds, 8 assists) pour faire la différence.
Depuis plus de dix ans, Leonardo Genoni est l'assurance-vie de l'équipe de Suisse. Mais hors glace, ce Zurichois d'origine n'aime pas du tout regarder le hockey sur glace.
Il se fait rare pendant les play-off et depuis son passage à Davos sous la direction d'Arno Del Curto, Leonardo Genoni ne donne pas d'interviews pendant la phase décisive du championnat. Et au fond, pourquoi le ferait-il? Cette manière de fonctionner lui a rapporté sept titres de champion de Suisse. Mais avant le départ pour le Mondial à Herning, le gardien de Zoug a pris le temps d'analyser les choses avec une grande finesse.
Du temps car pour la première fois depuis 2014, la saison en club de Genoni s'est arrêtée après les quarts de finale. Afin de surmonter la déception de cette élimination précoce, l'appel attendu de Patrick Fischer est tombé à point nommé. Après quelques entraînements à Zoug, Genoni a rejoint le camp de l'équipe nationale dès la première semaine de préparation.
Même à 37 ans, la motivation du gardien issu du centre de formation des Zurich Lions demeure intacte. Il entamera vendredi au Danemark son onzième championnat du monde, le huitième consécutif et se réjouit de la confiance renouvelée du sélectionneur national. "Cela montre que j'ai toujours fait partie du top 3 des gardiens sur une longue période", met-il en avant, fier de sa constance. L'année dernière, Genoni a réalisé son meilleur Mondial à Prague en obtenant l'argent et en disputant les trois rencontres à élimination directe.
"ll faut toujours faire ses preuves", rappelle-t-il lorsqu'on lui dit que sa place était assurée. Par le passé, il a souvent rejoint l'équipe sur le tard et avec le boost d'un titre de champion. Après l'élimination nette (4-0) en quarts de finale contre Davos, Genoni n'a pas allumé sa télévision. "Je n'aime pas regarder le hockey, révèle-t-il avec un sourire malicieux. C'est juste que je regarde différemment, je m'attarde beaucoup sur les goals, je vois les erreurs et les bonnes actions." Et s'il était en patinoire, il aimerait jouer.
Genoni voit aussi des avantages dans cette longue préparation. "J'ai eu plus de matches au niveau international", analyse ce père de trois enfants. Et il a eu le temps de faire plus ample connaissance avec certains de ses coéquipiers, même si ceux-ci ont changé à plusieurs reprises. Stéphane Charlin est l'un de ceux qui sont restés. Le Genevois de 24 ans est bien la révélation de la saison.
En raison d'une blessure, Genoni n'a disputé son premier match de championnat que le 23 novembre. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il a manqué les rendez-vous de l'équipe nationale jusqu'à présent. Il s'est donc retrouvé pour la première fois avec Charlin dans la même équipe au mois d'avril et s'est dit profondément impressionné par le géant d'1m93. "Il a fait une saison incroyable et je me réjouis d'être sur la glace avec lui pour pouvoir l'observer à l'entraînement. Je suis surpris de voir à quel point il s'en sort bien. Il est très concentré à chaque entraînement et fait preuve d'un calme incroyable. On peut s'en inspirer."
Charlin, débutant au Mondial, pourra lui aussi s'inspirer grandement de Genoni. Les deux hommes pourraient se partager le filet durant la phase de groupe. Mais dès les quarts de finale, si la Suisse se qualifie, il y a fort à parier que Patrick Fischer s'en tienne à son portier expérimenté. Genoni va en tous les cas défendre chèrement sa place.
Victorieux à Londres à l'aller (1-0), le PSG a rendez-vous mercredi avec son public. Face à Arsenal, le club veut écrire l'une des plus grandes pages de son histoire, en se hissant en finale de la C1.
Le PSG a déjà connu une finale, perdue en 2020 face au Bayern à Lisbonne, mais la période de pandémie était alors bien moins propice à la fête collective. Mercredi au contraire, le Parc des Princes va se parer de ses plus beaux atours pour soutenir son équipe qui a su déjouer les pronostics après son début de saison laborieux pour atteindre le dernier carré de la plus prestigieuse compétition continentale.
Des groupes de supporters espèrent pouvoir organiser des rassemblements aux abords du stade pour ceux qui n'auraient pas pu obtenir de billet.
Depuis la victoire à l'Emirates stadium mardi dernier, le PSG essaie de préparer le match retour comme s'il n'était pas en ballottage favorable pour rallier Munich le 31 mai, afin d'écarter le spectre des traumatisantes remontées subies lors de son histoire européenne récente. Il faudra aussi oublier la demi-finale retour de l'an dernier - défaite 1-0 contre Dortmund synonyme d'élimination - alors même que le Parc devait transcender les joueurs.
L'entraîneur Luis Enrique l'a confié fin mars: "Je travaille tous les jours pour éviter le relâchement. Tous les adversaires recèlent des difficultés et ont la motivation de nous battre. L'excès de joie peut te brouiller les idées".
A l'aller justement, le PSG a peut-être profité de cet apparent "excès de joie" d'Arsenal qui venait d'éliminer le Real Madrid, en surprenant les Anglais dans leur stade avec un but précoce d'Ousmane Dembélé.
Celui qui s'est mué cette saison en prolifique attaquant (28 buts depuis son replacement en "faux numéro 9" en décembre) devrait être apte à jouer mercredi soir. Une bonne nouvelle, puisque sa sortie sur blessure à la 70e minute à Londres avait charrié quelques doutes.
Le club a rassuré sur son compte vendredi, estimant que son "étirement musculaire des ischio-jambiers de la cuisse droite (...) évoluait favorablement". Ousmane Dembélé a enchaîné deux entraînements collectifs en début de semaine et Luis Enrique a dit mardi que son joueur était "disponible" pour jouer la demi-finale.
Les autres de l'entraîneur ne sont pas convaincants pour le rôle de "faux neuf", entre Gonçalo Ramos, un avant-centre classique, Bradley Barcola, qui est surtout un bon ailier et Désiré Doué, brillant partout ailleurs mais moins à ce poste. Sans parler de Lee Kang-in, qui n'a jamais convaincu dans ce registre si particulier.
De son côté, Arsenal, qui déplore de nombreux blessés depuis plusieurs mois, enregistre le retour de suspension du milieu de terrain Thomas Partey. Sa présence pourrait changer la physionomie du match par rapport à l'aller, où Paris avait globalement réussi à contrôler l'entre-jeu londonien.
Si Paris vient de perdre deux matches de Ligue 1, sans enjeu puisqu'il est déjà champion, les Gunners ont concédé samedi leur quatrième défaite de la saison en Premier League, à domicile contre Bournemouth (2-1).
"Nous avions dit que nous voulions créer une bonne atmosphère, qu'un résultat positif nous aiderait vraiment à bâtir ce que nous voulions pour mercredi", a regretté l'entraîneur Mikel Arteta. "Ce que nous avons créé maintenant, c'est beaucoup de rage, de colère, de frustration et une sensation désagréable dans le ventre. Nous devons donc nous en servir mercredi pour réaliser une grosse performance à Paris, gagner le match et remporter la finale."
Arsenal essaiera de prendre pour référence sa victoire probante le 1er octobre contre le PSG (2-0), mais le club français n'était alors pas le même. Depuis, Paris est devenu plus intense au pressing, plus solidaire et plus efficace à la finition. Au point de vaincre Manchester City (4-2) ou encore Liverpool aux tirs aux buts en huitièmes de finale, avant d'assurer l'essentiel contre Aston Villa en quarts.
De quoi nourrir, chez les supporters, l'espoir d'une première Ligue des champions, obsession du club depuis son rachat par Qatar Sports Investments en 2011.
Victorieux à Londres à l'aller (1-0), le PSG a rendez-vous mercredi avec son public. Face à Arsenal, le club veut écrire l'une des plus grandes pages de son histoire, en se hissant en finale de la C1.
Le PSG a déjà connu une finale, perdue en 2020 face au Bayern à Lisbonne, mais la période de pandémie était alors bien moins propice à la fête collective. Mercredi au contraire, le Parc des Princes va se parer de ses plus beaux atours pour soutenir son équipe qui a su déjouer les pronostics après son début de saison laborieux pour atteindre le dernier carré de la plus prestigieuse compétition continentale.
Des groupes de supporters espèrent pouvoir organiser des rassemblements aux abords du stade pour ceux qui n'auraient pas pu obtenir de billet.
Depuis la victoire à l'Emirates stadium mardi dernier, le PSG essaie de préparer le match retour comme s'il n'était pas en ballottage favorable pour rallier Munich le 31 mai, afin d'écarter le spectre des traumatisantes remontées subies lors de son histoire européenne récente. Il faudra aussi oublier la demi-finale retour de l'an dernier - défaite 1-0 contre Dortmund synonyme d'élimination - alors même que le Parc devait transcender les joueurs.
L'entraîneur Luis Enrique l'a confié fin mars: "Je travaille tous les jours pour éviter le relâchement. Tous les adversaires recèlent des difficultés et ont la motivation de nous battre. L'excès de joie peut te brouiller les idées".
A l'aller justement, le PSG a peut-être profité de cet apparent "excès de joie" d'Arsenal qui venait d'éliminer le Real Madrid, en surprenant les Anglais dans leur stade avec un but précoce d'Ousmane Dembélé.
Celui qui s'est mué cette saison en prolifique attaquant (28 buts depuis son replacement en "faux numéro 9" en décembre) devrait être apte à jouer mercredi soir. Une bonne nouvelle, puisque sa sortie sur blessure à la 70e minute à Londres avait charrié quelques doutes.
Le club a rassuré sur son compte vendredi, estimant que son "étirement musculaire des ischio-jambiers de la cuisse droite (...) évoluait favorablement". Ousmane Dembélé a enchaîné deux entraînements collectifs en début de semaine et Luis Enrique a dit mardi que son joueur était "disponible" pour jouer la demi-finale.
Les autres de l'entraîneur ne sont pas convaincants pour le rôle de "faux neuf", entre Gonçalo Ramos, un avant-centre classique, Bradley Barcola, qui est surtout un bon ailier et Désiré Doué, brillant partout ailleurs mais moins à ce poste. Sans parler de Lee Kang-in, qui n'a jamais convaincu dans ce registre si particulier.
De son côté, Arsenal, qui déplore de nombreux blessés depuis plusieurs mois, enregistre le retour de suspension du milieu de terrain Thomas Partey. Sa présence pourrait changer la physionomie du match par rapport à l'aller, où Paris avait globalement réussi à contrôler l'entre-jeu londonien.
Si Paris vient de perdre deux matches de Ligue 1, sans enjeu puisqu'il est déjà champion, les Gunners ont concédé samedi leur quatrième défaite de la saison en Premier League, à domicile contre Bournemouth (2-1).
"Nous avions dit que nous voulions créer une bonne atmosphère, qu'un résultat positif nous aiderait vraiment à bâtir ce que nous voulions pour mercredi", a regretté l'entraîneur Mikel Arteta. "Ce que nous avons créé maintenant, c'est beaucoup de rage, de colère, de frustration et une sensation désagréable dans le ventre. Nous devons donc nous en servir mercredi pour réaliser une grosse performance à Paris, gagner le match et remporter la finale."
Arsenal essaiera de prendre pour référence sa victoire probante le 1er octobre contre le PSG (2-0), mais le club français n'était alors pas le même. Depuis, Paris est devenu plus intense au pressing, plus solidaire et plus efficace à la finition. Au point de vaincre Manchester City (4-2) ou encore Liverpool aux tirs aux buts en huitièmes de finale, avant d'assurer l'essentiel contre Aston Villa en quarts.
De quoi nourrir, chez les supporters, l'espoir d'une première Ligue des champions, obsession du club depuis son rachat par Qatar Sports Investments en 2011.
Une année après Gregor Kobel, un autre gardien suisse disputera la finale de la Ligue des Champions. Le 31 mai à Munich, Yann Sommer aura rendez-vous avec la gloire.
Le Bâlois et l’Inter Milan ont éliminé le FC Barcelone, peut-être le grand favori de la compétition, dans une demi-finale complètement folle, sans doute la plus belle de l’histoire de la compétition. Six jours après le 3-3 renversant du match aller, les Nerazzurri se sont imposés 4-3 à San Siro après les prolongations pour s’offrir une deuxième finale en deux ans. En 2023, ils s’étaient inclinés à Istanbul devant le Manchester City de Manuel Akanji.
La qualification des Milanais tient presque du miracle même s’ils ont mené 2-0 à la pause. Défenseur central, Francesco Acerbi a, en effet, marqué comme un véritable centre-avant pour arracher les prolongations à la 93e, quelques secondes après un tir sur le poteau de Lamine Yamal qui aurait permis au FC Barcelone de mener 4-2. Ensuite, c’est Davide Frattesi, déjà buteur à Munich en quart de finale qui devait inscrire le but de la victoire à la 99e. Malgré le talent fou de Yamal, qui se demandera encore longtemps comment Yann Sommer a pu dévier sa frappe de la 114e, les Catalans n’ont pas été en mesure, cette fois, de revenir au score.
Jamais aussi fort
Auteur d’un arrêt venu de nulle part devant Eric Garcia à la 57e minute et de.... cinq autres sur des tirs de Yamal, Yann Sommer a tenu un rôle déterminant. Sans les réflexes stupéfiants et le calme olympien de son gardien, jamais l’Inter n’aurait été capable de déjouer les pronostics dans cette demi-finale. A 36 ans, le natif de Morges n’a jamais été aussi fort. Aujourd'hui, il n'a plus rien à envier à un Thibaut Courtois. Celui qui a été Champion d’Allemagne avec le Bayern et Champion d’Italie avec l’Inter mérite la consécration suprême le 31 mai à Munich face au PSG ou Arsenal.
Après avoir éliminé le FC Barcelone dans un scénario aussi renversant, Yann Sommer et ses coéquipiers peuvent vraiment croire que plus rien ne peut s’opposer à leur sacre. A défaut de réciter le plus beau football de cette Ligue des Champions, ils semblent tout simplement invulnérables. Le Bayern Munich et le FC Barcelone ont bien dû le reconnaître.
Un bijou de Varol Tasar pour son premier but de la saison a permis à Yverdon Sport de ne pas se prendre les pieds dans le tapis. Le 1-1 arraché contre St-Gall pourrait compter à l’heure des comptes.
Avec ce nul, les Vaudois abandonnent les deux dernières places du classement aux Grasshoppers et au FC Winterthour. Il a été acquis de manière heureuse dans la mesure où Paul Benardoni a été sauvé par le poteau sur une frappe de Felix Mambimbi à la 67e qui aurait pu offrir le break du 2-0 aux Saint-Gallois. Quelques secondes après cette action, Albert Vallci écopait d’un second avertissement. A 11 contre 10, Yverdon a su trouver l’ouverture avec la frappe merveilleuse de Tasar.
Paolo Tramezzani et ses joueurs ne peuvent pas faire la fine bouche. Une première mi-temps complètement bâclée laissait présager le pire pour cette rencontre qui n'avait pas pu se dérouler dimanche en raison des averses. Le retourné de Willem Geubbels – 13 buts désormais cette saison pour le Français - pour le 1-0 à la 6e minute avait parfaitement lancé le match des visiteurs. Au final, ils peuvent vraiment se demander comment ils ont fait pour ne pas le gagner tant leur maîtrise fut totale pendant plus d'une heure.
Connor Hughes est de retour au Lausanne HC ! Après une année dans l’organisation du Canadien de Montréal, le portier international s’est engagé jusqu’en juin 2030 avec le club vaudois.
Agé de 28 ans, Connor Hughes avait été le grand artisan de la qualification du Lausanne HC pour la finale des play-off 2024. Ses performances avaient suscité l’intérêt du Canadien. Il évolue cette saison avec les Rockets de Laval en AHL, le club ferme de Montréal, avec lequel il est actuellement engagé dans les séries finales.
La saison prochaine, Connor Hughes formera un duo avec Kevin Pasche, lequel sort d’une première saison aboutie dans le rôle de no 1. "C’est une nécessité pour nous d’avoir un tel duo de gardiens, se félicite le directeur sportif du LHC John Fust dans un communiqué. Nous aurons besoin de profondeur pour disputer le championnat et la Ligue des Champions, deux compétitions dans lesquelles nous voulons être ambitieux."
Le sprinter australien Caleb Ewan a pris le monde du cyclisme par surprise mardi en annonçant sa retraite avec effet immédiat. Ceci à l'âge de 30 ans.
Le quintuple vainqueur d'étape sur le Tour de France, qui a remporté dans sa carrière 65 victoires dont 11 sur les grands Tours, avait rejoint l'équipe britannique Ineos cet hiver avec l'objectif de relancer une carrière qui avait pris du plomb dans l'aile ces deux dernières saisons.
Il a gagné dès sa course de reprise à la Semaine internationale Coppi et Bartali le 25 mars avant de remporter aussi la deuxième étape du Tour du Pays Basque en avril.
Mais mardi, il a annoncé sa retraite avec effet immédiat dans un message relayé par son équipe sur son site internet. "Après longue réflexion, j'ai décidé de me retirer du cyclisme professionnel avec effet immédiat", annonce-t-il. "Mes deux dernières saisons, en particulier la deuxième partie de 2024, ont considérablement abîmé ma relation avec ce sport", explique Ewan qui courait pour l'équipe australienne Jayco-AlUla la saison passée après cinq années chez les Belges de Lotto.
"En onze années de carrière j'ai accompli plus que je n'aurais jamais pu imaginer mais ce qui auparavant signifiait tout pour moi n'a plus la même importance aujourd'hui. Le sentiment que j'éprouvais en franchissant la ligne en premier, celui que vous recherchez pendant toutes ces années, disparaissait plus vite que par le passé", ajoute l'Australien.
Champion en titre, Boston est tombé de haut lors de l’Acte I de la demi-finale de la Conférence Est. Sur son parquet, le Celtic s’est incliné 108-105 en prolongation face à New York.
Grâce aux 29 points de Jalen Brunson et d’OG Anunoby, les Knicks ont signé un succès improbable dans la mesure où ils étaient menés 72-52 dans le troisième quarter. Mais l’incroyable déchet à 3 points du Celtic – un 15 sur 60 qui constitue un record négatif dans l’histoire des play-off – a permis à New York de revenir dans le match.
A l’Ouest aussi, la hiérarchie a été bousculée. Meilleure équipe de la saison régulière, Oklahoma City a été battu 121-119 à domicile par Denver. Menés de 10 points à la pause (60-50), les Nuggets ont renversé la table grâce à un Nikola Jokic des grands soirs. Le pivot serbe a inscrit 42 points et a cueilli 22 rebonds pour s’avancer comme le grand homme du match.
Coup dur pour Leonidas Stergiou ! Le défenseur du VfB Stuttgart ne jouera plus cette saison après avoir subi une intervention destinée à soigner une syndesmose.
L'international suisse de 23 ans s'est blessé la semaine dernière à l'entraînement. Il ne jouera donc pas la finale de la Coupe d'Allemagne le 24 mai qui opposera le VfB Stuttgart à l'Arminia Bielefeld (D3).
Il n'entrera pas non plus en ligne de compte pour la tournée aux Etats-Unis de l'équipe de Suisse en juin prochain. Sélectionné à six reprises, Leonidas Stergiou n'a plus porté le maillot de l'équipe de Suisse depuis le huitième de finale de l'Euro 2024 le 29 juin contre l'Italie (2-0) à Berlin où il avait été introduit à la 72e minute.