Il a failli se tuer en faisant cette remise en jeu
Le genre de moment qui donne de l'urticaire aux entraîneurs. Pour un coach, c'est déjà terrible de voir l'un de ses joueurs se blesser. Alors, en plus, quand ça arrive bêtement...
Donc oui, l'entraîneur de l'Esteghlal Khuzestan a dû ressentir de grands frissons et de l'énervement, après coup, quand il a vu son défenseur Fayaz Mirdoraghi risquer de se tuer en effectuant... une remise en jeu. Cette scène, qui s'est déroulée vendredi lors d'un match de première division iranienne (Persian Gulf League), est aussi effrayante qu'insolite.
Alors qu'il doit jouer une touche, Fayaz Mirdoraghi prend un immense élan pour faire un salto avant en remettant le ballon en jeu. Le concept est, de base, farfelu et risqué, même si d'autres footballeurs l'ont adopté avant l'Iranien, pour épater la galerie. Le but: Mirdoragh veut taper fort le ballon, qui est dans ses mains, sur le sol, histoire de s'appuyer dessus pour rebondir et effectuer sa vrille.
Problème: dans sa course, le défenseur de l'Esteghlal Khuzestan glisse sur une petite plaque de métal et est déséquilibré alors qu'il a déjà initié son acrobatie. Résultat? Il frappe violemment sa tête sur la pelouse et manque de s'énuquer.
La scène en vidéo
Un type de blessure qui peut être mortel, comme l'ont rappelé des experts invités sur la chaîne TV d'Etat iranienne. Après l'impact, emporté par sa vitesse, le joueur de 25 ans fait un tour en avant et retombe lourdement sur ses fesses. Un salto complet, mais pas du tout comme il l'avait imaginé...
Assis dans le gazon, Fayaz Mirdoraghi se frotte la tête puis s'écroule sur le dos. Les arbitres assistants et un coach, apeurés, viennent s'enquérir de l'état de santé du footballeur. Heureusement, celui-ci se relève vite, histoire de rassurer tout le monde et de montrer qu'il n'a rien de grave.
Le numéro 41 de l'Esteghlal Khuzestan (club de la ville d'Ahvaz, dans l'ouest de l'Iran) a pu jouer les 90 minutes de cette rencontre contre Malavan, perdue 2-1. Après le match, il est revenu sur son accident pour l'agence de presse iranienne Tasnim:
Mais Fayaz Mirdoraghi conclut son interview en affirmant: «Bien sûr, je ne peux pas abandonner ce style». Son entraîneur risque donc d'avoir encore des sueurs froides...
