Murat Yakin a été nommé officiellement à la tête de l'équipe de Suisse de football ce lundi.Image: Keystone
Murat Yakin: «C'est un grand honneur de pouvoir représenter notre pays»
L'ancien coach du FC Sion notamment remplace Vladimir Petkovic à la tête de l'équipe de Suisse de football. Il s'est engagé jusqu'à la fin des éliminatoires pour la Coupe du monde 2022, avec une option de prolongation.
L'aîné des frères Yakin a revêtu le maillot suisse à 49 reprises. Il a entraîné de nombreux clubs: Concordia Bâle, Thoune, Lucerne, Spartak Moscou, GC et Sion. Il était en poste au FC Schaffhouse.
Avant lui, plusieurs techniciens ont refusé le costume de sélectionneur national de la Nati parmi lesquels Joachim Löw, Lucien Favre, Arsène Wenger et Urs Fischer.
Murat Yakin a certes peu d'expérience parmi des clubs de première importance, son palmarès de coach est certes peu garni (deux titres de champion avec Bâle) mais il possède le grand avantage de connaître parfaitement le football suisse et ses joueurs. Il a aussi été élu meilleur entraîneur du pays en 2013 et 2017.
Il dirigera son premier match contre la Grèce, en amical, le 1er septembre à Bâle, puis pour les rencontres de qualification pour la Coupe du monde contre l'Italie championne d'Europe (le 5 septembre à Bâle) et contre l'Irlande du Nord, le 8 septembre à Belfast.
Dans le communiqué de l'ASF, Murat Yakin dit sa joie au moment de prendre ses fonctions:
«La Nati était déjà une affaire de cœur pour moi en tant que joueur. C'est un grand honneur et un plaisir pour moi de pouvoir représenter notre pays en tant qu'entraîneur. Je suis convaincu que nous nous qualifierons pour la Coupe du monde avec cette grande équipe et que nous allons célébrer de nouveaux succès.»
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Les Servettiens devaient s'imposer dimanche à Bâle pour relancer la course au titre. Menés 3-0 à la pause, ils ont finalement perdu 5-1 au Parc Saint-Jacques, privés d'Alexis Antunes, exclu au retour des vestiaires. Le FCB a neuf points d'avance sur les Genevois et le goal average en sa faveur à quatre journées de la fin.
En place tactiquement, dimanche au Parc Saint-Jacques, Servette avait parfaitement débuté ce qui était un «match décisif», selon les termes de son entraîneur Thomas Häberli.
