David Lemos répond à un téléspectateur «profondément choqué»
David Lemos était l'invité de La Matinale, ce vendredi sur les ondes de La Première. Peu avant 8h, le commentateur de l'équipe de Suisse est intervenu dans l'émission pour expliquer que son chef avait reçu un e-mail le concernant cette semaine. Or quand ton chef reçoit un courrier à ton propos, «ce n'est pas toujours bon signe», a-t-il précisé en préambule. Ça l'est encore moins lorsque l'objet du mail porte le titre «commentaire inadmissible de M. David Lemos».
Dans ce courriel signé par son auteur, un certain «monsieur M. de la Broye» (c'est ainsi que le destinataire l'a nommé vendredi à l'antenne), il est écrit:
David Lemos sourit ensuite et lance: «Alors que ce monsieur soit ici rassuré: son message a immédiatement retenu toute mon attention.»
«Indigne» du service public
«Bon alors, dites-nous, qu'est-ce qu'on vous reproche?», relance la journaliste Valérie Hauert durant La Matinale. Réponse du commentateur: «D'avoir attaqué l'esprit de Pierre de Coubertin, été indigne du service public, banalisé un discours encourageant le hooliganisme et la violence, trahi le rôle éducatif et fédérateur que devrait incarner le sport à la télévision.»
Pour que les auditeurs puissent «juger sur pièce», l'émission diffuse ensuite l'extrait qui a fait réagir «monsieur M» lors du match Slovénie-Suisse (0-0) de lundi soir, comptant pour les qualifications pour le Mondial 2026. Le voici:
«Cette phrase, dans le contexte de ce match qui pouvait qualifier la Suisse pour la Coupe du monde a, et je le cite, "indigné" et "donné la chair de poule" à notre téléspectateur.»
David Lemos précise ensuite qu'il ne veut en aucun cas tourner le commentaire du téléspectateur en dérision. S'il a choisi de venir à l'antenne pour raconter cet épisode, «c'est parce qu'on est ici en plein coeur de ce que peut représenter le football qui, de toutes les choses sans importance, est la plus importante, selon une phrase attribuée au Pape Jean-Paul 2». Et le Vaudois de poursuivre:
Le commentateur de la Nati adresse enfin une réponse à monsieur M:
(jcz)