
Christian Constantin lors du match retour du barrage de promotion en Super League et de relégation en Challenge League de football entre le FC Stade Lausanne Ouchy, SLO, et le FC Sion le 6 juin 2023 au stade olympique de la Pontaise à Lausanne.Image: KEYSTONE
Le président du FC Sion a accordé une longue interview au Tages-Anzeiger ce mardi, dans laquelle il a évoqué plusieurs sujets très personnels.
22.08.2023, 10:4422.08.2023, 12:37
Dans une de ses séries d'été, le journal zurichois a décidé de soumettre plusieurs acteurs du sport à un questionnaire intime, toujours le même. Les questions sont donc très générales, mais elles permettent de mieux connaître la personnalité de la personne interrogée. Et ce mardi, surprise: c'était au tour de Christian Constantin de répondre aux questions. Et comme d'habitude avec «CC», les réponses ont parfois été déconcertantes. Voici cinq de ses punchlines.
Ses dernières larmes:
«Lors du décès de mon père en avril, à l'âge de 91 ans. C'était un entrepreneur et un combattant. Même à un âge avancé, il allait tous les jours dans le jardin, car ma défunte mère aimait tellement le jardin. C'est ainsi qu'il pensait à elle. Mais après avoir contracté le Covid, il ne s'en est jamais vraiment remis.»

Image: FC Sion
Martial Constantin avait fondé en 1961 une entreprise active dans la fabrication d’éléments préfabriqués en béton et dans la pierre naturelle. Lors du repas de soutien du FC Sion en 2015, son fils lui avait rendu un très bel hommage en reprenant «Mon Vieux», la célèbre chanson de Daniel Guichard.
La fois où il a vraiment eu de la chance:
«J'ai perdu ma mère très jeune, quand j'avais 13 ans. Depuis, j'ai le sentiment d'avoir une certaine protection et donc de la chance dans ma vie. Et mon sentiment est que j'ai un lien avec ma mère et que c'est elle qui me protège.»
Est-ce qu'il y a un dieu?
«Il est assis devant vous (réd: il rit aux éclats) (...) La place de Dieu est déjà occupée en Valais par Sepp Blatter (réd: il rit encore puis redevient sérieux). Je ne sais pas s'il y a un Dieu, mais il y a inévitablement quelque chose au-dessus de nous (...) J'aime penser qu'il y a quelque chose après la vie.»
S'il était une femme le temps d'une journée:
«Je serais la reine d'Angleterre!»

Elisabeth II et les joueurs d'Arsenal (dont Henry sur la droite) en 2007.Image: AP PA, POOL
Sur ce qui le dérange en Suisse:
«Rien ne me dérange (...) Nous avons des montagnes, des rivières, des lacs, de belles villes sans qu'elles soient trop grandes, des villages qui sont sympathiques (...) J'admire beaucoup la Suisse. Bien sûr, je sais que c'est la mode de tout remettre en question parfois. Mais si je pouvais choisir sur quel sol je voudrais naître, je choisirais la Suisse. Nous vivons dans un paradis. Nous sommes très privilégiés.»
Christian Constantin est né le 7 janvier 1957 à Martigny, à une époque où les voyages étaient plus rares. Son enfance, il l'a surtout passée dans son pays. «Nous n'avions que le sport pour nous divertir, dit-il encore au quotidien alémanique. Nous avons vu la mer pour la première fois à 17 ou 18 ans.»
L'article complet du Tages-Anzeiger est disponible à cette adresse.
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