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Pogacar récidive ++ Shiffrin est the GOAT

epa10515355 Slovenian rider Tadej Pogacar of UAE Team Emirates celebrates while crossing the finish line to win the seventh stage of the Paris-Nice cycling race over 142,80km from Nice to Col de la Co ...
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Pogacar récidive ++ Shiffrin est the GOAT

Elles sont là, elles sont fraîches! Les infos sportives à ne pas rater.
02.03.2023, 16:3111.03.2023, 17:32
team watson / ats
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Le Real Madrid ne meurt jamais

Joselu: un doublé qui envoit le Real à Wembley.
Joselu: un doublé qui envoit le Real à Wembley.Image: KEYSTONE/AP/Jose Breton

Le Real Madrid ne meurt jamais ! Mené au score jusqu’à la 88e minute devant le Bayern, il s’est qualifié pour la finale de la Ligue des Champions grâce à un doublé de Joselu (88e et 91e).

Le joker de 34 ans envoie donc le Real Madrid pour une 18e finale de la Ligue des Champions. Le 1er juin à Wembley, les Madrilènes affronteront le Borussia Dortmund avec l’ambition de fêter un 15e sacre. Ils l’aborderont bien sûr avec les faveurs du pronostic, portés aussi par cette intime conviction que rien, vraiment rien, ne peut les ébranler.

Le Real Madrid a toutefois bénéficié d’un coup de pouce du malheureux Manuel Neuer pour revenir dans le match. Extraordinaire pendant 88 minutes, le portier du Bayern a relâché une frappe anodine de Vinicus dans les pieds de Joselu. Revenu de nulle part à cause de cette funeste erreur de l’homme qui avait fait longtemps leur désespoir, le Real forçait la décision trois minutes plus tard avec un centre parfait d’Antonio Rüdiger pour Joselu. Ce but était tout d’abord annulé pour hors jeu avant que la VAR ne l’accorde.

Malgré un Vinicus intenable sur son flanc gauche et une emprise presque totale sur le jeu, le Real s’est vraiment retrouvé au bord de l’abîme. Le Bayern avait pris l’avantage à la 68e par Alphonso Davies. Décalé par Harry Kane sur le côté gauche, le Canadien a fixé Rüdiger avant d’armer une frappe du droit imparable. Avec un Neuer qui multipliait les arrêts, les Bavarois pensaient tenir leur os. Signer l’exploit à Madrid pour, à la fois, sauver une saison domestique bien terne et, surtout, pour ne pas laisser seul le Borussia Dortmund sous les feux de la rampe le 1er juin à Wembley.

Le sort est particulièrement cruel pour Manuel Neuer. Pendant 88 minutes, le capitaine avait retrouvé la flamme de ses grands jours. Il n’avait sans doute jamais évolué à un tel niveau depuis des mois, des années même. Jusqu’à ce ballon relâché de la 88e minute. Cette bourde risque bien de relancer le débat sur la pertinence de le titulariser lors du prochain Euro.

Une deuxième chance pour la Fiorentina

La joie de Nicolas Gonzalez au coup de sifflet final: la Fiorentina est à nouveau en finale de la Conference League.
La joie de Nicolas Gonzalez au coup de sifflet final: la Fiorentina est à nouveau en finale de la Conference League.Image: KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS

La Fiorentina jouera à nouveau la finale de la Conférence League. Les Italiens se sont qualifiés grâce à leur nul 1-1 à Bruges après avoir enlevé 3-2 le match aller.

Les "bourreaux" du FC Bâle de l’an dernier ont dû attendre la 84e minute et un penalty transformé par l’Argentin Lucas Beltran pour forcer la décision. Les Belges avaient ouvert le score à la 20e par leur capitaine Hans Vanaken.

Les Florentins méritent leur qualification dans la mesure où leur emprise fut très marquée après le repos. Mais ils peuvent aussi remercier leur gardien Pietro Terracciano, auteur d’une parade décisive dans le temps additionnel sur une tête de Vanaken.

En finale le 29 mai au stade du AEK Athènes, la Fiorentina affrontera le vainqueur de la confrontation entre Olympiakos et Aston Villa. Les Grecs ont gagné 4-2 le match aller. Les Italiens auront à cœur d’effacer leur défaite face à West Ham lors de la finale 2023.

Roman Josi sera de la partie

Roman Josi de retour en équipe de Suisse.
Roman Josi de retour en équipe de Suisse.Image: KEYSTONE/MELANIE DUCHENE

La Suisse pourra compter sur son meilleur joueur pour le Mondial en République tchèque. Roman Josi, le défenseur aux 1000 matches de NHL, sera à la disposition de Patrick Fischer.

Roman Josi a été éliminé vendredi dernier des play-off de NHL avec Nashville. Le Bernois de 33 ans a reçu l'autorisation des Predators de participer au championnat du monde. Il pourra être aligné vendredi pour l'entrée en lice dans le tournoi de la Suisse contre la Norvège.

Roman Josi disputera son neuvième championnat du monde avec la Suisse, le premier depuis 2019. Il a fait partie de l'équipe médaillée d'argent en 2013 à Stockholm ainsi qu'en 2018 à Copenhague.

Benjamin Thomas bat les sprinters

Benjamin Thomas aussi incisif sur la route que sur la piste.
Benjamin Thomas aussi incisif sur la route que sur la piste.Image: KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER

Echec aux sprinters à Lucques, la cité du plus grand d’entre eux Mario Cipollini lors de la 5e étape du Giro ! Benjamin Thomas s’est imposé pour conclure victorieusement une échappée à quatre.

Le Français a devancé le Suédois Michael Valgren et l’Italien Andrea Pietrobon, qui avait porté une attaque à la flamme rouge avant d’échouer sur le fil. Le peloton n’est jamais parvenu à combler un écart inférieur pourtant à la minute lors des vingt derniers kilomètres.

Quintuple Champion du monde l’omnium et médaillé de bronze de l’Américaine au Jeux de Tokyo 2021, Benjamin Thomas a offert à son équipe Cofidis son premier succès de l’année. Celui qui brille sur la piste a témoigné d’un très grand sens tactique à Lucques pour ne pas se laisser abuser par l’attaque de Pietrobon.

Tadej Pogacar conserve le maillot rose de leader. Le Slovène a passé une journée fort paisible entre Gênes et Lucques sur un parcours bien trop neutre pour qu’il puisse s’exprimer. Le Slovène a eu le bonheur de ne pas être impliqué dans les chutes qui ont émaillé cette étape de transition.

"Cela va de mieux en mieux", se réjouit Nadal

Rafael Nadal se sent de mieux en mieux sur le court
Rafael Nadal se sent de mieux en mieux sur le courtImage: KEYSTONE/AP/Manu Fernandez

Rafael Nadal s'est montré optimiste avant son entrée en lice jeudi dans le Masters 1000 de Rome. "Cela va de mieux en mieux", a assuré l'ancien no 1 mondial mercredi.

"Cela va de mieux en mieux, sur le plan physique comme sur le plan du tennis. Je suis ici pour donner le meilleur de moi-même", a déclaré le gaucher espagnol de 37 ans en conférence de presse.

"Tous les matches sont maintenant plus difficiles et plus imprévisibles pour moi qu'ils ne l'étaient par le passé, en particulier sur terre battue (...) Mais les perspectives sont bonnes si je continue de travailler de la bonne façon et si mon corps me le permet", a-t-il poursuivi.

Accablé par les blessures ces deux dernières saisons, Rafael Nadal revient pour la première fois depuis 2022 à Rome, un tournoi qu'il a remporté à dix reprises, un record, la dernière fois en 2021. Désormais 305e mondial, il sera opposé pour son entrée en lice au Belge Zizou Bergs, 108e mondial et issu des qualifications.

Revenu sur le circuit à Barcelone le mois dernier après une pause forcée de trois mois, Nadal, éliminé au 2e tour du tournoi catalan et en 8e de finale à Madrid, s'est réjoui d'"enchaîner pour la première fois depuis longtemps" un troisième tournoi de suite.

"Des hauts et des bas"

"Il y a bien sûr des hauts et des bas, et cela change d'un jour à l'autre, j'ai eu des moments difficiles à Madrid, ici aussi depuis mon arrivée, mais ma courbe (de forme) va globalement vers le haut, c'est évident", a-t-il insisté.

"Je suis content du niveau où je suis maintenant, il y a un mois, c'était presque impossible pour moi de pouvoir penser jouer à Barcelone", a rappelé le roi de la terre battue, qui s'est toutefois refusé de se projeter au-delà de Rome et de penser à Roland-Garros (26 mai-9 juin).

"Je suis à Rome, je ne veux pas penser à après", a-t-il insisté, en répétant comme il l'avait déjà fait à Madrid qu'il disputera Roland-Garros uniquement "si je me sens prêt".

Marathons olympiques: Helen Bekele sélectionnée, Kyburz aussi

Helen Bekele a bien été sélectionnée pour les JO 2024
Helen Bekele a bien été sélectionnée pour les JO 2024Image: KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

La Suisse alignera quatre marathoniens lors des JO de Paris 2024. Swiss Olympic a sélectionné Helen Bekele, Fabienne Schlumpf, Tadesse Abraham et Matthias Kyburz sur demande de Swiss Athletics.

Pour Fabienne Schlumpf et Tadesse Abraham, qui vient d'améliorer son record de Suisse, il s'agira d'une troisième participation à des Jeux. L'octuple champion du monde de course d'orientation Matthias Kyburz vivra lui ses premiers JO, tout comme Helen Bekele qui est depuis peu éligible pour représenter la Suisse dans les championnats internationaux.

A noter que Matthias Kyburz a dû se "récuser" pour l'occasion, explique Swiss Olympic dans son communiqué. Membre du Conseil exécutif et représentant des athlètes, il s'est en effet logiquement retiré des délibérations de la commission de sélection qui le concernaient cette semaine, un mois à peine après avoir réalisé la limite olympique pour ses débuts sur la distance mythique.

Equipe de Suisse: Six candidats pour quatre places à Debrecen

Sacré en SBL, Natan Jurkovitz pourrait représenter la Suisse en 3x3 à Debrecen
Sacré en SBL, Natan Jurkovitz pourrait représenter la Suisse en 3x3 à DebrecenImage: KEYSTONE/Alessandro Crinari

Six joueurs sont en lice pour les quatre places disponibles dans l'équipe de Suisse de 3x3 qui jouera le Tournoi de Qualification Olympique de Debrecen (16-19 mai).

Natan Jurkovitz et Jonathan Kazadi sont en concurrence avec les quatre joueurs présents au TQO de Hong Kong le mois dernier, a précisé Swiss Basketball.

Sacrés mardi soir en SBL avec Fribourg Olympic en basket "classique", Natan Jurkovitz et Jonathan Kazadi rejoignent les trois membres suisses de la Team Lausanne de 3x3 (Marco Lehmann, Gilles Martin et Westher Molteni) ainsi que Jonathan Dubas dans la "short list" des candidats à une sélection.

La décision finale sera prise dimanche, a souligné le Secrétaire général de la Fédération, Erik Lehmann, dans un message à Keystone-ATS. Le quatuor qui sera désigné affrontera la Lituanie, l'Allemagne et Madagascar dans le groupe A d'une compétition qui réunira 16 équipes par sexe et dont les trois premiers décrocheront leur ticket pour les Jeux de Paris.

Marco Lehmann, Gilles Martin, Westher Molteni et Jonathan Dubas - lequel avait été libéré par Vevey Riviera en cours de play-off - avaient échoué dès la phase de poules du premier TQO organisé à Hong Kong et dominé par la Lettonie. Le quatuor avait manqué les demi-finales pour un panier.

La flamme olympique est arrivée au large de Marseille

La flamme olympique est arrivée à Marseille
La flamme olympique est arrivée à MarseilleImage: KEYSTONE/EPA

Après 12 jours de traversée de la Méditerranée depuis la Grèce, la flamme olympique est arrivée au large de Marseille mercredi matin. Elle se trouvait à bord du trois-mâts Belem.

A 79 jours du coup d'envoi officiel des Jeux olympiques de Paris (26 juillet-11 août), cent ans après les derniers JO parisiens, la deuxième ville de France devait accueillir la flamme et la cérémonie d'allumage du premier chaudron olympique, vers 19h45, avec quelque 150'000 personnes attendues sur le Vieux-Port.

Peu après 8h, le mythique trois-mâts, ancienne gloire de la marine marchande, se trouvait encore au large de la rade de Marseille, au-delà des îles du Frioul et du phare du Planier, sur une mer calme et sous un soleil radieux.

La cérémonie d'arrivée de la flamme olympique doit débuter par une gigantesque parade maritime, avec 1024 bateaux inscrits pour escorter le Belem dans les rades nord puis sud de la cité phocéenne, de 11h00 à 17h00. Le navire doit faire son entrée en majesté dans le Vieux-Port à 19h00, avant d'accoster face à la Canebière, avenue emblématique de Marseille.

C'est alors que la torche olympique descendra du navire, avec pour premier porteur sur le sol français le champion olympique 2012 du 50 m nage libre, Florent Manaudou, dont la soeur Laure, championne olympique et triple médaillée en 2004, à Athènes, avait été la première porteuse française en Grèce, lors de la cérémonie d'allumage de la flamme à Olympie.

La première wild card pour Andy Murray

Andy Murray jouera le Geneva Open
Andy Murray jouera le Geneva OpenImage: KEYSTONE/AP/REBECCA BLACKWELL

Andy Murray disputera le Geneva Open, qui débutera le 18 mai au Parc des Eaux-Vives.

L’Ecossais, ex-no 1 mondial et double champion olympique, a bénéficié de la première des trois wild cards attribuées par les organisateurs de l'ATP 250.

Andy Murray (ATP 77) participera pour la première fois au Geneva Open, un tournoi que son frère Jamie a remporté l’an dernier en double au côté de Michael Venus. Finaliste à Roland-Garros en 2016 lors d’une année fantastique qu’il avait terminée à la première place mondiale, Murray a prouvé qu’il était aussi capable de briller sur la terre battue. Le Masters 1000 de Rome est, ainsi, l’un des... 46 tournois qu’il a remportés lors de sa fabuleuse carrière.

Murray, qui fêtera ses 37 ans le 15 mai prochain, sera le deuxième membre du "Big Four" à disputer le Geneva Open après Roger Federer en 2021, et aussi le sixième vainqueur de Grand Chelem. Avec encore deux invitations à attribuer, les organisateurs ont les moyens d'enrichir encore un tableau dont le no 1 est pour l'instant Casper Ruud (ATP 7).

Les Rangers sur leur lancée

La joie des Rangers après le but victorieux de Trocheck
La joie des Rangers après le but victorieux de TrocheckImage: KEYSTONE/AP/Julia Nikhinson

Les Rangers sont toujours invaincus dans ces play-off de NHL. La franchise new-yorkaise mène 2-0 face à Carolina en demi-finale de la Conférence Est, après avoir balayé Washington 4-0 au 1er tour.

Mais les choses se compliquent pour les Rangers, qui ont eu besoin de deux prolongations pour vaincre les Hurricanes lundi. Ils se sont imposés 4-3, après avoir été menés 1-2 à la 20e et 2-3 à la 39e, grâce à une réussite de Vincent Trochek après 7'24'' de jeu dans la deuxième période supplémentaire.

Alexis Lafrenière a signé un doublé pour les Rangers, alors que le portier Igor Shesterkin a été crédité de 54 arrêts dans une partie où New York a cadré 39 tirs. La gestion des situations spéciales fut décisive lundi: les Rangers ont marqué deux fois en "power play", alors que les Hurricanes affichent un 0/5 dans cet exercice.

Colorado renversant

A l'Ouest, Colorado a pour sa part signé le break d'entrée face à Dallas en s'imposant 4-3 après prolongation sur la glace des Stars. L'Avalanche, qui était menée 3-0 à la 17e minute mais a égalisé à 3-3 dès la 41e, a forcé la décision sur une réussite de Miles Wood après 11'03'' en "overtime".

Tête de série no 1 à l'Ouest, Dallas est toutefois coutumier du fait. La franchise texane avait même perdu les deux premiers matches de son 1er tour face aux Vegas Golden Knights à domicile, avant de décrocher trois succès d'affilée pour finalement s'imposer 4-3 face au tenant du titre.

Gobert désigné "meilleur défenseur de l'année" pour la 4e fois

Gobert a été élu pour la 4e fois meilleur défenseur de l'année
Gobert a été élu pour la 4e fois meilleur défenseur de l'annéeImage: KEYSTONE/AP/Abbie Parr

Rudy Gobert a été désigné "meilleur défenseur de l'année", a annoncé mardi la NBA. Le pivot français de Minnesota a égalé le record de la ligue en remportant ce trophée pour la quatrième fois.

Agé de 31 ans, Rudy Gobert avait déjà reçu la récompense à trois reprises en 2018, 2019 et 2021. Il s'agit donc d'une première avec le maillot de Minnesota, qu'il avait rejoint en 2022 en provenance du Jazz de l'Utah.

Gobert égale ainsi le record absolu de quatre titres de meilleur joueur défensif de l'année remportés par Ben Wallace de Detroit (2002, 2003, 2005, 2006) et Dikembe Mutombo (1995, 1997, 1998 et 2001) avec Denver, Atlanta et Philadelphie.

Auteur en moyenne de 14 points, 12,9 rebonds et 2,1 contres cette saison, le géant de 2m16 a reçu 72 votes d'un panel de membres des médias. Il a devancé son compatriote Victor Wembanyama, le prodige de 20 ans de San Antonio désigné lundi "rookie de l'année", 2e avec 19 votes, et Bam Adebayo de Miami, 3e avec trois votes.

Le Thunder mène 1-0 face à Dallas

Shai Gilgeous-Alexander a signé une performance de choix mardi face à Dallas
Shai Gilgeous-Alexander a signé une performance de choix mardi face à DallasImage: KEYSTONE/EPA/ADAM DAVIS

Tête de série no 1 à l'Ouest, Oklahoma City a cueilli son cinquième succès en cinq matches dans les play-off de NHL. Le Thunder a dominé Dallas 117-95 dans l'acte I de leur demi-finale de Conférence.

Shai Gilgeous-Alexander a signé une nouvelle performance de choix pour OKC, qui avait sorti les New Orleans Pelicans en quatre matches au 1er tour. L'arrière canadien a manqué de peu le triple double, cumulant 29 points, 9 rebonds et 9 passes décisives pour un différentiel de +21.

A l'inverse, la star de Dallas Luka Doncic affiche un terrible -21, en ayant dû se contenter de 19 points (avec un 1/8 à 3 points). Le meneur slovène a également réussi 9 passes décisives et 6 rebonds dans un match où OKC a forcé la décision grâce à un partiel de 17-2 qui lui a permis de faire passer le score de 96-87 à 113-89.

A l'Est, Boston a également imposé sa loi à domicile face à Cleveland. Les Celtics, meilleure équipe de la Ligue en saison régulière, ont dominé les Cavaliers 120-95 grâce notamment aux 33 points de Jaylen Brown et aux 7 paniers primés rentrés par Derrick White (25 points au total).

La course contre le temps de Nadal et Djokovic

A moins de trois semaines de son probable ultime Roland-Garros, Rafael Nadal n'a plus que Rome pour retrouver ses repères. Novak Djokovic espère lui tourner la page de son décevant début d'année.

C'est peut-être la dernière fois que "Rafa" et "Djoko" sont les deux attractions d'un Masters 1000. C'est peut-être la première fois qu'une telle affiche avec deux joueurs qui ont remporté à eux deux 46 tournois du Grand Chelem, laisse quelques regrets aux organisateurs et spectateurs.

Signe supplémentaire que le tennis entre dans une nouvelle ère, les 87e Internationaux d'Italie sont d'abord l'édition d'un rendez-vous manqué. Attendu avec impatience depuis son sacre à l'Open d'Australie, son premier titre majeur, Jannik Sinner, nouvelle star du sport italien à 22 ans, a dû faire une croix sur le rendez-vous romain à cause de douleurs à la hanche droite.

Au forfait de l'Italien s'est ajouté celui du nouveau phénomène de la terre battue, Carlos Alcaraz, perturbé lui par son avant-bras droit.

Des progrès à consolider

Il faudra donc se contenter des vétérans Nadal et Djokovic. Et rien ne dit qu'ils resteront dans la capitale italienne jusqu'à la finale programmée le 19 mai. Nadal, bientôt 38 ans, est venu à Rome pour "consolider les progrès" montrés entre Barcelone, son tournoi de reprise après une pause forcée de trois mois, et Madrid où il a chuté en 8e de finale.

Le tournoi romain qu'il a remporté à dix reprises, la dernière en 2021, doit lui permettre de décider s'il se présentera ou non dans son jardin de Roland-Garros (26 mai-9 juin) où il ne jouera que s'il se sent "suffisamment prêt".

"Je ne suis certain de rien, je ne sais pas ce qui peut arriver", avait-il résumé après son élimination à Madrid, échaudé par les galères physiques qu'il enchaîne depuis deux ans. S'il débutera contre un joueur issu des qualifications, "Rafa" aura fort à faire dès le 2e tour avec le Polonais Hubert Hurkacz, 9e au classement ATP.

Djokovic dans une position inhabituelle

Djokovic se retrouve lui dans une position inhabituelle. Le Serbe est toujours no 1 mondial, mais il n'a pas encore remporté de titre à ce stade de la saison, ce qui ne lui est arrivé depuis son explosion au plus haut-niveau qu'une fois, en 2022.

Après avoir capitulé en demi-finale à Monte-Carlo face au Norvégien Casper Ruud, "Djoko", 36 ans, a fait l'impasse sur Madrid pour s'entraîner à Belgrade. A Rome, il disputera seulement son cinquième tournoi de la saison, mais son objectif est d'être performant à Roland-Garros, avant d'enchaîner sur Wimbledon, les JO 2024 et le retour sur dur aux Etats-Unis.

"Cette année a été un peu différente pour moi, je n'ai pas encore retrouvé mon meilleur niveau de tennis et j'espère que je le ferai à Roland-Garros" a analysé la semaine dernière le sextuple vainqueur du Masters 1000 romain.

Le Real Madrid, la force de l'habitude

Le Real Madrid a l'histoire de son côté pour la demi-finale retour de Ligue des champions face au Bayern Munich mercredi (21h00).

Sacré champion d'Espagne ce week-end, il est invaincu depuis plus d'un an dans son stade Santiago Bernabéu.

Si avec ses 14 couronnes continentales, le Real Madrid est bien le Roi d'Europe, son stade Santiago Bernabéu, dans son écrin métallique enfin terminé, est sa forteresse. Une enceinte mythique, théâtre des "nuits magiques" qui ont forgé sa légende et des "remontadas" irrationnelles de 2022, sur le chemin vers son dernier sacre, contre le PSG, Chelsea et Manchester City.

Cette saison, tous, y compris City, tenant du titre, et le FC Barcelone, champion d'Espagne en titre, s'y sont cassé les dents, même après avoir mené au score, rejoignant la longue liste des victimes du géant madrilène.

Une statistique résume d'ailleurs l'ampleur du défi bavarois, qui garde toutefois toutes ses chances après son nul (2-2) à Munich à l'aller. Invaincu depuis avril 2023 sur sa pelouse, le club merengue s'est qualifié dans son stade 23 fois sur les 24 dernières confrontations à élimination directe de C1 (depuis 1991) après avoir fait match nul à l'aller.

"Casse-tête"

"90 minutes au Bernabéu, c'est très long, pour beaucoup de raisons. En fait, on s'attend à jouer plusieurs matchs en un", résumait l'entraîneur de Manchester City Pep Guardiola avant le quart de finale aller (3-3), au cours duquel le Real était revenu au score alors qu'il était mené 3-2 en seconde période.

"A chaque fois qu'on donne le Real Madrid pour mort, on trouve toujours le moyen de revenir", résumait l'attaquant brésilien Vinicius après la qualification du Real au bout de la nuit et de la séance de tirs au but à Manchester.

Toujours serein, à l'image de son entraîneur Carlo Ancelotti, même lorsque les choses ne tournent pas en sa faveur, le club madrilène est redevenu une redoutable machine à gagner, et surtout à ne pas perdre. Un véritable "casse-tête", contre qui "donner sa meilleure version ne suffit pas", estime le quotidien sportif Marca.

"Les +Blancos+ sont en train de développer une résistance à la défaite dans n'importe quelle circonstance qui les rend terriblement difficiles à affronter", ajoute le journal.

Leur parcours européen illustre bien cette insolente solidité: les hommes d'Ancelotti sont désormais à un match de Wembley et d'une improbable chance de triplé, après avoir jusqu'à présent remporté un seul de leurs cinq matches en phase éliminatoire, contre Leipzig à l'aller (1-0).

Un Bayern "dangereux"

Pour atteindre une nouvelle finale et s'offrir une quinzième Coupe au grandes oreilles, les Merengues devront cependant faire mieux qu'à Munich, a prévenu le technicien italien la semaine passée, saluant une équipe allemande "dangereuse et à son meilleur niveau", emmenée par ses deux internationaux Leroy Sané et Jamal Musiala et le buteur anglais Harry Kane.

Le retour de suspension de l'inoxydable latéral espagnol Dani Carvajal devrait aider un peu à contenir les percées balle au pied de Musiala, tandis que le travail défensif de Jude Bellingham sera clé pour permettre à Ferland Mendy de freiner les débordements de Sané, buteur à l'Allianz Arena.

Offensivement, le milieu anglais, devenu l'homme providentiel de la Maison Blanche à seulement 20 ans (22 buts, 10 passes décisives, souvent à des moments-clés), sera particulièrement scruté alors qu'il était diminué à l'aller et n'avait pas pu peser sur la rencontre.

Le Bayern de son côté n'a plus que la Ligue des champions pour sauver sa saison, après avoir cédé le titre de champion, pour la première fois depuis 2013, au Bayer Leverkusen. Thomas Tuchel, contraint par la direction munichoise à prendre la porte à la fin de la saison, espère pouvoir compter sur le retour du patron de sa défense, Matthijs de Ligt, pour éviter les erreurs défensives qui ont amené les deux buts madrilènes à l'Allianz Arena.

Six poteaux et une finale pour Gregor Kobel

Gregor Kobel s'interpose devant Kylian Mbappé. C'est le Zurichois qui ira à Wembley le 1er juin,
Gregor Kobel s'interpose devant Kylian Mbappé. C'est le Zurichois qui ira à Wembley le 1er juin,Image: KEYSTONE/AP/Frank Augstein

Pour la première fois, un gardien suisse jouera une finale de la Ligue de Champions. Ce bonheur sera pour Gregor Kobel le 1er juin à Wembley.

Le Zurichois et le Borussia Dortmund se sont qualifiés à la faveur de leur succès 1-0 devant le PSG au Parc des Princes. Déjà victorieux sur le même score six jours plus tôt au match aller, les Allemands seront opposés en finale au vainqueur de la rencontre de mercredi entre le Real Madrid et le Bayern Munich.

Même s'ils n'ont fait que défendre lors de la dernière demi-heure, les Allemands n'ont rien volé. Conscients de leurs limites, ils ont trouvé leur salut dans un collectif parfaitement huilé autour du capitaine Emre Can.

Cet échec sera bien lourd à digérer pour le PSG et pour Kylian Mbappé. L'équipe parisienne n'a pas su exploiter un tableau de rêve pour aller en finale. Quant à Mbappé, il n'a pas pesé lors de cette double confrontation comme aurait dû peser un candidat au Ballon d'Or. Son rêve de gagner la Ligue des Champions avant de partir pour Madrid s'est envolé bien brutalement.

La tête de Mats Hummels

La première période du PSG ne fut vraiment pas celle espérée par Luis Enrique. Malgré le repositionnement de Mbappé sur le flanc gauche pour permettre la titularisation de Gonçalo Ramos dans l’axe, les Parisiens n’ont pas vraiment menacé Kobel. Le portier zurichois a traversé ces 45 premières minutes sans connaître la moindre frayeur, si ce n’est une frappe non-cadrée d’Ousmane Dembélé à la 34e.

Gianluigi Donnarumma a, en revanche, dû sortir le grand jeu à la 35e sur une rupture menée par Karim Adeyemi. Sa parade de la main gauche a empêché le Borussia d’ouvrir le score plus tôt. Un avantage des Allemands à cet instant n’aurait pas été usurpé dans la mesure où ils avaient témoigné d’une réelle maîtrise lors de cette première mi-temps alors qu’un enfer leur était promis.

A la reprise, le match s’emballait enfin. A la 50e, Mats Hummels climatisait le Parc des Princes avec le 1-0 pour le Borussia. Le défenseur a exploité les largesses impardonnables de la défense adverse pour battre de la tête Donnarumma, figé une fois de plus sur sa ligne. Mais juste avant et juste après ce coup de poignard, les Parisiens avaient trouvé le poteau gauche de Kobel par Warren Zaïre-Emery (47e) et par Nuno Mendes (60e). Le portier devait être encore sauvé à deux reprises par ses montants dans les dix dernières minutes. Après les deux poteaux du match aller, Gregor Kobel a été accompagné lors de cette demi-finale par une chance presque insolente.

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Le patron de Stefan Küng fait encore parler de lui
Marc Madiot, directeur de l'équipe cycliste Groupama-FDJ (celle dans laquelle évolue le Suisse Stefan Küng), est connu pour son franc-parler. Mais s'il est aujourd'hui sous le feu des critiques, ce n'est pas à cause de nouvelles déclarations cinglantes. L'un de ses gestes a manqué de classe ce dimanche sur les routes du Tro Bro Leon.

Le grand patron de la Groupama-FDJ, Marc Madiot, était présent ce week-end sur le Tro Bro Leon. Une course surnommée «Le petit Paris-Roubaix», en raison des divers passages empierrés et chemins de terre empruntés par les coureurs: les fameux «ribinoù» bretons.

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