Absent pour la fin du Championnat du monde à la suite d'une blessure musculaire survenue contre l'Allemagne, Nico Hischier laisse un immense vide. A Patrick Fischer de trouver le moyen de le combler.
Dans la série des casse-tête insolubles, celui qui est proposé au staff de l'équipe de Suisse après la blessure de Hischier fait assurément partie des plus compliqués. Parce qu'un pays comme la Suisse ne peut se permettre de perdre son centre numéro un, utilisé dans toutes les situations et aussi intraitable en défense qu'il est imaginatif en attaque.
Mais c'est pourtant bel et bien la mission de Patrick Fischer et de ses assistants aujourd'hui: comment rendre l'absence du capitaine la moins dommageable possible? En favorisant des joueurs capables d'évoluer à plusieurs postes sur le front de l'attaque, on peut avancer que le Zougois s'est montré plutôt prévoyant. Flanqué à l'aile de Nico Hischier et Timo Meier au cours du premier match, Sandro Schmid a pris face à la Norvège place au centre de Kevin Fiala et de Meier.
Quand on lui parle de remplaçant de Hischier, l'attaquant de bientôt 25 ans évite toute comparaison hâtive: "Non, je ne dirais pas que je le remplace. Un joueur comme lui, on ne peut pas le remplacer poste pour poste. Mais il y a des joueurs de qualité dans cette équipe qui peuvent monter dans l'alignement et jouer un vrai rôle."
En essayant de tirer un peu de positif de cette situation, on peut se dire que les joueurs vont se battre pour leur capitaine. "C'est en tout cas dommage pour lui, estime Schmid. Nous, nous devons continuer parce qu'on a beaucoup de qualité dans cette sélection et on va tout donner. Il veut qu'on gagne."
Ce qui est certain, c'est que des solutions existent grâce à la polyvalence des profils emmenés par le sélectionneur au Danemark. La Suisse a encore deux rencontres à disputer dans le tour préliminaire dimanche soir contre la Hongrie et mardi (12h20) contre le Kazakhstan. Patrick Fischer pourra utiliser ces deux parties afin de préparer au mieux son quart de finale agendé jeudi. Quelques automatismes en plus ne feront certainement pas de mal.
Il faudra également voir si Nino Niederreiter débarque en cas d'élimination de ses Winnipeg Jets face à Dallas (3-2 pour les Stars dans la série, match VI cette nuit au Texas). Son arrivée offrirait un boost à tout le monde, lui qui est l'un des seuls à compter trois médailles d'argent mondiales (2013, 2018 et 2024) avec Roman Josi et Reto Berra. Seulement, le Grison est un ailier et non un centre. Mais gageons que Fischer ne fera pas la fine bouche.
Le jeune international espagnol Dean Huijsen s'est engagé pour cinq années au Real Madrid. Le défenseur central de 20 ans débarque en provenance de la formation de Premier League de Bournemouth.
Le contrat court du 1er juin 2025 au 30 juin 2030, a précisé le Real, tandis que Bournemouth a indiqué que le Real avait activé une clause de départ d'environ 60 millions d'euros.
"A 20 ans, Dean Huijsen est déjà international avec l'Espagne et a déjà joué en Serie A italienne avec la Juventus et la Roma" avant de rejoindre les Cherries l'été dernier, précise le club madrilène en rappelant que sa nouvelle recrue a été nommée meilleur jeune de Premier League pour la saison 2024/2025.
Leader à l'issue du 1er tour, Jhonattan Vegas a conservé la tête du PGA Championship, deuxième Majeur de la saison, après la 2e journée vendredi à Charlotte.
Le Vénézuélien possédait deux coups d'avance sur un trio de poursuivants.
Jhonattan Vegas (40 ans, 70e mondial) aurait pourtant pu bénéficier d'une marge plus confortable avant d'aborder les deux derniers tours sur le difficile parcours de Quail Hollow. Mais il a commis un double bogey sur le trou no 18 pour rendre une carte de 70 (-1) sur la journée (-8 au total).
"Ce n'est jamais facile d'avoir l'occasion de prendre la tête ou de rester en tête dans un Major. Je suis donc fier d'avoir réussi un bon parcours" vendredi, s'est tout de même réjoui le Vénézuélien, auteur de quatre birdies dans un 2e tour qu'il n'avait pourtant pas démarré de la meilleure des manières (bogey sur le no 2).
Vegas comptait vendredi soir 2 coups d'avance sur le Britannique Matt Fitzpatrick, le Français Matthieu Pavon et le Sud-Coréen Kim Si Woo, lequel a réussi un coup en un vendredi sur le plus long par 3 du parcours. Le no 1 mondial Scottie Scheffler pointait quant à lui au 5e rang, à 3 coups de la tête.
Les deux autres favoris, le tenant du titre Xander Schauffele et le vainqueur du récent Masters Rory McIlroy, n'ont quant à eux pas relevé la tête après un 1er tour déjà compliqué. Le Nord-Irlandais et l'Américain, à égalité au 62e rang à 1 coup au-dessus du par, ont passé de justesse le "cut".
Les Knicks disputeront leur première finale de Conférence depuis 25 ans en NBA.
New York n'a pas laissé passer sa deuxième opportunité de classer l'affaire face au champion en titre Boston, écrasé 119-81 vendredi au Madison Square Garden dans l'acte VI de la série.
Sans leur meilleur joueur Jayson Tatum, qui s'est rompu le tendon d'Achille droit lundi lors du match 4 et sera absent de longs mois, les Celtics n'ont pas existé. Les Knicks, eux, remportent la série 4-2 et se mesureront aux Pacers, qui les avaient éliminés à ce stade en 2000, pour une place en finale des play-off.
Les New-Yorkais ont été portés par un collectif bien huilé, creusant un gros écart dans un deuxième quart-temps remporté 38-17. Dans le sillage de leur leader Jalen Bruson (23 points), cinq autres Knicks ont signé au moins 10 points, l'homme à tout faire Josh Hart réussissant un triple double (10 points, 11 passes, 11 rebonds).
Karl-Anthony Towns (21 points, 12 rebonds) et O.G. Anunoby (23 points, 10 rebonds) ont aussi brillé lors d'une rencontre où l'écart a grimpé jusqu'à 41 points en faveur des locaux. Côté Boston, Jaylen Brown (20 points) a tenu ses standards, mais Derrick White (8 points) et Kristaps Porzingis (4 points) sont passés au travers.
Contre les Indiana Pacers, les Knicks auront l'occasion de rallier les finales NBA pour la première fois depuis 1999 et une défaite contre les Spurs de San Antonio. L'objectif est de ramener un troisième titre après ceux conquis en 1970 et 1973.
Toronto a égalisé à 3-3 dans sa demi-finale de Conférence Est de NHL face à Florida. Les Maple Leafs sont allés s'imposer 2-0 sur la glace des Panthers vendredi dans l'acte VI de la série.
"Muet" depuis le début de la série, Auston Matthews s'est réveillé au meilleur moment. L'ancien attaquant des Zurich Lions a ouvert la marque à la 47e minute d'un tir du poignet pour signer sa troisième réussite seulement dans ces play-off 2025 sur le 14e tir cadré par Toronto vendredi. Max Pacioretty a scellé le score à la 55e.
Propulsé sur le devant de la scène après la blessure du titulaire Anthony Stolarz dans le match 1 de la série, le gardien des Maple Leafs Joseph Woll a réalisé 22 arrêts pour s'offrir à 26 ans le premier blanchissage de sa carrière en play-off. Son vis-à-vis Sergei Bobrovsky a effectué 15 arrêts.
L'acte VII, dont le vainqueur affrontera Carolina en finale de Conférence, est programmé dimanche au Canada. Toronto a perdu ses six derniers matches 7, dont quatre face aux Boston Bruins de l'actuel attaquant des Panthers Brad Marchand. Coach de Florida, Paul Maurice n'a quant à lui jamais connu la défaite en tant qu'entraîneur dans un 7e match (5-0)...
Avant-dernière journée de tous les dangers et de tous les espoirs ce samedi pour les équipes engagées dans le tour de relégation de Super League!
La "lanterne rouge" Yverdon abattra sa dernière carte contre Winterthour, avant-dernier, qui précède d'un point les Vaudois.
Pour leur déplacement, les Yverdonnois seront privés de leur attaquant allemand Varol Tasar, blessé.
Winterthour est en forme et n'a pas encaissé de but lors de ses trois derniers matches. A l'inverse, les Vaudois n'ont plus gagné depuis huit rencontres. Leur dernier match s'est soldé par une défaite 5-0 contre GC, autre adversaire direct dans la lutte contre la relégation.
Grasshopper, justement, affrontera en soirée (20h30) à Tourbillon Sion, pas encore tout à fait tiré d'affaire. En cas de victoire de GC et de Winterthour, Yverdon n'échappera pas à la relégation. Mais il faudra plus probablement attendre l'ultime journée, jeudi prochain, pour être fixé.
Wembley accueille une finale de Coupe d'Angleterre inédite samedi (17h30). L'outsider Crystal Palace défie le géant aux pieds fragiles, le Manchester City de l'international suisse Manuel Akanji.
City sera désireux de redorer une saison "épouvantable" et dénuée de titre. Dans un passé récent, personne n'aurait misé un centime sur Palace. Mais Manchester City a connu trop de déboires ces derniers mois pour s'avancer en ultra-favori avant la 14e finale de "Cup" de son histoire, la troisième d'affilée (victoire en 2023, défaite en 2024).
"C'est une bonne habitude d'atteindre Wembley et c'est toujours important de gagner des trophées. Nous avons la finale de la Coupe d'Angleterre en ligne de mire et au cours d'une saison épouvantable, nous avons quand même réussi à le faire", a résumé Erling Haaland auprès de la BBC.
Dans le nord de Londres, l'attaquant norvégien espère apporter un peu de joie à ses supporters au bout d'une saison éprouvante, marquée par la grave blessure de Rodri, la chute du trône en championnat et une élimination précoce en Ligue des champions, deux ans après l'avoir gagnée.
Manuel Akanji, transféré aux Citizens en septembre 2022 en provenance de Dortmund, compte bien contribuer à ce que son équipe se refasse une santé samedi. Après plus de deux mois d'absence suite à une blessure, il a fait son retour sur les terrains il y a un mois, contre Everton (2-0). Mais il a dû attendre samedi dernier contre Southampton (0-0) pour être à nouveau titularisé au coeur de la charnière centrale.
La Coupe d'Angleterre représente le dernier espoir de trophée pour Pep Guardiola, qui en a soulevé au moins un par saison avec Manchester City, à l'exception de la première (2016-2017). La rencontre aura aussi une résonance particulière pour le capitaine Kevin De Bruyne, sur le départ après une décennie riche en émotions et en titres (quatorze majeurs).
Sur le papier, et malgré une année décevante, les Sky Blues apparaissent bien mieux armés que leurs adversaires à tous les endroits du terrain, d'Ederson à Phil Foden en passant par Ruben Dias, Jérémy Doku ou encore Omar Marmoush. Mais Crystal Palace possède aussi des individualités talentueuses, à commencer par les internationaux anglais Marc Guéhi et Eberechi Eze, les Français Maxence Lacroix et Jean-Philippe Mateta, ou encore l'ailier sénégalais Ismaïla Sarr.
Olympic est à trois succès d'un historique septième titre national consécutif. Les Fribourgeois partent avec les faveurs de la cote face aux Lions de Genève en finale des play-off de SBL.
Longtemps considérés comme les principaux rivaux d'Olympic, les Lions n'avaient pourtant plus atteint ce stade de la compétition depuis le printemps 2019, une éternité pour un club aussi ambitieux. Ils avaient alors subi la loi d'Olympic, vainqueur 3-0 de cette série finale.
Sortis trois fois consécutivement en demi-finales des play-off, les Genevois ont retrouvé la lumière cette saison sous la férule de Patrick Pembele, qui jouait les assistants à... Fribourg en 2023/24 après avoir mené la barque à Monthey. Ce retour au premier plan a déjà été ponctué par la quête d'un trophée, la Coupe de Suisse.
Tombeurs d'Olympic dès les 8es de finale de cette Coupe nationale, les Lions ont toutefois subi la loi de l'ogre fribourgeois lors des quatre autres confrontations de la saison. Battus trois fois en championnat, ils se sont également inclinés face à Olympic en finale de la Coupe de la Ligue en janvier.
Tous les voyants sont donc au vert pour Fribourg, qui n'a subi qu'une seule défaite - face à Massagno - dans ce championnat 2024/25. Les hommes du coach Thibaut Petit n'ont connu aucune difficulté tant en quart de finale qu'en demi-finale, où Massagno n'a cette fois-ci rien pu faire.
Fribourg bénéficie en outre d'un banc plus "large" que celui des Lions, qui avaient eu besoin d'un cinquième match pour vaincre Union Neuchâtel en quart de finale. Mais les ex-Fribourgeois du contingent genevois (Boris Mbala, Paul Gravet et Robert Zinn) ont certainement envie de renverser une montagne.
Face à de rugueux Norvégiens, la Suisse a assuré l'essentiel lors du Mondial à Herning. Un succès 3-0 qui la qualifie déjà pour les quarts et qui lui laisse le temps de préparer la vie sans Hischier.
Une quatrième victoire de suite, une qualification assurée pour les quarts de finale, un blanchissage pour Charlin à son deuxième départ dans un Mondial, la vie continue d'être plutôt rose pour l'équipe de Suisse. Le plutôt est important puisque Patrick Fischer doit désormais composer sans son centre numéro un, blessé pour la fin du tournoi.
Mais le sélectionneur national a aimé ce qu'il a vu contre les Norvégiens: "On a joué 60 minutes de hockey. On savait que les Norvégiens aimaient le défi physique et on a su répondre. Les Norvégiens jouent parfois à la limite et je suis content de ne pas avoir à vous annoncer un nouveau blessé. On a déjà perdu un joueur essentiel pour nous avec Nico. Par contre je suis très content de la performance de Dominik Egli pour son premier match et de la performance de Grégory Hofmann pour son retour."
"C'est clair que tu ne veux jamais rester dehors, avoue celui qui vit son cinquième Championnat du monde. Maintenant il y a des choix et des rôles, et il faut l'accepter. Dans ma situation, je devais rester prêt physiquement et mentalement en attendant ma chance et c'est ce qui s'est passé. En équipe nationale, il y a beaucoup de bons joueurs à ma position. Donc je dois aussi faire des compromis et ne pas rater lorsque j'ai des chances. Je dois être plus tueur devant le goal."
En battant la Norvège vendredi lors du Mondial à Herning, la Suisse a validé son ticket pour les quarts de finale. Les joueurs de Patrick Fischer se sont imposés 3-0.
Première partie de mission accomplie. En dominant la Norvège, la Suisse a atteint son objectif en étant mathématiquement sûre d'avoir droit aux matches à élimination directe dès jeudi prochain. Même si Patrick Fischer et ses hommes en veulent plus, il s'agissait de franchir cette première étape.
Et autant dire que les Helvètes n'ont pas franchement tremblé. Dominateurs dès le lancer de puck, les Suisses ont ouvert le score sur leur premier jeu de puissance. Ce fut un classique du genre "made in Zurich Lions": Malgin a transmis à Kukan qui a trouvé Andrighetto pour un missile en lucarne chronométré à 153 km/h. Le numéro 85, auteur d'un quadruplé la veille, a donc inscrit cinq buts suisses d'affilée.
Une bonne nouvelle pour compenser la mauvaise, celle de la fin de tournoi de Nico Hischier, touché musculairement contre les Allemands jeudi. Ce forfait a une fois encore contraint Patrick Fischer à changer toutes ses lignes. S'il a remis Riat avec la paire zurichoise Malgin-Andrighetto, ce fut pour placer Sandro Schmid avec Kevin Fiala et Timo Meier. Victime collatérale de ce remaniement, Tyler Moy a pris place à l'aile droite de Ken Jäger avec Simon Knak, tandis que le 4e trio a vu Ambühl au côté de Baechler et Bertschy.
Logiquement titularisé devant le filet, Stéphane Charlin n'a pas eu une partie facile, avec comme contre le Danemark assez peu de travail à faire. Mais le Genevois a su se montrer à son avantage pour signer son premier blanchissage sous le maillot national. Au final, Malgin et ses coéquipiers ont fait un match sérieux, sans folie.
La Suisse a encore deux matches avant de pouvoir penser à son quart de finale. Dimanche soir (20h20), les Helvètes se frotteront à la Hongrie qui a mené 2-0 en début de match face aux Danois avant de voir les Scandinaves se réveiller pour s'imposer finalement 8-2.
La Suède n'a toujours pas égaré le moindre point à Stockholm dans le groupe A du Mondial. Le Tre Kronor a dominé la Slovénie 4-0 pour cueillir son cinquième succès dans le temps réglementaire.
Ecrasée 9-1 par la Finlande la veille, la Slovénie a fait meilleure figure face à la Suède. Il a ainsi fallu attendre la 26e minute pour voir son portier Lukas Horak capituler, sur une réussite de l'attaquant de Boston Elias Lindholm. Ce dernier a inscrit les trois premiers buts de son équipe vendredi.
La Suède devrait pouvoir poursuivre son sans faute samedi après-midi, avec un match prévu face à la France. La troupe de Sam Hallam subira un test d'un tout autre niveau pour sa dernière rencontre dans cette phase préliminaire, mardi soir face au Canada de Sidney Crosby et Nathan MacKinnon.
Aarau disputera le barrage de promotion/relégation les 27 et 30 mai.
Les hommes de Brunello Iacopetta sont assurés de terminer au 2e rang de la Challenge League grâce à leur succès (2-1) obtenu sur la pelouse d'Etoile Carouge vendredi lors de l'avant-dernière journée.
Ce succès du FC Aarau, qui restait sur neuf matches consécutifs sans victoire en championnat (sept nuls, deux défaites), fut très long à se dessiner. Deux réussites de Yannick Touré aux 90e et 93e minutes ont permis aux Argoviens de s'assurer la 2e place.
Aarau, qui n'a plus évolué en Super League depuis l'exercice 2014/2015, disputera son premier barrage depuis le printemps. Les Argoviens avaient alors subi un échec mortifiant face à Neuchâtel Xamax, qui avait passé l'épaule aux tirs au but après avoir été écrasé 4-0 à La Maladière à l'aller.
Le derby romand programmé vendredi a vu Neuchâtel Xamax s'imposer 3-1 à Nyon. Stade Lausanne-Ouchy a pour sa part ramené les 3 points de son déplacement à Wil (2-1), alors que Thoune s'est incliné 3-1 sur la pelouse de Bellinzone.
Mujinga Kambundji a manqué le coche pour son premier 100 m de la saison en plein air.
La championne du monde 2025 du 60 m en salle a dû se contenter d'un chrono de 11''49 vendredi à Doha, théâtre de la troisième étape de la Ligue de diamant. Dominic Lobalu s'est quant à lui illustré en se classant 2e du 5000 m.
Les conditions étaient pourtant idéales pour du sprint, avec une température de 33 degrés et un vent favorable de 2,0 m/s. Mais Mujinga Kambundji, qui avait renoncé à s'aligner à Shanghai au début du mois après être tombée malade, est encore loin de sa meilleure forme. La Bernoise de 32 ans a terminé au dernier rang.
La légende du sprint Shelly-Ann Fraser-Pryce s'est quant à elle classée 4e de cette course, remportée par sa compatriote Tia Clayton en 10''92 (meilleure performance mondiale de l'année). La Jamaïcaine de 38 ans, qui lance ce qui devrait être sa dernière saison sur piste, a réussi un chrono de 11''05.
Dominic Lobalu a en revanche visiblement surmonté ses problèmes de santé. Le Saint-Gallois d'adoption a pris la 2e place du 5000 m en 13'17''70, seulement battu par Reynold Cheruiyot (13'16''40). Dans une course tactique, il s'est placé en tête dans l'avant-dernier tour mais n'a pas pu contrer l'attaque du Kényan (13'16''40).
Lobalu avait dû renoncer à s'aligner sur le Grand Slam Track en mars en raison d'une élongation à la cuisse et s'était retiré de la course mi-avril lors des championnats d'Europe du 10 km. Le médaillé d'or (10'000 m) et de bronze (5000 m) des championnats d'Europe 2024 à Rome est à nouveau en forme.
Troisième suisse engagé au Qatar, William Reais a logiquement pris la 8e et dernière place d'un 200 m remporté en 20''10 par le champion olympique 2024 de la discipline Letsile Tebogo, lequel a coupé son effort sur les derniers mètres. Le Grison n'a pu faire mieux que 20''93.
Seul Suisse admis directement dans le tableau final du Geneva Open, Dominic Stricker (ATP 258) aura un 1er tour à sa portée. Il se mesurera à un joueur issu des qualifications pour son entrée en lice.
Le gaucher bernois aurait un joli défi à relever en cas de victoire. Il retrouverait en 8e de finale le Tchèque Tomas Machac (ATP 20), finaliste malheureux l'an dernier sur la terre battue du Parc des Eaux-Vives et vainqueur de l'ATP 500 d'Acapulco cette année.
Principale tête d'affiche d'un tournoi privé de son tenant du titre Casper Ruud (forfait), Novak Djokovic (ATP 6) en découdra avec le vainqueur de l'édition Marton Fucsovics (ATP 134) ou avec Zizou Bergs (ATP 50) au 2e tour. L'ex-no 1 mondial avait atteint les demi-finales l'an dernier à Genève, s'inclinant face à Machac.
Deux autres Helvètes seront par ailleurs engagés dès samedi sur le front des qualifications, face à des Australiens. Le Tessinois Remy Bertola (ATP 297) se frottera au 1er tour à la tête de série no 1 James Duckworth (ATP 90), alors que le Genevois Kilian Feldbausch (ATP 514) en découdra avec Tristan Schoolkate (ATP 129).
Carlos Alcaraz (ATP 3) jouera dimanche la finale du Masters 1000 de Rome. L'Espagnol s'est imposé 6-3 7-6 (7/4) devant l'Italien Lorenzo Musetti (ATP 9) vendredi dans la première demi-finale.
Vainqueur en avril du Masters 1000 de Monte-Carlo mais absent à Madrid à cause d'une blessure, Carlos Alcaraz s'est donc pleinement rassuré sur la terre battue du Foro Italico. Il aura un titre à défendre à Roland-Garros dès le 25 mai.
Alcaraz, qui vise un 19e trophée sur le circuit principal, sera opposé dimanche en finale à l'Italien Jannik Sinner, no 1 mondial de retour en compétition après trois mois de suspension, ou à l'Américan Tommy Paul (ATP 12).