L'Anglais Oliver Rowland est assuré du titre de champion du monde de formule E avant les deux dernières courses à Londres. Il a pris les points nécessaires en finissant quatrième à Berlin dimanche.
Le pilote Nissan, grand dominateur de la saison, devait inscrire plus de 11 points que son dernier rival, l'Allemand Pascal Wehrlein (Porsche). Ce dernier, pourtant auteur de la pole position, n'a ensuite pas pu faire mieux que 16e. La victoire du jour est revenue au Néo-Zélandais Nick Cassidy (Jaguar) devant l'Anglais Jake Dennis (Andretti) et le Français Jean-Eric Vergne (DS Penske).
Un seul Suisse est parvenu à inscrire des points, en l'occurrence Nico Müller (Andretti/8e). Edoardo Mortara (Mahindra) a dû se contenter du 12e rang alors que Sébastien Buemi (Envision) a été contraint à l'abandon à la mi-course.
Le Belge Tim Merlier s'est imposé au sprint lors de la 9e étape du Tour de France, qui menait les coureurs de Chinon à Châteauroux (174 km). Le Slovène Tadej Pogacar a conservé le maillot jaune.
Merlier a devancé de justesse l'Italien Jonathan Milan, vainqueur samedi, et le Belge Arnaud De Lie. Le scénario de l'étape a été cruel pour le Néerlandais Mathieu van der Poel. Parti dès le km 0 avec son coéquipier Jonas Rickaert, l'ancien champion du monde a fait preuve d'un panache qui aurait mérité meilleur salaire.
Van der Poel a abandonné son coéquipier à 6 km du but. Il a résisté tant et plus au retour du peloton, mais son aventure a pris fin à 700 m de la ligne.
Tadej Pogacar a connu un coup dur lors de cette étape avec l'abandon du Portugais Joao Almeida. Touché dans une chute vendredi, le meilleur coéquipier du Slovène en montagne n'a pas été en mesure de poursuivre. Le Portugais, vainqueur cette année du Tour de Romandie et du Tour de Suisse, souffrait d'une côte cassée.
Dimanche, la 10e étape mènera les coureurs de Ennezat au Mont-Dore Puy de Sancy sur 165 km. Ce sera le premier contact avec la montagne.
Henry Bernet (ATP 780) n'est pas parvenu à décrocher son ticket pour le tableau final du Swiss Open de Gstaad. Le Bâlois de 18 ans a échoué au 2e et dernier tour des qualifications dimanche.
Le champion junior de l'Open d'Australie 2025 s'est incliné 7-5 6-7 (2/7) 6-4 après 2h45' devant l'Argentin Marco Trungelliti (ATP 149), âgé de 35 ans. Il regrettera sans doute les deux balles de premier set qu'il s'est procurées à 5-4 à la relance. Il a également manqué quatre balles de break dans le premier jeu de la troisième manche, et trois autres à 3-3 dans un set décisif où il fut mené 3-0...
Eloigné des courts pendant plus de quatre mois dans la foulée de son sacre en Australie en raison d'une fracture de fatigue aux côtes, Henry Bernet dispute son troisième tournoi depuis son retour aux affaires. Il était déjà passé à un succès du tableau final lors des Swiss Indoors 2024 à Bâle, s'inclinant alors face à l'Argovien Jérôme Kym au 2e tour des qualifications.
Ce n'est certainement que partie remise pour le grand espoir bâlois, qui doit désormais espérer un forfait de dernière minute pour intégrer le tableau principal en tant que "lucky loser". Il est de toute manière également inscrit en double sur la terre battue de l'Oberland bernois, où il fera équipe avec le Vaudois Stan Wawrinka, de 22 ans son aîné.
Les trois autres Suisses engagés dans les qualifications - Mika Brunold, Marc-Andrea Hüsler et Alexander Ritschard - ont chuté dès le 1er tour. Trois Helvètes ont été admis directement dans le tableau final: Stan Wawrinka (qui affrontera Alexander Shevchenko au 1er tour), Dominic Stricker (qui se frottera à Pierre-Hugues Herbert) et Jérôme Kym (qui en découdra avec un qualifié).
Joao Almeida, principal lieutenant de Tadej Pogacar dans l'équipe UAE, a abandonné le Tour de France lors de la 9e étape entre Chinon et Châteauroux. Il avait chuté vendredi.
Le Portugais souffre d'une fracture sans complications à une côte après avoir été pris dans une lourde chute vendredi peu avant l'arrivée à Mûr-de-Bretagne. Après avoir serré les dents samedi lors de la 8e étape, il a mis pied à terre à environ 80 km de l'arrivée dimanche.
Joao Almeida avait gagné cette année le Tour de Romandie et le Tour de Suisse. Il était le coéquipier numéro un de Pogacar en montagne.
Marlen Reusser n'a pas pu récupérer le maillot rose lors de la dernière étape du Giro dames à Imola. La Bernoise termine ainsi au deuxième rang final derrière l'Italienne Elisa Longo Borghini.
La Suissesse, affaiblie ces derniers jours par un accès de diarrhée, n'a pas été en mesure d'attaquer dimanche sur un parcours vallonné. La victoire du jour est revenue à l'Allemande Liane Lippert, alors que Marlen Reusser a pris la troisième place en gagnant le sprint du peloton. Elle termine le Giro avec 18 secondes de retard sur Elisa Longo Borghini, qui a ainsi remporté l'épreuve pour la deuxième fois de suite.
Sans ses problèmes de santé, la Bernoise aurait peut-être pu viser la victoire. Elle avait déjà fini deuxième de la Vuelta cette année.
Marc Marquez (Ducati) a poursuivi son insolente domination en MotoGP. L'Espagnol a remporté de main de maître le Grand Prix d'Allemagne au Sachsenring après avoir mené de bout en bout.
L'octuple champion du monde a fêté son 7e succès cette saison en 11 Grands Prix. Il a aussi gagné 10 des 11 sprints. Le no 93 compte désormais 95 victoires en championnat du monde, dont 69 dans la catégorie reine.
Le leader du championnat s'est imposé devant son frère Alex Marquez (Ducati-Gresini/à 6''380) et son coéquipier italien Francesco Bagnaia (Ducati/à 7''080). Le même trio domine le championnat dans cet ordre. Avec 344 points, Marc Marquez précède son frère de 83 longueurs alors que Bagnaia accuse 147 points de retard.
La course a été émaillée par de nombreuses chutes, dont la plupart au virage no 1. Marco Bezzecchi, Fabio di Giannantonio et Johann Zarco sont ainsi partis à la faute à cet endroit. Au final, seuls 10 pilotes ont terminé l'épreuve sur le spectaculaire tourniquet allemand.
Moto3: les Suisses aux portes des points
Les deux pilotes suisses engagés en Moto3 ont manqué les points de peu. Noah Dettwiler (KTM) a en effet terminé 16e juste devant le néophyte Lennox Phommara (Honda).
Dettwiler, 14e sur la grille, n'avait jamais été aussi bien placé cette saison au départ. Mais le Bâlois a raté son envol, passant 22e au terme du 1er tour. Il est ensuite remonté, surtout grâce aux chutes devant lui. Le Thurgovien Phommara, qui s'élançait 25e et dernier, a eu le mérite de finir sa première course sans commettre d'erreur.
Alessandra Keller est montée pour la première fois de la saison sur un podium de Coupe du monde en cross country. La Nidwaldienne a fini deuxième à Vallnord, après avoir gagné en short track vendredi.
La Suissesse n'a été devancée que par la Néo-Zélandaise Samara Maxwell, leader de la Coupe du monde. Elle s'est imposée avec 9 secondes d'avance sur Alessandra Keller et 15 sur la Suédoise Jenny Rissveds.
Trois autres Suissesses ont terminé dans le top 10. Il s'agit de Nicole Koller (5e à 1'05), Ronja Blöchlinger (8e à 1'45) et Jolanda Neff (9e à 1'56).
Thibault Klidjé (24 ans) quitte le FC Lucerne un an avant la fin de son contrat. L'attaquant togolais s'est engagé pour trois ans avec Hibernian Edimbourg.
Le directeur sportif lucernois Remo Meyer a indiqué que le transfert avait été matérialisé selon le souhait du joueur. "Nous avons trouvé une bonne solution, qui convient à toutes les parties", a-t-il dit. En 76 matches avec Lucerne, Klidjé a marqué 16 buts.
Trois mois après sa grave blessure au genou (ligament croisé), Alvyn Sanches (22 ans) travaille dur pour retrouver les pelouses. Il rêve de jouer la Coupe du monde 2026, a-t-il dit au "Sonntagsblick".
Le joueur du Lausanne-Sport s'est blessé en mars lors de son premier match international en Irlande du Nord. Sa réhabilitation suit son cours normalement, et Sanches affiche une grande motivation. "Je vais très bien vu les circonstances. Il faut que cela continue comme ça", a-t-il déclaré au journal dominical.
Pour l'instant, l'accent est mis sur le renforcement musculaire. "J'ai commencé les exercices de force pour mon genou. Et je travaille aussi sur la stabilité. Je suis content des progrès, mais le chemin est encore long. Je suis au milieu du processus", a résumé le joueur.
Alvyn Sanches, dont la valeur marchande est estimée à 13 millions de francs, est passé par des moments difficiles sur le plan moral après sa blessure. "D'abord, j'ai espéré qu'il n'y avait rien de grave. Mais la réalité s'est vite imposée, et j'ai été très triste."
Cette blessure est survenue alors que le Lausannois traversait une excellente période. Sa famille, ses coéquipiers et l'équipe nationale l'ont beaucoup soutenu. "Mais il m'a fallu trois ou quatre jours pour digérer le coup. Cela a été difficile d'accepter cette blessure."
Mais la Coupe du monde 2026 est dans son viseur. "J'en rêve! Cet objectif me pousse chaque jour. C'est la plus grande compétition du monde, et je veux y participer."
Ajla Del Ponte entrevoit peut-être le bout du tunnel. La 5e du 100 m des JO de Tokyo 2021 a couru la ligne droite en 11''29 samedi à Courtrai, signant son meilleur chrono depuis plus de trois ans.
La Tessinoise, freinée par des blessures à répétition depuis son exceptionnelle saison 2021, a abaissé de 0''20 son meilleur temps de l'année. Elle n'était plus passée sous les 11''30 depuis les championnats de Suisse 2022 à Zurich (11''26). Ses 11''29 font d'elle la 4e performeuse suisse de la saison.
Ajla Del Ponte, qui a pris la 4e place samedi en Belgique, fêtera ses 29 ans mardi. Son record personnel, 10''90, avait été établi en août 2021 à La Chaux-de-Fonds dans la foulée des Jeux de Tokyo où elle avait réalisé 10''91 en demi-finale.
Lionel Messi a marqué un cinquième doublé de suite en championnat lors du succès 2-1 de l'Inter Miami face à Nashville samedi. Sa série, débutée avant le Mondial des clubs, est inédite en MLS.
L'Argentin de 38 ans avait marqué deux buts contre Montréal il y a une semaine pour le retour de Miami en championnat après une lourde élimination en 8e de finale du Mondial des clubs contre le PSG (4-0), puis de nouveau deux face au New England Revolution mercredi.
Samedi, l'octuple Ballon d'Or a ouvert le score sur coup-franc à la 17e minute avant de profiter d'une énorme erreur du gardien adverse à la 62e. L'octuple Ballon d'Or a ainsi marqué 16 buts en 16 matches de MLS cette saison, et pointe à égalité du classement des buteurs avec l'attaquant de Nashville Sam Surridge.
Le Paris Saint-Germain champion d'Europe peut finir sa saison historique par le trophée du Mondial des clubs synonyme de quintuplé.
Les Français seront favoris contre Chelsea, dimanche (21h00) en finale au stade Metlife, près de New York.
Les joueurs l'avaient dit, ils l'ont fait: atteindre la finale pour se donner une chance de marquer un peu plus l'histoire dans une saison déjà exceptionnelle. Ce cinquième titre, après la Ligue des champions, le championnat, la Coupe de France et le Trophée des champions, graverait un peu plus l'équipe entraînée par Luis Enrique dans les mémoires.
Même si la compétition ne réunit pas toutes les meilleures équipes et n'a pas toujours fait le plein dans les stades et sur les écrans européens, remporter le premier Mondial des clubs de l'histoire n'aurait rien d'anecdotique. "On est conscients de l'importance de ce match, c'est une opportunité en or d'être en finale, ça ne se passe que tous les quatre ans", a rappelé le capitaine Marquinhos.
"Ce serait majestueux que de pouvoir gagner la Coupe du monde des clubs", a souri Désiré Doué. "Cela serait notre cinquième trophée, c'est aussi l'occasion pour nous de marquer l'histoire. Donc on va tout faire pour remporter cette finale", a promis l'éblouissant attaquant français de 20 ans.
En comparaison, Chelsea ne paraît pas être un test ultime insurmontable. Personne ne voyait en finale les Londoniens, qui ont bénéficié d'un tableau ouvert avec les faillites de Manchester City et de l'Inter Milan. Néanmoins, après un premier tour soldé par deux victoires et une défaite, les hommes d'Enzo Maresca ont été solides pour tenir leur rang face à Benfica (4-1), Palmeiras (2-1) et Fluminense (2-0).
Le coach italien a expliqué qu'un nouveau Chelsea avait émergé ces derniers mois: "Notre équipe mérite toute la confiance des supporters, car cette saison, nous avons terminé parmi les quatre premiers de la Premier League, remporté la Conférence League et sommes en finale de la Coupe du monde. Il y a un an, personne ne parlait de Chelsea concernant le football, on ne parlait que de la taille de l'effectif et de l'argent dépensé. Maintenant, plus personne ne parle de tout ça, on ne parle que du jeu, de la manière dont nous gagnons, c'est ma plus grande réussite".
Le double tenant du titre Carlos Alcaraz (ATP 2) et le no 1 mondial Jannik Sinner écrivent dimanche dans le temple de Wimbledon un nouveau chapitre de leur rivalité au sommet.
L'Espagnol et l'Italien se retrouvent un mois après leur finale épique à Roland-Garros.
Ils ont 22 et 23 ans, et donc l'avenir devant eux, mais les voilà déjà installés au zénith du tennis mondial, à la place occupée avant eux par Roger Federer, Rafael Nadal et Novak Djokovic. Le Serbe de 38 ans, dernier joueur actif du "Big Three", s'est fait sortir vendredi en trois sets et moins de deux heures par Sinner, un de ses clones sur les courts, en plus jeune et plus fringant.
Alcaraz a lui mis presque une heure de plus pour écarter la menace Taylor Fritz (ATP 5) et atteindre la sixième finale de sa jeune carrière en Grand Chelem, la troisième d'affilée sur le gazon anglais. Les quatre tournois majeurs sont devenus une chasse gardée pour ces jeunes rois de la balle jaune: ils se sont partagé équitablement les six derniers titres en jeu.
Mais Sinner ne veut pas entendre parler d'un nouveau duopole sur la planète tennis. "On ne peut pas comparer avec ce que le +Big Three+ a fait pendant plus de quinze ans. Six tournois du Grand Chelem, c'est un an et demi, ce n'est pas encore du même niveau".
L'actuel patron du circuit ATP reconnaît néanmoins que sa discipline a besoin de s'enthousiasmer pour des nouveaux duels: "Je pense que c'est bon pour notre sport. Plus on aura des rivalités, mieux ce sera car les gens veulent voir de jeunes joueurs s'affronter".
"Carlitos" mène pour l'heure huit victoires à quatre dans ses confrontations avec Sinner. La dernière en date, début juin, est encore dans tous les esprits. Les belligérants ont fait souffler un vent d'histoire sur la terre battue de Roland-Garros, durant 5h29 et cinq sets, la plus longue finale de l'histoire du tournoi parisien. L'Espagnol, acculé, a écarté trois balles de match dans le troisième set avant d'accomplir une "remontada" héroïque.
"C'est le meilleur match auquel j'aie jamais participé. Je ne suis pas surpris qu'il m'ait poussé dans mes retranchements", a rembobiné le vainqueur, qui s'attend à une nouvelle bataille dimanche. "J'espère juste ne pas passer à nouveau cinq heures et demie sur le court", a-t-il souri, avant d'embrayer: "s'il le faut, je le ferai".
Le Murcien estime ne pas avoir d'avantage psychologique sur l'Italien. Et ce dernier affirme avoir digéré la déception de Paris, à grand renfort de repos, de barbecues et de parties de ping-pong entre amis. "Si c'était resté dans ma tête, je ne serais pas en situation de rejouer une finale, j'imagine", a-t-il glissé avec malice.
"Je pense que je donne un léger avantage à Carlos", appuie Novak Djokovic, "parce qu'il a gagné deux titres et au vu de ses niveaux de jeu et de confiance actuels. Mais c'est juste un léger avantage car Jannik frappe très bien la balle", a nuancé le finaliste des six précédentes éditions.
A Wimbledon, Carlos Alcaraz reste sur 20 victoires successives. Il faut remonter à 2022 pour trouver trace de sa dernière défaite sur le gazon londonien. C'était en huitièmes de finale contre un certain Sinner, Jannik.
Personne n'est encore ni qualifié ni éliminé avant la dernière journée du groupe D de l'Euro dames 2025 ce soir. La France, qui a gagné ses deux premiers matches, est la mieux placée pour continuer.
Les Bleues affrontent dès 21h00 les Pays-Bas à Bâle. Un nul leur suffit pour être certaines de finir en tête. Elles peuvent même se permettre une défaite par deux buts d'écart maximum. Leur qualification sera aussi entérinée si l'Angleterre ne bat pas le Pays de Galles simultanément à Saint-Gall.
Tenantes du titre, les Anglaises rejoindront les quarts de finale si elles battent les Galloises, ou si elles font match nul et que les Pays-Bas ne s'imposent pas contre la France.
Les Néerlandaises peuvent aussi se qualifier en battant les Bleues avec trois buts d'écart ou plus, ou si elles gagnent sur n'importe quel score et que l'Angleterre ne bat pas les Galloises. Un nul leur suffirait en cas de défaite anglaise dans le derby.
Les chances du Pays de Galles semblent par contre être minces. Pour passer, les Galloises doivent d'une part gagner contre l'Angleterre avec au moins quatre buts d'écart et, de l'autre, les Pays-Bas doivent perdre contre la France.
La Suède termine en tête du groupe C de l'Euro 2025. La sélection de Peter Gerhardsson a dominé l'Allemagne 4-1 samedi à Zurich dans un choc qui a tenu ses promesses.
Les deux équipes étaient déjà assurées de se hisser en quart de finale. Dans l'autre match, sans enjeu, la Pologne a battu le Danemark 3-2 à Lucerne.
Sacrée une seule fois dans un championnat d'Europe, lors de la première édition en 1984, la Suède a marqué les esprits samedi soir. Dernière des 16 équipes en lice en Suisse à ne pas encore avoir encaissé de but, le Tre Kronor s'est pourtant retrouvé mené logiquement au score après moins de 7 minutes de jeu.
Dominées en début de partie par une "Mannschaft" très joueuse, les Suédoises ont cependant témoigné d'une efficacité redoutable. Des réussites de la star Stina Blackstenius, à la conclusion d'un contre-éclair (12e), et de Smilla Holmberg (25e) leur ont permis de renverser rapidement la vapeur.
Et la tâche de l'Allemagne est devenue quasi insurmontable à la 34e. Fridolina Rolfö a alors transformé un penalty sifflé pour une faute de main commise juste devant sa ligne de but par la défenseuse allemande Carlotta Wamser, qui a été expulsée. A 11 contre 10, la Suède a pu gérer, Lina Hurtig scellant le score à la 80e.
Suédoises et Allemandes se frotteront en quarts de finale aux équipes qui sortiront de la poule D. Il devrait logiquement s'agir de la France (1re, 6 points) et de l'Angleterre (2e, 3 points), tenante du titre. Mais les Pays-Bas (3es, 3 points également) peuvent encore y croire avant de se frotter aux Bleues dimanche.