Lindsey Vonn est peut-être «dans la meilleure forme» de sa vie
Manchester City s'impose à Madrid, Arsenal toujours parfait
Manchester City a remporté le choc de la 6e journée de Ligue des champions mercredi sur la pelouse du Real Madrid. La pression ne fait qu'augmenter autour de l'entraîneur merengue Xabi Alonso.
Privé de sa star française Kylian Mbappé, diminué par un doigt cassé et touché au genou gauche selon la presse espagnole, le Real n'a pas fait le poids face au City de Pep Guardiola. Les Anglais ont fêté un succès mérité à Bernabéu grâce à des buts de Nico O'Reilly et Erling Haaland.
Les Madrilènes ont pourtant ouvert le score, profitant du réveil de Rodrygo. En grande difficulté - il restait sur une série de 32 matches sans marquer - le Brésilien a fait mouche après un bon décalage de Jude Bellingham (28e).
L'addition aurait pu être plus salée pour ce Real malade, qui avait déjà subi une véritable humiliation dimanche en championnat face au Celta Vigo (défaite 2-0). Courtois a multiplié les parades devant Haaland (45e+1), Rayan Cherki (52e) et Jérémy Doku (62e).
La crise guette donc à la Maison Blanche, devenue ultradépendante de Mbappé et dont l'entraîneur Xabi Alonso, arrivé cet été en provenance de Leverkusen, pourrait bien faire ses valises plus tôt que prévu. La presse espagnole risque de redoubler la pression entourant l'Espagnol après cette nouvelle performance décevante.
Les Belges n'ont rien pu faire face à deux éclairs de génie signés Noni Madueke (25e) et Gabriel Martinelli (56e). L'Anglais, qui s'est offert un doublé de la tête (47e), et le Brésilien ont marqué deux buts exceptionnels depuis l'extérieur de la surface.
Le Paris Saint-Germain, champion d'Europe en titre, n'a ramené qu'un point de son déplacement à Bilbao (0-0). Les Basques ont bien contenu les assauts du PSG, une nouvelle fois privé de son Ballon d'Or Ousmane Dembélé, et gardent l'espoir de terminer parmi les 24 premiers pour rallier la phase à élimination directe.
Dans les autres matches de la soirée, la Juventus a pris trois points importants en battant les Chypriotes de Paphos à Turin (2-0), tout comme Benfica, solide vainqueur de Naples à Lisbonne (2-0). Leverkusen et Newcastle ont de leur côté partagé l'enjeu en Allemagne (2-2).
Lindsey Vonn est peut-être "dans la meilleure forme" de sa vie
Lindsey Vonn a affirmé mercredi qu'elle se sentait "possiblement dans la meilleure forme" de sa vie. Elle lance son hiver olympique vendredi à Saint-Moritz.
"Je me sens super bien et physiquement je suis possiblement dans la meilleure forme de ma vie, ce qui est amusant", a assuré mercredi soir en conférence de presse la légende du ski de 41 ans, qui s'apprête à lancer sa saison de Coupe du monde vendredi lors de la descente de Saint-Moritz (Suisse). "Et mon corps ne me fait pas mal, ce qui est surement ce qui compte le plus", a-t-elle souligné.
Championne olympique de descente en 2010, Vonn a effectué l'hiver dernier à 40 ans son retour à la compétition, près de six ans après avoir arrêté sa carrière, le corps meurtri par de nombreuses blessures mais les armoires pleines de trophées (82 succès en Coupe du monde, deux titres mondiaux, quatre gros globes du classement général).
Pour préparer l'hiver, qui sera rythmé par les Jeux olympiques dans sa station de coeur à Cortina (Italie) en février, Vonn a mis les bouchées doubles cet été pour retrouver son meilleur niveau physique.
"Mon but était de devenir beaucoup plus forte. La saison dernière, je n'avais pas eu assez de temps pour me préparer et pour regagner ma masse musculaire', a-t-elle expliqué. "Je suis encore un peu plus légère que quand j'étais à mon +prime+, mais j'ai pu prendre 12 livres (environ 5,5 kg) cet été, j'étais super contente."
Mercredi, elle a réalisé le meilleur temps de l'entraînement de descente à Saint-Moritz, avec près de six dixièmes d'avance sur ses concurrentes. "J'ai été solide, rien de spécial. Il n'y a pas de surprise pour moi, j'ai déjà beaucoup skié cette piste", a souri Vonn, qui s'est déjà imposée cinq fois (10 podiums) dans la station suisse.
Championnat anglais: Gerrard presse Salah de rester à Liverpool
L'ex-joueur de Liverpool Steven Gerrard a estimé mercredi que le club aurait encore besoin de Mohamed Salah. Selon lui, l'international égyptien devait faire "machine arrière" sur ses déclarations.
Salah ne faisait pas partie de l'équipe de Liverpool qui s'est rendue en Italie mardi pour remporter le match de Ligue des Champions contre l'Inter de Milan 1-0. Il s'en était pris le week-end précédent à l'entraineur Arne Slot et aux responsables du club après être resté sur le banc lors du nul 3-3 à Leeds.
"Il est de toute évidence furieux de ne pas jouer, ce que je comprends", a déclaré l'ancien capitaine de Liverpool à TNT Sports. "Il a lancé deux phrases à propos de jeter les gens en pâture qu'il faut qu'il retire, tout en en discutant avec l'entraîneur. J'ai déjà vu ça et je l'ai vécu quand (Luis) Suarez s'est brouillé avec Brendan (Rodgers). Je l'ai aussi fait moi-même", a rappelé Gerrard.
Salah, 33 ans, doit participer à la Coupe d'Afrique des nations (21 décembre - 18 janvier) après la rencontre de Premier League le week-end prochain contre Brighton. L'internatiopnal égyptien n'a inscrit que quatre buts en 13 apparitions depuis le début de saison et Liverpool, le champion sortant, n'est que 10e au championnat, à 10 points du leader, Arsenal.
Bundesliga: Tatjana Haenni devient la nouvelle CEO du RB Leipzig
Le RB Leipzig a nommé mercredi la Suissesse Tatjana Haenni au poste de CEO. A 59 ans, elle prendra ses fonctions le 1er janvier 2026 et sera la première femme à diriger un club professionnel allemand.
Tatjana Haenni a marqué le football féminin en Suisse pendant des années : en tant qu'ancienne directrice de l'Association suisse de football, elle était responsable de projets de développement, après avoir disputé 23 matches internationaux. Au niveau international, elle a travaillé pour l'UEFA et la FIFA, auprès desquelles elle a contribué à l'élaboration de programmes de professionnalisation du football féminin.
Depuis janvier 2023, Haenni est directrice sportive de la ligue professionnelle américaine NWSL à New York. Elle revient maintenant en Europe avec pour mission de maintenir Leipzig sur la voie du succès.
NHL: Les New Jersey Devils renouent avec la victoire
Les New Jersey Devils et ses joueurs suisses ont arraché leur première victoire en six matches 4-3 face à aux Ottawa Senators mardi en NHL. Les Diables sont à quatre points du leader.
Les attaquants suisses des Devils Hischier et Meier sont néanmoins restés muets, malgré leurs sept tirs cumulés. Ces deux points permettent à New Jersey de se repositionner dans le classement serré de la Conference Est, où ils pointent à 35 points, tandis que le leader Washington Capitals mène avec 39 points.
Toujours sans le Soleurois Lian Bichsel, blessé, les Stars de Dallas se sont imposé 4-3 face au Winnipeg Jets de Nino Niederheiter. Le Bernois Philipp Kurashev a enchaîné un 10e match sans marquer lors de la défaite 4-1 des San Jose Sharks contre les Philadelphia Flyers.
De son côté, le Zurichois Pius Suter s'est incliné 5-2 avec les St. Louis Blues contre les Boston Bruins. Enfin, le gardien bernois Akira Schmid est resté sur le banc des Vegas Golden Knights, subissant concurrence de son coéquipier canadien Carter Hart.
Coupe du monde: Michelle Gisin mise tout sur la vitesse
Elle a longtemps été l'exemple même de la skieuse polyvalente. Désormais, Michelle Gisin tourne le dos aux disciplines techniques et veut relancer sa carrière en misant sur la vitesse.
Un début de saison à la mi-décembre: quiconque aurait prédit cela à la skieuse d'Engelberg se serait fait rire au nez. Les géants d'ouverture de Sölden fin octobre et les slaloms de Levi en novembre ont toujours fait partie de son programme. Mais depuis qu'elle a annoncé en janvier dernier qu'elle ne disputerait plus de slaloms, elle a aussi renoncé - du moins temporairement - au géant.
"Prendre le départ avec le dossard 60 ou 70 ne sert à rien", expliquait-elle début octobre lors du Media Day de Swiss-Ski. Gisin est en effet sortie des trente premières de la liste de départ de la Coupe du monde à la fin de la dernière saison. Ses chances de bons résultats dans la discipline de base s'annonçaient donc faibles.
"Les neuf dernières années ont été très intenses. Volontairement. Je suis fière d'avoir disputé quatre disciplines à ce niveau. Mais au bout d'un moment, ça ne fonctionnait plus. C'était devenu un peu trop", raconte-t-elle.
La saison passée, elle n'a terminé dans le top 10 qu'à trois reprises: deux fois à Beaver Creek et une fois à La Thuile - toujours en vitesse. En technique, elle n'a fini qu'une seule fois dans les vingt premières, lors du slalom de Killington.
Faute de résultats, elle a perdu son statut en équipe de Suisse et a été rétrogradée dans le cadre A. Mais cela ne change rien à son engagement: "Ma passion pour le ski est intacte", assure la double championne olympique du combiné alpin.
"Ça aide vraiment. Je me suis sentie tellement bien, je n'avais rien à forcer, aucun pourcentage à aller chercher." À l'entendre, son choix de réduire son programme à deux disciplines ressemble à une libération.
Elle vise un objectif majeur cette saison: les Jeux olympiques 2026 (6-22 février). Après avoir obtenu deux médailles d'or en Corée du Sud (Pyonchgang 2018) et en Chine (Pékin 2022), courir à Cortina d'Ampezzo, c'est presque courir à domicile. S'ajoute aussi le lien qu'elle entretient avec l'Italie via son fiancé, Luca De Aliprandini, lui aussi skieur de Coupe du monde.
Cet objectif l'a aidée à tenir dans les moments difficiles. "J'avais peur de deux choses la saison dernière. Me blesser ou me retrouver en février prochain assise chez moi en me disant: +Tu aurais dû t'accrocher.+ Je suis reconnaissante et fière de l'avoir fait."
L'Obwaldienne garde d'excellents souvenirs de l'Engadine. C'est là qu'elle est montée pour la première fois sur un podium de Coupe du monde, lors d'un Team Event en 2016 avec Wendy Holdener, Daniel Yule et Reto Schmidiger. C'est là aussi qu'elle a décroché en février 2017 sa première médaille mondiale, l'argent en combiné derrière Holdener. C'est là enfin qu'elle a obtenu en décembre de la même année son premier podium de Coupe du monde en super-G.
Ligue des champions: un choc Real Madrid - Man City mercredi
Le Real Madrid et Manchester City s'affrontent mercredi (21h00) lors de la 6e journée de Ligue des champions. Le vainqueur prendra une option sérieuse sur la qualification directe pour les 8es.
Après cinq matches, le Real figure à la 5e place, avec deux points d'avance sur City, 9e. Pour rappel, seules les huit meilleures équipes de la phase de ligue obtiennent un billet direct pour les 8es de finale. Les clubs classés de la 9e à la 24e place doivent disputer un barrage aller-retour.
Les Merengue avaient d'ailleurs éliminé les Cityzens dans un tel barrage en février dernier (6-3 sur les deux matches). Mais ils n'abordent pas ce remake en confiance, trois jours après l'humiliation subie à domicile face au Celta Vigo en championnat (défaite 2-0).
De son côté, Manchester City a repris du poil de la bête après un début de saison en dents de scie. Les hommes de Pep Guardiola ont certes perdu leur dernier match de C1 - une défaite 2-0 contre Leverkusen, avec de nombreux titulaires au repos -, mais ils sont revenus à deux longueurs du leader Arsenal en Premier League.
Champion en titre, le Paris Saint-Germain (2e) se rend sur la pelouse de l'Athletic Bilbao avec l'objectif de conserver sa place dans le top 8. Même ambition pour le Borussia Dortmund (6e) de Gregor Kobel, qui reçoit les Norvégiens de Bodö/Glimt.
Le Bayern se relance contre le Sporting
Le Bayern Munich a renoué avec la victoire en Ligue des champions contre le Sporting (3-1) mardi. Ceci deux semaines après avoir concédé sur la pelouse d'Arsenal sa seule défaite de la saison.
Les Allemands, surpris au retour des vestiaires par un but contre son camp de Joshua Kimmich (54e), ont renversé la situation en cinq minutes, grâce à Serge Gnabry (65e) et Lennart Karl (69e). Jonathan Tah (77e) a enfoncé le clou en fin de partie.
Le club bavarois pointe provisoirement à la deuxième place du classement, avec 15 points en six journées, soit autant que les "Gunners", dernière équipe invaincue de C1, qui jouent mercredi à Bruges.
17 joueurs suspendus: un club turc décimé par un scandale de paris
Une hécatombe: 17 footballeurs du Agri Spor, équipe turque de 4e division, ont été suspendus dans le cadre d'un vaste scandale de paris qui secoue le football turc.
Résultat, l'entraîneur ne dispose plus que d'un maigrissime effectif de sept joueurs. "Nous continuerons à nous battre coûte que coûte", a promis lundi soir sur Facebook le club d'Agri, dont les 17 joueurs reconnus coupables de paris illégaux ont écopé de suspensions allant de 45 jours à 12 mois.
La Fédération turque de football (TFF) a suspendu la semaine passée 637 joueurs du championnat de 4e division, composé de 64 équipes, après avoir sanctionné au même motif 25 joueurs de première division et plus de 350 autres évoluant en 2e et 3e divisions.
Beaucoup affirment avoir parié sur des rencontres il y a plusieurs années et avoir renoncé depuis.
Face aux sanctions de la fédération, qui a suspendu les championnats de 3e et 4e divisions deux semaines, l'entraîneur du Agri Spor a affirmé qu'il piocherait dans l'équipe juniors pour aligner onze joueurs lors de la prochaine rencontre.
La TFF, qui dit vouloir "nettoyer" le football turc, a révoqué la semaine passée 149 arbitres reconnus eux aussi coupables de paris illégaux. Six d'entre eux, ainsi que le président d'Eyüpspor, un club de première division, ont été placés en détention provisoire le 10 novembre dans le cadre d'une enquête judiciaire.
Le procureur général d'Istanbul, qui enquête sur des soupçons de matches truqués, a promis d'"aller jusqu'au bout dans cette affaire".
Projet NBA Europe: "Encore beaucoup de travail", estime la FIBA
La FIBA a affirmé "qu'octobre 2027" était "un objectif réaliste" pour le lancement du projet NBA Europe. Elle a aussi rappelé qu'il y avait "encore beaucoup de travail" avant d'en voir les contours.
Dans une conférence de presse organisée en visioconférence, le secrétaire général de la FIBA, Andreas Zagklis a aussi rappelé que le rôle de l'instance était "de permettre à chacun de trouver sa place dans cet écosystème".
L'arrivée de la NBA en Europe, via une possible compétition sous l'égide également de la FIBA à l'horizon 2027, intrigue autant qu'elle divise alors que la puissante ligue nord-américaine avait confirmé son intérêt en mars dernier.
En novembre, Paulius Motiejunas, le patron de l'Euroligue - compétition européenne rassemblant cette saison 20 équipes - a notamment qualifié dans la presse italienne le projet de "mauvaise nouvelle".
De son côté, Andreas Zagklis a à nouveau défendu le projet, estimant que "ce qui est en train d'être créé est beaucoup plus compatible avec le modèle sportif européen et les critères de la FIBA que ce que nous avons connu ces dernières années".
Validant "l'objectif réaliste" d'"octobre 2027" pour son lancement, il a ajouté l'importance d'un "événement qui nous permette de tout regrouper sous un même toit".
"Sous un même toit signifie sous le toit de la FIBA, mais cela ne veut pas dire que la FIBA contrôle tout", a-t-il précisé. La Fédération internationale n'oublie pas non plus "son rôle qui est de réunir tout le monde", alors que Zagklis a mentionné "de bons échanges avec l'ECA", la société organisatrice de l'Euroligue.
Il a aussi évoqué "plusieurs autres réunions" en 2026, notamment avec l'ECA. "Nous avons beaucoup de travail à effectuer pour dessiner cette nouvelle compétition", dans laquelle certaines équipes pourraient se qualifier via la Ligue des champions (BCL) mais aussi via un possible "tournoi de qualification" de fin de saison.
Egalement interrogé sur les aspects commerciaux, notamment les sponsors ou les droits TV, le secrétaire général de la FIBA a repoussé ce sujet "entre le début et le milieu de l'année 2026" estimant que la Fédération se concentrait "sur l'élaboration du projet et comment il pourrait avoir du sens pour l'écosystème tout entier".
JO 2026: la NHL "prudemment optimiste" sur la patinoire de Milan
La NHL s'est dite "prudemment optimiste" concernant les travaux de la patinoire des JO 2026 à Milan. La ligue nord-américaine a rappelé qu'elle pouvait encore retirer ses joueurs du tournoi olympique.
"J'ai reçu des informations positives sur ce que (les organisateurs des JO) vont faire, sur ce que sera la prochaine étape, à quoi cela rassemblera, comment toutes les parties agissent", a déclaré lundi Bill Daly, le no 2 de la NHL à l'issue d'un conseil d'administration. "Toutes les informations que je reçois sont plus positives que négatives."
"Les bâtiments sont supposés être prêts (en configuration olympique) d'ici au 2 février, nous avons encore le temps, mais les dernières informations, et j'étais à la table de cette réunion, sont positives", a insisté M. Daly.
Cette salle en configuration patinoire, d'une capacité de 15.000 places, devait être initialement livrée en décembre. Mais les travaux ont pris du retard et sa livraison aura lieu "en janvier", a assuré la semaine dernière le promoteur à l'AFP.
Le comité d'organisation des JO 2026 a confirmé de son côté que la patinoire sera inaugurée le 9 janvier avec le premier des sept matches du Championnat d'Italie et de la Coupe d'Italie, jusqu'au 11 janvier, qui serviront de "test-events".
"Nous allons dans la bonne direction et nous aurons un merveilleux cadre pour le hockey sur glace", a déclaré à l'AFP samedi le patron des JO 2026, Andrea Varnier.
S'il s'est voulu rassurant, le dirigeant de la ligue nord-américaine a continué à souffler le chaud et le froid sur ce tournoi qui doit voir les stars de la NHL faire leur retour aux JO pour la première fois depuis 2014.
"Si la glace est injouable, elle est injouable (...) C'est quelque chose qu'on saura en avance et cela deviendra un autre problème", a-t-il insisté. "Si les joueurs ont le sentiment que la glace n'est pas sûre, nous n'allons pas jouer, c'est aussi simple que cela", a conclu l'adjoint de l'emblématique "commissioner" Gary Bettman.
La présence de Steve Guerdat, un «miracle» pour le CHI
Steve Guerdat sera une fois de plus la tête d'affiche du CHI de Genève, qui se tient de mercredi à dimanche à Palexpo. La présence du cavalier jurassien, qui revient de blessure, tient du "miracle".
Opéré du dos en septembre, le triple médaillé olympique n'a repris la compétition qu'à la toute fin novembre, à l'occasion du concours 2* de Riesenbeck, en Allemagne. Cela lui a permis de remettre ses chevaux, dont sa jument Dynamix, dans le bain avant "son concours fétiche", a-t-on pu lire sur son site internet.
"C'est un miracle que Steve puisse être présent à Genève", s'est réjoui Alban Poudret, le directeur sportif du CHI, lors de la conférence de presse de présentation du concours genevois. Mais c'est surtout sa participation à la finale du Top 10 de vendredi qui mérite un tel qualificatif.
Steve Guerdat a en effet manqué plusieurs mois de compétition cette année. Il avait été opéré une première fois du dos en février, ce qui l'avait contraint de déclarer forfait pour la finale de la Coupe du monde à Bâle. Mais ses excellentes performances de l'été - il a terminé troisième des prestigieux Grands Prix d'Aix-la-Chapelle et de Spruce Meadows (Calgary) - lui ont suffi pour figurer parmi les dix meilleurs cavaliers du classement mondial.
Avec Steve Guerdat, ces derniers seront également les principaux favoris du Grand Prix de dimanche, point d'orgue du concours genevois. Mais d'autres Suisses pourraient briller lors du quatrième GP estampillé Grand Chelem (avec Bois-le-Duc, Aix-la-Chapelle et Spruce Meadows).
Le Zurichois Martin Fuchs, vainqueur en 2019 et 2021 et qui ne disputera pas la finale du Top 10, aura forcément envie de briller sur la piste de Palexpo. Tout comme le Jurassien Anthony Bourquard, qui sort de la plus belle année de sa carrière avec d'excellentes performances en Coupe des Nations.
En attelage, le Valaisan Jérôme Voutaz cherchera à briller une nouvelle fois devant le public romand. Sur son char, le meneur de Sembrancher devra sortir le grand jeu s'il entend battre l'Australien Boyd Exell et le Néerlandais Bram Chardon, les deux grands dominateurs de la discipline.
NHL: Los Angeles s'impose grâce aux assists de Kevin Fiala
Kevin Fiala a largement contribué à la victoire 4-2 de Los Angeles sur la glace de l'Utah Mammoth, lundi en NHL. L'attaquant suisse a délivré deux assists sur les deux premiers buts des Kings.
A Salt Lake City, sa longue passe à destination du Finlandais Joel Armia sur le 2-0 (11e) a été un régal pour les yeux. Deux minutes plus tôt, il avait déjà mis sur orbite le Suédois Adrian Kempe pour l'ouverture du score de LA.
Ce n'est que la deuxième fois de la saison que Fiala marque deux points en un seul match. Très régulier, le Saint-Gallois affiche toutefois un excellent bilan personnel avec 10 buts et 11 assists en 28 matches, ce qui le place au deuxième rang des compteurs de LA, juste derrière Kempe (10 buts, 16 assists).
Le grand malaise biennois
Après avoir raté les play-off la saison dernière, Bienne, finaliste de National League en 2023, ne s'est pas rassuré en ce début de saison.
La bonne santé offensive du club de la cité bilingue ne permet pas de compenser un manque de réalisme dans les moments-clés, ainsi qu'une défense qui prend l'eau.
Au terme de la rencontre à domicile face à Lausanne samedi, les mines étaient grises côté biennois. L'équipe de Martin Filander a concédé une quatrième défaite dans ses cinq dernières rencontres, alors qu'elle a mené 1-0 pendant deux tiers, galvaudant plusieurs occasions de saler l'addition. A 21 matches du terme de la saison régulière, les Seelandais occupent la 10e place, la dernière qualificative pour les play-in.
"J'ai l'impression de dire la même chose après chaque match", résume l'attaquant Nolan Cattin à peine sorti de la glace. "On joue bien 40 minutes, durant lesquelles on contrôle le jeu, puis on perd le momentum. Le fait de perdre un match comme ça, avec trois points importants à la clé, c'est frustrant", conclut-il.
"Il nous a manqué de la qualité dans le dernier geste pour marquer un ou deux buts supplémentaires", acquiesce le coach Filander. Sur la situation délicate au classement, Filander évacue tout catastrophisme: "L'équipe doit se focaliser sur elle-même, et ne pas regarder ce que font les adversaires directs. Nous ne devons pas chercher d'excuses pour nos mauvaises performances, mais nous concentrer sur nos temps forts comme la victoire de vendredi (réd. à Rapperswil, 3-2 tab) ou les deux premières périodes de ce soir."
Les situations de supériorité numérique, qui ont beaucoup souri aux Biennois en début de saison avec 20 réussites en 89 "power plays", n'ont pas permis au HCB de passer l'épaule face au LHC malgré cinq pénalités contre les visiteurs. "On a fait un match sans à ce niveau-là", admet Johnny Kneubühler, l'attaquant auteur du but seelandais au premier tiers.
De plus, Bienne a encaissé samedi son 100e but depuis le début de la saison, ce fait de sa défense l'une des pires de National League, avec Ambri Piotta (100 buts concédés également) et la lanterne rouge Ajoie (108). "Ce n'est vraiment pas une situation dans laquelle on veut être. On travaille tous les jours pour ne pas y être, mais pour l'instant on n'y arrive pas", indique Kneubühler, dépité.
Avec 90 buts marqués, c'est également la cinquième attaque la plus prolifique du championnat. Mais l'équipe pèche trop souvent par orgueil dans les moments-clés, à l'image de la rencontre contre Lausanne. "On avait le match en main, et on a cru pouvoir s'en sortir comme ça. Le LHC a su profiter de nos erreurs", analyse Kneubühler.
Au repos jusqu'au 19 décembre, les membres de l'équipe biennoise ne risquent pas de chômer tant les chantiers sont nombreux. "Sur la défense, la concrétisation des occasions et la gestion des matches, on a plusieurs points sur lesquels on peut s'améliorer", ajoute celui qui est également passé par Lausanne et Ambri-Piotta.
Entre le 2 janvier et le 1er février, la National League entrera dans sa phase décisive, durant laquelle Bienne jouera à 12 reprises avant la trêve olympique. Soit autant d'occasions pour les Seelandais de prouver que 2023 n'est pas si loin, et de se qualifier pour son premier quart de finale depuis 2024.
Le Bayern et l'Inter à la relance
La 6e journée de la phase de ligue de la Ligue des champions se déroule mardi et mercredi.
Respectivement 3e et 4e du classement avec 12 points, le Bayern Munich et l'Inter du duo suisse Yann Sommer/Manuel Akanji espèrent se relancer mardi après avoir connu leur première défaite lors de leur précédente sortie.
La formation bavaroise accueillera le Sporting (dès 18h45), alors que le club milanais recevra à 21h une équipe de Liverpool à la peine dans son championnat national. Les Reds ont également besoin de points en C1: ils restent sur un cuisant échec à domicile face au PSV Eindhoven (1-4) et ne figurent qu'au 13e rang avec 9 points.
Seulement 18e avec 7 points, le FC Barcelone n'a pour sa part pas le droit à l'erreur à l'heure d'accueillir l'Eintracht Francfort d'Aurèle Amenda (21h). Les Catalans ont également connu la défaite lors de la 5e journée de cette phase de ligue (3-0 à Londres face à Chelsea), mais ils ont repris confiance en Liga espagnole.
La pression est également grande pour l'OM d'Ulisses Garcia et l'AS Monaco de Philipp Köhn et Denis Zakaria. Marseille et Monaco, respectivement 21e et 23e avec 6 points, doivent gagner pour garder l'espoir de disputer la phase à élimination directe (top 24). L'ASM accueille le Galatasaray, alors que l'OM se déplace en Belgique pour affronter l'Union St-Gilloise de l'espoir suisse Marc Giger.
