On dit souvent que pour se sentir bien dans la vie, il faut avoir des amis sur qui compter, et il y a sans doute une part de vérité dans cet énoncé. Mais pour que le bonheur soit total, il est tout aussi nécessaire de pouvoir côtoyer des profs de fitness, ces femmes et ces hommes dont la personnalité solaire transforme n'importe quel soir pluvieux de la semaine en moment de pure joie.
Combien de fois sommes-nous rentrés un peu agacés, un peu affamés, et franchement fatigués par notre journée de travail, sans la moindre motivation pour le cours de fitness de 19h? Et combien de fois, une fois dans la salle de spinning, de bodycombat ou de Pilates, avons-nous retrouvé tout à la fois de la joie et de l'énergie?
Ce changement d'humeur, on le doit bien sûr aux effets positifs du sport sur la tête et les jambes, à la sécrétion des endorphines, ces «hormones du bonheur» auxquelles les athlètes goûtent après un effort prolongé. Mais il n'y a pas que cela: les profs de fitness y sont aussi pour beaucoup, et c'est facile à comprendre.
D'abord, ils sont toujours à l'heure. Et si le cours précédent dure quelques minutes de plus, ils ne manquent jamais de les ajouter à la séance suivante, quitte à finir un peu plus tard que prévu.
Ensuite, ils sont toujours de bonne humeur, si bien qu'entre deux exercices, il nous est parfois arrivé d'hésiter entre sourire et avoir mal au mollet.
Enfin, ils ont toujours la pêche. Alors, quand les jambes ne tournent pas comme elles devraient, ou que les postures sont un peu moins maîtrisées, il suffit de prendre exemple pour trouver le surplus de motivation nécessaire.
Ces profs de cours collectifs méritent sans doute un meilleur salaire que celui qu'ils perçoivent* et, cela ne fait aucun doute, une plus grande considération, car ils sont les amis joyeux que l'on n'a pas toujours la chance d'avoir auprès de soi.
* Contacté, un instructeur d'une grande chaîne de Suisse romande nous explique qu'il touche une cinquantaine de francs par cours, et que c'est même moins si le prof a un emploi fixe au sein du fitness car «dans ce cas, cela compte comme une heure de travail normal».
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Le tennis suisse vole au secours de Dominic Stricker
Le Bernois, qui a récemment perdu son entraîneur, est dans l'impossibilité de convaincre un nouveau grand nom de l'accompagner, en raison de sa carrière en perte de vitesse et de ses faibles gains en Challenger. Il peut toutefois compter sur Swiss Tennis pour se relancer.
Il a d'abord été à Santa Margherita di Pula, puis à Rome, et dernièrement à Francavilla al Mare. Il se rendra prochainement à Vicence. Pas pour profiter de la dolce vita, cette douce oisiveté à laquelle nous, les Suisses, aimons nous adonner en vacances en Italie. Dominic Stricker, lui, se bat de l'autre côté des Alpes pour son avenir sportif. Il enchaîne les challengers dans le but de se relancer.