Quand il était entraîneur-adjoint de l'équipe de Suisse, le Genevois a toujours été gâté par le sort.Image: Photomontage watson
«La France, on les cogne»: Michel Pont a fait le tirage du Mondial
Quand il était entraîneur-adjoint de l'équipe de Suisse, le Genevois a toujours été gâté par le sort. On lui a demandé de tirer (pour de faux) le groupe de la Nati avant la cérémonie officielle, ce vendredi soir (18h) au Qatar.
France, Tunisie et le vainqueur du barrage entre le Pérou, l'Australie et les Emirats Arabes Unis: c'est le groupe très abordable que Michel Pont a destiné à la Suisse lors d'un tirage «virtuel» que nous avons organisé à quelques heures du vrai, qui se tient en fin de journée ce vendredi 1er avril à Doha.
Si nous avons choisi la «main innocente» de l'ancien sélectionneur adjoint de l'équipe de Suisse, c'est parce que Michel «Pot» a toujours eu beaucoup de chance avec la Nati. «J'ai fait 2 Euros et 3 Coupes du monde, et c'est vrai qu'on a toujours été relativement bien servi, se marre-t-il. Sauf à l'Euro 2004, une compétition hyper haut de gamme. On avait affronté la France, la Croatie et l'Angleterre.»
Pour ce Mondial au Qatar (du 21 novembre au 18 décembre), Michel Pont nous a donc déniché trois adversaires que la Suisse doit moins craindre que respecter.
Ça aurait pu être pire
Quand on lui annonce le groupe qu'il a tiré au sort, l'ancien adjoint est aux anges: «Extraordinaire!» On rappelle:
France
Suisse
Tunisie
Le vainqueur du barrage (play-off) entre le Pérou, l'Australie et les Emirats Arabes Unis. Ces deux dernières équipes s'affronteront lors d'un pré play-off. Le vainqueur défiera ensuite le Pérou pour une place au Mondial.
«C'est un groupe qui me plaît. France, Tunisie, ok. Dans le pot 4, à choisir parmi les barragistes, je prendrais l'Australie, pour plus de diversité dans la poule.» On l'encourage à aller au bout du raisonnement: on veut les scores, et des explications. Voici ses pronos:
Suisse-France: 2-1
La dernière fois que les deux équipes se sont affrontées, c'était le 28 juin 2021 à l'Euro. La Nati avait éliminé les Bleus en 8e de finale. Image: KEYSTONE
«La France, on les cogne dès le début du tournoi! C'est toujours un match particulier, ce sera dur mais l'écart entre nos deux nations s'est réduit ces vingt dernières années. Et puis on a enfin un potentiel offensif décisif: Embolo, Seferovic, Vargas, Okafor, Steffen, Gavranovic. S'ils sont en forme, ils ont la puissance et la vitesse qu'il faut pour les grands rendez-vous, et qu'on a rarement eu par le passé. Et puis on a une génération incroyable: Shaqiri, Xhaka, Rodriguez ont déjà dix ans d'expérience en équipe nationale avec 2 ou 3 phases finales dans les jambes.»
Suisse-Tunisie: 0-0
14 novembre 2012: la Nati (avec Behrami) s'impose 2-1 face aux Tunisiens en match amical.Image: KEYSTONE
«On aurait pu tomber contre la Pologne et ça aurait pu être plus dur, mais la Tunisie reste un adversaire compliqué. C'est un football vif, technique et rapide. Un peu comme celui pratiqué par les Sud-Américains. Ce n'est pas vraiment ce qui nous convient le mieux. Cela dit, et on l'a vu ces dernières années, quand on tombe contre des équipes moins bien classées, on passe beaucoup plus facilement les écueils.»
Suisse-Australie: 3-1
0-0, balle au centre: le dernier Suisse-Australie, le 3 septembre 2010 à Saint-Gall, n'est pas resté dans les mémoires.
«À choisir parmi les trois pays barragistes, je préfère l'Australie, pour avoir un peu d'exotisme dans notre groupe. Sur le papier, ce match ne devrait pas poser problème. Xhaka dit que la Suisse veut être championne du monde. Or un candidat au titre ne peut pas perdre contre l'Australie.»
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En fin de contrat avec Fribourg Olympic, Natan Jurkovitz estime que le match de Coupe d'Europe face au PAOK ce mercredi (19h15) est une magnifique opportunité de se faire remarquer, et de convaincre un club étranger de le recruter.
Les clubs de basket helvétiques ont beaucoup de difficulté à participer aux Coupes d'Europe, tant elles coûtent cher. Ce sont pourtant des compétitions très précieuses pour les joueurs. «Le championnat suisse n'étant pas très coté, on a très peu de chance de taper dans l'oeil des recruteurs, explique Natan Jurkovitz, capitaine de Fribourg Olympic. Chaque match européen est donc une très belle vitrine. C'est une chance inouïe de se démarquer pour n'importe quel joueur.»