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Ligue des nations: La Suisse s'incline en Tchéquie

Fabian Schär (à gauche) et Nico Elvedi n'ont pas fait leur meilleur match avec la Nati, jeudi soir à Prague contre la République tchèque.
Fabian Schär (à gauche) et Nico Elvedi n'ont pas fait leur meilleur match avec la Nati, jeudi soir à Prague contre la République tchèque. image: keystone

La Nati entame la Ligue des nations avec une défaite en Tchéquie

La Suisse n'a toujours pas gagné en 2022. Après la défaite en Angleterre et le nul contre le Kosovo, le onze de Murat Yakin s'est pris les pieds dans le tapis, jeudi à Prague.
02.06.2022, 23:3703.06.2022, 08:42
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Le match

L'équipe de Suisse s'est inclinée 2-1 devant la République tchèque pour son entrée en lice dans la Ligue des Nations. Ce revers face à l'équipe qui semblait, sur le papier, la plus vulnérable d'un groupe, dans lequel figurent également l'Espagne et le Portugal, est regrettable à plus d'un titre.

Il place, d'une part, la Suisse dans une position précaire avant de rencontrer, dimanche à Lisbonne, le Portugal qui a obtenu un bon nul à Séville face à l'Espagne (1-1). Il souligne, d'autre part, les limites du moment d'une équipe qui ne sait plus défendre.

A l'image de Nico Elvedi et de Fabian Schär, les défenseurs suisses ont, en effet, accusé à Prague, une étonnante fébrilité. Ils ont encaissé deux buts sur des actions anodines. Le Zurichois et le Saint-Gallois n'endossent pas toutefois seuls la responsabilité de cet échec.

La pugnacité de Ruben Vargas n'a pas permis à la Nati d'éviter la défaite contre les Tchèques.
La pugnacité de Ruben Vargas n'a pas permis à la Nati d'éviter la défaite contre les Tchèques.image: keystone

Devant eux, le capitaine Granit Xhaka n'a pas vraiment rayonné. Comme face à l'Angleterre et le Kosovo, le demi d'Arsenal n'a pas convaincu. Même si Murat Yakin assure qu'il est incontournable, Granit Xhaka aurait tout intérêt à livrer dimanche à Lisbonne une grande performance. Le temps commence doucement à presser...

Changement de système

On ne peut pas reprocher à Murat Yakin son manque de réactivité. Après une première demi-heure bien pauvre, le sélectionneur a changé son fusil d'épaule. Il abandonnait son 4-4-2 initial pour un 4-3-3, qui plaçait Noah Okafor sur le flanc droit de l'attaque aux côtés de Breel Embolo et de Ruben Vargas.

Cette nouvelle orientation n'a pas radicalement modifié le visage d'une équipe à la peine. Mais elle a sans doute favorisé l'égalisation à la 44e minute d'Okafor justement, à la conclusion d'une action qui avait vu Remo Freuler très à son avantage.

L'ouverture du score de Jan Kuchta avait parfaitement illustré tous les manques de l'équipe de Suisse en ce début de match. Sur une longue touche de Vladimir Coufal, Nico Elvedi, Fabian Schär et Silvan Widmer laissaient passer le ballon pour le plus grand bonheur du joueur de Lokomotiv Moscou. Cette réussite survenait quelques secondes après une occasion en or pour Embolo. Lancé par Okafor, le Bâlois devait échouer dans son face-à-face avec Tomas Vaclik.

La Suisse péchait vraiment trop dans les deux surfaces de vérité pour espérer évoluer, malgré une certaine emprise avec 56% de possession lors de cette première période, dans le registre espéré. Yann Sommer évitait même le pire avec deux parades sur des frappes de Jakub Jantko, souvent insaisissable pour une défense suisse à la peine.

Défense très fébrile

A la reprise, on a cru un instant que la Suisse pouvait enfin poser sa griffe sur cette rencontre avec un trio d'attaque qui semblait armé pour forcer la décision. Mais très vite, les Suisses devaient retomber dans leurs travers, avec notamment ce manque de rigueur défensif qui a dû chagriner leur entraîneur.

Après une frappe de Vladimir Coufal sur le poteau à la 55e, les Tchèques reprenaient, ainsi, l'avantage à la 58e sur un nouveau but improbable, un autogoal de Djibril Sow en fait, qui traduisait bien la vérité de la soirée: les défenseurs suisses n'y étaient pas!

Breel Embolo n'a pas trouvé le chemin des filets à Prague.
Breel Embolo n'a pas trouvé le chemin des filets à Prague. image: keystone

Murat Yakin lançait ensuite Xherdan Shaqiri dans la bataille avec le secret espoir que son maître à jouer, malgré ses heures de vol, métamorphose le visage de son équipe. Mais la plus belle chance pour le 2-2 était survenue juste avant l'entrée du Bâlois avec une parade de Vaclik devant Silvan Widmer. Comme celui d'Embolo en début de match, l'échec de l'Argovien face à l'ancien gardien du FC Bâle fut lourd de conséquences. (ats/yog)

Les réactions 🎙️💬

Le gardien de la Nati Yann Sommer et l'attaquant Breel Embolo ont analysé cette partie au micro de la RTS:

«C'était un match très dur, contre un adversaire très agressif, qui a pressé haut. On a eu beaucoup d'occasions à la fin, mais leur gardien a fait un très bon match. Contre le Portugal, il faudra être plus réaliste»
Yann Sommer, gardien de l'équipe de Suisse
«Ce n'était pas notre meilleur match, on était un peu stressé et on n'a pas su garder la balle. Mais on s'est créé beaucoup de chances, on aurait dû tuer le match. Les Tchèques étaient plus actifs sur les deuxièmes ballons»
Breel Embolo, attaquant de l'équipe de Suisse

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