24 heures a eu l'œil en remarquant qu'il y avait des inexactitudes sur le nouveau maillot du LS. La «skyline» de la ville de Lausanne présentée sur le torse est en effet hasardeuse, car le Château Saint-Maire est reproduit sans son toit pointu. Autres éléments douteux: la présence du château de Morges et l'absence de certains lieux incontournables de la capitale olympique.
Le Lausanne-Sport a justifié ces approximations auprès de 24 heures par l'utilisation d'un graphique intitulé «Skyline Lausanne Berge», disponible sur une célèbre banque d'images. Cette petite imprécision est heureusement sans conséquence pour le club, puisque de l'avis général, ce maillot domicile est une vraie réussite.
20 minutes l'a placé en tête de son classement des tenues de Super League, avant de demander aux lecteurs de s'exprimer. Le maillot du LS est alors arrivé deuxième d'un sondage auquel plus de 7'000 personnes ont participé.
Si le design global, la présence des coordonnées géographiques du stade de la Tuilière et les références à la ville plaisent, ce chandail fait preuve d'originalité à plus d'un titre. «Le logo du LS apposé sur la poitrine au plus proche du cœur de ses supporters est en silicone 3D, donnant ainsi un relief au maillot», précise le communiqué du club vaudois.
Mais le plus insolite se trouve ailleurs. Ce maillot version 2023/2024 est amené à évoluer durant la saison. Des éditions limitées seront ainsi proposées aux fans et présenteront à chaque fois une «skyline» différente. On comprend mieux pourquoi la tour Bel-Air est absente de la version standard.
Le LS veut faire de ce maillot «un objet de collection, de différenciation et de discussions entre supporters». Et si cette tenue est autant originale, évolutive et attachée aux racines du club, c'est parce qu'elle a été «imaginée, dessinée et créée par les équipes du LS». Elles ont en effet eu la main sur ce projet - vous aurez d'ailleurs remarqué qu'aucune marque n'est visible sur le maillot.
Le Lausanne-Sport ne collabore plus avec Le Coq Sportif et s'est tourné vers l'entreprise italienne Onis Sportswear, qui équipe de nombreux clubs, majoritairement amateurs et semi-professionnels. La raison principale de ce changement? Eviter les ruptures de stock et être rapidement réapprovisionnés, précisent le LS et 24 heures.
(roc)