Ditaji Kambundji est bien présente au rendez-vous des demi-finales du 100 m haies aux Mondiaux de Tokyo. La Bernoise devra sortir le grand jeu lundi pour jouer les premiers rôles.
En contrôle dimanche (8e de séries en 12''59), la soeur cadette de Mujinga devra sûrement faire bien mieux à l'occasion des demi-finales (à 14h06). La densité est telle dans la discipline qu'elle pourrait déjà devoir battre son record de Suisse (12''40) pour s'inviter en finale (lundi également, à 15h20).
Sept des 23 autres demi-finalistes ont ainsi couru plus vite que Ditaji Kambundi cette saison. Mais la vice-championne d'Europe 2024 de la discipline est montée en puissance cet été: elle a ainsi égalé sa meilleure marque, établie lors des Européens 2024 à Rome, lors du meeting Weltklasse de Zurich le 28 août.
La Valaisan Julien Bonvin sera lui aussi en lice lundi dans la session du soir, pour les séries du 400 m haies (12h35). L'Appenzellois Simon Ehammer tentera de décrocher son ticket pour la finale de la longueur (qualification à 12h40), alors que le Bâlois Jason Joseph disputera les séries du 110 m haies dès 13h23.
Breel Embolo a connu des débuts victorieux avec le Stade Rennais dimanche en Ligue 1. Le Bâlois n'a pas fait trembler les filets, mais son nouveau club a renversé Lyon en fin de match (3-1).
Menés 1-0 à dix minutes de la fin du temps réglementaire, les Bretons ont largement profité de l'expulsion de Morton (76e) pour finir en trombe. Le 2-1 décisif est tombé à la 93e minute, sur un but contre son camp de Descamps.
Deux semaines après son départ de Monaco, en toute fin de mercato, Embolo a été titularisé par son nouvel entraîneur Habib Beye à la pointe de l'attaque rennaise. Il a adressé deux tirs, dont un trop écrasé à la 54e, avant de céder sa place quinze minutes plus tard.
Lyon subit ainsi un premier coup d'arrêt après ses trois victoires initiales et pointe à trois longueurs du Paris Saint-Germain, qui a poursuivi son début de saison parfait en s'imposant devant Lens dimanche (2-0). Rennes est 6e, à deux points de l'OL et cinq du PSG.
Deux ans après leur sacre mondial, les Allemands sont cette fois montés sur le toit de l'Europe dimanche. Ils ont gagné l'Euro au terme d'une finale de haut niveau contre la Turquie à Riga (88-83).
Sous les yeux du président allemand Frank-Walter Steinmeier, la Mannschaft a glané au bout du suspense son deuxième titre européen, après celui de 1993 à domicile.
Accroupi au centre du parquet de la Riga Arena, entouré de ses coéquipiers, le capitaine et champion du monde de 2023 Dennis Schröder a laissé échapper son émotion, lui qui quelques secondes avant avait définitivement dessiné le succès des siens.
Pourtant peu en vue en première période, le meneur de 31 ans (16 points, 12 passes) s'est mué en héros du soir au meilleur des moments en inscrivant les six derniers points de son équipe à un peu plus d'une minute du terme.
La Turquie, en perdant magnifique, a manqué de très peu de décrocher la première grande victoire de son histoire à l'échelle internationale.
Et il aura tenu toutes ses promesses, tant les deux adversaires se sont rendu coup pour coup, sans jamais laisser l'autre se détacher.
La Turquie avait cependant démarré en trombe (13-2), sur la lancée de sa demi-finale de haut niveau contre les Grecs de Giannis Antetokounmpo - qui ont récolté le bronze - deux jours plus tôt. Mais pas de quoi dérouter la Mannschaft.
Intraitable tout au long de la compétition, celle-ci a pu compter sur le chemin de son sacre sur un Isaac Bonga inarrêtable (20 points, 5 rebonds, 3 passes) et meilleur marqueur pour l'Allemagne devant Franz Wagner.
En face, la star turque Alperen Sengun, auteur d'un tournoi fantastique, a une nouvelle fois brillé (28 points, 3 rebonds, 3 passes), mais la pièce est cette fois tombée du côté de l'Allemagne, qui poursuit sa chasse aux trophées.
La 21e et dernière étape du Tour d'Espagne a été définitivement arrêtée à 56 kilomètres de l'arrivée dimanche à Madrid. Des manifestants propalestiniens ont envahi le parcours du circuit final.
La course, perturbée quasi quotidiennement depuis trois semaines en raison de la présence de l'équipe Israel-Premier Tech, n'a donc pas réussi à aller à son terme et la dernière étape ne connaîtra pas de vainqueur. Leader du classement général, le Danois Jonas Vingegaard remporte cette 80e édition de la Vuelta.
A Atocha notamment, les policiers ont répliqué en chargeant les manifestants, et en lançant des grenades lacrymogènes, avant de laisser les manifestants déambuler.
Dans la foulée, les coureurs ont mis pied à terre pour évaluer la situation, à environ 56 km de l'arrivée, avant de repartir au ralenti, encadrés par les voitures de la direction de course, puis de s'arrêter à nouveau.
Depuis son arrivée sur le territoire espagnol, la course a été quasi quotidiennement le théâtre de manifestations propalestiniennes ciblant notamment l'équipe Israel-Premier Tech. Elles ont fortement perturbé les coureurs, dont certains ont chuté lors d'incidents, et plusieurs étapes ont dû être écourtées par les organisateurs.
Dans un pays où la cause palestinienne est très populaire, ces manifestations ont en outre lieu en période de grande tension entre le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez et celui de Benjamin Netanyahu, après notamment l'annonce récente par le Premier ministre espagnol de mesures destinées à "mettre un terme au génocide à Gaza".
Longtemps plutôt discrète sur le sujet, l'opposition de droite a finalement de son côté multiplié les attaques ces derniers jours, ciblant tout particulièrement le gouvernement.
"Quel triste spectacle", s'est lamenté le chef de file du Parti populaire Alberto Nunez Feijoo samedi sur X: "Plutôt que de voir des ministres l'encourager (les manifestations, ndlr), le gouvernement devrait les condamner, les dénoncer et les éviter".
Le Lausanne-Sport enchaîne les défaites en Super League. Battus 3-1 par Grasshopper à Zurich, les Vaudois, qui ont fini à 10, ont encaissé un quatrième revers de rang en championnat.
Brillants en Conference League, les hommes de Peter Zeidler n'y arrivent tout simplement pas sur la scène nationale. Leur seule victoire remonte à la première journée, lorsque Gaoussou Diakité avait arraché les trois points à la Tuilière contre Winterthour (3-2).
Les trois buts de GC sont venus de la tête de Luke Plange (40e), du pied droit de Lee Young-jun (68e, penalty) et du pied gauche de Jonathan Asp (74e). Le Saoudien Al Saad a réduit la marque pour le LS à la 76e.
Mais avec trois points en cinq matches, le bilan est insuffisant. Le LS aura une occasion de rectifier le tir mercredi à Lugano - un match en retard de la 4e journée - pour éviter de prendre trop de retard sur le top 6.
La dernière course de son 22e championnat du monde fut pour Nino Schurter une course d'adieux sans valeur sportive. Les émotions ont pris le dessus avant même le départ.
"Je ne suis pas quelqu'un de très émotif, mais cela me touche beaucoup", a déclaré, presque en s'excusant, Nino Schurter après sa dernière course aux Championnats du monde. En effet, même le vététiste le plus aguerri et le plus titré n'a pu contrôler ses émotions au moment d'attaquer la dernière ligne droite de sa magnifique carrière. "Ça a commencé avant même le départ, a raconté le Grison de 39 ans. J'étais en train de m'échauffer quand un film retraçant ma carrière a été diffusé. Mathieu van der Poel était à côté de moi et m'a vu commencer à pleurer."
Ce clip a tellement ému Schurter qu'il n'a plus réussi à se concentrer sur la course. "Pour moi, la course était déjà terminée avant même le départ", a-t-il reconnu.
Lors de sa dernière course, Schurter a vécu une situation inédite: Il a été le dernier coureur à pouvoir disputer le dernier tour et n'a pas été éliminé malgré son retard trop important. Düs ce moment, Schurter a pu savourer. "L'ambiance était incroyable, comme lors du titre mondial 2018 à Lenzerheide, à la différence près que je roulais environ 40 places plus loin", a-t-il lâché en souriant.
Sa 41e place finale n'est que marginale. Schurter était quand même au centre de l'attention après la course. Sur le podium, où sont normalement couronnés les médaillés, Schurter a été dignement salué par ses adversaires de longue date. Le Grison a personnellement remis la médaille d'or à Alan Hatherly, désormais double champion du monde.
Cette dernière course de Schurter aux Championnats du monde faisait partie de la première partie de sa tournée d'adieux. La deuxième partie aura lieu le week-end prochain lors de la Coupe du monde à Lenzerheide, où il disputera dimanche sa dernière compétition en tant que professionnel.
Ajoie continue son zéro pointé en National League. Les Jurassiens se sont inclinés dimanche à Davos 6-0 pour leur troisième match de la saison.
Même si le calendrier ne leur était pas favorable avec deux déplacements compliqués (Genève et Davos) et la réception de Zurich, les supporters ajoulots imaginaient certainement un départ un peu moins négatif.
Car après avoir inscrit trois buts à Genève, les Jurassiens sont restés muets face à Zurich. Dans les montagnes grisonnes, les joueurs de Greg Ireland ont subi la loi d'une équipe qui en est à trois succès en autant de parties. Enzo Corvi s'est signalé par un doublé face au jeune portier Noah Patenaude.
Les Davosiens ont fait passer le score de 3-0 à 6-0 en 200 secondes. Le gardien Luca Hollenstein a pu fêter un blanchissage.
Fabian Rieder a vécu des débuts contrastés avec Augsbourg en Bundesliga. L'international suisse a ouvert le score, mais sa nouvelle équipe a fini par s'incliner contre St. Pauli, à Hambourg (2-1).
Le milieu offensif bernois, arrivé en provenance du Stade Rennais le dernier jour du mercato, a marqué le 1-0 d'une tête rageuse au second poteau. St. Pauli a renversé le match grâce à des buts de Hountondji (45e, penalty) et de Sinani (77e).
Augsbourg, où évolue aussi le défenseur seelandais Cédric Zesiger (aligné 90 minutes dimanche), tentera de se relancer le samedi prochain lors de la venue du FSV Mayence de Silvan Widmer.
Champion d'Angleterre, Liverpool a signé une quatrième victoire en quatre matches de Premier League dimanche à Burnley (1-0). Les Reds ont eu besoin d'un penalty en fin de match pour s'en sortir.
Mohamed Salah a frappé en force (95e) devant le parcage de ses supporters, tout heureux de la main coupable d'Hannibal Mejbri quelques secondes plus tôt. Ce succès permet à Liverpool de conserver trois points d'avance sur le trio Arsenal, Tottenham et Bournemouth.
Les Reds ont eu de la peine à faire la différence à Turf Moor, où la défense des Clarets a longtemps résisté, avec rigueur et courage. Ils devront hausser leur niveau mercredi pour leurs débuts en Ligue des champions contre l'Atlético Madrid, à Anfield.
Comme à Aix-en-Provence en mai, Stan Wawrinka (ATP 149) a buté dimanche sur la dernière marche d'un tournoi Challenger. A Rennes, le Vaudois a perdu la finale qui l'opposait à Hugo Gaston (ATP 128).
Wawrinka (40 ans) n'a pas réussi à prendre sa revanche sur le Français de 24 ans, qui s'était révélé aux yeux du grand public en remportant leur précédent et unique duel au 3e tour de Roland-Garros en 2020. Il s'est cette fois incliné 6-4 6-4, manquant l'occasion de soulever un premier trophée depuis celui remporté au Challenger de Prague en 2020.
L'ex-no 3 mondial peut regretter ce jeu de service mal négocié à 3-3 dans la première manche. Il n'a pas réussi à sauver une deuxième balle de break sur laquelle Gaston a su capitaliser. La perte de sa mise en jeu à 2-2 dans le deuxième set, juste après s'être battu pour revenir à hauteur du Toulousain, lui a également coûté cher.
La Grisonne Simona Waltert (WTA 102) a connu le même sort en Slovénie. Elle a perdu la finale du tournoi WTA 125 de Ljubljana, l'équivalent féminin des Challengers, contre la Slovène Kaja Juvan (WTA 154), sur le score de 6-4 6-4.
Le FC Sion a renoué avec la victoire en Super League dimanche. Les Sédunois ont résisté au retour de Winterthour pour s'imposer 3-2 sur la pelouse de la lanterne rouge.
"Winti" était bien l'adversaire idéal pour que Sion se relance en championnat, deux semaines après la défaite 1-0 face à Bâle à Tourbillon. Mais les hommes de Didier Tholot ont quand même tremblé à la Schützenwiese.
La réduction du score d'Andrin Hunziker (85e, 3-2), entré en jeu un peu plus tôt, a donné des sueurs froides aux Valaisans qui dominaient jusqu'alors leur sujet. Le remplaçant zurichois est même passé proche d'offrir un point inespéré à son équipe, mais il a manqué le cadre à la toute fin du temps réglementaire (90e).
Les trois buts signés Rilind Nivokazi (13e), Noé Sow (32e) et Josias Lukembila (35e) en première mi-temps ont finalement suffi pour que Sion ramène les trois points de son déplacement. L'égalisation rapide des Zurichois par Elias Maluvunu (21e, 1-1) n'a pas non plus porté préjudice.
La Jamaïque a réussi un magnifique doublé sur le 100 m masculin des Mondiaux de Tokyo. Oblique Seville s'est imposé en 9''77 devant Kishane Thompson (9''82) et Noah Lyles (9''89).
Dernier de la finale olympique à Paris l'an dernier, le sprinteur de 24 ans s'est imposé a su produire un effort constant pour aller chercher son compatriote Thompson, mieux parti. Dans les derniers mètres, celui qui s'est imposé à Athletissima sous la pluie en 9''87 a trouvé cette vitesse nécessaire pour se détacher et couper la ligne avec cinq centièmes de mieux.
Champion olympique et du monde en titre sur la ligne droite, Noah Lyles a dû se contenter de la médaille de bronze. Mais au vu des résultats de l'été, cette 3e place est déjà un bel exploit pour lui.
Troisième aux Jeux de Paris en 2024, la sprinteuse de 24 ans a devancé la jeune Jamaïcaine Tina Clayton (10''76) et la championne olympique Julien Alfred (10''84). Meilleure performeuse de l'année en 10''65, "MJW" faisait clairement partie des favorites et elle n'a pas déçu. Déjà en séries, l'Américaine avait impressionné.
A la longueur féminine, c'est aussi une Américaine qui a raflé l'or. Tara Davis-Woodhall s'est posée à 7m13. L'argent va à l'Allemande Malaika Mihambo et le bronze à la Colombienne Natalia Linares. Pas de surprise au disque féminin avec la victoire de...l'Américaine Valarie Allman avec un jet à 69m48. L'argent va à la Néerlandaise Jorinde Van Klinken et le bronze à la Cubaine Silinda Morales.
Marc Marquez (Ducati) a renoué avec la victoire en remportant le Grand Prix de Saint-Marin, dimanche sur le circuit Marco-Simoncelli. L'Espagnol se rapproche du titre mondial en MotoGP.
Au lendemain de sa chute lors de la course sprint alors qu'il était en tête, le sextuple champion du monde, battu dimanche dernier lors du GP de Catalogne par son frère Alex, n'a cette fois pas laissé échappé la victoire.
Parti en quatrième position, le Catalan a finalement devancé Marco Bezzecchi (Aprilia), qui avait remporté le sprint samedi et s'élançait en pole position, et son frère cadet Alex Marquez (Ducati-Gresini).
Sur les terres de Valentino Rossi, Marc Marquez a ainsi remporté la 73e victoire de sa carrière en Grand Prix, la 11e cette saison, et fonce vers une septième couronne planétaire qui lui permettrait d'égaler son grand rival italien.
Les Suisses ont pris les 4e et 5e places de la course de cross-country des Mondiaux 2025 de VTT. A Crans-Montana, Alan Hatherly s'est imposé devant Simone Avondetto et Victor Koretzky.
Les Suisses ont pris les 4e et 5e places de la course de cross-country des Mondiaux 2025 de VTT. A Crans-Montana, c'est le champion du monde sud-africain Alan Hatherly qui s'est imposé devant l'Italien Simone Avondetto et le Français Victor Koretzky.
Cruel. Cruel pour les deux Helvètes Luca Schätti et Mathias Flückiger. Deuxième et quatrième dans le dernier tour, les deux Suisses ont finalement été devancés par Avondetto et Koretzky. Dans l'ultime montée vers le lac de Chermignon, c'est Avondetto qui a placé une "mine" à laquelle Flückiger et Schätti n'ont pas pu répondre. Puis le duo helvétique a vu le Français Koretzky revenir sur leurs traces.
Meilleur au sprint, le Tricolore est parvenu à manger les deux Suisses. Le Bernois Mathias Flückiger a donc terminé cette course à la 5e place, juste derrière Luca Schätti. Le Zurichois a impressionné même s'il termine au pied du podium.
Devant ces quatre athlètes, Alan Hatherly s'est baladé. Le Sud-Africain, champion du monde en titre, a dominé la course de la tête et des épaules. Il a même pu contrôler facilement dans le dernier tour en prenant le moins de risques possible pour s'assurer l'or avec 48 secondes de bonus.
Présent en Valais, Mathieu van der Poel a pris la 29e place à 5'35. Ovationné comme la star de la discipline qu'il est, Nino Schurter a terminé au 42e rang à 8'48.
Terence Crawford a réussi l'exploit de détrôner la star mexicaine de la boxe, Canelo Alvarez, samedi à Las Vegas. Toujours invaincu, l'Américain devient le champion incontesté des super-moyens.
Crawford, qui fêtera ses 38 ans à la fin du mois, s'est imposé après une décision unanime des juges. Il est ainsi le premier boxeur à être champion incontesté dans trois catégories différentes au cours de l'ère des quatre ceintures.
Terence Crawford (42 victoires dont 31 avant la limite) avait pris le risque de monter de deux catégories de poids par rapport à son dernier combat en super-welters pour affronter Canelo Alcarez. Il avait déjà été champion incontesté des super-légers et des welters.
Après Claressa Shields chez les femmes, Crawford devient le premier champion du monde incontesté dans trois catégories depuis les années 1980 et l'existence de quatre fédérations mondiales. "Je remercie le Seigneur. Je ne suis pas là par hasard", a-t-il commenté sur le ring avant de féliciter Canelo, "qui est tombé en champion aujourd'hui".
Dans le stade Allegiant de Las Vegas, Canelo Alvarez (35 ans) a subi la troisième défaite de sa carrière chez les professionnels (pour 63 victoires et 2 nuls), après ses échecs contre Dmitrii Bivol en 2022 et Floyd Mayweather Jr. en 2013.