La Suisse est en finale du Championnat du monde! Samedi à Stockholm, les hommes de Patrick Fischer, qui défieront les Etats-Unis dimanche, n'ont connu aucun problème pour écraser le Danemark 7-0.
Bis repetita. Comme l'an dernier à Prague, la Suisse a réussi à se hisser en finale du Mondial. Mais contrairement à 2024 où ils avaient battu le Canada 3-2 aux tirs au but en demi-finale, ils n'ont clairement pas eu à trembler cette fois-ci.
Car comme en quart de finale face à l'Autriche, les Suisses ont ouvert le score avant d'enchaîner avec deux nouveaux buts pour mener 3-0 après vingt minutes. Et par deux fois, c'est Nino Niederreiter qui a marqué. Le Grison, arrivé mardi dernier de Winnipeg, a débloqué son compteur à la 10e en déviant de la jambe un centre de Janis Moser. Seul joueur sur la glace à avoir connu trois finales de Championnat du monde, "El Nino" a fait montre de toute sa science autour du but pour le 3-0 sur power-play à la 18e.
Ultra solide sur ses patins, l'attaquant de 32 ans est d'une efficacité rare autour de la cage adverse. Ses nombreuses années en NHL ont fait de lui un spécialiste ès petits espaces. Entre les deux buts de Niederreiter, c'est Ken Jäger qui y est allé de son goal. Il s'agit de la deuxième réussite de ce Mondial pour le centre de Lausanne.
Patrick Fischer a sans doute poussé un ouf de soulagement lorsque Denis Malgin y est allé de son premier but du tournoi à la 38e pour donner quatre longueurs d'avance à ses couleurs. Sandro Schmid s'est lui offert son troisième goal de la compétition à la 45e sur un 5-0 qui a coûté sa place au gardien Dichow, décidément pas à la page dans ce match. Riat, pour son 5e but dans ce Mondial, puis Moy ont donné au score des allures de correction.
Il semble bien loin le temps où les joueurs de Patrick Fischer avaient battu ce Team USA 3-0. C'était il y a près de deux semaines et Nico Hischier était encore de la partie côté suisse. Dans un match à élimination directe, les joueurs de Ryan Warsofsky seront nettement plus dangereux. Et ils auront un sacré goût de revanche dans la bouche!
Les Lions de Genève sont à un succès de leur premier titre de champion de Suisse en dix ans.
Vainqueurs 72-64 samedi dans leur salle du Pommier, les hommes de Patrick Pembele mènent 2-1 face à Fribourg Olympic en finale des play-off de SBL.
Revenus de nulle part mardi dans un acte II où ils étaient encore menés de 10 points à 6'20 de la fin, les Lions ont cette fois-ci fait la course en tête durant quasiment tout le match. Ils menaient déjà de 11 points à la 8e (15-4), et ont pu reprendre 10 longueurs d'avance à la 28e (29-19) après avoir encaissé 13 points d'affilée.
Olympic n'a rien lâché. Repoussés à 9 points (39-30) à la 22e après avoir rejoint les vestiaires avec 5 longueurs de retard (32-27), les joueurs de Thibaut Petit se sont une nouvelle fois relancés, grâce cette fois-ci à un 10-0. Et ils étaient encore au contact (59-59) à 4'39 du "buzzer".
Mais l'ex-Fribourgeois Boris Mbala (15 points dont 8 dans les 3 dernières minutes) et Jaqualyn Gilbreath (25 points) ont uni leurs efforts pour faire plier une nouvelle fois Olympic dans le "money time". La faute technique écopée par leur "sniper" Roberto Kovac à 1'24 du "buzzer" n'a pas aidé les Fribourgeois, qui ont en outre manqué d'adresse tant à 3 points (6/30) qu'au lancer-franc (12/20).
Promis à un septième sacre consécutif après n'avoir perdu qu'un seul match dans le championnat 2024/25 jusqu'à cette finale, Olympic se retrouve donc dos au mur avant un match 4 qui aura également lieu dans la salle du Pommier (mardi). Les Fribourgeois ne sauraient se contenter de leur sacre en Coupe de la Ligue comme unique butin cette saison. Mais les Lions semblent tenir leur os.
Le dernier derby lémanique de la saison a été de loin le plus spectaculaire. Servette et le Lausanne-Sport se sont en effet séparés sur un nul 3-3.
Ce résultat permet aux Grenat de terminer vice-champions, ce qui signifie qu'ils joueront les qualifications de la Ligue des champions. Pour le LS, ce point lui permet de s'assurer la cinquième place. L'équipe de Ludovic Magnin sera européenne si Bâle gagne la Coupe de Suisse dimanche prochain contre Bienne.
Le LS a réussi à revenir trois fois après avoir été mené, ce qui témoigne de belles ressources morales. Les Genevois ont ouvert le score par Stevanovic (30e) lors d'une première période durant laquelle ils ont dominé. Les visiteurs ont réagi après la pause, égalisant par N'Diaye (55e).
Mais un autogoal de Letica (59e) a remis Servette devant, mais pas pour longtemps puisqu'Okou a trompé Frick peu après (63e). Bis repetita dans la phase finale, avec le 3-2 signé Ndoye (88e) et le 3-3 d'Oviedo (92e).
Au Tessin, Lugano et les Young Boys ont fait match nul 1-1. Les bianconeri ont marqué par Koutsias (48e), Hadjam égalisant pour les Bernois (63e). YB termine au troisième rang et Lugano juste derrière.
Shaqiri a été crédité de deux nouvelles passes décisives sur le 2-0 et le 3-0. C'est la première fois depuis 2019 que le FCB remporte cinq matches d'affilée au Parc Saint-Jacques.
Novak Djokovic tient son 100e titre.
Le Serbe, qui a fêté ses 38 ans jeudi, a remporté le Geneva Open en battant le Polonais Hubert Hurkacz 5-7 7-6 (7/2) 7-6 (7/2) après 3h05' de lutte samedi en finale.
L'ex-no 1 mondial est revenu de loin dans cette finale. Après s'être retrouvé à deux reprises à trois points de la défaite au deuxième set, il a en effet accusé un break de retard dans la manche décisive. Mené 4-2, il a profité du premier - et seul - mauvais jeu de service de son adversaire pour recoller à 4-4.
Et Novak Djokovic a su serrer sa garde dans le second tie-break, comme il l'avait déjà fait dans le premier alors qu'il était dos au mur. Profitant aussi de deux fautes directes commises par Hubert Hurkacz, il s'est très vite détaché avant de conclure sur sa première balle de match en claquant un ace.
Le meilleur joueur de l'histoire a donc ajouté une ligne à un palmarès déjà légendaire. Et quelle ligne! L'homme aux 24 trophées du Grand Chelem est simplement le troisième "centenaire" de l'histoire du tennis masculin après l'Américain Jimmy Connors (109 titres) et Roger Federer, qui s'était arrêté à 103.
Novak Djokovic est en mesure de dépasser une nouvelle fois son ancien rival, qui affiche pour sa part 20 Majeurs à son tableau de chasse. Mais il aura été moins "précoce" que le Bâlois, qui avait 37 ans et un peu moins de 7 mois lorsqu'il avait cueilli son 100e titre en mars 2019 à Dubai.
Pour la première fois de la saison, Marc Marquez (Ducati) n'a pas gagné le sprint d'un Grand Prix. A Silverstone, l'Espagnol a dû se contenter de la deuxième place derrière... son frère Alex!
Alex Marquez (Ducati-Gresini) s'est en effet imposé avec 3''511 d'avance sur son frère aîné lors du sprint du GP de Grande-Bretagne. Le podium a été complété par l'Italien Fabio Di Giannantonio (Ducati-VR46).
Coéquipier de Marc Marquez dans l'équipe officielle Ducati, l'Italien Francesco Bagnaia a une fois encore un peu déçu en ne se classant que sixième, juste devant le Français Fabio Quartararo (Yamaha), auteur d'une surprenante pole position.
Au championnat pilotes, Marc Marquez dispose d'une avance de 19 points sur son frère Alex et de 56 points sur Bagnaia.
Lando Norris (McLaren-Mercedes) partira en pole position dimanche lors du GP de Monaco. L'Anglais a signé un dernier tour fantastique pour devancer Charles Leclerc (Ferrari) de 0''109.
Norris a battu le record du tour avec un chrono de 1'09''954. Leclerc, qui avait déjà été trois fois en pole dans les rues de la Principauté, dont il connaît chaque centimètre, n'a donc pas pu faire la passe de quatre. C'est la onzième pole de la carrière de Norris, la deuxième cette année.
Leurs coéquipiers se partageront la deuxième ligne. Oscar Piastri (McLaren-Mercedes) a concédé 0''175 et Lewis Hamilton (Ferrari) 0''428. Max Verstappen (Red Bull-Honda) a dû se contenter du cinquième temps à 0''715.
Du côté de l'écurie Sauber-Ferrari, l'Allemand Nico Hülkenberg s'est qualifié en treizième position. Son coéquipier brésilien Gabriel Bortoleto n'a pas pu s'extraire de Q1 et s'élancera du seizième rang.
Parti en échappée, le Danois Kasper Asgreen a remporté en solitaire la 14e étape du Tour d'Italie samedi à Nova Gorica en Slovénie.
Isaac Del Toro reste quant à lui en rose au terme d'une journée marquée par un final chaotique après une chute massive.
Kasper Asgreen (EF Education) a semé ses compagnons d'échappée italiens Mirco Maestri et Martin Marcellusi à six kilomètres de l'arrivée pour garder 16 secondes d'avance sur un petit groupe réglé au sprint par l'Australien Kaden Groves.
Le Mexicain Isaac del Toro figurait parmi les premiers poursuivants et a creusé son avance au classement général sur plusieurs leaders qui ont perdu du temps dans une grosse chute collective à 23 kilomètres de l'arrivée. Parmi eux figurait son coéquipier Juan Ayuso, qui passe du 2e au 3e rang du général avec désormais 1'26 de retard. Simon Yates est désormais 2e du général à 1'20.
Les Etats-Unis sont en finale du championnat du monde. Les hommes du coach Ryan Warsofsky ont créé la surprise en dominant la Suède 6-2 à Stockholm dans la première demi-finale.
En argent lors des JO en 2002 et en 2010 avec leurs meilleurs joueurs de NHL, les Etats-Unis disputeront tout simplement la première finale de leur histoire dans un championnat du monde. Ils n'ont pas conquis de médaille depuis l'édition 2021, et doivent se contenter de quatre médailles de bronze dans les 20 dernières années.
Mais la Team USA n'a rien volé samedi. Elle a survolé les débats devant un public médusé et très vite mécontent. Deux mauvais rebonds accordés par le gardien des New Jersey Devils Jacob Markström sur le 2-0 (18e) et le 3-0 (22e) ont également servi les desseins américains dans une partie à sens unique.
Menée 4-0 après deux tiers-temps, la Suède s'est finalement réveillée et a relancé ses actions en marquant deux fois en l'espace de 41 secondes pour recoller à 4-2 à 12'47 de la fin. Mais Jackson LaCombe a éteint définitivement le public suédois à la 52e en redonnant trois longueurs d'avance aux Etats-Unis, qui se frotteront à la Suisse ou au Danemark dimanche dès 20h20 en finale.
Lara Marti doit enterrer ses espoirs de participer à l'Euro à domicile.
La défenseuse suisse du RB Leipzig s'est déchiré un ligament croisé du genou gauche à l'entraînement et sera absente plusieurs mois, a annoncé son club sur les réseaux sociaux.
A la place de Marti, Laia Ballesté (Espanyol Barcelone) va rejoindre lundi à Saillon le camp de l'équipe de Suisse pour les deux derniers matches de la Ligue des Nations, a pour sa part précisé l'ASF. Avec Coumba Sow (Bâle) et Noemi Ivelj (GC), la sélectionneuse nationale Pia Sundhage a en outre nommé deux autres joueuses. Le cadre suisse pour les matches en France (30 mai) et contre la Norvège (3 juin) compte ainsi 25 joueuses.
Seul candidat en lice, Peter Knäbel (58 ans) a été élu par acclamation à la présidence de l'Association suisse (ASF) samedi lors de l'assemblée des délégués à Ittigen.
Issu de la Ligue nationale (SFL), une entité autonome au sein de l'ASF, Knäbel succède à deux représentants de la Ligue Amateur, Peter Gilliéron (2009-2019) ainsi que le Vaudois Dominique Blanc (2019-2025). Il prendra ses fonctions à la fin juin.
Son élection était acquise depuis le 2 mai, date à laquelle son adversaire zurichois Sandro Stroppa s'était retiré de la course. Désigné par le camp amateur, Stroppa avait pris cette décision après que la 1re Ligue avait annoncé soutenir la candidature de Peter Knäbel. La SFL, acquise à Knäbel, et la 1re Ligue représentent 54 voix lors de l'élection contre 47 pour la Ligue Amateur.
Soleurois d'adoption, Peter Knäbel s'appuie sur une solide expérience à tous les échelons du football. Knäbel, qui a grandi en Allemagne, a disputé plus de 200 matchs en tant que professionnel en Bundesliga et a rejoint le FC Winterthur en 1998 en tant qu'entraîneur-joueur.
Considéré comme un analyste méticuleux, Knäbel a ensuite oeuvré à l'ASF, entre 2009 et 2014 en tant que directeur technique, avec notamment la responsabilité du concept national de promotion des jeunes talents. Ces dernières années, il a occupé différentes fonctions, notamment au SV Hambourg et à Schalke 04, ainsi qu'en tant que consultant de la chaîne SRF.
Les Pacers ont pris une option sur une place dans les Finales NBA.
Indiana est allé s'imposer une deuxième fois sur le parquet des New York Knicks vendredi (114-109) pour mener 2-0 en finale de la Conférence Est. Les deux prochains matches auront lieu à Indianapolis.
Battus en prolongation dans un acte I où ils comptaient 14 points d'avance à 2'51 de la fin du temps réglementaire, les Knicks n'ont pas réussi à relever la tête. La franchise new-yorkaise a craqué à l'entame du quatrième quart vendredi, concédant un partiel de 13-4 pour accuser 9 longueurs de retard à 9'17 du "buzzer" (94-85).
Un 9-0 a permis aux Knicks d'entretenir l'espoir et de revenir à 1 point (110-109) avec 14 secondes à jouer. Mais les Pacers ont rentré leurs quatre derniers lancers-francs, alors que Jalen Brunson a manqué la cible à 3 points à 8''1 de la fin alors qu'il pouvait permettre à New York d'égaliser à 112-112.
Brunson a pourtant livré la marchandise, cumulant 36 points (à 5/12 derrière l'arc) et 11 rebonds pour un différentiel de +4. Mais l'homme du match fut l'ailier fort d'Indiana Pascal Siakam. Le Camerounais, champion NBA avec Toronto en 2019, a réussi 39 points, 5 rebonds et 3 passes décisives.
Les Pacers, toujours en quête d'un premier titre NBA, sont donc à deux succès d'une deuxième "grande" finale après celle disputée en 2000. Ils s'étaient alors inclinés en six matches face aux Lakers du duo Kobe Bryant/Shaquille O'Neal, après avoir vaincu... les Knicks (4-2) en finale de Conférence.
Dallas a perdu l'avantage de la glace en finale de la Conférence Ouest de NHL face à Edmonton.
Les Stars de Lian Bichsel se sont inclinés 3-0 vendredi au Texas face aux Oilers, qui ont ainsi égalisé à 1-1 dans la série. Les deux prochains matches auront lieu dans la métropole canadienne.
La belle série des Stars, qui avaient gagné leurs sept précédents matches disputés à domicile, a pris fin de manière abrupte. Les Oilers ont ouvert la marque après 5'51 en supériorité numérique et ont classé l'affaire en fin de deuxième période avec deux buts inscrits en l'espace de 73 secondes de jeu.
L'homme du match fut Ryan Nugent-Hopkins. Le centre canadien de 32 ans, no 1 de la draft 2011, s'est fait l'auteur du 1-0 en déviant un puissant tir armé de la ligne bleue par Evan Bouchard. Et il a signé la passe décisive sur le 3-0 à 37e, son tir du poignet étant alors redirigé par Connor Brown.
La deuxième étoile du match est revenue au gardien d'Edmonton Stuart Skinner, qui a réussi 25 arrêts pour s'offrir son troisième blanchissage dans ces play-off 2025. Son vis-à-vis Jake Oettinger a également fait face à 25 tirs cadrés dans cette partie, mais il a capitulé à trois reprises.
Le "rookie" Lian Bichsel n'a pas grand-chose à se reprocher. Aligné durant 12'50, le défenseur soleurois de 21 ans affiche un bilan équilibré au terme de cette rencontre. Auteur de 4 charges, il a écopé d'une pénalité sans conséquence à la 51e, alors que les Stars étaient déjà menés 3-0.
Novak Djokovic a l'occasion d'écrire une nouvelle page de l'histoire du tennis samedi. Le Serbe de 38 ans s'adjugera son 100e titre ATP s'il bat Hubert Hurkacz en finale du Geneva Open.
L'ex-no 1 mondial est bloqué à 99 titres depuis son sacre dans le tournoi olympique de Paris 2024 l'été dernier. Depuis, il a connu la défaite dans les deux finales qu'il a pu disputer, l'automne dernier à Shanghai et en mars à Miami.
L'occasion est belle sur la terre battue du Parc des Eaux-Vives, où il semble en mission jusqu'ici cette semaine. Novak Djokovic peut en tout cas s'appuyer sur une statistique: il a remporté les sept premiers duels qu'il a livrés face à Hubert Hurkacz.
Nole peut devenir le troisième joueur de l'histoire du tennis masculin à atteindre la barre des 100 titres. Jimmy Connors mène ce classement avec 109 trophées à son palmarès, devant le Bâlois Roger Federer qui s'est arrêté à 103.
Cette finale sera la 143e pour Novak Djokovic, la 35e sur terre battue. Hubert Hurkacz jouera pour sa part sa 12e finale (8 titres jusqu'ici), la première depuis le mois de juin 2024 à Halle où il avait subi la loi du no 1 mondial Jannik Sinner.
Le derby entre Servette et Lausanne vaudra son pesant de suspense samedi (18h00) au Stade de Genève, avec les Coupes d'Europe en toile de fond à l'occasion de la dernière journée de Super League.
Pour être sûrs d'accéder au tour de qualification de la Ligue des champions la saison prochaine, les Grenat doivent l'emporter. Deuxième du classement derrière le champion Bâle, Servette compte deux points d'avance sur les Young Boys et reste sous la menace des Bernois.
En cas de victoire à Lugano, et si Servette (3e l'an dernier) ne bat pas Lausanne, YB devancerait de toute façon les Genevois. Les joueurs de Giorgio Contini auraient en effet gagné un match de plus, en plus d'une différence de buts favorable. Mais Servette a son destin entre ses mains.
Lugano de son côté voudra sauver sa saison et assurer sa 4e place synonyme de participation aux qualifications de la Conference League. Pour cela, les Tessinois auront intérêt à gagner, comme YB.
A 1 point de Lugano, Lausanne et Lucerne n'ont pas dit leur dernier mot pour la 4e place. Lucerne s'en va affronter Bâle au Parc St-Jacques, un sacré défi si l'on sait que l'équipe végète ces dernières semaines. Mais le FCB aura peut-être déjà la tête à sa finale de la Coupe, le 1er juin contre Bienne.
Avant cette dernière journée, c'est le grand remue-ménage à Lugano. Le club a annoncé vendredi se séparer pour la saison prochaine du Tchèque Roman Macek, des Argentins Milton Valenzuela et Ignacio Aliseda, du Polonais Kacper Przybylko ainsi que de Boris Babic et Allan Arigoni.
La Suisse se prépare à affronter le Danemark samedi à Stockholm (18h20) en demi-finale du Championnat du monde.
La chance d'accéder à une nouvelle finale est réelle, mais attention à l'excès de confiance. En cas de succès, les Helvètes se mesureraient à la Suède ou aux Etats-Unis en finale (dimanche à 20h20).
Interrogé après la victoire contre l'Autriche (6-0) sur son adversaire préféré en demi-finale, Patrick Fischer avait soigneusement évité le piège en ne donnant aucun nom. Mais après l'incroyable victoire du Danemark sur le Canada (2-1) jeudi soir, difficile d'imaginer le sélectionneur faire la moue à l'idée de défier les Danois pour une place en finale.
Pour se rassurer, rien de tel que de se fier aux statistiques. La Suisse a fait face aux Scandinaves à neuf reprises au Championnat du monde pour...neuf succès. La dernière occurrence? Il y a treize jours pour le deuxième match du Mondial à Herning et une victoire 5-2, après avoir été mené 2-1. Plutôt encourageant donc. Mais attention, lors des derniers JO de Pékin, les Helvètes avaient subi une défaite mortifiante 5-3 lors du tour de qualification.
Autre avantage en faveur de la Team Fischer, elle possède l'expérience de ces moments grâce aux campagnes de 2013, 2018 et 2024 et ce n'est vraiment pas négligeable. Si Nino Niederreiter est le seul des trois argentés de l'histoire suisse avec Roman Josi et Reto Berra à être de l'équipe aujourd'hui, Genoni, Fora, Kukan, Fiala et Ambühl ont eux déjà disputé deux finales mondiales.
La pression sera logiquement sur les Suisses, et les Danois vont tenter de jouer avec ça. Et le visage de l'équipe a changé depuis leur dernier affrontement. Jonas Rondbjerg (Vegas) et surtout Nikolaj Ehlers (Winnipeg) sont arrivés pour aider leur sélection à sortir l'Allemagne et le Canada. Buteur lors des deux derniers matches, Ehlers a de solides liens avec la Suisse, puisqu'il a passé six ans à Bienne, grimpant les échelons pour arriver jusqu'à la première équipe.
Débarqué mardi, comme son coéquipier des Jets Nino Niederreiter, Ehlers a immédiatement amené sa pierre à l'édifice comme la star de cette sélection qu'il est. "C'est une équipe très spéciale, nous sommes une famille, c'est pour cela que je suis rentré à la maison,a-t-il ajouté. Je suis très, très fier!"
Le fils de l'entraîneur Heinz Ehlers, aujourd'hui assistant à Bâle en Swiss League et qui a mené Viège au barrage contre Ajoie, se réjouit de défier cette Suisse qu'il connaît si bien. "Ce duel contre Nino sera amusant, conclut-il. J'ai déjà joué avec quelques joueurs suisses, vu que j'y ai vécu pendant six ans. Nous savons à quel point la Suisse est bonne et nous devrons jouer incroyablement bien, comme contre le Canada."