Deux des trois représentants de Swiss Tennis en lice en simple à Roland-Garros jouent leur 1er tour ce dimanche.
Viktorija Golubic jouera dès 11h sur le court no 7, alors que Jil Teichmann entrera en scène aux alentours de 13h30 sur le no 8.
Viktorija Golubic affrontera une "revenante", la gauchère Petra Kvitova, ex-no 2 mondial et double championne de Wimbledon. La Zurichoise a perdu l'unique duel livré face à la Tchèque de 35 ans, de retour depuis le mois de février après une pause maternité.
Mais c'était il y a plus de sept ans, en Fed Cup, avec des conditions de jeu favorables à Kvitova (dur indoor). Or, Golubic est bien plus à l'aise sur terre battue que la Tchèque, qui n'a gagné qu'un match en cinq tournois disputés depuis son "comeback". Et qui avait déclaré forfait sur blessure avant son 2e tour à Rome...
Huitième de finaliste en 2022 à Paris, Jil Teichmann se mesurera quant à elle à une adversaire en pleine confiance, Lucrezia Stefanini, sortie des qualifications en gagnant trois matches. La gauchère seelandaise partira néanmoins favorite face à une joueuse de 27 ans dont le meilleur classement WTA est un 99e rang.
Ex-no 21 de la hiérarchie qui a fait ce printemps son retour dans le top 100, Jil Teichmann a battu Lucrezia Stefanini lors de leur seul affrontement, il y a plus de dix ans sur le circuit ITF. Si elle passe l'épaule, elle pourrait bien avoir les honneurs du Court Philippe-Chatrier avec un 2e tour programmé face au no 1 mondial Aryna Sabalenka. Celle-ci jouera également dimanche.
La Suisse joue ce soir (20h20) contre les Etats-Unis la quatrième finale de son histoire au Championnat du monde après 2013, 2018 et 2024. A Stockholm, les Suisses veulent enfin aller chercher l'or.
Après trois finales perdues (2x contre la Suède et une fois contre les Tchèques), la sélection nationale ne veut pas laisser passer sa chance. Imperméable, la Suisse a aligné les succès convaincants, mais elle affronte cette fois un adversaire qui a enchaîné les victoires face à la Tchéquie, la Finlande et la Suède.
Les Helvètes avaient dominé les Américains 3-0 lors de la phase de poules. Mais cette fois, les joueurs de Ryan Warsofsky sont prévenus et ils ne vont pas se laisser à nouveau tourner autour. Depuis cette partie il y a près de deux semaines, les contingents ont évolué. La Suisse a perdu Nico Hischier et gagné Nino Niederreiter. Côté étasunien, le défenseur Zach Werenski fait office de plaque tournante et il n'avait pas joué le premier match.
Le danger peut venir de partout, mais Clayton Keller, Conor Garland et Shane Pinto comptent tous 10 points. Juste derrière eux on retrouve Cutter Gauthier et Tage Thompson et juste devant les deux meilleurs pointeurs de cette formation: Logan Cooley d'Utah et Frank Nazar (Chicago). Aux buts, Jereny Swayman (Boston) a pris le meilleur sur l'Américano-Suisse Joey Daccord.
La sélection de Patrick Fischer a présenté un visage séduisant et un calme olympien. Mais lors d'une finale avec l'or au bout, l'enjeu peut parfois prendre le pas sur le reste. "On a vu comment on l'a fait lors des deux derniers matches où l'on a pu, si j'ose dire, mettre l'enjeu de côté, explique Jan Cadieux. Cette finale équivaut à un match no 7 en play-off. Il faut enlever la pression du résultat. La seule pression que l'on a, c'est celle que l'on se met nous-mêmes, celle de sa propre performance. Chaque élément de l'équipe doit amener son meilleur et si on le fait, on se donne une très bonne chance de gagner."
Source de motivation supplémentaire, ce match sera le dernier de la fantastique carrière d'Andres Ambühl qui va donc raccrocher ses patins à 41 ans par une finale mondiale au Globe de Stockholm pour ce qui sera son 151e match au Championnat du monde. "Cela va jouer en faveur de l'équipe, conclut Cadieux. On le voit depuis deux semaines, ça va apporter de l'énergie et je suis sûr que les 21 joueurs qui seront sur la feuille de match à ses côtés auront à coeur de lui faire un beau cadeau d'adieu."
Surclassée le week-end dernier à Imola par Max Verstappen (Red Bull), l'écurie McLaren tentera cette semaine sur le mythique circuit de Monaco de reprendre le fil de sa domination.
Elle espère continuer à creuser l'écart au championnat du monde de Formule 1.
Dominatrice en Principauté au début du siècle, avec cinq victoires entre 2000 et 2008, l'équipe anglaise n'a enregistré que trois podiums depuis sa dernière victoire en 2008 grâce à Lewis Hamilton et aura donc un joli défi à relever dans les rues de Monte-Carlo.
"Nous nous attendons à ce que la concurrence soit plus rude que jamais avec la possibilité que se produisent quelques surprises en raison des particularités de ce mythique tracé. On se concentre sur nous-mêmes pour réaliser le week-end le plus solide possible", a déclaré Andrea Stella, le directeur de McLaren.
La 71e édition de cette course légendaire, la troisième la plus disputée dans l'histoire de la F1 après le GP de Grande-Bretagne et le GP d'Italie - qui ont eu lieu 75 fois - s'annonce plus serrée que jamais avec 20 voitures qui se tiennent souvent en moins d'une seconde en qualifications.
"Nous avons fait des grands pas en avant, je me sentais bien plus à l'aise au volant à Imola et cela nous met dans une situation plus favorable. Le but sera d'extraire le maximum de la voiture", a souligné le Néerlandais, pas mécontent de disputer une course à quelques centaines de mètres de son domicile, d'autant qu'il est devenu père en début de mois.
Plus qu'ailleurs, la bataille du samedi pour les meilleures places sur la grille conditionne très souvent le résultat du Grand Prix dominical. Mais, pour épicer la course et tenter de la rendre plus spectaculaire, la Fédération internationale de l'automobile (FIA), organisatrice du championnat, a décidé d'imposer un second arrêt aux stands obligatoires cette année.
"Je ne sais pas si cela aura des conséquences positives, on verra dimanche. Mais c'est vraiment bien qu'ils aient décidé d'essayer quelque chose de nouveau. Car si on fait toujours la même chose, on aura toujours les mêmes résultats", a estimé le septuple champion du monde Lewis Hamilton, vainqueur trois fois en Principauté (2008, 2016, 2019).
Son écurie Ferrari, qui vit un début de saison compliqué, tentera de rééditer sa performance de l'an dernier qui avait vu le héros local, le Monégasque Charles Leclerc, décrocher enfin une première victoire sur ses terres. Malgré des qualifications catastrophiques à Imola (11e et 12e places), la Scuderia a effectué une belle remontée avec la quatrième place d'Hamilton, à moins de deux secondes du podium, et la sixième de Leclerc, de quoi remonter le moral des troupes.
Sacré dimanche dernier à Rome, Carlos Alcaraz est le favori logique de Roland-Garros, deuxième levée du Grand Chelem qui démarre ce dimanche.
Le tenant du trophée vise un cinquième titre majeur, et son principal rival à Paris devrait bien être Jannik Sinner.
Suspendu trois mois pour dopage, Jannik Sinner a signé un retour convaincant devant son public au Foro Italico. Convaincant, mais pas parfait: le no 1 mondial a échoué en finale face à Carlos Alcaraz, perdant un match sans avoir gagné le moindre set pour la première fois depuis la finale du Masters 2023!
Cette statistique démontre à quel point l'Italien dominait son sujet avant de se retrouver au repos forcé. Et jusqu'à cette finale, il avait repris comme si de rien n'était sa marche en avant, avec notamment un impressionnant 6-0 6-1 infligé en quart de finale au vainqueur du Masters 1000 de Madrid Casper Ruud.
N'empêche que, et lui-même l'a reconnu dimanche en conférence de presse, son manque de compétition s'est ressenti dans les moments décisifs de sa finale romaine. Il n'a pas tenu le choc face à Carlos Alcaraz, qui a survolé les débats au deuxième set après une première manche accrochée (7-6 6-1).
Mais Jannik Sinner aura l'occasion de monter tranquillement en puissance Porte d'Auteuil, où il n'affrontera de toute manière pas de tête de série avant le 3e tour. Son manque de matches signifie en outre aussi qu'il abordera ce tournoi avec une réserve d'énergie nettement moins entamée que celle de ses rivaux.
L'Allemand, sorti d'entrée à Monte-Carlo, a été battu en quarts de finale à Madrid avant de céder son titre dès les quarts de finale à Rome. Il aborde la quinzaine parisienne avec 3095 points de retard sur Jannik Sinner, et avec 1300 points à défendre dans un tournoi où il avait atteint la finale l'an dernier. Et il pourrait affronter Novak Djokovic en quart et Sinner en demi-finale...
L'an dernier à Roland-Garros, Alcaraz avait ainsi triomphé en matant successivement Jannik Sinner - face à qui il reste sur quatre victoires d'affilée - puis Alexander Zverev, en cinq sets à chaque fois. Et il avait fallu un immense Novak Djokovic pour priver le digne héritier de Rafael Nadal de l'or olympique deux mois plus tard sur le même Court Philippe-Chatrier.
Sa confiance envolée, difficile d'imaginer Iga Swiatek triompher dans deux semaines à Paris. Le no 1 mondial Aryna Sabalenka sera bien la femme à battre, mais la terre battue n'est pas sa surface favorite. La championne de Rome Jasmine Paolini (WTA 4) et sa "victime" Coco Gauff (WTA 3), qui ont toutes deux déjà atteint la finale Porte d'Auteuil, peuvent croire en leur étoile.
Difficile en revanche d'imaginer un exploit suisse. Invité par les organisateurs pour le 10e anniversaire de son sacre à Paris, Stan Wawrinka serait déjà ravi de battre Jacob Fearnley au 1er tour. Pour Viktorija Golubic (WTA 82) et pour Jil Teichmann (WTA 98), qui seront en lice dès dimanche, passer le 1er tour constituerait aussi une bonne performance.
Le Paris Saint-Germain a comme prévu gagné la Coupe de France pour la 16e fois de son histoire. En finale au Stade de France, il a battu le Stade Reims 3-0 et a ainsi défendu son trophée.
A une semaine de la finale de la Ligue des champions à Munich contre l'Inter Milan, le PSG a fait le plein de confiance en signant le doublé Ligue 1-Coupe. Les hommes de Luis Enrique ont rapidement pris les devants grâce à un doublé de Barcola (16e/19e), servi à chaque fois par Doué. Hakimi a encore enfoncé le clou avant la pause (43e).
La Suisse a une fois de plus maîtrisé son sujet pour s'offrir à Stockholm une 2e finale mondiale en une année. Ne reste plus que la finale contre les Américains dimanche soir pour la der d'Ambühl.
"Au sein de cette équipe, on ne prend personne à la légère." Cette phrase de Damien Riat reflète véritablement l'esprit qui anime cette sélection nationale qui n'en finit plus d'étonner par son calme, son réalisme et sa façon d'imposer son jeu à ses adversaires.
"On joue chaque match comme si c'était une finale, poursuit Damien Riat lorsqu'on lui demande ce qui fait la force de ce groupe. Dans ce match, on a réussi à mettre les goals assez vite. Et avec trois buts d'avance, c'est plus facile à gérer."
Lorsque les joueurs sont passés devant la presse, il n'y avait pas une once d'euphorie. La satisfaction d'avoir gagné, naturellement, mais aussi ce sentiment qu'il y a quelque chose de grand à aller chercher. "Non il n'y a pas d'euphorie, appuie Riat. On veut aller plus loin, on a encore faim de plus. Alors, rendez-vous demain! (réd: dimanche)"
Buteur pour la sixième fois de la compétition, l'attaquant du LHC a encore attrapé le poteau dans le dernier tiers. "Je pense que j'ai encore des buts en réserve dans cette canne, il me reste quelques munitions, dit-il en rigolant. Alors pourquoi pas un septième en finale?"
Une finale face aux Etats-Unis. Des Etats-Unis que la Suisse a battu 3-0 voici près de deux semaines dans un match référence où les Américains semblaient encore dans l'avion. Mais depuis, les joueurs à la bannière étoilée ont réveillé leur potentiel et ont dominé successivement la Tchéquie, la Finlande et la Suède. "Ils sont montés en puissance et ça sera un match différent de celui des poules, imagine Damien Riat. Il faudra donner encore plus que ce qu'on avait fait contre eux."
Est-ce que sa famille fera le voyage de Californie? "Non, ils ne peuvent pas venir, regrette-t-il. Ils regarderont la télévision. Ce sera juste après 11h du matin, ça devrait aller."
Le VfB Stuttgart a remporté la Coupe d'Allemagne pour la quatrième fois de son histoire. En finale à Berlin, il s'est imposé 4-2 contre Arminia Bielefeld, club de troisième division.
Le petit poucet de la compétition a failli ouvrir le score quand Bazee, seul devant le but quasi vide, a tiré sur la transversale (12e). Stuttgart s'est montré bien plus réaliste et a pris l'avantage peu après par Woltemade (15e) avant de réussir le k.-o. par Millot (22e) et Undav (28e). Après la pause, Millot a salé l'addition (66e) avant que Bielefeld ne réduise l'écart par Kania (82e) et un autogoal de Vagnoman (85e).
Luca Jaquez a été le seul Suisse du VfB à jouer. L'ancien Lucernois était titulaire en défense centrale. Tant Leonidas Stergiou (blessé) que Fabien Rieder ne figuraient pas sur la feuille de match.
Stuttgart avait auparavant gagné la Coupe en 1954, 1958 et 1997.
La Suisse est en finale du Championnat du monde! Samedi à Stockholm, les hommes de Patrick Fischer, qui défieront les Etats-Unis dimanche, n'ont connu aucun problème pour écraser le Danemark 7-0.
Bis repetita. Comme l'an dernier à Prague, la Suisse a réussi à se hisser en finale du Mondial. Mais contrairement à 2024 où ils avaient battu le Canada 3-2 aux tirs au but en demi-finale, ils n'ont clairement pas eu à trembler cette fois-ci.
Car comme en quart de finale face à l'Autriche, les Suisses ont ouvert le score avant d'enchaîner avec deux nouveaux buts pour mener 3-0 après vingt minutes. Et par deux fois, c'est Nino Niederreiter qui a marqué. Le Grison, arrivé mardi dernier de Winnipeg, a débloqué son compteur à la 10e en déviant de la jambe un centre de Janis Moser. Seul joueur sur la glace à avoir connu trois finales de Championnat du monde, "El Nino" a fait montre de toute sa science autour du but pour le 3-0 sur power-play à la 18e.
Ultra solide sur ses patins, l'attaquant de 32 ans est d'une efficacité rare autour de la cage adverse. Ses nombreuses années en NHL ont fait de lui un spécialiste ès petits espaces. Entre les deux buts de Niederreiter, c'est Ken Jäger qui y est allé de son goal. Il s'agit de la deuxième réussite de ce Mondial pour le centre de Lausanne.
Patrick Fischer a sans doute poussé un ouf de soulagement lorsque Denis Malgin y est allé de son premier but du tournoi à la 38e pour donner quatre longueurs d'avance à ses couleurs. Sandro Schmid s'est lui offert son troisième goal de la compétition à la 45e sur un 5-0 qui a coûté sa place au gardien Dichow, décidément pas à la page dans ce match. Riat, pour son 5e but dans ce Mondial, puis Moy ont donné au score des allures de correction.
Il semble bien loin le temps où les joueurs de Patrick Fischer avaient battu ce Team USA 3-0. C'était il y a près de deux semaines et Nico Hischier était encore de la partie côté suisse. Dans un match à élimination directe, les joueurs de Ryan Warsofsky seront nettement plus dangereux. Et ils auront un sacré goût de revanche dans la bouche!
Les Lions de Genève sont à un succès de leur premier titre de champion de Suisse en dix ans.
Vainqueurs 72-64 samedi dans leur salle du Pommier, les hommes de Patrick Pembele mènent 2-1 face à Fribourg Olympic en finale des play-off de SBL.
Revenus de nulle part mardi dans un acte II où ils étaient encore menés de 10 points à 6'20 de la fin, les Lions ont cette fois-ci fait la course en tête durant quasiment tout le match. Ils menaient déjà de 11 points à la 8e (15-4), et ont pu reprendre 10 longueurs d'avance à la 28e (29-19) après avoir encaissé 13 points d'affilée.
Olympic n'a rien lâché. Repoussés à 9 points (39-30) à la 22e après avoir rejoint les vestiaires avec 5 longueurs de retard (32-27), les joueurs de Thibaut Petit se sont une nouvelle fois relancés, grâce cette fois-ci à un 10-0. Et ils étaient encore au contact (59-59) à 4'39 du "buzzer".
Mais l'ex-Fribourgeois Boris Mbala (15 points dont 8 dans les 3 dernières minutes) et Jaqualyn Gilbreath (25 points) ont uni leurs efforts pour faire plier une nouvelle fois Olympic dans le "money time". La faute technique écopée par leur "sniper" Roberto Kovac à 1'24 du "buzzer" n'a pas aidé les Fribourgeois, qui ont en outre manqué d'adresse tant à 3 points (6/30) qu'au lancer-franc (12/20).
Promis à un septième sacre consécutif après n'avoir perdu qu'un seul match dans le championnat 2024/25 jusqu'à cette finale, Olympic se retrouve donc dos au mur avant un match 4 qui aura également lieu dans la salle du Pommier (mardi). Les Fribourgeois ne sauraient se contenter de leur sacre en Coupe de la Ligue comme unique butin cette saison. Mais les Lions semblent tenir leur os.
Le dernier derby lémanique de la saison a été de loin le plus spectaculaire. Servette et le Lausanne-Sport se sont en effet séparés sur un nul 3-3.
Ce résultat permet aux Grenat de terminer vice-champions, ce qui signifie qu'ils joueront les qualifications de la Ligue des champions. Pour le LS, ce point lui permet de s'assurer la cinquième place. L'équipe de Ludovic Magnin sera européenne si Bâle gagne la Coupe de Suisse dimanche prochain contre Bienne.
Le LS a réussi à revenir trois fois après avoir été mené, ce qui témoigne de belles ressources morales. Les Genevois ont ouvert le score par Stevanovic (30e) lors d'une première période durant laquelle ils ont dominé. Les visiteurs ont réagi après la pause, égalisant par N'Diaye (55e).
Mais un autogoal de Letica (59e) a remis Servette devant, mais pas pour longtemps puisqu'Okou a trompé Frick peu après (63e). Bis repetita dans la phase finale, avec le 3-2 signé Ndoye (88e) et le 3-3 d'Oviedo (92e).
Au Tessin, Lugano et les Young Boys ont fait match nul 1-1. Les bianconeri ont marqué par Koutsias (48e), Hadjam égalisant pour les Bernois (63e). YB termine au troisième rang et Lugano juste derrière.
Shaqiri a été crédité de deux nouvelles passes décisives sur le 2-0 et le 3-0. C'est la première fois depuis 2019 que le FCB remporte cinq matches d'affilée au Parc Saint-Jacques.
Novak Djokovic tient son 100e titre.
Le Serbe, qui a fêté ses 38 ans jeudi, a remporté le Geneva Open en battant le Polonais Hubert Hurkacz 5-7 7-6 (7/2) 7-6 (7/2) après 3h05' de lutte samedi en finale.
L'ex-no 1 mondial est revenu de loin dans cette finale. Après s'être retrouvé à deux reprises à trois points de la défaite au deuxième set, il a en effet accusé un break de retard dans la manche décisive. Mené 4-2, il a profité du premier - et seul - mauvais jeu de service de son adversaire pour recoller à 4-4.
Et Novak Djokovic a su serrer sa garde dans le second tie-break, comme il l'avait déjà fait dans le premier alors qu'il était dos au mur. Profitant aussi de deux fautes directes commises par Hubert Hurkacz, il s'est très vite détaché avant de conclure sur sa première balle de match en claquant un ace.
Le meilleur joueur de l'histoire a donc ajouté une ligne à un palmarès déjà légendaire. Et quelle ligne! L'homme aux 24 trophées du Grand Chelem est simplement le troisième "centenaire" de l'histoire du tennis masculin après l'Américain Jimmy Connors (109 titres) et Roger Federer, qui s'était arrêté à 103.
Novak Djokovic est en mesure de dépasser une nouvelle fois son ancien rival, qui affiche pour sa part 20 Majeurs à son tableau de chasse. Mais il aura été moins "précoce" que le Bâlois, qui avait 37 ans et un peu moins de 7 mois lorsqu'il avait cueilli son 100e titre en mars 2019 à Dubai.
Pour la première fois de la saison, Marc Marquez (Ducati) n'a pas gagné le sprint d'un Grand Prix. A Silverstone, l'Espagnol a dû se contenter de la deuxième place derrière... son frère Alex!
Alex Marquez (Ducati-Gresini) s'est en effet imposé avec 3''511 d'avance sur son frère aîné lors du sprint du GP de Grande-Bretagne. Le podium a été complété par l'Italien Fabio Di Giannantonio (Ducati-VR46).
Coéquipier de Marc Marquez dans l'équipe officielle Ducati, l'Italien Francesco Bagnaia a une fois encore un peu déçu en ne se classant que sixième, juste devant le Français Fabio Quartararo (Yamaha), auteur d'une surprenante pole position.
Au championnat pilotes, Marc Marquez dispose d'une avance de 19 points sur son frère Alex et de 56 points sur Bagnaia.
Lando Norris (McLaren-Mercedes) partira en pole position dimanche lors du GP de Monaco. L'Anglais a signé un dernier tour fantastique pour devancer Charles Leclerc (Ferrari) de 0''109.
Norris a battu le record du tour avec un chrono de 1'09''954. Leclerc, qui avait déjà été trois fois en pole dans les rues de la Principauté, dont il connaît chaque centimètre, n'a donc pas pu faire la passe de quatre. C'est la onzième pole de la carrière de Norris, la deuxième cette année.
Leurs coéquipiers se partageront la deuxième ligne. Oscar Piastri (McLaren-Mercedes) a concédé 0''175 et Lewis Hamilton (Ferrari) 0''428. Max Verstappen (Red Bull-Honda) a dû se contenter du cinquième temps à 0''715.
Du côté de l'écurie Sauber-Ferrari, l'Allemand Nico Hülkenberg s'est qualifié en treizième position. Son coéquipier brésilien Gabriel Bortoleto n'a pas pu s'extraire de Q1 et s'élancera du seizième rang.
Parti en échappée, le Danois Kasper Asgreen a remporté en solitaire la 14e étape du Tour d'Italie samedi à Nova Gorica en Slovénie.
Isaac Del Toro reste quant à lui en rose au terme d'une journée marquée par un final chaotique après une chute massive.
Kasper Asgreen (EF Education) a semé ses compagnons d'échappée italiens Mirco Maestri et Martin Marcellusi à six kilomètres de l'arrivée pour garder 16 secondes d'avance sur un petit groupe réglé au sprint par l'Australien Kaden Groves.
Le Mexicain Isaac del Toro figurait parmi les premiers poursuivants et a creusé son avance au classement général sur plusieurs leaders qui ont perdu du temps dans une grosse chute collective à 23 kilomètres de l'arrivée. Parmi eux figurait son coéquipier Juan Ayuso, qui passe du 2e au 3e rang du général avec désormais 1'26 de retard. Simon Yates est désormais 2e du général à 1'20.
Les Etats-Unis sont en finale du championnat du monde. Les hommes du coach Ryan Warsofsky ont créé la surprise en dominant la Suède 6-2 à Stockholm dans la première demi-finale.
En argent lors des JO en 2002 et en 2010 avec leurs meilleurs joueurs de NHL, les Etats-Unis disputeront tout simplement la première finale de leur histoire dans un championnat du monde. Ils n'ont pas conquis de médaille depuis l'édition 2021, et doivent se contenter de quatre médailles de bronze dans les 20 dernières années.
Mais la Team USA n'a rien volé samedi. Elle a survolé les débats devant un public médusé et très vite mécontent. Deux mauvais rebonds accordés par le gardien des New Jersey Devils Jacob Markström sur le 2-0 (18e) et le 3-0 (22e) ont également servi les desseins américains dans une partie à sens unique.
Menée 4-0 après deux tiers-temps, la Suède s'est finalement réveillée et a relancé ses actions en marquant deux fois en l'espace de 41 secondes pour recoller à 4-2 à 12'47 de la fin. Mais Jackson LaCombe a éteint définitivement le public suédois à la 52e en redonnant trois longueurs d'avance aux Etats-Unis, qui se frotteront à la Suisse ou au Danemark dimanche dès 20h20 en finale.