Justin Rose s'accroche à la première place du Masters d'Augusta. L'Anglais compte avec un coup d'avance sur l'Américain Bryson DeChambeau.
Justin Rose, qui menait de trois points après un premier tour de rêve jeudi, a réalisé quatre birdies et trois bogeys pour rendre une carte de 71, et se situe à huit sous le par après 36 trous. "Une très bonne position avant le week-end", s'est autocongratulé l'Anglais de 44 ans, dont le dernier succès sur le circuit PGA remonte à 2023 à Pebble Beach.
Pour sa part, Rory McIlroy, qui avait subi un double bogey en fin de parcours jeudi pour terminer 27e, a enchaîné vendredi trois birdies et un eagle sur les neuf derniers trous. Il a finalement réussi un putt de par tendu à 1,5 mètre du 18e trou pour signer une carte de six sous le par, sans bogey, à deux longueurs de Rose et à égalité avec le Canadien Corey Conners.
"Je devais me rappeler que je jouais bien. Je ne pouvais pas laisser deux mauvais trous dicter les 16 bons", a déclaré le no 2 mondial, qui n'a pas connu de victoire dans un Majeur depuis 2014. "Terminer sans bogey aujourd'hui était très important".
Bryson DeChambeau, qui avait battu McIlroy au 72e trou pour remporter l'US Open l'an dernier, a expédié sur des birdies quatre des huit premiers trous, puis a répondu à un bogey au 16e trou par un putt de birdie de près de 6 mètres au 17e trou. Il a rendu une carte de 68.
Le tenant du titre Scottie Scheffler, qui a joué dans les conditions les plus venteuses, a eu quatre bogeys et trois birdies sur les neuf derniers trous pour finir sur un score de 71 et à une cinquième place partagée avec quatre autres concurrents.
Kyshawn George et Washington ont bu la tasse à Chicago ! Battus 119-89 par les Bulls, les Wizards ont concédé leur huitième défaite avec un écart d’au moins 30 points.
Titularisé dans le cinq de base, Kyshawn George a inscrit 11 points pour accuser un déficit de -21 avec son 4 sur 10 au tir. Revenu aux affaires mercredi lors de la défaite contre Philadelphia après un mois à soigner sa cheville, le Valaisan espère conclure sa première saison en beauté dimanche à Miami.
Face au Heat, Washington entend éviter une... 65e défaite pour abandonner la " lanterne rouge" de la NBA à Utah, qui présente ce même bilan de 17 victoires contre 64 défaites. Le Jazz affrontera Minnesota à Minneapolis.
Lors d'une conférence de presse organisée par sa marque de ski Stöckli, Marco Odermatt a raconté tenir un journal de bord depuis quelques hivers. Une façon de retranscrire ses sensations sur la neige.
Un grand et trois petits globes entourés de médailles obtenues lors des Championnats du monde en février à Saalbach trônent dans une salle de l'hôtel Terrace à Engelberg. SI beaucoup de choses tournent autour de Marco Odermatt, il est accompagné de ses deux coéquipiers Alexis Monney et Thomas Tumler. Une façon de rendre hommage à deux athlètes qui ont aussi aidé le ski suisse masculin à connaître la saison la plus faste de son histoire.
Odermatt a eu bien du mal à citer son moment préféré de l'hiver, parce qu'ils ont été trop nombreux. Il y a bien sûr eu la quatrième victoire consécutive en géant à Adelboden, la première victoire sur la Streif - certes en Super-G - ou encore la médaille d'or en Super-G à Saalbach.
Odermatt a rappelé le géant de Val d'Isère à la mi-décembre après trois sorties de piste successives: "J'étais conscient qu'il fallait que je marque à nouveau enfin quelques points." Odermatt aurait pu s'aider de son journal de bord. Depuis quelques hivers, il consigne ses courses dans un journal, comme son père. Walter Odermatt tient un registre précis de son fils depuis son premier jour de ski ("C'était le 8 décembre 1999"). De son côté, "Odi" note entre autres le modèle de ski utilisé, la qualité de la neige ou le réglage du matériel et complète ces fiches techniques par son ressenti.
Odermatt prévoit toujours de s'élancer dans les trois disciplines. En tout cas pour les deux prochains hivers. "Nous avons deux saisons cool devant nous, avec les Jeux olympiques et les Championnats du monde à domicile à Crans-Montana. Lors de ces deux grands événements, je veux essayer de saisir ma chance dans les trois épreuves (descente, Super-G et géant). Ensuite, il pourra peut-être réduire un peu la voilure, comme il l'avait déjà laissé entendre au début de l'hiver dernier. "Le plus probable serait le géant, explique-t-il. Il est possible que je fasse l'impasse sur l'une ou l'autre course."
Pour Alexis Monney et Thomas Tumler, l'hiver a également été fantastique. Le Fribourgeois s'est imposé comme une valeur sûre en vitesse avec Franjo von Allmen pour défier Marco Odermatt. Vainqueur à Bormio et auteur de quatre autres podiums, Monney a encore décroché le bronze mondial en descente et l'argent du combiné par équipe avec Tanguy Nef. Le skieur des Paccots espère améliorer son départ la saison prochaine.
Quant à Thomas Tumler, le vétéran de 35 ans, c'est une histoire de whisky qui a sauvé sa carrière. Voici deux ans à Kranjska Gora, le Grison était nerveux et imaginait déjà la course de la dernière chance. Incapable de dormir correctement, il a alors vu son père lui conseiller de prendre une gorgée de whisky. Comme cela s'est bien passé, Tumler a répété l'opération lorsqu'il se sentait un peu nerveux, comme avant le géant de Sölden, à Adelboden ou lors des championnats du monde. "C'est justement à ce moment-là que j'étais particulièrement nerveux", a-t-il reconnu.
Mais cette histoire de whisky a pris une tournure inattendue. "A Noël, un producteur argovien m'a offert une bouteille de "mon" whisky, raconte-t-il. Sur l'étiquette de la bouteille, il y a ma photo." Pour la petite histoire, le spiritueux fait désormais partie de l'assortiment du magasin familial à Samnaun.
Comme en quarts, Lausanne et Fribourg vont devoir passer par un 7e match afin de savoir qui aura le droit de défier Zurich pour le titre. Le vainqueur sera le plus opportuniste et le moins fatigué.
Il est temps de parler du "Great Reset". Pas celui de Klaus Schwab lors du WEF pour évoquer l'économie post-covid, mais bien celui des acteurs de cette demi-finale. Cette réinitialisation nécessaire à tout sportif professionnel connaît une amplification en play-off, particulièrement au moment d'aborder une rencontre décisive ou ce que les Alémaniques nomment avec précision la Finalissima. "A quoi je pense, s'interroge Jason Fuchs après le match de jeudi soir devant la presse. A samedi. Jusqu'à preuve du contraire, il y a 0-0 et les six parties que l'on vient de disputer ne veulent plus rien dire."
Oublier le passé, ne penser qu'à l'instant présent et pas au futur, voilà ce qui attend les deux équipes samedi à Lausanne pour le 50e match VII de l'histoire de la première division helvétique.
Sur les 49 matches VII depuis l'introduction du best of 7 en play-off en Suisse lors de la saison 1997/98, le club à domicile compte 40 succès. Tout le monde comprend aisément pourquoi les acteurs parlent toujours de 50/50 dans ce type de rencontres, mais la froide réalité des chiffres penche en faveur d'un 80/20.
Mais cette saison, c'est bien du 50/50 dans les matches couperet! Et cela concerne les deux équipes romandes. Si Lausanne est venu à bout de Langnau lors d'un acte VII à sens unique (6-2), Fribourg avait livré une performance majuscule pour battre Berne dans son antre (4-1).
Par ailleurs revenu de 1-3 à 3-3 dans cet affrontement, Lausanne semble avoir une petite longueur d'avance. Seulement Fribourg peut s'inspirer de Davos en 2009. A cette époque, la troupe d'Arno del Curto - avec Andres Ambühl - avait réussi l'exploit de devenir champion en enlevant toutes ses séries en sept matches, soit un total record de 21 parties pour soulever le vase. Les Grisons étaient même parvenus à remporter trois manches à l'extérieur en finale, un record.
Mais tant dans le camp fribourgeois qu'au sein du vestiaire vaudois, ces chiffres ne sont bons que pour les journalistes. Pétri d'expérience, le coach des Lions Geoff Ward n'accorde absolument aucune importance à l'Histoire: "On doit conserver notre identité, on a suivi le processus toute la saison et je crois que les gars ont confiance et croient en ce que l'on fait depuis le début. Ce match sera fun à jouer, la série a été serrée, on sait qu'on aura une véritable opposition de leur part et on se doit d'être préparé en conséquence. Il faut vraiment prendre tout ce qui a été fait par le passé et le jeter par la fenêtre. On se retrouve pour un dernier duel, homme à homme, alors allons-y!"
Si le passé est à jeter par la fenêtre, Ward se souvient malgré tout du nombre de matches VII qu'il a disputés durant sa carrière. "Oh mon dieu, ça va faire 21, conclut-il. Ce n'est plus aussi stressant que par le passé parce que je connais cette sensation. Quand j'étais jeune, j'étais plus excité et parfois trop attaché émotionnellement. Avec le temps et l'expérience, tu apprends à être serein. Pour ce match à venir, je sais exactement où on veut aller et certainement que l'expérience acquise l'an dernier doit aider. Mais encore une fois, quand le puck est lancé cela ne signifie plus rien, on repart à zéro."
Deuxième match de préparation en vue du Championnat du monde à Herning et deuxième victoire suisse. A Herisau, les Helvètes ont dominé la Slovaquie 5-3.
Après avoir gagné 4-3 ap jeudi soir contre ce même adversaire, les joueurs de Patrick Fischer ont réussi une bonne sortie, bien que tout ne soit pas parfait. Tyler Moy et Dario Rohrbach forment un joli duo, alors que Fabian Ritzmann a su imposer son gabarit en marquant un doublé.
Les joueurs de Patrick Fischer ont commencé cette partie de la pire des manières. Une perte de puck et voilà les Slovaques en tête après seulement 43 secondes de jeu. Heureusement, sur leur premier power-play, les Suisses n'ont eu besoin que de sept secondes pour égaliser grâce à Dario Rohrbach sur une passe de Tyler Moy. Le top scorer de Langnau poursuit sa magnifique saison, lui qui avait offert la victoire en prolongation la veille.
Les Helvètes ont pris l'avantage par Biasca (15e), mais Martin Fasko-Rudas a pu niveler la marque à la 17e. Dans le tiers médian, Ritzmann (27e) et Bader (34e) ont pu donner de l'air à leur sélection, avant que Kaslik ne réduise le score en avantage numérique à la 36e. Au cours de la troisième période, la Suisse a pu maintenir son avantage et clore les débats par un but dans la cage vide.
Les hommes de Fischer vont maintenant avoir droit à une semaine de pause avant deux matches contre la France à Marseille le week-end prochain.
Triple lauréat du tournoi et tenant du titre à Monte-Carlo, le Grec Stefanos Tsitsipas (ATP 8) s'est fait éliminer vendredi en quarts. L'Italien Lorenzo Musetti (16e) s'est imposé 1-6 6-3 6-4.
Le médaillé de bronze des JO de Paris s'est imposé contre un joueur qui l'avait systématiquement battu lors de leurs cinq précédents duels sur le circuit ATP.
Musetti affrontera samedi en demi-finale l'Australien Alex De Minaur (10e), qui a balayé le Bulgare Grigor Dimitrov (18e) 6-0 6-0 en un peu moins de trois quarts d'heure plus tôt dans la journée.
Serré malgré le score des deux premiers sets, le match a basculé dans le septième jeu du dernier acte, quand Musetti a pris le service de Tsitsipas sur une double faute du Grec pour mener 4-3 puis 5-3, avant de conclure sur son service.
Musetti, encouragé par un public italien en voix sur le court central Rainier-III, atteint à 23 ans sa première demi-finale en Masters 1000, les tournois les plus importants du circuit masculin après les quatre Grands Chelems.
Il avait échoué en quarts lors de ses deux précédentes tentatives, en 2022 sur les courts en dur du Masters 1000 de Paris et en 2023 sur la terre battue monégasque.
Vainqueur début mars de l'ATP 500 de Dubaï mais éliminé dès le 1er tour de l'Open d'Australie en janvier, Tsitsipas continue à vivre une saison mitigée et a encaissé vendredi une sixième défaite d'affilée contre un membre du top 20.
Sa dernière victoire contre un des 20 meilleurs joueurs mondiaux remonte au mois d'août 2024, quand il avait battu l'Argentin Sebastian Baez (alors 18e) lors du tournoi olympique à Paris.
Nicole Koller s'est distinguée lors de l'épreuve de short-track de la Coupe du monde de VTT à Araxá. La Zurichoise de 28 ans a pris une belle 2e place.
Dimanche dernier à Araxa au Brésil, Nicole Koller s'était déjà classée 2e sur longue distance pour la première fois. Cinq jours plus tard, elle a récidivé, cette fois-ci en short-track. Seule la championne du monde britannique Evie Richards, qui s'est imposée pour la septième fois sur la courte distance en Coupe du monde (un record!), a dépassé la Suissesse à l'arrivée.
Pour la sixième fois consécutive, une Suissesse s'est classée parmi les trois premières en short-track. Les cinq podiums précédents sont à mettre au crédit d'Alessandra Keller (3) et de Sina Frei (2).
Podium suisse également chez les hommes avec Nino Schurter. Le Grison, 3e, est monté sur le podium en short-track pour la première fois depuis deux ans (2e à Andorre). Schurter a attaqué à l'arrivée, a même été un moment en tête, mais s'est fait rattraper et dépasser. La victoire est revenue à l'Américain Christopher Blevins.
L'histoire continue entre Liverpool et Mohamed Salah. L'attaquant égyptien a signé un nouveau contrat de deux ans avec les Reds, pour qui il joue depuis l'été 2017.
Le précédent contrat de Salah (32 ans) arrivait à échéance au terme de la saison en cours. Le joueur a plusieurs fois répété ces derniers mois son envie de poursuivre l'aventure à Anfield Road. Après de longues négociations, un accord a donc finalement été trouvé.
"Je suis évidemment très excité. Nous avons une grande équipe actuellement. J'ai signé parce que je pense vraiment que nous avons une chance de remporter d'autres trophées. J'ai du plaisir à jouer mon football ici, où j'ai passé les meilleures années de ma carrière", a expliqué l'Egyptien sur le site du club.
Salah, qui a commencé sa carrière en Europe avec le FC Bâle (2012-2014), figure au troisième rang des buteurs de l'histoire de Liverpool avec 243 réussites en 394 apparitions. Cette saison, il a inscrit 32 buts toutes compétitions confondues. Il en a mis 27 en Premier League pour le club qui est leader avec 11 points d'avance sur Arsenal à 7 matches de la fin.
Depuis son arrivée chez les Reds, Salah a notamment gagné la Ligue des champions (2019), le championnat d'Angleterre (2020), la Coupe du monde des clubs (2019), la Coupe d'Angleterre (2022) et la Coupe de la Ligue anglaise (2022, 2024).
Le Lausanne-Sport doit absolument gagner ce soir (18h00) à Winterthour lors de la 32e journée de Super League. Prendre les trois points permettrait aux Vaudois d'encore croire à finir dans le top 6.
A la Schützenwiese, sur la pelouse de la lanterne rouge (24 pts), les hommes de Ludovic Magnin vont donc jouer gros. Classés au 7e rang avec 44 points, ils en comptent trois de retard sur le FC Zurich et quatre sur le duo Lucerne - Lugano. Le LS doit donc comptabiliser et espérer qu'un de ses rivaux s'effondre lors des deux dernières journées avant la séparation en deux groupes.
Simultanément, Yverdon (10e/33 pts) reçoit Grasshopper (11e/30 pts) dans un duel de bas de classement. Les Sauterelles ont l'occasion de rejoindre les Vaudois et de leur abandonner la place de barragiste.
Dès 20h30, le FC Zurich (6e/47 pts) affrontera le FC Bâle (1er/55 pts) dans le "Klassiker" du football helvétique. Le club des bords de la Limmat a besoin de points dans l'optique de la barre, mais les Rhénans veulent continuer à gagner pour se rapprocher du titre.
Avec Casper Ruud, un autre finaliste en Grand Chelem disputera le Geneva Open (17 au 24 mai). No 4 mondial et finaliste l’an dernier de l’US Open, Taylor Fritz revient pour la troisième fois à Genève.
Demi-finaliste du Geneva Open en 2023, le Californien de 27 ans est l’un des joueurs les plus spectaculaires du Circuit. Son tennis d’attaque basé sur un service et un coup droit percutants lui a permis de tutoyer les sommets. Son palmarès est riche de 8 titres, dont le Masters 1000 d’Indian Wells en 2022. En 2024, il s’est également hissé en finale du Masters de Turin.
Au fil des années, Taylor Fritz est parvenu à apprivoiser la terre battue. Finaliste l’an dernier à Munich, il a déjà atteint les demi-finales des Masters 1000 de Monte-Carlo et de Madrid. A Genève, il sait qu’il trouvera des conditions idéales pour développer son jeu dans l’espoir de devenir le deuxième Américain à s’imposer au Parc des Eaux-Vives 41 ans après Aaron Krickstein.
Avec Tylor Fritz et Casper Ruud (ATP 7), le Gonet Geneva Open est d’ores et déjà assuré de la présence de deux joueurs du top ten pour sa dixième édition. On rappellera aussi que Grigor Dimitrov (ATP 18) sera également de la partie. Cette liste des joueurs s’étoffera encore ces prochaines semaines.
Justin Rose a volé la vedette à Scottie Scheffler et Rory McIlroy jeudi dans le 1er tour du Masters, premier Majeur de l'année.
L'Anglais de 44 ans a pris les commandes en égalant son record sur le parcours d'Augusta en Géorgie, avec 7 coups sous le par (65).
Le champion olympique de Rio 2016 compte trois coups d'avance sur un trio de poursuivants composé de l'Américain Scottie Scheffler, du Canadien Corey Conners et du Suédois Ludvig Aberg. Scheffler, qui vise une troisième veste verte en quatre ans, n'a pas commis le moindre bogey jeudi.
McIlroy, qui rêve de remporter enfin ce Masters pour compléter son Grand Chelem de carrière, ne pointe en revanche qu'au 27e rang. Le Nord-Irlandais se trouve dans le par, alors qu'il était parfaitement dans le coup jusqu'au trou no 14. Mais deux bogey commis sur les nos 15 et 17 l'ont repoussé à cinq coups de la tête.
Régulier tout au long de la journée, dans des conditions météo idéales, Justin Rose n'a pas boudé son plaisir. "Ca a vraiment été une bonne journée de golf... et si vous regardez l'ensemble du classement, il n'y a pas eu beaucoup de scores bas", a-t-il commenté.
Le no 1 mondial Scottie Scheffler, qui tente à 28 ans de devenir le quatrième joueur seulement à conserver son titre à Augusta après Jack Nicklaus, Tiger Woods et Nick Faldo, s'est lui aussi dit satisfait de sa première journée: "Chaque fois que vous pouvez rendre une carte propre ici, c'est vraiment un bon point."
Deux jeunes ont été tués jeudi dans un mouvement de foule au Chili dans un stade de Santiago où se jouait un match de la Copa Libertadores, ont annoncé les autorités.
Les deux supporters, âgés de 13 et 18 ans, ont été écrasés par une barrière.
Une centaine de supporters ont tenté de forcer l'entrée du stade Monumental dans la capitale chilienne où se disputait un match entre l'équipe chilienne de Colo Colo et les Brésiliens de Fortaleza. La police est alors intervenue pour contenir les supporters et les empêcher d'entrer. Au cours de l'opération, une bousculade a provoqué la chute d'une barrière, écrasant les deux victimes.
"Le parquet enquête sur les raisons de la mort de deux personnes. Ce que l'on sait, c'est qu'une des grilles a écrasé ces deux jeunes gens", a déclaré à la presse le procureur Francisco Morales. "Nous cherchons à savoir si une voiture de police a été impliquée" dans l'incident, a-t-il indiqué.
Le directeur général de la police, Alex Bahamondes, a déclaré aux journalistes qu'un agent avait été inculpé.
Barbara Perez, soeur de l'une des victimes, a affirmé qu'un véhicule de police avait roulé sur la clôture, provoquant son effondrement sur sa soeur, âgée de 18 ans. "Elle est arrivée à l'hôpital sans signes vitaux. Elle avait un billet en main et sa carte d'identité", a déclaré Mme Perez à des journalistes à l'extérieur du centre médical où elle a été transportée.
La Fédération chilienne (ANFP) a fait état dans un communiqué de "sa condamnation la plus catégorique de tout acte de violence dans le cadre du football, tant sur le terrain qu'en dehors".
Le match a été interrompu à la 65e à la suite d'un envahissement de terrain par des supporters de Colo Colo, sur le score de 0-0. A l'extérieur du stade, des affrontements ont opposé des ultras à la police, qui a fait usage de canons à eau, a constaté un photographe de l'AFP. La Confédération sud-américaine (Conmebol) a finalement annoncé l'annulation du match.
Kevin Fiala a signé un doublé jeudi en NHL. Le St-Gallois fut l'un des artisans du succès des Los Angeles Kings, qui ont cueilli face aux Ducks Anaheim (6-1) leur 30e victoire de la saison à domicile.
Fiala a inscrit le 3-1 (26e) et le 5-1 (42e), à chaque fois en supériorité numérique, sur des reprises directes. Avec désormais 32 réussites à son tableau de chasse 2024/25, il n'est désormais plus qu'à un but de son record sur une saison établi en 2021/22 alors qu'il jouait encore sous le maillot de Minnesota.
Deuxième meilleur buteur suisse de la saison en NHL derrière Nico Hischier (35), Kevin Fiala a été désigné première étoile de cette rencontre. Les deux autres sont revenus à ses coéquipiers Adrian Kempe et Andrei Kuzmenko, qui ont tous les deux réalisé trois assists face à Anaheim.
Nino Niederreiter a quant à lui retrouvé le chemin des filets après sept matches sans le moindre but marqué. L'attaquant grison a ouvert la marque pour les Winnpieg Jets, qui se sont imposés 4-0 face aux Dallas Stars de Lian Bichsel, en déviant un tir de Josh Morrissey après 18'37 pour sa 16e réussite de la saison.
A noter aussi la vaine victoire des Vancouver Canucks de Pius Suter (4-1 sur la glace de l'Avalanche du Colorado). La franchise canadienne ne verra pas les play-off pour la quatrième fois dans les cinq dernières saisons.
Ricardo Rodriguez courronnera-t-il sa carrière avec un titre européen ? Le Zurichois et le Betis Séville poursuivent en tout cas leur route en Conférence League.
Sur leur pelouse, les Andalous ont battu les Polonais du Jagiellonia Bialystok 2-0 pour prendre une option très sérieuse sur leur qualification pour les demi-finales. Titularisés sur le flanc gauche de la défense à quatre de Manuel Pellegrini, Ricardo Rodriguez a enclenché l’action du 2-0 de son homonyme Jesus Rodriguez dans le temps additionnel de la première période. L’ouverture du score avait été l’œuvre du Congolais et ex-Marseillais Cédric Bakambu.
En demi-finale, le Betis devrait affronter la Fiorentina qui s’est imposée 2-1 en Slovénien face à Celje, le "tombeur" du FC Lugano.
La Suisse a entamé sa campagne de préparation pour le Mondial au Danemark avec une victoire qui fera du bien. Elle s’est imposée 4-3 en prolongation face à la Slovaquie à Herisau.
Dario Rohrbach a forcé la décision après 2’18’’ de jeu dans la prolongation. Il s’agit de la première réussite en sélection du top-scorer de Langnau. Marc Marchon (25e), Sven Senteler (37e) et Dario Simon (48e) furent les autres buteurs suisses de la soirée.
Patrick Fischer regrettera sans doute les erreurs de Rodwin Dionicio sur l’ouverture du score et de Marchon sur le 2-3. Mais au final, les Suisses ont infligé aux Slovaques leur première défaite de la saison après une série vertueuse de dix victoires. Les deux équipes s’affronteront à nouveau ce vendredi, toujours à Herisau.