La Suisse ne s'est pas franchement rassurée à Reykjavik. Tenue en échec par l'Islande sur le score improbable de 3-3, elle a dévoilé des failles inquiétantes à 85 jours de son entrée en lice à l’Euro.
La formation de Pia Sundhage n'aurait jamais dû laisser échapper les trois points. Elle a, en effet, mené 2-0 après seulement 17 minutes de jeu grâce à des réussites de Géraldine Reuteler et de Smilla Vallotto avant d'être trahie par ses trop grandes largesses sur le plan défensif.
Même si un improbable autogoal islandais leur a permis de mener 3-1 juste après la pause, les Suissesses ont témoigné d'une immense fébrilité face pourtant à des Islandaises qui étaient très largement à leur portée. L'expulsion de Géraldine Reuteler le jour de sa 75e sélection après un second avertissement dicté pour une simulation alors que le score était de 3-3 a bien sûr compliqué leur tâche en fin de rencontre. Elles n'ont pas pu vraiment aller chercher une première victoire lors de cette campagne qui leur aurait permis d'abandonner aux Islandaises la dernière place du groupe.
Lors de ses deux derniers matches en France et à Sion face à la Norvège, la Suisse devra reprendre ce point de retard qu'elle accuse toujours sur l'Islande si elle entend échapper à la relégation directe. Il conviendra toutefois de retrouver une plus grande rigueur sur le plan défensif pour y parvenir.
Après le match de Reykjavik, le chantier paraît immense. Il commence par le choix de la gardienne. Déjà à la peine vendredi contre la France à Saint-Gall, Elvira Herzog endosse une lourde responsabilité sur le premier des trois buts inscrits par Lea Vilhjalmsdottir. Gaëlle Thalmann n’a pas encore été vraiment remplacée...
Jorge Martin (Aprilia) fera son retour ce week-end lors du Grand Prix du Qatar, a annoncé mardi son équipe. L'Espagnol a dû faire l'impasse sur les trois premières courses de la saison.
"J'ai une énorme envie de revenir sur la piste et je suis heureux de pouvoir au moins essayer de courir au Qatar", déclare le champion du monde en titre, pas encore tout à fait rétabli de sa blessure à la main gauche.
"Je ne sais pas où j'en suis physiquement - je ne suis clairement pas à 100%. On va essayer de faire de notre mieux et de progresser petit à petit", ajoute-t-il, précisant n'être "même pas sûr de pouvoir terminer la course", longue de 22 tours sur le circuit de Lusail (5,4 km).
"Sa participation (...) reste conditionnée à l'approbation de la délégation médicale du championnat du monde MotoGP", prévient par ailleurs Aprilia.
Martin, qui s'était blessé lors des essais de pré-saison à Sepang (Malaisie) et avait dû être opéré début février, avait connu une nouvelle chute qui avait nécessité une nouvelle intervention à la main gauche fin février, juste avant la manche inaugurale de la saison en Thaïlande.
Après son forfait sur les trois premières courses, l'Espagnol a peu de chances de pouvoir conserver son titre mondial cette saison.
Son compatriote Alex Marquez (Ducati-Gresini) occupe actuellement la tête du classement des pilotes avec 87 points, juste devant son frère et sextuple champion du monde Marc Marquez (Ducati) et l'Italien Francesco Bagnaia (Ducati), titré en 2022 et 2023.
Opposés en demi-finale des play-off de National League, Lausanne et Fribourg lancent un appel au calme. La série a été marquée par plusieurs altercations entre les supporters des deux équipes.
"Le hockey romand mérite une fête à la hauteur des passions", écrivent les deux clubs romands dans un communiqué publié sur leurs sites internet respectifs. "Prenons tous de la hauteur, encourageons nos couleurs mais respectons pleinement celles de l'adversaires. Oui à la rivalité, non aux débordements", peut-on encore lire dans ce texte commun.
Lors de l'acte III jeudi à Lausanne, des tensions ont éclaté entre des supporters du LHC et certains suiveurs des Dragons n'ayant pas pris place dans le secteur visiteur, a constaté Keystone-ATS. A l'issue du match, des ultras lausannois ont aussi brièvement fait face aux forces de l'ordre sur le parvis de la patinoire.
Les provocations entre les supporters des deux camps se sont poursuivies deux jours plus tard à Fribourg. Selon lematin.ch, les forces de l'ordre ont notamment fait l'usage de spray au poivre pour disperser des supporters du LHC à l'issue du match.ch
Les Jets de Winnipeg ont signé leur 53e victoire de l'exercice lundi en battant les Saint-Louis Blues à domicile (3-1). Jamais la franchise du Manitoba n'avait vécu une telle saison régulière en NHL.
Les Jets de Winnipeg ont signé leur 53e victoire de l'exercice lundi en battant les Saint-Louis Blues à domicile (3-1). Jamais la franchise du Manitoba n'avait vécu une telle saison régulière en NHL.
Nino Niederreiter et ses coéquipiers se sont ainsi relancés après leur défaite concédée samedi à Salt Lake City face au Utah Hockey Club (4-1). Ils l'ont fait de belle manière, ne concédant que 15 tirs face à un adversaire qui restait pourtant sur une série de douze (!) victoires consécutives.
Le succès des Jets a été acquis grâce à des buts de Morgan Barron, Alex Iaffalo et Adam Lowry (cage vide). Nino Niederreiter n'a pas noirci la feuille des compteurs lors de cette victoire historique de la meilleure équipe de la saison en NHL.
Le Lightning de Tampa Bay, qui est également assuré de participer aux play-off, s'est aussi imposé lundi. L'équipe du défenseur seelandais Janis Moser a signé une probante victoire face aux New York Rangers, au Madison Square Garden (5-1).
Kevin Fiala et les Kings de Los Angeles ont en revanche connu la défaite dans l'antre du Kraken (2-1). A Seattle, l'attaquant saint-gallois n'a pas été décisif, mais ce revers ne devrait pas avoir de conséquences fâcheuses, les Californiens ayant déjà obtenu leur billet pour les séries éliminatoires ce week-end.
Lausanne veut y croire.
Malgré deux défaites de suite en prolongations et une infirmerie qui ne désemplit pas, le LHC espère refaire son retard dans sa demi-finale des play-off de National League face à Fribourg-Gottéron.
"Si vous jetez un oeil à la série, Fribourg n'a marqué que deux buts de plus que nous. Ces deux buts ont été marqués en deuxième prolongation. C'est une demi-finale extrêmement serrée, et c'est ça la beauté des play-off." Geoff Ward, l'entraîneur canadien des Lions vaudois, ne paraissait pas vraiment abattu après la défaite de ses hommes samedi à Fribourg (4-3 ap).
Mené 3-1 dans la série, le LHC n'a plus le choix. Le vainqueur de la saison régulière doit à tout prix s'imposer mardi à Malley (20h00) pour garder ses chances de disputer une deuxième finale consécutive.
"Nous pourrions très bien être en train de mener 3-1, mais c'est la réalité des play-off: il faut réussir le dernier tir", reprend Geoff Ward, qui n'avait pas grand-chose à reprocher à ses joueurs, revenus au score à cinq secondes de la fin du temps réglementaire. "Ce n'est pas comme si nous n'étions pas satisfaits de notre façon de jouer. Nous avons joué un bon match de hockey. Nous avons eu des occasions de marquer le dernier but. Nous ne l'avons pas fait, c'est comme ça."
Tout comme celui de Gottéron, qui a déjà perdu son maître à jouer suédois Lucas Wallmark ainsi que son défenseur Maximilian Streule au cours de cette série, l'effectif lausannois se réduit à vitesse grand V. Les deux formations se livrent une "guerre d'attrition", pour reprendre les mots du défenseur américain de Fribourg Ryan Gunderson.
L'Autrichien Michael Raffl, Michael Hügli et Tim Bozon sont blessés depuis l'acte III et réévalués au jour le jour. Et samedi, Stefan Rüegsegger et Fabian Heldner n'ont pas terminé un match qu'Aurélien Marti, malade, n'a pas disputé.
Geoff Ward espère pouvoir récupérer l'un ou l'autre de ces hommes mardi pour un acte V déjà décisif. "Nous ne voyons pas au-delà de cette partie. La seule chose à faire, c'est de se retrousser les manches pour gagner un match", déclare le mentor du LHC.
Pas abattus par deux dénouements cruels en prolongations, les Lions veulent croire en leurs chances de renverser la mise. "Nous ne sommes pas au fond mentalement. Perdre 10-0 ou 4-3, à la fin, c'est une défaite", assure l'attaquant Benjamin Bougro. "Cette série est à notre portée. Fribourg ne l'a pas encore gagnée."
Les deux premiers quarts de finale aller de la Ligue des champions figurent au programme ce soir dès 21h00. A Londres, Arsenal défiera le Real Madrid, tenant du trophée.
Tous deux classés au 2e rang de leurs championnats respectifs, les Gunners et les Merengue restent sur une prestation mitigée ce week-end. Arsenal a été tenu en échec 1-1 sur la pelouse d'Everton, alors que le Real a subi un inattendu revers à domicile contre Valence (2-1).
L'autre match se déroulera à Munich où le Bayern recevra l'Inter Milan du gardien suisse Yann Sommer. L'ancien portier de l'équipe nationale retrouvera un stade qu'il connaît bien pour avoir évolué six mois avec le club bavarois en 2023, contribuant au titre en Bundesliga.
Fabian Schär a signé l’assist de l’année lors du large succès 3-0 de Newcastle à Leicester. Il a armé une frappe juste avant la ligne médiane sur la transversale pour le 2-0 de Jacob Murphy.
L’ancien défenseur de l’équipe de Suisse a vu la position très avancée du portier danois Mads Hermansen avant d’armer son tir. Murphy a eu la bonne idée de suivre l’action pour marquer le 2-0 à la 10e minute presque sans opposition.
A la faveur de ce succès, Newcastle, récent vainqueur de la Coupe de la Ligue, se hisse à la quatrième place du classement. Cette saison 2024/2025 s’annonce peut-être comme celle de tous les bonheurs pour Fabian Schär et ses coéquipiers.
La cote de Dan Ndoye a encore monté. Le Vaudois a inscrit un but phénoménal lors du nul de Bologne face au Napoli (1-1) pour marquer les esprits. Et susciter l’intérêt des plus grands clubs européens.
Dan Ndoye a répondu à l’ouverture du score de Zambo Anguissa à la 65e minute. Le Vaudois a surgi sur un centre du Danois Jens Odgaard pour réussir une sublime "Madjer" du gauche qui a filé juste dessous la transversale. Désormais auteur de 8 buts cette saison en Serie A, Dan Ndoye a confirmé lundi soir qu’il avait bien franchi un cap.
Avec ce point, Bologne souffle la quatrième place à la Juventus. Quant au Napoli, il accuse toujours trois longueurs de retard sur l’Inter.
Marc Rochat et Selina Egloff ont décroché la médaille d'or en slalom à St-Luc. Ils ont été sacrés lundi en conclusion des championnats de Suisse.
Grâce à une deuxième manche de feu, le Vaudois Marc Rochat (32 ans), sixième après la manche initiale, a décroché son premier titre de champion national. Il a précédé de 0''10 le Valaisan Ramon Zenhäusern et de 0''25 Matthias Itten. Le Genevois Tanguy Nef, qui s'est illustré cet hiver en Coupe du monde, a dû se contenter du 8e rang à 1''32.
Selina Egloff (23 ans) a pour sa part provoqué la surprise en s'imposant chez les dames. L'athlète du cadre B a devancé Anuk Brändli de 0''22 et Mélanie Meillard de 0''32.
Mélanie Meillard menait après le premier parcours, mais elle a été battue en finale. Selina Egloff avait jusqu'ici un sixième rang en slalom aux championnats de Suisse 2019 comme meilleur résultat.
Stan Wawrinka (ATP 163) ne s’offrira pas une jolie douceur cette semaine à Monte-Carlo. Battu sur le fil par Alejandro Tabilo (ATP 32), le Vaudois ne défiera pas Noval Djokovic (ATP 5) au 2e tour.
Battu 1-6 7-5 7-5 par le gaucher chilien, Stan Wawrinka peut nourrir une montagne de regrets. Auteur d’un début de rencontre parfait, il a eu sa chance aux deuxième et troisième sets. Dans la deuxième manche, il a ainsi galvaudé une occasion en or à 5-5 15-30 avec une erreur en coup droit alors qu’il avait pris un réel ascendant dans l’échange.
Dans la troisième, il a mené 3-1 avant de perdre quatre jeux d’affilée. Revenu à 5-4, il écartait une première balle de match sur son service avant de bénéficier d’une balle de break au jeu suivant qui aurait pu tout changer...
Ce film de match rappelle combien Stan Wawrinka est passé très près de la victoire. Même si son adversaire a traversé un début d’année plutôt "compliqué", ce premier tour joué dans le vent et le froid de la Principauté où il avait cueilli le titre il y a onze ans déjà confirme que le Vaudois joue à nouveau un très bon tennis. A 40 ans désormais bien sonnés, il présente un niveau de jeu qui doit lui permettre d’obtenir des résultats probants lors de cette campagne sur terre battue. Elle se poursuivra la semaine prochaine à l’ATP 500 de Barcelone.
Patrick Fischer a appelé un nouvel attaquant pour la première phase de la préparation aux Mondiaux. Marc Marchon (Berne) a ainsi rejoint lundi l'équipe dans sa base de Kloten.
Initialement, Marchon n'avait pas été retenu en raison d'une blessure. Mais des examens complémentaires ont montré que le joueur était finalement apte.
Son coéquipier au CP Berne, le défenseur Romain Loeffel, doit pour sa part différer son arrivée. Légèrement blessé, il arrivera dans la sélection la semaine prochaine. Les Suisses disputeront deux matches de préparation à Herisau contre la Slovaquie jeudi et vendredi.
Les play-off s'éloignent pour les Canucks de Pius Suter en NHL.
Battu 3-2 par les Vegas Golden Knights dimanche à domicile, Vancouver est à 8 points de la barre alors qu'il lui reste cinq matches à jouer en saison régulière.
Vaincus à quatre reprises dans leurs cinq dernières sorties, les Canucks accusent désormais 8 longueurs de retard sur Minnesota. Le Wild, qui détient pour l'heure la deuxième "wild card" disponible dans la Conférence Ouest, s'est pour sa part imposé dimanche (3-2 après prolongation face aux Stars de Lian Bichsel).
La soirée avait pourtant bien commencé pour la franchise canadienne, qui a ouvert la marque après 4'46 sur une réussite de Nils Hoglander. Le centre zurichois Pius Suter a été crédité d'un assist sur ce but pour son 43e point de la saison (22 buts, 21 assists), le 9e dans ses huit derniers matches.
La première étape du Grand Slam Track, nouveau circuit de meetings créé par Michael Johnson, s'est conclue dimanche à Kingston. Cette première fut imparfaite, mais prometteuse.
Création de l'ex-star de la piste Michael Johnson, Grand Slam Track s'est promis de dépoussiérer et de professionnaliser l'athlétisme, principalement à grand renfort de dollars, avec des primes jamais vues dans le sport olympique no 1.
Cette ligue propose à 12 groupes de huit athlètes deux courses en trois jours, pour un classement cumulé. Placé début avril, alors que les athlètes sont encore en pleine période d'entraînement foncier, sans meneur d'allure, et avec la contrainte du fort vent de Kingston, ce meeting n'a logiquement pas affolé les chronomètres.
Mais il a proposé de belles et parfois intrigantes batailles pour la première place, selon le souhait de son créateur. Le groupe du demi-fond masculin a ainsi réuni le podium olympique du 1500 m à Paris et deux médaillés du 800 m pour un triomphe final du Kényan Emmanuel Wanyonyi.
Le champion olympique du double tour de piste a surpris les spécialistes du 1500 m samedi (Cole Hocker, Yared Nuguse, Josh Kerr) avant de prendre la 2e place du 800 m (1'46''44) derrière le Canadien Marco Arop (1'45''13) dimanche.
Mais les quelques belles courses n'ont pas masqué les longueurs d'une compétition étalée sur trois jours (24 courses en tout) et quelques couacs pour sa première. Le stade national de Kingston sonnait quasiment vide vendredi avant de s'éveiller gentiment samedi et dimanche grâce à l'attrait des courses des meilleurs jeunes jamaïcains programmées avant la retransmission.
Pensé pour la télévision, le show a été assuré avec des moyens techniques importants (drones, incrustations, plateau en milieu de stade, nombreux consultants), emballé d'un marketing moderne, mais marqué par quelques hésitations, notamment sur le système de points, difficile à aborder.
La "révolution" promise a aussi maintenu quelques mauvaises vieilles habitudes, comme la banderole d'arrivée qui a failli coûter des blessures aux sprinters (supprimée le dimanche) ou les interviews TV à bout de souffle juste après avoir coupé la ligne, que Johnson avait pourtant promis de supprimer.
"Il nous reste un mois. On va tout analyser. Nous avons noté plusieurs choses", a assuré Johnson avant les trois prochaines dates à Miami (2-4 mai), Philadelphie (30 mai-1er juin) et Los Angeles (27-29 juin).
"Au niveau de la compétition, tout s'est bien passé. Nous avons connu, dans les coulisses, quelques problèmes, nous allons nous en occuper, même si ce n'était pas visible de l'extérieur. C'est notre engagement, de maintenir une qualité très élevée", a poursuivi Michael Johnson.
Quelques têtes d'affiche étaient présentes, comme la star du 400 m haies Sydney McLaughlin-Levrone, vainqueure de ses deux courses, dont un 400 m en 50''32 dimanche. Mais pour perdurer, la nouvelle compétition devra sûrement convaincre d'autres vedettes comme Noah Lyles ou Sha'Carri Richardson - d'autant plus qu'elle se concentre sur les courses et particulièrement le sprint.
Marc-Andrea Hüsler a cueilli le titre dimanche dans le Challenger de Morelos, doté de 100'000 dollars et disputé sur dur. Le Zurichois s'est imposé 6-4 3-6 6-4 en finale face au Kazakhe Dmitry Popko.
Tête de série no 4 du tableau au Mexique, Marc-Andrea Hüsler a décroché son septième trophée sur le circuit Challenger, le premier depuis le mois d'août 2024 et son sacre à Grodzisk Mazowiecki en Pologne. Grâce à cette victoire, le gaucher de 28 ans grimpe de la 168e à la 142e place du classement ATP.
Le CC Genève du skip Yannick Schwaller doit se contenter d'une médaille d'argent dans le championnat du monde messieurs de Moose Jaw. La Suisse s'est inclinée 5-4 face à l'Ecosse en finale dimanche.
Pablo Lachat-Couchepin, Sven Michel, Schwaller et Benoît Schwarz-van Berkel abordaient pourtant ce duel en confiance, forts de leur victoire (11-7) obtenue face à l'Ecosse dans le Round Robin. Mais Bruce Mouat, déjà titré au niveau planétaire en 2023, a démontré toute sa maîtrise dans la phase à élimination directe.
Battue à quatre reprises dans le tour préliminaire, l'Ecosse a sorti le grand jeu en battant successivement la Suède, tenante du titre, en quart de finale, le Canada, favori logique et 1er du Round Robin, en demi-finale, puis la Suisse, elle aussi qualifiée directement pour le dernier carré.
Dimanche, les Ecossais ont fait la différence grâce à deux coups de deux, réalisés aux cinquième et septième ends, qui leur ont permis de mener 4-3. Les Helvètes, qui avaient su répondre dans la sixième manche en marquant également deux points, ne sont pas parvenus à inverser la tendance pour mettre leurs adversaires sous pression.
L'Ecosse n'a concédé qu'un point dans le huitième end, obtenant le nul dans le neuvième afin d'attendre sagement l'ultime manche pour forcer la décision. Et Bruce Mouat n'a pas tremblé au moment de lancer sa dernière pierre pour s'offrir un deuxième or mondial après celui glané deux ans plus tôt à Ottawa.
Pour le curling masculin suisse, l'attente se poursuit, le quatrième et dernier titre mondial remontant à 1992. Mais le CC Genève a déjà mis fin à une longue disette en se hissant en finale, la première depuis 2003 pour une formation suisse au niveau mondial chez les messieurs. De bon augure à moins d'un an des JO de Milan/Cortina.