Privé de tournée américaine en raison de son statut vaccinal, Novak Djokovic en profite pour passer du temps avec les siens. Du bon temps: une vidée postée sur les réseaux sociaux le montre dans une fête où tous les invités sont habillés en blanc, entouré de son épouse Jelena et de son fils Stefan, 7 ans.
La démarche n'est pas innocente: au milieu de la sarabande, Djokovic ne laisse rien paraître de ses éventuels états d'âme. Après avoir annulé sa participation à la prochaine Coupe Davis «pour des raisons personnelles», il a envoyé ses félicitations à Carlos Alcaraz, l'héritier du trône, avant de prendre ses distances. Selon son site officiel, il reprendra la compétition à la Laver Cup de Londres, du 23 au 25 septembre.
Au même moment, voilà que son oncle Goran Djokovic donne une interview pleine d'espoir et de virilité au quotidien serbe Pavlovic Today. « Ce ne fut pas une année facile mais Novak continue d’aller de l’avant. Je suis sûr qu’après tout ce qu’il a enduré, il en sortira plus fort. Novak sait qui il est et ce qu’il veut.»
A lire entre les lignes, l'Open d'Australie figure toujours au programme. Novak Djokovic y est interdit de territoire pour une durée de trois ans mais sa situation pourrait évoluer avec l’arrivée du Premier ministre Anthony Albanese, grand amateur de tennis. Selon le Daily Mail, le nouveau gouvernement n'imaginerait pas une autre édition sans Novak Djokovic. Les mesures anti-Covid sont également moins strictes que l'an dernier, lorsqu'aucun visiteur étranger n'était autorisé à franchir la frontière sans un processus vaccinal complet.
Après sa victoire à l'US Open, Carlos Alcaraz a admis implicitement que le Djoker restait son principal rival à la place de No 1 mondial. «Je ne veux pas m’enlever du mérite mais j’ai eu du bol, ou appelez ça comme vous voudrez, que Djokovic ne puisse pas jouer. Chacun a ses raisons, mais c’est la réalité. Il n’a pas pu beaucoup défendre ses chances.» (chd)