D'apparence, le cricket n'est pas un sport dangereux, car sans contact. Or compte tenu de la vitesse à laquelle la balle peut être lancée ou frappée, la pratique reste hasardeuse. La preuve, le batteur Phillip Hughes a perdu la vie en 2014, touché à la tête suite à un lancer.
Mais la balle n'est pas le seul et unique risque. Les courses, le regard focalisé sur celle-ci, peuvent entraîner des collisions, comme celle survenue en ce début d'année entre Cameron Bancroft et Daniel Sams, deux joueurs du Thunder de Sydney, club de Big Bash League, l'élite australienne du Twenty20. Le choc, tête contre tête, alors qu'ils tentaient de s'emparer de l'objet volant, a été d'une violence inouïe.
Immédiatement transportés à l'hôpital, les deux joueurs ont d'ores et déjà retrouvé leur domicile. Or ils ne joueront pas au cricket ces prochains temps. Daniel Sams, le moins touché des deux, fait face à une commotion cérébrale. Durée d'indisponibilité: 12 jours, soit quatre matchs officiels, comme le veut le règlement local.
Cameron Bancroft est également victime d'une commotion cérébrale. Mais il a subi en plus une fracture du nez, et une autre de l'omoplate. Des examens complémentaires sont attendus. Sa saison en Big Bash League, jouée entre les mois de décembre et février, soit l'été australien, semble compromise.
Seul motif de satisfaction? Sydney s'est imposé malgré ce carnage sur la pelouse des Scorchers de Perth, prenant au passage la deuxième place du classement, avec un match en moins.
(roc)