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Football: victoire de la Suisse 4-0 en Lituanie

Breel Embolo (à gauche), Renato Steffen (au centre) et Steven Zuber célébrant le 2-0 de la Nati face à la Lituanie.
Breel Embolo (à gauche), Renato Steffen (au centre) et Steven Zuber célébrant le 2-0 de la Nati face à la Lituanie. image: keystone

La Nati gagne 4-0 en Lituanie et rejoint l'Italie en tête du groupe

L'équipe de Suisse de football est allée battre largement la Lituanie mardi soir à Vilnius (4-0). Grâce à cette victoire, les hommes de Murat Yakin rejoignent l'Italie en tête du groupe et sont certains de jouer au moins les barrages pour le Mondial 2022.
12.10.2021, 22:3513.10.2021, 15:09
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La Suisse n'a pas failli à Vilnius. Victorieuse 4-0 de la Lituanie, elle se présentera le 12 novembre à Rome, avec le même nombre de points que l'Italie, pour la «finalissima» du groupe C des qualifications pour la Coupe du monde 2022 au Qatar.

Ce succès a pris un tout autre relief avec le 4-0 inscrit dans le temps additionnel par Mario Gavranovic. La tête victorieuse du Tessinois change la donne pour le 12 novembre. Un nul à Rome ne serait pas une si mauvaise affaire pour l'équipe de Suisse qui aurait, trois jours plus tard, l'occasion d'effacer les deux buts de retard qu'elle accuse sur l'Italie, lors de la venue de la Bulgarie à Lucerne. Le même soir, l'Italie se rendra à Belfast, où il n'est jamais aisé de s'imposer largement.

Le classement du groupe

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source: rts

Le résumé du match

Avec huit des onze titulaires de la victoire contre l'Irlande du Nord et dans un même dispositif en 4-2-3-1, la Suisse a su parfaitement déjouer le piège lituanien. Dans la nuit froide de Vilnius, elle a témoigné d'une efficacité clinique après la demi-heure avec le doublé de Breel Embolo (31e et 45e), le soir de sa 50e sélection, sur deux corners bottés par Xherdan Shaqiri et avec le 2-0 de Renato Steffen (42e), pour son premier but en équipe nationale, qui doit beaucoup à l'ouverture lumineuse de Fabian Schär. On ne sait pas si le Saint-Gallois fera partie du projet du nouveau Newcastle, mais son brio dans le jeu long régale toujours autant les puristes.

Le onze de base de la Nati à Vilnius

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source: UEFA.COM

A l'image d'un Nico Elvedi parfois hésitant - comme si la perspective d'écoper d'un carton jaune, qui le priverait du rendez-vous de Rome, l'avait paralysé -, la Suisse a laissé des ouvertures en début de match. Heureusement pour elle, la Lituanie n'a pas su exploiter ces petites errances qui auraient pu singulièrement compliquer sa soirée.

Comme à Genève trois jours plus tôt, ce sont le génie de Shaqiri et la puissance d'Embolo qui ont permis à la formation de Murat Yakin de forcer la décision. A la pause, il ne restait plus qu'une mission à remplir pour cette Suisse maitresse de son sujet: soigner sa différence de buts. Elle ne devait malheureusement pas la remplir.

Mario Gavranovic de nouveau décisif

A la reprise, les Suisses ne parvenaient pas, en effet, à maintenir le formidable élan de la fin de la première mi-temps. Avec Ulisses Garcia introduit à la place de Ricardo Rodriguez, les Suisses livraient un premier quart d'heure bien trop «neutre», pour ne pas laisser Murat Yakin sans réaction. Le sélectionneur lançait ainsi à la 68e Ruben Vargas et Christian Fassnacht pour Steven Zuber et Steffen, puis Mario Gavranovic à la 75e pour un Shaqiri qui peine toujours autant à tenir la distance. C'est Ruben Vargas qui devait se montrer le plus en jambes en fin de match, pour se procurer deux occasions en or à la 82e.

Mais une fois de plus, Mario Gavranovic sortait de sa boîte pour surgir sur un centre de Cédric Itten et inscrire son 16e but en sélection. Cette réussite n'a sans doute pas le même poids que son égalisation contre la France en huitième de finale de l'Euro, mais on a le sentiment qu'elle peut compter au soir du 15 novembre.

Mario Gavranovic (à droite) fête sa réussite avec ses coéquipiers à Vilnius, son 16e but avec la Nati.
Mario Gavranovic (à droite) fête sa réussite avec ses coéquipiers à Vilnius, son 16e but avec la Nati.

On peut, enfin, regretter la «disparition» d'Embolo dans ce final. Mais comme Shaqiri, le Bâlois avait trop payé de sa personne depuis samedi soir pour que l'on puisse lui adresser le moindre reproche. Comme le joueur de Lyon, il a un mois devant lui pour monter encore plus en puissance et offrir aux supporters de l'équipe de Suisse, le 12 novembre, une nuit romaine aussi magique que fut celle de Bucarest, le 28 juin dernier. (ats/yog)

Les buts en images 📺 ⚽

Les réactions 🎙️ 💬

«On a été efficace, ce n'était pas simple sur le synthétique et il a fait très froid. On a eu le contrôle de la partie. C'est le type de match idéal pour les gardiens: quand il n'y a pas de travail, ça veut dire que l'équipe fait un bon match (rires)»
Yann Sommer, gardien de l'équipe de Suisse, au micro de la RTS
«Je suis rentré quand il y avait déjà 3-0, mais c'était très important de rester concentré pour ne pas concéder de goal et en mettre un quatrième. Le synthétique était différent de celui de Berne où je joue, il avait davantage de granulés. Il a fallu s'adapter, on avait pu le faire lors de l'entraînement lundi»
Ulisses Garcia, défenseur de l'équipe de Suisse et de Young Boys, au micro de la RTS

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