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Suivez en direct les dernières infos sur la guerre de la Russie contre l'Ukraine et ses implications en Suisse ainsi que dans le monde.
24.05.2024, 23:5527.05.2024, 15:27
Team watson
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Plus de «International»
  • La contre-offensive lancée par l'Ukraine en juin 2023 s'est soldée par un échec. La Russie a repris l'initiative et s'est emparée, le 17 février, de la ville d'Avdiïvka.
  • Kiev est en très mauvaise posture. Alors que les Russes poussent vers plusieurs directions, les Ukrainiens doivent rationner leurs munitions.
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Les mains liées de Kiev par les restrictions sur l'usage d'armes
L'Ukraine a les mains liées en raison des restrictions sur l'usage des armes fournies par ses alliés occidentaux sur le territoire russe, a déploré lundi à Sofia le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg (lui 👇).



«Cela lie les mains dans le dos des Ukrainiens et rend très difficile pour eux d'assurer leur défense», a déclaré M. Stoltenberg, à l'ouverture d'une réunion de l'Otan dans la capitale bulgare.
Plusieurs pays ont restreint l'usage des armes qu'ils fournissent à l'Ukraine à son seul territoire, Crimée et Donbass compris, interdisant des frappes sur le sol russe.

«Je pense qu'il est temps de reconsidérer certaines de ces restrictions», a souligné plus tard devant la presse M. Stoltenberg, en marge d'une réunion de l'assemblée parlementaire de l'Alliance atlantique.
Kiev «a le droit de se défendre» et a donc «le droit de frapper des objectifs militaires légitimes en dehors de l'Ukraine», a-t-il insisté.

Le secrétaire général de l'Otan a déjà plaidé dans le passé pour la levée des restrictions occidentales.
11:27
Procès Gazprombank: la défense veut faire classer l'affaire
Le procès en appel de quatre anciens employés de Gazprombank Suisse a débuté lundi matin à la Cour suprême de Zurich. Leurs défenseurs ont affirmé dès le début de l'audience que l'accusation est insuffisante et demandent le classement de l'affaire.

Le tribunal examine à présent ces requêtes des avocats de la défense. Il est reproché aux quatre anciens employés de Gazprombank Suisse (GPBS) d'avoir géré les comptes pour un proche du président russe Vladimir Poutine et d'avoir ainsi manqué à leur devoir de diligence.
Il s'agit des comptes de Sergueï Roldouguine. Selon les médias, le chef d'orchestre et violoncelliste russe est considéré comme un proche de Poutine. Il a été client de la GPBS pendant des années.

Fin mars dernier, le tribunal de district de Zurich avait condamné les accusés, dont le chef de la banque à l'époque, à des peines pécuniaires avec sursis.
22:57
Le président ukrainien en Espagne lundi
Volodymyr Zelensky, qui presse ses alliés de renforcer leur aide pour contrer l'offensive russe, sera lundi à Madrid. Il y rencontrera le premier ministre espagnol Pedro Sanchez, a annoncé dimanche le gouvernement espagnol.



Le roi Felipe VI recevra également le dirigeant ukrainien, a indiqué le palais dans un communiqué.


Il s'agit de la première visite officielle du président Zelensky en Espagne depuis son arrivée au pouvoir en 2019, plus de deux ans après le début de l'invasion russe de son pays.
21:59
Les États-Unis représentés au Bürgenstock
Les Etats-Unis participeront à la conférence sur la paix en Ukraine qui se tiendra en Suisse en juin, ont déclaré dimanche des responsables américains à Reuters, repris par l'agence italienne ansa.

Les responsables en question n'ont pas précisé à quel niveau les Etats-Unis seraient représentés, ni quel représentant de l'administration sera présent.
20:56
Le bilan grimpe après la frappe russe sur un hypermarché de Kharkiv
Le bilan de la frappe russe sur un hypermarché de bricolage à Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, continue de grimper. Il est passé à seize morts dimanche au lendemain de cette attaque qualifiée d'«ignoble» par le président ukrainien.



«La Russie est gouvernée par des gens qui veulent que ce soit la norme de brûler des vies, de détruire des villes et des villages, de diviser les peuples et d'effacer les frontières nationales par la guerre», a dénoncé dimanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
11:07
Zelensky invite Biden et Xi Jinping au sommet du Bürgenstock
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a invité ses homologues américain Joe Biden et chinois Xi Jinping à la conférence de paix du Bürgenstock (NW). Le sommet est prévu à la mi-juin.

M. Zelensky a précisé dimanche que «plus de 80 pays ont confirmé leur venue» au sommet du Bürgenstock. La Suisse a lancé les invitations à plus de 160 délégations pour y participer.

La Russie n'a pas en revanche été conviée à ce stade. Moscou a fait savoir à plusieurs reprises qu'elle n'était pas intéressée à participer à cette conférence. Le Kremlin n'entend participer à aucune négociation si Kiev n'acceptait pas l'annexion par la Russie des quelque 20% du territoire ukrainien qu'elle occupe actuellement.
17:06
200 personnes pourraient avoir été dans l'hypermarché bombardé
Le président ukrainien a affirmé samedi que «plus de 200 personnes» pourraient avoir été à l'intérieur de l'hypermarché de produits de construction touché par une frappe russe à Kharkiv, la deuxième ville du pays.

«À l'heure actuelle, on sait que plus de 200 personnes pourraient avoir été à l'intérieur de l'hypermarché. Tous les services sont déjà sur place pour aider à secourir les personnes et à éteindre l'incendie», a indiqué Zelensky sur Telegram.
17:02
Actifs russes pour Kiev: le G7 «progresse», vise un accord en juin
Les grands argentiers du G7 réunis à Stresa en Italie ont noté samedi des «progrès» dans leurs pourparlers sur l'utilisation des intérêts des actifs russes gelés. Ils ont jeté les bases en vue d'un accord mi-juin au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement.

«Des progrès ont été accomplis», a commenté l'hôte de la réunion, le ministre italien de l'Economie Giancarlo Giorgetti, saluant devant la presse «la forte prise de position politique» de tous les pays du G7.

«L'accord trouvé est un accord politique», a déclaré Giorgetti, reconnaissant toutefois que subsistaient «des problématiques importantes de caractère technique et juridique» à résoudre d'ici le sommet des dirigeants des pays du G7 dans les Pouilles.
«Nous progressons dans nos discussions sur les moyens potentiels d'anticiper les bénéfices extraordinaires provenant des actifs souverains russes immobilisés au profit de l'Ukraine, conformément au droit international et à nos systèmes juridiques respectifs», ont déclaré les ministres selon un projet de communiqué final obtenu par l'AFP.
16:45
Au moins deux morts dans une frappe russe à Kharkiv
Au moins deux personnes ont été tuées samedi dans une frappe russe sur un hypermarché de produits de construction à Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, dont la région est la cible d'une offensive terrestre depuis plus de deux semaines.

«Nous savons pour certain qu'il y a deux morts», a déclaré sur Telegram le maire de la ville, Igor Terekhov. Le gouverneur régional Oleg Synegoubov a fait état de quatre blessés dans cette frappe.

Selon Synegoubov, deux bombes aériennes guidées ont frappé l'hypermarché et 15 000 mètres carrés sont en feu.

«Un grand nombre de personnes sont portées disparues. Il y a de nombreux blessés. Apparemment, l'attaque a eu lieu dans un centre commercial où il y avait beaucoup de monde - c'est du pur terrorisme», a de son côté indiqué le maire Igor Terekhov.
23:52
Vladimir Poutine bientôt en Corée du Nord
La Russie, qui a mis en ordre de bataille son industrie de l'armement, a déclaré vendredi préparer une visite du président Vladimir Poutine en Corée du Nord, un pays d'ores et déjà soupçonné de fournir des milliers de tonnes d'obus et d'autres munitions à la Russie.

Les Etats-Unis ont quant à eux annoncé vendredi l'envoi d'une nouvelle tranche de 275 millions de dollars d'armements pour «aider l'Ukraine à repousser l'offensive de la Russie près de Kharkiv».
21:13
Bientôt une voie Alexeï-Navalny près de l'ambassade russe à Paris
Le Conseil de Paris a adopté vendredi à l'unanimité l'idée de baptiser une rue du XVIe arrondissement, secteur où se trouve l'ambassade russe, du nom de l'opposant russe Alexeï Navalny, mort en détention en février.

La future voie Alexeï-Navalny «serait possiblement dans l'avenue Chantemesse», une artère du XVIe arrondissement située juste devant l'ambassade, a déclaré en séance Francis Szpiner, maire de cet arrondissement jusqu'à son élection comme sénateur en septembre dernier.

La France, qui a «une longue histoire» avec la Russie, «a accueilli souvent ses exilés» dans cet arrondissement, a souligné l'élu de droite. De nombreuses familles de Russes blancs se sont installées dans ce quartier, notamment rue de Passy, après la révolution de 1917.
21:10
Six pays membres de l'Otan veulent ériger une «muraille de drones» contre la Russie
Les six pays membres de l'Otan voisins de la Russie sont tombés d'accord pour ériger une «muraille de drones» afin de défendre leurs frontières contre les «provocations», a annoncé vendredi le gouvernement lituanien.

«Il s'agit d'une chose complètement nouvelle, une muraille de drones s'étendant de la Norvège à la Pologne. L'objectif est d'utiliser des drones et d'autres technologies pour protéger nos frontières», a déclaré à l'agence de presse BNS la ministre lituanienne de l'Intérieur Agne Bilotaite.

Celle-ci s'exprimait à l'issue de discussions avec ses homologues des autres Etats baltes, l'Estonie et la Lettonie, ainsi que de la Finlande, de la Norvège et de la Pologne: «Il ne s'agit pas seulement d'infrastructures physiques, de systèmes de surveillance, mais aussi de drones et d'autres technologies, qui nous permettraient de nous protéger contre les provocations de pays hostiles et d'empêcher la contrebande», a-t-elle ajouté.
14:52
Action de la Russie à la frontière avec l'Estonie : «inacceptable»
Le retrait jeudi par la Russie des bouées délimitant sur une rivière sa frontière avec l'Estonie est «inacceptable», a déclaré vendredi le chef de la diplomatie de l'Union européenne (UE) Josep Borrell.

«De telles actions sont inacceptables. L'Union européenne attend des explications de la part de la Russie après le retrait de ces bouées et leur remise en place immédiate», a ajouté M. Borrell dans un communiqué.



Les garde-côtes estoniens ont déclaré jeudi que leurs homologues russes avaient retiré pendant la nuit des bouées placées sur la rivière Narva, qui sépare les deux pays, dans le cadre d'un différend survenu à la frontière.
La première ministre estonienne Kaja Kallas a évoqué un «incident frontalier», alors que la Lituanie et d'autres pays de la région entretiennent des relations tendues avec la Russie en raison de son invasion de l'Ukraine.



Selon Tallinn, ce n'est que depuis le début de la guerre en Ukraine, en février 2022, que Moscou a contesté l'emplacement des balises flottantes, qui sont utilisées pour empêcher les bateaux de s'égarer accidentellement dans des eaux étrangères. (
6:40
La loi «russe» de la Géorgie provoque des tensions avec Washington
Les Etats-Unis vont réexaminer l'ensemble de leur coopération avec la Géorgie après l'adoption par le Parlement géorgien d'une loi controversée sur «l'influence étrangère», a annoncé jeudi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken. Le texte a provoqué d'importantes manifestations en Géorgie.

«Je lance aujourd'hui un examen complet de la coopération bilatérale entre les Etats-Unis et la Géorgie», a affirmé Blinken dans un communiqué. Il a annoncé en parallèle des restrictions de visas de séjour aux Etats-Unis visant les personnes jugées responsables de «saper la démocratie» en Géorgie, ainsi que leurs proches. «Nous espérons toujours que les dirigeants géorgiens reconsidéreront le projet de loi et prendront des mesures pour faire avancer les aspirations démocratiques et euro-atlantiques de leur pays», a-t-il précisé cependant. Mais, avertit-il, lors de ce réexamen des «relations entre nos deux pays, nous tiendrons compte des actions de la Géorgie pour décider des nôtres».

Outre la loi elle-même, le chef de la diplomatie américaine relève que «les tactiques répressives utilisées pour étouffer la dissidence légitime portent atteinte à la démocratie géorgienne et aux libertés fondamentales auxquelles le peuple géorgien a droit».

Cette annonce intervient au lendemain de propos d'Antony Blinken menaçant la Géorgie de mesures en rétorsion à l'adoption de cette loi, qu'il dit être sortie «tout droit du manuel de Moscou».

Le Parlement de Tbilissi a récemment voté cette loi, qui prévoit d'imposer à toute ONG ou à tout média recevant plus de 20% de son financement de l'étranger de s'enregistrer en tant qu'«organisation poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère» et de se soumettre à un contrôle administratif. Ses détracteurs l'ont surnommée «loi russe» en raison de sa similitude avec une législation votée en Russie pour réprimer l'opposition. Elle a suscité des protestations de masse en Géorgie.
La présidente géorgienne Salomé Zourabichvili, qui est pro-européenne, a mis son veto à cette loi, mais le parti au pouvoir «Rêve géorgien» assure avoir assez de voix au Parlement pour passer outre.
18:23
Actifs russes: Washington met la pression sur les pays du G7
Les Etats-Unis ont mis jeudi la pression sur les pays du G7 en les appelant à être plus «ambitieux» dans l'utilisation des avoirs russes gelés pour aider l'Ukraine, alors que Vladimir Poutine a autorisé le jour même la confiscation d'actifs américains.

«Nous soutenons la décision de l'UE d'utiliser les bénéfices exceptionnels générés par ces actifs, mais nous devons aussi poursuivre nos efforts collectifs en faveur d'options plus ambitieuses (...) en agissant ensemble», a lancé la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen, au premier jour de leur réunion à Stresa, dans le nord de l'Italie.

Ce sujet épineux devrait dominer les échanges des ministres des Finances et banquiers centraux des sept pays les plus riches du monde, qui se concertent jusqu'à samedi sur les rives du Lac Majeur en vue du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement prévu mi-juin dans les Pouilles (sud).
12:26
Invasion de l'Ukraine - Un haut responsable arrêté pour corruption
Un haut responsable de l'état-major russe a été placé en détention provisoire pour corruption, ont rapporté jeudi les médias russes. Les arrestations de généraux se multiplient en Russie suite au changement de ministre de la Défense.

Chef adjoint de l'état-major en charge des communications, le général Vadim Chamarine a été placé en détention provisoire pour deux mois par un tribunal militaire mercredi, ont rapporté les médias russes. Il est accusé d'avoir «accepté un pot-de-vin particulièrement important» dans ce secteur de la défense miné par les scandales de corruption.
Depuis fin avril, au moins deux haut responsables de l'armée russe, Timour Ivanov et Iouri Kouznetsov, ont été arrêtés pour corruption et le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, a lui-même été remplacé par un économiste, Andreï Beloussov. Le général russe Ivan Popov, ancien commandant de la 58e armée combattant en Ukraine limogé l'été dernier après avoir, selon lui, alerté des difficultés sur le front, a pour sa part été arrêté pour «fraude» mardi dernier.
10:03
Près de 11 000 personnes évacuées de la région de Kharkiv
Près de 11 000 personnes ont été contraintes de quitter leur domicile dans la région de Kharkiv, dans le Nord-Est de l'Ukraine, depuis l'offensive terrestre russe lancée le 10 mai dans cette zone frontalière, a déclaré jeudi son gouverneur.

Des milliers de personnes ont fui leurs maisons alors que l'armée russe a pris rapidement plusieurs villages frontaliers au début de son offensive surprise dans les directions de Lyptsi et de Vovtchansk, obligeant Kiev à dépêcher des renforts.
«Les combats se poursuivent» dans la région de Vovtchansk, une ville qui comptait quelque 18 000 habitants avant guerre et située à seulement cinq kilomètres de la frontière, a indiqué l'état-major. «Nos défenseurs mènent une bonne riposte», ajoute le communiqué,

L'Ukraine obtient des «résultats tangibles» face à l'offensive russe dans cette région avait assuré mardi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il avait estimé la semaine dernière dans un entretien à l'AFP qu'il pourrait s'agir de la «première vague» d'une offensive plus large, notamment pour tenter de s'emparer de Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine.
23:40
Kiev ordonne la libération de détenus pour combattre
Un tribunal ukrainien a ordonné mercredi la libération des premiers détenus s'étant portés volontaires pour combattre dans l'armée. Cela en vertu d'une nouvelle loi visant à mobiliser plus de soldats pour lutter contre l'invasion russe.

Selon les autorités ukrainiennes, plus de 3000 détenus ont émis la volonté de rejoindre l'armée en échange d'une libération.

Un tribunal de la ville de Khmelnytsky, dans l'ouest du pays, a indiqué avoir approuvé mardi la libération de deux d'entre eux, un homme né en 2000 et un autre en 1981, tous deux condamnés pour vol, pour rejoindre la Garde nationale ukrainienne.
19:10
La Russie dit avoir conquis le village de Klichtchiïvka en Ukraine
La Russie a revendiqué mercredi la prise de Klichtchiïvka, dans l'est de l'Ukraine. Il s'agissait de l'une des rares localités que l'armée ukrainienne avait reconquises au cours de son offensive de l'été 2023, qui avait finalement échoué.

Les forces ukrainiennes sont sur la défensive depuis cet échec et manquent de soldats et d'armements, une situation accentuée par les multiples retards de l'aide militaire promise par les Occidentaux, dont les Américains.

En face, les troupes russes ont repris l'initiative et effectuent une lente poussée sur le front oriental, où elles ont enregistré des succès tactiques et se sont emparées d'une série de localités, notamment de la ville-forteresse d'Avdiïvka, en février.
20:20
L'Ukraine propose que les Occidentaux abattent les missiles russes
L'Ukraine a proposé mardi que ses alliés abattent à partir de leur territoire les missiles russes la visant, si «tous les moyens nécessaires» pour le faire n'étaient pas fournis aux forces ukrainiennes, qui manquent de systèmes de défense antiaérienne.

La proposition est venue du chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, au cours d'une conférence de presse à Kiev avec son homologue allemande Annalena Baerbock, laquelle a estimé que les hésitations sur l'aide militaire à l'Ukraine «menacent» la sécurité des Occidentaux: «Il n'y a aucun argument légal, sécuritaire ou moral qui empêcherait nos partenaires d'abattre les missiles russes au-dessus du territoire de l'Ukraine à partir de leur territoire», a dit le diplomate.

L'Ukraine avait déjà appelé au début de l'invasion les Occidentaux à l'aider à détruire les missiles russes au-dessus de son territoire mais ses alliés avaient alors estimé que le risque d'escalade du conflit était trop grand.
16:35
Un général arrêté pour «fraude» après avoir critiqué la guerre
Le général russe Ivan Popov, ancien commandant de la 58e armée combattant en Ukraine limogé l'été dernier après avoir, selon lui, alerté des difficultés sur le front, a été arrêté pour «fraude», ont rapporté mardi les agences de presse russes.

On en avait parlé 👇
Cet officier «a été placé en détention le 17 mai pour des soupçons de 'fraude à grande échelle'», a déclaré un tribunal militaire de Moscou à l'agence d'Etat TASS, précisant qu'il sera placé en détention provisoire pour au moins deux mois.

D'après l'article du code pénal correspondant, il encourt jusqu'à dix ans de prison.
14:24
Un scientifique russe condamné à 14 ans de prison pour «trahison»
Un scientifique russe de 77 ans, Anatoli Maslov, a été condamné mardi pour «trahison» à 14 ans de prison pour avoir transmis, selon les médias russes, des données secrètes à une puissance étrangère. Il sera envoyé dans une colonie pénitentiaire à régime sévère, a indiqué le système judiciaire pour la région de Saint-Pétersbourg.

Le communiqué des autorités ne donne pas plus de précisions sur le fond de l'affaire, qui reste flou, le dossier étant classé secret depuis l'arrestation du scientifique en juin 2022. Selon l'agence d'Etat Tass, Maslov est accusé d'avoir transmis des informations sur le programme d'armement hypersonique de la Russie.
Le journal pro-Kremlin Kommersant a quant à lui affirmé que ces données avaient été remises aux services de renseignement de l'Allemagne. Selon son avocate Olga Dinzé, citée par Tass, le scientifique rejette ces accusations et clame son innocence. Plusieurs autres scientifiques ont été incarcérés en Russie, alors qu'une répression tous azimuts s'abat sur le pays en particulier depuis l'assaut russe contre l'Ukraine.
13:48
Intenses combats dans le nord-est de l'Ukraine, les Russes disent avancer
D'intenses combats se déroulent mardi dans le nord-est de l'Ukraine, où les troupes russes poursuivent leur offensive.
Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, l'assaut russe déclenché le 10 mai dans le secteur pourrait être la «première vague» d'une offensive beaucoup plus large.

Le chef de l'administration d'occupation dans la région ukrainienne de Kharkiv a affirmé mardi que l'armée russe contrôlait désormais «environ 40%» de la localité de Vovtchansk, l'une des deux zones frontalières du nord-est où elle est passée à l'attaque.


Un hélicoptère ukrainien se dirige vers la première ligne

Les soldats russes «continuent d'avancer vers la Vovtcha, la rivière qui divise la ville en deux parties (...). La partie nord de la ville a déjà été complètement libérée», a déclaré Vitali Gantchev à la chaine de télévision russe Pervy Kanal.
11:36
Près de 15 000 déplacés dans la région de Kharkiv en trois semaines
Près de 15 000 personnes ont été déplacées depuis l'augmentation des affrontements dans la région de Kharkiv il y a trois semaines, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle a appelé mardi à déjà préparer l'hiver prochain dans l'ensemble de l'Ukraine.

L'organisation et le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) ont relayé leurs inquiétudes sur la situation humanitaire dans la région de Kharkiv. Plus de 188 000 personnes se trouvent toujours dans les territoires près de la frontière russe dans cette région, a affirmé mardi à la presse à Genève depuis Kiev le représentant de l'OMS en Ukraine, Jarno Habicht.
La majorité de celles qui ont été évacuées, plus de 10 000, «sont très vulnérables», a affirmé une porte-parole du HCR. L'agence onusienne redoute que la situation ne se détériore encore dans la ville si l'offensive russe dans la région se poursuit. Kharkiv accueille déjà environ 200 000 déplacés.


Dans la région de Kharkiv

L'OMS a déjà commencé à acheminer des unités de chauffage dans des hôpitaux identifiés par le ministère de la santé pour préparer l'hiver. D'autres vont suivre dans les prochaines semaines pour des dizaines de milliers de personnes. Il faut garantir que le dispositif de santé soit prêt, affirme aussi le représentant de l'OMS dans le pays.

A propos de l'attaque russe 👇
L'approvisionnement en médicaments «est meilleur» qu'au début de la guerre, selon lui. Mais le problème reste le coût. La plupart des habitants ne peuvent se les payer, ajoute le représentant de l'organisation. Il faut aussi soutenir le personnel de santé, a-t-il affirmé.
10:43
Sabotage commandité par Moscou? La Pologne arrête neuf suspects
En Pologne, neuf personnes ont été arrêtées pour des actes présumés de sabotage au nom de la Russie, a annoncé le premier ministre Donald Tusk. «Les actes incluent des blessures corporelles, des incendies criminels et des tentatives d'incendie», a-t-il déclaré à la chaîne de télévision privée polonaise TVN. La Lituanie, la Lettonie et peut-être la Suède seraient également concernées.


Donald Tusk
10:41
Plusieurs blessés suite à des attaques russes sur Kharkiv
Au moins sept personnes ont été blessées dans la grande ville de Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, à la suite de nouvelles attaques russes, selon des sources officielles. «L'ennemi a attaqué Kharkiv toute la nuit», a déclaré Oleh Synjehubov, le gouverneur militaire de la région, sur Telegram. Des débris de drones de combat abattus par la défense aérienne ukrainienne sont tombés dans plusieurs quartiers, causant des dommages aux bâtiments et aux véhicules. Parmi les blessés, on compte un homme de 61 ans et deux femmes de 69 et 72 ans, selon Synjehubov.
10:39
L'Ukraine a «besoin d'urgence» de plus de défense aérienne
La cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, en visite surprise à Kiev, a affirmé mardi que l'Ukraine avait «besoin de toute urgence» de plus de défense aérienne face aux bombardements russes sur la région de Kharkiv, dans le nord-est du pays.



Baerbock est arrivée en Ukraine après une nouvelle attaque nocturne russe de drones explosifs sur la ville de Kharkiv et d'autres régions du pays.

«La situation en Ukraine s'est encore une fois dramatiquement aggravée avec les frappes aériennes russes massives sur les infrastructures civiles et la brutale offensive russe dans la région de Kharkiv», a déclaré Mme Baerbock mardi, après son arrivée en train de nuit dans la capitale ukrainienne. Le pays a «besoin de toute urgence d'une défense aérienne renforcée», a-t-elle ajouté.
14:23
La Russie revendique la conquête du village de Bilogorivka
La Russie a annoncé lundi la conquête du village de Bilogorivka, l'un des derniers lui échappant dans la région ukrainienne de Lougansk (est) dont Moscou revendique l'annexion.

«A la suite d'opérations de combat, les unités du groupement de troupes Sud ont totalement libéré la localité de Bilogorivka dans la République populaire de Lougansk et occupé des positions plus favorables», a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

L'Ukraine, en manque d'hommes et de munitions, est sous pression sur une très large partie du front, la Russie ayant lancé le 10 mai une nouvelle offensive par le nord, tout en continuant de multiplier les assauts dans l'est.

Outre la Crimée annexée en 2014, Moscou revendique l'annexion de quatre autres régions d'Ukraine. Lougansk est la seule que les Russes contrôlent quasiment entièrement.
11:49
L'Ukraine dit avoir abattu 29 drones russes d'attaque dans la nuit
La défense aérienne ukrainienne a détruit «tous les 29 drones Shahed 131/136», de conception iranienne, lancés depuis la région russe de Koursk et le sud de la Russie, a précisé l'armée de l'air sur Telegram.

Celle-ci évoque aussi un tir de missile balistique Iskander sur la région de Kharkiv (nord-est), où les forces russes mènent depuis dix jours une offensive terrestre, sans préciser si ce missile a été abattu.
Kiev réclame aux Occidentaux plus de systèmes de défense aérienne pour protéger cette région frontalière de la Russie, qui est régulièrement la cible de bombardements, comme dimanche dernier avec des frappes russes qui ont tué onze civils.

Dans la région de Mykolaïv, une femme a été légèrement brulée lors d'un incendie causé par la chute de débris d'un des 19 drones abattus dans cette zone, a précisé le gouverneur régional Vitaly Kim sur Telegram.
17:27
Au moins dix morts dans la région de Kharkiv en pleine offensive
Des bombardements dimanche ont fait au moins dix morts dans la région du nord-est de l'Ukraine de Kharkiv, ont annoncé les autorités locales. Une nouvelle offensive russe vise cette région depuis le 10 mai.

L'assaut terrestre déclenché par l'armée russe dans cette zone frontalière, après une intensification des attaques aériennes, lui a permis d'enregistrer ses gains territoriaux les plus importants depuis fin 2022. La progression russe a été stoppée, affirme Kiev, ce que Moscou réfute.

Dimanche, cinq civils ont été tués dans la périphérie de Kharkiv, la deuxième plus importante cité ukrainienne, a déclaré le ministre de l'Intérieur, Igor Klimenko. Parmi eux, une femme enceinte de sept mois, a précisé la police régionale.

Seize autres personnes ont été blessées «dont un enfant âgé de huit ans» et «un policier et un secouriste venus à l'aide et touchés dans une deuxième frappe». Les Russes ont en effet pris pour cible le même endroit 20 minutes après l'arrivée de policiers et de secouristes, a expliqué la police.
13:49
Un mort dans une attaque de drone contre un minibus
Une personne a été tuée et plusieurs autres ont été blessées dimanche dans une attaque de drone ukrainien contre un minibus dans la région ukrainienne de Kherson (sud), partiellement contrôlée par la Russie, ont affirmé les autorités russes d'occupation.

Dans la matinée, «un drone a frappé un minibus avec des civils qui sont venus pour les travaux de récolte des fraises» dans le village de Radensk, a écrit sur Telegram Vladimir Saldo, le responsable local d'occupation russe dans la région de Kherson.

L'attaque, qui a provoqué une explosion, «a fait un mort. Beaucoup de personnes ont été blessées», a-t-il précisé, en rejetant la responsabilité sur les forces armées ukrainiennes.

Dans la région ukrainienne de Donetsk (est), également contrôlée partiellement par la Russie, une femme a été blessée dimanche dans une frappe ukrainienne, selon le maire prorusse de Donetsk, Alexeï Koulemzine.

Les régions de Kherson et de Donetsk font partie, avec Lougansk et Zaporijjia, des quatre provinces ukrainiennes dont Moscou a revendiqué l'annexion en 2022, même si son armée ne les contrôle que partiellement.
13:07
Quatre morts lors de bombardements dans la région de Kharkiv
Des bombardements russes ont fait au moins quatre morts dimanche à la périphérie de la ville de Kharkiv dans le Nord-Est de l'Ukraine, a annoncé le gouverneur de cette région qui fait face à une nouvelle offensive des troupes de Moscou.

«Nous savons que quatre civils ont été tués. Au moins huit personnes sont blessées», a déclaré Oleg Synegoubov, précisant que les forces russes avaient «attaqué la zone où les habitants se reposaient». Les bombardements ont touché le quartier de Malodanylivka, dans le Nord-Ouest de Kharkiv, a-t-il ajouté.

L'assaut de l'armée russe dans cette région, lancé le 10 mai après une intensification des frappes aériennes, a permis à Moscou d'enregistrer ses gains territoriaux les plus importants depuis un an et demi.

Les troupes russes ont réussi à avancer de cinq à dix kilomètres le long de la frontière Nord-Est avant d'être stoppées par les forces ukrainiennes, avait affirmé le président Volodymyr Zelensky dans une interview à l'AFP vendredi.

Peu avant l'annonce du bombardement de dimanche, les forces armées ukrainiennes avaient indiqué, dans un communiqué, que les Russes n'avaient «pas mené d'opérations actives dans le secteur de Kharkiv».

Elles avaient expliqué être en train de «renforcer leurs positions, de reconstituer leurs réserves, d'effectuer des reconnaissances et de maintenir sous contrôle les actions de l'ennemi».

Toutefois l'Ukraine se prépare à de nouvelles vagues d'attaques, M. Zelensky ayant confié à l'AFP que l'opération de Kharkiv pouvait n'être que la «première vague» d'une offensive plus large.
13:06
Russie: une raffinerie de pétrole à l'arrêt après une attaque
Une raffinerie de pétrole située dans la région russe de Krasnodar (sud) a dû suspendre ses activités dimanche après une attaque de six drones, ont indiqué la direction et les autorités locales.

Pendant la nuit, «six drones sont tombés sur le territoire de la raffinerie à Slaviansk-sur-Kouban», a écrit sur Telegram Roman Siniagovski, un responsable régional. Il s'agit de l'une des plus grandes raffineries du sud de la Russie, qui fait partie du groupe «Slaviansk EKO».

«Il y a eu des frappes. L'usine est actuellement à l'arrêt. Nous sommes en train d'évaluer le préjudice» porté par l'attaque, a précisé à l'agence Interfax Edouard Troutnev, chargé de la sécurité à la raffinerie «Slaviansk EKO».

Au total, 57 drones ukrainiens ont été interceptés ou abattus dans la nuit de samedi à dimanche dans la région de Krasnodar, selon le ministère russe de la Défense.

Région de Belgorod visée
Plusieurs attaques de drones et des frappes ukrainiennes ont également visé dimanche la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, selon le gouverneur régional, Viatcheslav Gladkov.

Enfin, neuf missiles tactiques ATACMS et un drone ont été abattus dans la nuit au-dessus de Crimée, péninsule annexée par la Russie en 2014, a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

L'Ukraine, confrontée à l'offensive russe depuis deux ans, réplique régulièrement en attaquant des régions russes et en visant notamment des sites énergétiques.
22:39
Les troupes russes continuent d'avancer en direction de Kharkiv
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit s'attendre à une offensive russe plus large dans le Nord et dans l'Est qui viserait à prendre Kharkiv. Près de dix mille personnes ont été contraintes de quitter leur habitation dans la région.

«Ils ont lancé leur opération, elle peut être constituée de plusieurs vagues. Et ça c'est leur première vague», a assuré vendredi Zelensky alors que la Russie vient d'engranger ses plus grands gains territoriaux depuis fin 2022.

Il a néanmoins assuré que, malgré les avancées russes des derniers jours dans la région de Kharkiv, la situation était meilleure pour ses forces qu'il y a une semaine, lorsque les troupes du Kremlin ont franchi par surprise la frontière.



Pour lui, la Russie veut attaquer Kharkiv (Nord-Est), deuxième ville du pays, à seulement quelques dizaines de kilomètres du front. Moscou avait déjà échoué à la prendre en 2022 et le président russe Vladimir Poutine a affirmé vendredi ne pas avoir l'intention de l'attaquer «pour l'instant».

L'offensive russe vise officiellement, selon Poutine, à répliquer aux frappes ukrainiennes des derniers mois en territoire russe et créer une zone tampon censée empêcher ces frappes. Les forces de Moscou essayent de profiter du manque d'hommes et d'armes auquel est confronté l'Ukraine après deux ans de guerre.
9:53
Evacuation de près de 10'000 personnes dans la région de Kharkiv
Près de dix mille personnes ont été contraintes de quitter leur habitation dans la région de Kharkiv, au nord-est de l'Ukraine, à la suite d'une attaque terrestre des forces russes.

«Au total, 9907 personnes ont été évacuées», a déclaré le gouverneur Oleg Synegoubov, plus d'une semaine après le lancement de l'assaut russe, dont le président ukrainien Volodymyr Zelensky a prévenu qu'il pourrait n'être que la première vague d'une offensive plus vaste.
7:25
Zelensky souhaite que la Chine participe au sommet sur la paix
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky souhaite voir la Chine «impliquée» dans la conférence sur la paix en Ukraine, que la Suisse doit organiser en juin au Bürgenstock (NW). Trois dossiers doivent être traités au cours de la réunion, notamment le retour des milliers d'enfants ukrainiens déportés.

«J'aimerais voir la Chine impliquée dans le sommet de la paix», a-t-il déclaré vendredi dans un entretien à l'AFP. «Des acteurs mondiaux» comme la Chine «ont une influence sur la Russie. Et plus nous aurons de pays de ce type de notre côté, du côté de la fin de la guerre, je dirais, plus la Russie devra compter avec cela», a ajouté M. Zelensky.

Les dirigeants chinois «vivent un peu avec le sentiment que si la Russie perd la guerre, ce n'est pas une perte pour la Russie, c'est une victoire pour les Etats-Unis. Pour eux, ce n'est donc ni une victoire pour l'Ukraine ni une perte pour la Russie [...] C'est une victoire de l'Occident. Et ils veulent trouver un équilibre entre les deux», a-t-il dit.

Selon M. Zelensky, d'un côté «la Chine a une influence sur la Russie, parce qu'il existe une économie entre ces pays», et, de l'autre, «la Chine est très intéressée par le marché de l'Union européenne. Le marché européen est pour elle une priorité. Mais elle ne veut pas perdre la Russie», a-t-il dit.
7:24
L'attaque contre Kharkiv pourrait être la première d'une offensive
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a jugé vendredi, dans un entretien à l'AFP, que l'assaut lancé par la Russie contre la région de Kharkiv, pourrait n'être que la première vague d'une offensive plus large. Selon lui, Moscou veut «attaquer» la ville de Kharkiv.

Les Russes «ont lancé leur opération. Elle peut être constituée de plusieurs vagues et ça, c'est leur première vague. Mais la situation est sous contrôle après cette première vague», a assuré le président ukrainien, alors que la Russie vient d'engranger ses plus grands gains territoriaux depuis fin 2022.

Le président ukrainien avertit que l'Ukraine n'a qu'un quart des systèmes de défense antiaérienne dont elle a besoin. Il ajoute que son pays a besoin de «120 à 130» avions de combat F-16 ou autres appareils modernes, «pour que la Russie n'ait pas la supériorité dans les airs».

M. Zelensky reconnaît que son pays manque de soldats. «Il y a un nombre important de brigades qui sont vides. On doit le faire pour que les gars [qui sont sur le front] puissent avoir des rotations normales».
22:00
Plus que 200 civils à Vovtchansk
L'Ukraine a dit vendredi que les forces russes étaient en train de détruire la ville de Vovtchansk et qu'elles continuaient d'avancer dans la région du nord-est de Kharkiv, où Moscou a lancé un nouvel assaut d'ampleur le 10 mai.

Le président russe Vladimir Poutine a justifié vendredi cette offensive en affirmant répliquer aux frappes ukrainiennes des derniers mois en territoire russe et vouloir créer une zone tampon.

Mais l'Ukraine a encore lancé, selon Moscou, une centaine de drones d'attaque contre plusieurs régions russes et la péninsule ukrainienne occupée de Crimée, faisant deux morts et entraînant des coupures de courant et des incendies d'infrastructures.

Quelque 200 civils restent sur place, d'après la même source, alors que la ville, située à une cinquantaine de kilomètres de la capitale régionale Kharkiv (nord-est), comptait quelque 18'000 habitants avant-guerre.
16:40
L'Ukraine à la peine dans le nord-est
L'Ukraine a dit vendredi que les forces russes étaient en train de détruire la ville de Vovtchansk et qu'elles continuaient d'avancer dans la région du nord-est de Kharkiv, où Moscou a lancé un nouvel assaut d'ampleur le 10 mai.

Le président russe Vladimir Poutine a justifié vendredi cette offensive en affirmant répliquer aux frappes ukrainiennes des derniers mois en territoire russe et vouloir créer une zone tampon.
Mais l'Ukraine a encore lancé, selon Moscou, une centaine de drones d'attaque contre plusieurs régions russes et la péninsule ukrainienne occupée de Crimée, faisant deux morts et entraînant des coupures de courant et des incendies d'infrastructures.
16:39
Poutine critique la conférence du Bürgenstock
La conférence sur la paix en Ukraine prévue en Suisse est un moyen de pression sur la Russie, a critiqué le président russe Vladimir Poutine. Pour lui, cette conférence prévue les 15 et 16 juin au Bürgenstock (NW) est une tentative d'imposer à la Russie des conditions pour mettre fin au conflit.

C'est ce qu'a déclaré Vladimir Poutine vendredi à Harbin, au terme de son voyage de deux jours en Chine. Il avait auparavant échangé sur le conflit en Ukraine avec le président chinois Xi Jinping. Il n'a pas donné de détails sur leur conversation. L'Ukraine et l'Occident espèrent que la Chine enverra un représentant à la conférence en Suisse afin de lui donner plus de poids.
Vladimir Poutine a critiqué le fait que des reproches soient constamment adressés à la Russie, mais que celle-ci n'a même pas été invitée. Les alliés de la Russie ne voient pas non plus l'intérêt de la rencontre si les deux belligérants n'y participent pas.
12:49
L'offensive russe est une «réplique» aux frappes ukrainiennes
Vladimir Poutine a affirmé, vendredi, que l'offensive dans le nord-est de l'Ukraine était une réponse aux attaques ukrainiennes en territoire russe. Il a assuré que Moscou n'avait pas «à l'heure actuelle» l'intention de conquérir la grande ville de Kharkiv.
«J'avais dit publiquement que si cela continuait, nous serions contraints de créer une zone de sécurité, une zone sanitaire. C'est ce que nous faisons», a-t-il déclaré, lors d'une conférence de presse depuis Harbin, en Chine.
11:24
Général américain: l’entraînement de soldats en Ukraine par l'Otan n’est qu’une question de temps
Selon un article du New York Times, l'Ukraine aurait demandé à l'Otan de l'aider à former 150 000 recrues, y compris sur le sol ukrainien. Jusqu'à présent, les Etats-Unis ont refusé de le faire, mais le général Charles Q. Brown Jr., président de l'état-major interarmées, a déclaré jeudi qu'un déploiement d'entraîneurs par l'OTAN semblait inévitable. «Nous y arriverons à temps», a-t-il déclaré au journal.


Le général américain Charles Q. Brown Jr.
11:21
Poutine dans le nord de la Chine pour promouvoir le commerce
Le président russe Vladimir Poutine s'est rendu vendredi dans la ville chinoise de Harbin (nord-est), au deuxième jour d'une visite centrée sur la promotion du commerce entre les deux pays et la recherche d'un soutien accru à la guerre en Ukraine.



Arrivé jeudi matin à Pékin, le dirigeant réalise son premier voyage à l'étranger depuis sa réélection en mars et son deuxième en Chine en un peu plus de six mois. Il a été reçu par Xi Jinping et les deux hommes ont défendu ensemble l'axe Pékin-Moscou comme un facteur de «stabilité» et de «paix» dans le monde.
Le géant asiatique est désormais une planche de salut économique cruciale pour la Russie, en proie aux lourdes sanctions occidentales. Mais ce soutien lui vaut des critiques de la communauté occidentale.
7:07
Moscou dit avoir neutralisé plus de 100 drones ukrainiens
La Russie a affirmé avoir détruit ou intercepté plus de 100 drones ukrainiens dans la nuit de jeudi à vendredi. Les attaques étaient dirigées contre le sud-ouest du territoire russe et la Crimée annexée. Le ministère russe de la défense a affirmé avoir neutralisé 51 drones aériens et six drones navals attaquant la Crimée, 44 drones aériens au-dessus de la région de Krasnodar et six autres au-dessus de celle de Belgorod.
Dans cette même région frontalière de Belgorod, une mère et son enfant de quatre ans ont été tués dans une attaque ukrainienne sur le village de d'Oktiabrski, avaient annoncé un peu plus tôt le gouverneur. La voiture dans laquelle ils se trouvaient a été touchée par un drone. Un autre drone a visé une station-service près du village de Bessonovka.
7:47
La soeur de Kim dément des exportations d'armes vers la Russie
La puissante soeur du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a démenti vendredi toute livraison d'armes à Moscou par Pyongyang, selon un média d'Etat. Elle a qualifié ces accusations d'«absurdes». La Corée du Sud et les Etats-Unis ont accusé à plusieurs reprises la Corée du Nord de fournir des armes à la Russie alors que ces deux derniers pays sont soumis à des sanctions internationales: la Russie pour son invasion de l'Ukraine et la Corée du Nord pour son programme nucléaire.
Pyongyang n'a «aucune intention d'exporter ses capacités techniques militaires vers quelque pays que ce soit», a déclaré Kim Yo-jong. Elle a également accusé Séoul et Washington de «tromper l'opinion publique avec une rumeur fausse selon laquelle les armes produites par la Corée du Nord sont 'destinées à être exportés vers la Russie'». «Ce qui est le plus urgent pour nous, ce n'est pas de faire de la publicité ou d'exporter quelque chose, mais d'améliorer les préparatifs de guerre et la capacité de dissuasion de notre armée en matière de qualité et de quantité», a-t-elle dit.

En avril, Pyongyang a remercié Moscou pour avoir utilisé son droit de veto au Conseil de sécurité afin de bloquer la mise en place d'un nouveau comité d'experts pour surveiller l'application des sanctions internationales visant la Corée du Nord. La Corée du Sud avait affirmé en mars que le Nord avait envoyé 7000 conteneurs d'armes vers la Russie, destinées à être utilisées en Ukraine, en échange, peut-être, d'une assistance technique dans le cadre de son programme de satellites-espions.
23:21
La Russie interdit l'un des derniers médias d'opposition du pays
La Russie a déclaré jeudi «indésirable» le média d'opposition SOTA, une mesure qui expose ses employés à de lourdes peines et interdit de facto ses activités dans le pays, où toute voix dissidente est écrasée depuis l'attaque contre l'Ukraine.

«Les publications de SOTA ne sont rien d'autre que des tentatives explicites de déstabiliser la situation socio-politique de la Russie», a justifié dans un communiqué le Parquet général russe, en annonçant cette décision.

Selon le Parquet, le média, encouragé par «de soi-disant maîtres à penser occidentaux» cherchait à «saper les fondements spirituels» de la Russie et diffusait «des contenus discréditant les autorités et les forcées armées».
21:33
Kiev accuse la Russie d'exécutions de civils
L'Ukraine a affirmé jeudi freiner l'avancée militaire russe dans le nord-est du pays, où la situation reste «extrêmement difficile» selon le président Volodymyr Zelensky, Moscou y ayant lancé une offensive qui lui a permis d'engranger ses plus grands gains territoriaux depuis fin 2022.

Le ministre de l'Intérieur ukrainien, Igor Klymenko, a accusé l'armée russe d'exécutions de civils dans la ville de Vovtchansk dans la région de Kharkiv (nord-est), confrontée depuis une semaine à un assaut de troupes russes qui y ont conquis, selon des estimations de l'AFP, près de 260 km2.

Le président Volodymyr Zelensky s'est rendu jeudi dans la ville de Kharkiv, capitale régionale et deuxième ville du pays, et y a réuni son cabinet militaire.
16:48
Ukraine: la Russie et la Chine assurent vouloir éviter une escalade
La Russie et la Chine ont assuré jeudi vouloir éviter toute nouvelle «escalade» en Ukraine, pointant à demi-mot la responsabilité occidentale, selon un communiqué commun publié par le Kremlin après la rencontre à Pékin entre les présidents Vladimir Poutine et Xi Jinping.

Le texte dit que Pékin et Moscou jugent notamment «nécessaire» d'éviter toute décision à même de «contribuer à la prolongation des hostilités et à une nouvelle escalade du conflit». La formulation semble viser Européens et Américains. Le Kremlin ne cesse de répéter que ce sont les livraisons d'armes de l'Occident à l'Ukraine qui font durer la guerre.

Le président ukrainien a de son côté annoncé jeudi avoir réuni son cabinet militaire dans la ville de Kharkiv, capitale de la région visée par une offensive russe. Il juge la situation «extrêmement difficile» mais «sous contrôle».
16:44
Le chef de l'administration de Vovtchansk blessé dans une frappe
Le chef de l'administration militaire de la ville ukrainienne de Vovtchansk, cible de l'offensive russe dans la région de Kharkiv (nord-est) et actuellement au coeur des combats, a été blessé lors d'une frappe, a indiqué le gouverneur régional.

«Les occupants ont attaqué un village de la communauté de Vovtchansk avec des bombes à sous-munitions (...) Cinq personnes ont été blessées, deux médecins, deux chauffeurs et le chef de l'administration militaire de Vovtchansk», Tamaz Gambarachvili, a indiqué Oleg Synegoubov sur Telegram, sans donner de précisions sur l'état des victimes.
10:32
Nouveau missile russe prêt à l'emploi
Une nouvelle fusée russe, développée et testée l'année dernière, est maintenant prête à l'emploi. Yuri Solomonov, le concepteur en chef de la fusée Bulava, a fait cette annonce via l'agence de presse russe Tass. Ce missile balistique peut être lancé depuis des sous-marins. Lors d'un test dans la mer Blanche, il a atteint avec succès une cible située à 5600 kilomètres, au Kamtchatka. Il sera installé sur les sous-marins de la classe Borei, chacun des sept navires devant recevoir 16 missiles, selon Tass. La portée de la fusée est estimée à 8 300 kilomètres.
10:25
Poutine remercie la Chine pour ses «initiatives» de paix
Le président russe Vladimir Poutine s'est dit jeudi «reconnaissant» envers la Chine pour ses «initiatives» de paix s'agissant du conflit en Ukraine. Il a aussi souligné que Moscou et Pékin étaient contre toute alliance politique et militaire «fermée» en Asie-Pacifique



«Nous sommes reconnaissants envers nos amis et collègues chinois pour les initiatives qu'ils mettent en avant afin de résoudre ce problème», a déclaré le président russe lors d'une déclaration à la presse à Pékin au côté de son homologue chinois Xi Jinping, au premier jour d'une visite d'Etat.
Les Occidentaux aimeraient voir la Chine user de son influence sur la Russie pour qu'elle mette un terme à son invasion lancée en février 2022 et que Moscou présente comme une guerre avec l'Occident. La Russie, de son côté, se dit prête à discuter pour autant que Kiev accepte de perdre les cinq régions que Moscou occupe dans l'est et le sud du pays, ce qui reviendrait à un capitulation.
6:51
Vladimir Poutine rencontre Xi Jinping à Pékin
Le président chinois Xi Jinping a reçu jeudi en grande pompe à Pékin son homologue russe Vladimir Poutine. Les deux dirigeants se sont serré la main, tandis qu'une fanfare jouait les hymnes russe et chinois. Cette visite de deux jours constitue le premier voyage à l'étranger de Vladimir Poutine depuis sa réélection en mars et son deuxième en Chine en un peu plus de six mois. Xi Jinping l'a reçu dans la matinée lors d'une cérémonie d'accueil devant l'immense palais du peuple qui donne sur la place Tiananmen.


Vladimir Poutine et Xi Jinping, en octobre 2023.

La relation Chine-Russie «est non seulement dans l'intérêt fondamental des deux pays et des deux peuples, mais elle est également propice à la paix», a estimé Xi Jinping, se disant prêt à renforcer ces liens, selon les propos rapportés. Il a dit être prêt à renforcer les liens, a indiqué le ministère chinois des affaires étrangères. Le président russe Vladimir Poutine a pour sa part affirmé que la relation entre son pays et la Chine était un facteur de «stabilité sur la scène internationale», selon des propos rapportés par les médias russes. «Les relations entre la Russie et la Chine ne sont pas opportunistes et ne sont dirigées contre personne», a-t-il ajouté.
Le géant asiatique est une planche de salut économique cruciale pour la Russie, en proie à de lourdes sanctions occidentales prises pour la punir de son offensive militaire en Ukraine. Quelques heures avant son départ, Vladimir Poutine s'était félicité des avancées en Ukraine de l'armée russe qui a revendiqué la prise de plusieurs localités dans la région de Kharkiv: «Nos troupes améliorent constamment, chaque jour, leurs positions dans toutes les directions», a-t-il assuré.
23:37
Poutine se félicite de l'avancée de ses troupes
Vladimir Poutine s'est félicité mercredi des avancées en Ukraine de l'armée russe qui a revendiqué la prise de plusieurs localités dans la région de Kharkiv (nord-est) où elle mène une offensive depuis une semaine.

Cette attaque à travers la frontière, par le nord, a pris de court des forces ukrainiennes affaiblies par le manque d'armements et d'hommes après plus de deux ans de guerre et des mois de retard de l'aide occidentale.

Au cours d'une réunion diffusée à la télévision russe avec des officiers de haut rang et le nouveau ministre de la Défense, Andreï Belooussov, le président russe a donc fait part de sa satisfaction.
19:28
Sommet du Bürgenstock: Viola Amherd salue l'engagement allemand
La présidente de la Confédération Viola Amherd a rencontré mercredi à Berlin le chancelier allemand Olaf Scholz. Elle a notamment loué l'engagement de l'Allemagne dans la phase préparatoire de la conférence de paix sur l'Ukraine au Bürgenstock (NW) à la mi-juin.

La guerre menée par la Russie contre l’Ukraine a été au coeur de l'entretien entre les deux dirigeants, indique mercredi le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS). Il a également été question du processus de reconstruction, dans la perspective de la prochaine conférence sur le sujet, qui aura lieu à la mi-juin à Berlin.

Sur le plan des relations bilatérales, Viola Amherd et Olaf Scholz ont mis l'accent sur l’importance du corridor Rhin-Alpes pour le transport de marchandises par rail. Les questions de coopération en matière d’énergie et de protection du climat ont également été abordées.
13:01
La Russie revendique deux nouveaux villages vers Kharkiv
Le ministère russe de la Défense a revendiqué mercredi la prise de deux nouveaux villages dans le nord-est de l'Ukraine, cible depuis une semaine d'un assaut des troupes russes, qui a poussé les forces ukrainiennes à se replier dans certaines zones.

Les forces russes «ont libéré les localités de Glibokié et Loukiantsi dans la région de Kharkiv et ont également progressé en profondeur dans les défenses ennemies», a affirmé l'armée russe dans un communiqué.
12:05
Kiev envoie des renforts dans la région de Kharkiv
L'Ukraine a annoncé mercredi l'envoi de renforts dans la région de Kharkiv (nord-est), cible depuis une semaine d'un assaut des troupes russes, qui a poussé les forces ukrainiennes à se replier dans certaines zones.

"Des forces supplémentaires sont déployées, des réserves sont disponibles", a annoncé sur Facebook le porte-parole de Volodymyr Zelensky, Serguiï Nykyforov, à l'issue d'une réunion entre le président ukrainien et le commandant en chef des forces ukrainiennes, Oleksandre Syrsky.

10:30
L'armée ukrainienne se replie «dans certaines zones» du front nord
L'armée ukrainienne a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi avoir dû se replier dans certaines zones du front nord-est dans la région de Kharkiv où la Russie a lancé le 10 mai une nouvelle offensive.

«Dans certaines zones, près de Loukiantsi et Vovtchansk, en réaction aux tirs ennemis et un assaut d'infanterie, nos unités ont manoeuvré en direction de positions plus favorables afin de sauver les vies de nos soldats et éviter des pertes. La bataille continue», a indiqué sur les réseaux sociaux l'état-major ukrainien.
Pour autant, l'armée assure ne pas céder, alors que cette offensive par le nord de l'Ukraine a pris les forces ukrainiennes par surprise en fin de semaine dernière. Plusieurs villages ont été conquis, et les localités de Loukiantsi et Vovtchansk font l'objet d'âpres batailles.

«Les unités ukrainiennes empêchent les occupants russes de prendre pied. Des contre-attaques sont menées, l'ennemi est sous le contrôle constant de l'artillerie et des unités de drones des forces de défense», a indiqué l'état-major ukrainien.



Lorsque Moscou a lancé son attaque dans la région de Kharkiv, l'Ukraine était déjà sous pression sur les front Est et Sud depuis des mois face à une armée russe mieux armée et aux effectifs plus fournis.

Les autorités ukrainiennes assurent que la ville de Kharkiv, la deuxième du pays à quelques dizaines de kilomètres de la frontière russe, n'est pas menacée par un assaut terrestre, même si celle-ci fait l'objet depuis des semaines de bombardements russes dévastateurs, notamment pour le réseau énergétique.
23:17
Quand Blinken joue du Neil Young à Kiev en soutien à l'Ukraine
On le sait amateur de guitare et de rock: le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a joué mardi soir «Rockin' in The Free World», de Neil Young, dans un bar à Kiev, en hommage à la lutte des Ukrainiens face à l'invasion russe.

En visite surprise dans la capitale ukrainienne mardi, où il n'a eu de cesse d'afficher le soutien des Etats-Unis à l'Ukraine face à «l'agresseur russe», il a terminé une journée intense de rencontres officielles, y compris avec le président Volodymyr Zelensky, en jouant de la guitare et en fredonnant cette chanson mythique dans un bar en sous-sol de Kiev, le Barman Dictat.



«Je sais que c'est une période très, très difficile. Vos soldats, vos citoyens, en particulier dans le nord-est, à Kharkiv, souffrent énormément. Mais ils doivent savoir, vous devez savoir, que les Etats-Unis sont avec vous, qu'une grande partie du monde est avec vous», a-t-il affirmé avant de battre la mesure.
21:26
Des coupures de courant imposées dans toute l'Ukraine
L'Ukraine connaissait mardi soir des coupures de courant, après des bombardements russes sur des centrales qui les rendaient incapables de faire face à une chute des températures, a annoncé la compagnie publique d'électricité Ukrenergo.

«Entre 21h00 et 24h00 (entre 20h00 et 23h00 en Suisse), Ukrenergo est obligée de procéder à des coupures d'urgence contrôlées dans toutes les régions d'Ukraine. La raison en est le manque sensible d'électricité dans le système après des frappes russes et une augmentation de la consommation à cause d'un coup de froid», a-t-elle expliqué sur Telegram.
15:55
Belousov veut la victoire en Ukraine avec des «pertes minimales»
Le nouveau ministre russe de la Défense, Andreï Belooussov, un économiste sans expérience militaire, a dit mardi vouloir moderniser les forcées armées et atteindre la victoire en Ukraine avec des pertes humaines «minimales».

«L'objectif-clef de l'opération militaire spéciale (en Ukraine) est bien sûr d'atteindre la victoire (...) et cela avec des pertes humaines minimales», a-t-il déclaré, sans préciser quel niveau de pertes serait acceptable et alors que la Russie ne révèle pas le nombre de morts et blessés dans ses rangs.
Depuis le début de l'assaut contre l'Ukraine, en février 2022, de nombreux experts militaires observent que l'armée russe a subi de lourdes pertes, estimées à plusieurs dizaines de milliers de morts.

L'Ukraine affirme pour sa part repousser régulièrement des vagues d'attaques frontales très meurtrières, comme, ces derniers jours, lors de l'offensive russe dans la région de Kharkiv.
15:39
Macron a condamné «l'intensification des frappes russes»
Le président français Emmanuel Macron a condamné «l'intensification des frappes russes» en Ukraine et l'offensive russe en cours dans la région frontalière de Kharkiv lors d'un échange téléphonique mardi avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

«Le chef de l'Etat (Emmanuel Macron) a fermement condamné l'intensification des frappes russes en Ukraine, notamment sur ses infrastructures énergétiques ainsi que l'offensive en cours», indique l'Elysée.
La Russie a lancé vendredi une offensive surprise contre la région de Kharkiv, dont la capitale éponyme, la deuxième ville d'Ukraine, est située près de la frontière commune.
15:34
Zelensky annonce que Macron participera au sommet du Bürgenstock
Le président français Emmanuel Macron assistera à la conférence de paix sur l'Ukraine au Bürgenstock (NW) à la mi-juin, a annoncé mardi Volodymyr Zelensky sur le réseau social X. Le chef de l'Etat ukrainien l'a remercié de sa participation.



Les deux hommes se sont parlé par téléphone, a expliqué Zelensky, qui a dit «apprécier le rôle important de la France dans la mise en oeuvre de la formule de paix, en particulier sur le point de la sécurité nucléaire». Les deux hommes ont également discuté de l'importance d'encourager les pays du «Sud global» à participer au sommet organisé par la Suisse. Ils ont coordonné leur position sur cette question.
Selon le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), une douzaine de pays européens, dont l'Allemagne, l'Espagne et la Moldavie, voisine de l'Ukraine, ainsi que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel ont notamment déjà confirmé leur présence au Bürgenstock. L'Italie a également annoncé sa présence.
En revanche, parmi les pays du Sud, seul le Cap-Vert a fait acte de présence. Les pays du Brics (Brésil, Inde, Chine, Afrique du Sud) ne font en particulier pas encore partie de la liste des participants communiquée par le DFAE. Les services d'Ignazio Cassis ne publieront la liste définitive que «très peu de temps avant la conférence».
12:39
Blinken assure que l'aide militaire américaine «est en route»
Le chef de la diplomatie américaine, en visite surprise mardi à Kiev, a assuré au président ukrainien que l'aide militaire américaine était «en route» vers l'Ukraine, des propos visant à rassurer en pleine nouvelle offensive russe dans le nord-est.



«L'aide est en route, une partie est déjà arrivée, plus arrivera. Et cela fera une réelle différence sur le champ de bataille», a promis Antony Blinken lors d'une rencontre avec Volodymyr Zelensky.
Les Etats-Unis, sur fond de disputes intestines entre républicains et démocrates, ont mis des mois à débloquer quelque 61 milliards d'assistance promises par la Maison Blanche, si bien que l'armée ukrainienne s'est retrouvée à cours d'armements au moment où la Russie repassait à l'attaque durant l'automne et l'hiver 2023-2024.
12:39
L'ONU très inquiète pour les civils près de Kharkiv
L'ONU est «très inquiète» pour les civils après la récente offensive russe dans le nord-est de l'Ukraine, près de Kharkiv. Elle a dit mardi à Genève redouter des déplacements importants, alors qu'environ 6000 personnes ont déjà fui les territoires près de la frontière depuis vendredi.

«Beaucoup ont rejoint Kharkiv», la deuxième ville la plus grande du pays, a affirmé à la presse une porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l'homme. La mission des droits de l'homme de l'ONU a pu vérifier le décès d'au moins huit civils, alors que 35 ont été blessés.
Des centaines de personnes restent dans certaines villes affectées par les affrontements. En avril, elle avait pu authentifier environ 120 décès et près de 580 blessés.
12:37
Le président russe Vladimir Poutine en Chine jeudi et vendredi
Le président russe Vladimir Poutine se rendra en Chine cette semaine, a annoncé mardi le ministère chinois des Affaires étrangères. Il s'agira de sa deuxième visite dans le pays asiatique en un peu plus de six mois.

«Sur l'invitation du président Xi Jinping, le président russe Vladimir Poutine effectuera une visite d'Etat en Chine du 16 au 17 mai», soit jeudi et vendredi, a annoncé la porte-parole du ministère, Hua Chunying.
Il s'agira de la quatrième rencontre en face à face entre les deux dirigeants depuis le début de la guerre en Ukraine en février 2022. Quelques jours avant le lancement de cette invasion, Moscou et Pékin avaient affirmé que leur amitié était «sans limites» et depuis leur relation diplomatique et commerciale s'est nettement renforcée.
6:10
Anthony Blinken est présent en Ukraine pour rassurer
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken est arrivé mardi matin à Kiev pour une visite surprise censée rassurer les Ukrainiens sur le soutien continue des Etats-Unis. Sa venue intervient au moment où la Russie mène une offensive dans la région de Kharkiv.

Blinken, dont c'est la quatrième visite à Kiev depuis le début de l'invasion russe en février 2022, est arrivé par train de nuit en provenance de la Pologne. II doit notamment rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
23:42
Scholz et les pays nordiques veulent plus d'aide pour l'Ukraine
Le chancelier allemand Olaf Scholz et ses homologues des pays nordiques ont appelé lundi, lors d'une rencontre en Suède, à renforcer d'urgence l'aide à l'Ukraine, qui doit faire face à un nouvel assaut russe près de Kharkiv (nord-est).

«Nous soutiendrons l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra», a dit le chancelier lors d'une conférence de presse à Stockholm. L'Allemagne, qui a annoncé en avril l'envoi d'un système Patriot supplémentaire de défense antiaérienne à l'Ukraine, presse ses alliés européens de suivre son exemple.

Berlin «espère que d'autres pays européens suivront, car en fin de compte, nous avons besoin de beaucoup de munitions et de chars d'artillerie et de systèmes de défense antiaérienne», a dit le chancelier.
21:01
30 000 soldats russes engagés dans la nouvelle offensive
«Plus de 30'000» soldats russes sont engagés dans la nouvelle offensive menée par Moscou dans le nord-est de l'Ukraine, près de la deuxième ville du pays, Kharkiv, qui n'est «pas menacée», a déclaré lundi à l'AFP le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense de l'Ukraine.

«Environ 50 000 (soldats russes) se trouvaient à la frontière. Maintenant, il y en a bien plus de 30 000 qui attaquent» dans la région, depuis vendredi, a déclaré Oleksandr Lytvynenko lors d'un entretien accordé à l'AFP, en ajoutant qu'il n'y avait à ce stade «aucune menace d'assaut contre la ville de Kharkiv».
17:04
Des villages toujours sous le feu russe, 6000 habitants évacués
Une trentaine de villages du nord-est de l'Ukraine étaient lundi sous le feu de la Russie. Celle-c poursuivait sa nouvelle offensive dans la région de Kharkiv, occupant des dizaines de km2 de territoire en quelques jours.

«Plus de 30 localités de la région de Kharkiv ont été touchées par des tirs d'artillerie et de mortier ennemis», a indiqué en milieu de journée sur les réseaux sociaux le gouverneur régional, Oleg Synegoubov.

Il précise que 5762 habitants au total ont été évacués de ces zones depuis le début des combats. L'évacuation d'environ 1600 autres personnes était prévue ce lundi, en dépit d'une «situation assez compliquée», selon lui.


14:37
Frappes imputées à l'Ukraine: au moins quatre morts
Des frappes imputées à l'Ukraine dans la région occupée de Lougansk (est) et celle russe de Koursk ont fait lundi au moins quatre morts et sept blessés, ont indiqué les autorités russes.

«Un incendie violent s'est déclenché à la suite d'une frappe sur la zone industrielle de Krasnodon (...). Malheureusement, nous savons déjà que trois personnes sont mortes et quatre autres ont été blessées», a déclaré le responsable russe de la région, Léonid Passetchnik, sur Telegram.

Dans un message distinct, il a imputé cette frappe aux forces armées ukrainiennes.
11:28
Le chef de la diplomatie ukrainienne en première visite en Serbie
Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba, en première visite en Serbie depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, rencontrera lundi à Belgrade le Premier ministre Milos Vucevic, a annoncé le cabinet du chef du gouvernement.



Cette visite intervient une dizaine de jours après la formation du nouveau gouvernement serbe, après les élections de décembre.

Pays des Balkans qui négocie son adhésion à l'Union européenne, la Serbie chemine sur une ligne de crête entre Est et Ouest particulièrement étroite depuis l'invasion de l'Ukraine.
Belgrade, qui soutient l'intégrité territoriale de l'Ukraine, a condamné la guerre à l'ONU mais refuse de s'aligner sur les sanctions des pays occidentaux contre Moscou.

La Russie, qui reste un important allié de la Serbie, ne reconnaît pas l'indépendance proclamée en 2008 de l'ancienne province serbe du Kosovo.
11:27
Moscou avance dans la région ukrainienne de Kharkiv
L'armée ukrainienne a reconnu lundi «des succès tactiques» de la Russie dans la région de Kharkiv (nord-est), où Moscou a revendiqué la prise de quatre localités supplémentaires près de la frontière dans son offensive lancée vendredi, qui a entraîné l'évacuation de milliers de civils.
«Actuellement, l'ennemi connaît des succès tactiques», a reconnu tôt lundi l'état-major ukrainien dans un communiqué sur Facebook, ajoutant que «des combats se poursuivent dans la ville frontalière de Vovtchansk», qui comptait quelque 3000 habitants avant l'offensive en cours et où Moscou a mobilisé «jusqu'à cinq bataillons», selon Kiev.



Cette avancée russe intervient au moment où à Moscou, le président russe Vladimir Poutine a procédé dimanche soir à un remaniement surprise et limogé son emblématique ministre de la Défense Sergueï Choïgou, après deux ans de conflit en Ukraine sans issus claire.

L'AFP a pu voir dimanche des personnes évacuées près de Vovtchansk, la plupart âgées et désorientées.
6:12
Choïgou responsable de «plus de 355 000 victimes», selon Londres
Le ministre russe de la Défense limogé dimanche lors d'un remaniement surprise en profondeur par Vladimir Poutine, est responsable de «plus de 355 000 victimes», a affirmé son homologue britannique Grant Shapps. Des morts et des blessés, «parmi ses propres soldats» dans la guerre en Ukraine.

«La Russie a besoin d'un ministre de la Défense capable d'annuler cet héritage désastreux et de mettre fin à l'invasion, mais tout ce qu'elle obtiendra, c'est une autre marionnette de Poutine», a ajouté le ministre sur le réseau social X. Sergueï Choïgou est remplacé par Andreï Belooussov, un économiste qui n'a pas de bagage militaire.

Il était un des principaux conseillers économiques de Vladimir Poutine ces dernières années. Ce remaniement intervient au moment où l'armée russe avance dans la région ukrainienne de Kharkiv, quelques jours après avoir lancé un assaut terrestre, et accentue sa pression dans le Donbass, autour de Tchassiv Iar
22:00
Poutine limoge son ministre de la Défense Sergueï Choïgou
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a été limogé dimanche soir par Vladimir Poutine lors d'un remaniement surprise en profondeur. Cette décision intervient quelques jours après l'investiture du président russe pour un cinquième mandat au Kremlin.

En fonction depuis 2012, Sergueï Choïgou est remplacé par Andreï Belooussov et devient secrétaire du Conseil de Sécurité, poste occupé jusque-là par Nikolaï Patrouchev. Ce dernier est démis de ses fonctions, selon un décret publié par le Kremlin.

Ce remaniement intervient au moment où l'armée russe avance dans la région ukrainienne de Kharkiv, quelques jours après avoir lancé un assaut terrestre, et accentue sa pression dans le Donbass, autour de Tchassiv Iar.

Choïgou incarnait la stabilité
«Choïgou continuera à travailler dans ce domaine, qu'il connaît bien, qu'il connaît très bien de l'intérieur, avec ses collègues et ses partenaires sur son ancien lieu de travail», a rapidement justifié le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par les agences russes.

Sergueï Choïgou était ministre de la Défense en Russie depuis 2012 et incarnait la stabilité des différents gouvernements sous Vladimir Poutine, tout comme le chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, qui conserve son poste de ministre des Affaires étrangères.

Malgré une série de revers humiliants pour les troupes russes en Ukraine en 2022, après l'offensive initiale du 24 février de cette année-là, Vladimir Poutine avait maintenu sa confiance envers Sergueï Choïgou, en dépit des critiques d'une partie de l'aile va-t'en-guerre de l'armée.

Cela avait notamment été le cas à l'issue de la révolte avortée des combattants du groupe paramilitaire de Wagner, menés par Evguéni Prigojine, en juin 2023.
19:33
A Kharkiv, toutes les zones frontalières sont sous le feu russe
L'ensemble des «zones» frontalières de la région ukrainienne de Kharkiv sont «sous le feu» russe «presque 24 heures sur 24», a déclaré dimanche le gouverneur de cette région de l'Est de l'Ukraine. Il s'exprimait deux jours après le lancement par Moscou d'une offensive dans la région.

«Toutes les zones de la frontière nord sont sous le feu de l'ennemi presque 24 heures sur 24. La situation est difficile», a déclaré sur les réseaux sociaux Oleg Synegubov, gouverneur de la région de Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine.
13:45
La Russie revendique la prise de quatre nouvelles localités
Le ministère russe de la Défense a revendiqué dimanche la prise de quatre localités supplémentaires dans la région de Kharkiv, dans la zone frontalière du nord-est de l'Ukraine, deux jours après le déclenchement d'un assaut terrestre de ses troupes dans cette zone.



«Les unités du groupe de troupes "Nord" ont avancé profondément dans les défenses ennemies et ont libéré les localités de Gatichtché, Krasnoïé, Morokhovets et Oleïnikovo dans la région de Kharkiv», a-t-il indiqué dans un communiqué. Samedi, l'armée russe avait affirmé avoir conquis six villages ukrainiens, dont cinq dans la région de Kharkiv.
13:43
Au moins neuf blessés dans l'effondrement d'un immeuble à Belgorod
Au moins neuf personnes ont été blessées dimanche dans l'effondrement partiel d'un immeuble à Belgorod, près de la frontière ukrainienne, après une frappe de l'armée de Kiev, ont indiqué les services d'urgence russes.



«Neuf personnes ont été blessées dans l'effondrement d'un immeuble d'habitation à Belgorod», a déclaré un représentant des services d'urgence, cité par l'agence de presse Ria Novosti. Douze personnes, dont deux enfants, ont déjà été sauvées des décombres, a de son côté indiqué le ministère russe des Situations d'urgence, dans un communiqué.

Le ministère russe de la Défense a précisé, dans un communiqué, que l'armée ukrainienne avait attaqué en fin de matinée «des quartiers résidentiels de la ville de Belgorod». C'est la chute d'un des missiles ukrainiens Tochka-U, intercepté par la défense antiaérienne russe, qui a «endommagé» l'immeuble, selon cette source.



Le bilan pourrait encore s'alourdir, car une autre partie du toit de l'immeuble concerné s'est effondré, alors même que les sauveteurs étaient à la recherche de survivants dans les décombres, a déclaré le ministère des Situations d'urgence. Le Comité d'enquête, en charge des principales investigations en Russie, a annoncé l'ouverture d'une enquête.

Plus tôt, Viatcheslav Gladkov, le gouverneur de la région de Belgorod, régulièrement visée par des frappes ukrainiennes, avait diffusé sur Telegram une vidéo montrant un pan entier d'un immeuble effondré sur lui-même, laissant un trou béant dans le bâtiment. «Toute l'entrée, du dixième au rez-de-chaussée, s'est effondrée», a-t-il écrit, dénonçant «des bombardements massifs» de l'armée ukrainienne.
9:34
Plus de 4000 personnes évacuées dans la région de Kharkiv
Plus de 4000 personnes ont été évacuées des zones frontalières de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, a déclaré le gouverneur local dimanche, à la suite d'une offensive russe transfrontalière surprise qui a débuté vendredi.

«Au total, 4073 personnes ont été évacuées», a écrit le gouverneur Oleg Synegubov sur les réseaux sociaux, un jour après que les forces russes ont revendiqué la prise de cinq villages dans la région.

Synegubov a indiqué que dimanche un homme de 63 ans avait été tué par des tirs d'artillerie dans le village de Glyboke et qu'un homme de 38 ans avait été blessé à Vovchansk, une ville frontalière qui comptait quelque 3000 habitants avant l'offensive actuelle.



Vendredi, l'Ukraine a déclaré que la Russie avait lancé une attaque dans la région de Kharkiv, faisant de petites avancées dans une zone frontalière d'où elle avait été repoussée il y a près de deux ans.

Le président Volodymyr Zelensky a déclaré dans une allocution samedi soir que les troupes ukrainiennes avaient mené des contre-attaques dans les villages frontaliers de la région de Kharkiv. «Perturber les plans d'offensive russes est désormais notre tâche numéro un», a-t-il dit. Il a ajouté que les troupes devaient «redonner l'initiative à l'Ukraine» et a exhorté les alliés de Kiev à accélérer les livraisons d'armes.

16:32
Fumio Kishida et Justin Trudeau attendus au Bürgenstock
Le premier ministre japonais Fumio Kishida participera au Sommet pour la paix en Ukraine, à mi-juin au Bürgenstock (NW), indiquent samedi les médias nippons sur la base d'une source gouvernementale. Il doit s'y rendre dans la foulée d'une réunion du G7 dans les Pouilles, au Sud de l'Italie.



Fumio Kishida entend profiter de cette rencontre pour exprimer son opposition à l'invasion russe en Ukraine et demander à Vladimir Poutine de retirer immédiatement ses troupes, selon l'agence Ansa.

Son homologue canadien Justin Trudeau a également confirmé sa présence.
14:55
Trois morts et huit blessés dans une frappe ukrainienne à Donetsk
Au moins trois personnes ont été tuées et huit autres blessées samedi dans une frappe ukrainienne sur un restaurant à Donetsk. La ville est occupée par Moscou dans la région éponyme, dans l'est du pays.
13:11
Le ministère russe de la Défense dit avoir «libéré» six villages
Le ministère russe de la Défense a déclaré samedi que ses forces avaient pris le contrôle de six villages dans l'est de l'Ukraine.



Le ministère a déclaré sur Telegram que les troupes avaient «libéré» les villages ukrainiens de Borisivka, Ogirtseve, Pletenivka, Pylna et Strilecha dans la région de Kharkiv, près de la frontière avec la Russie, ainsi que le village de Keramik dans la région de Donetsk.
9:40
Des centaines de personnes évacuées dans la région de Kharkiv
Des centaines de personnes ont été évacuées de zones proches de la frontière russe, dans la région ukrainienne de Kharkiv, a déclaré le gouverneur régional samedi, au lendemain du lancement par la Russie d'une offensive terrestre transfrontalière surprise.

«Au total, 1775 personnes ont été évacuées», a écrit le gouverneur Oleg Synegubov sur les réseaux sociaux, ajoutant que la Russie avait procédé à des tirs d'artillerie et de mortier sur 30 localités de la région au cours des dernières 24 heures.



Les forces russes ont fait de petites avancées dans la zone frontalière, dont elles avaient été repoussées il y a près de deux ans. La région de Kharkiv est en grande partie sous contrôle ukrainien depuis septembre 2022. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a rapporté vendredi soir des «combats intenses» sur toute la ligne de front.

Une source militaire ukrainienne de haut rang a déclaré que les forces russes avaient avancé d'un kilomètre en Ukraine et tentaient de «créer une zone tampon» dans la région de Kharkiv et celle voisine de Sumy afin d'empêcher les attaques contre le territoire russe.

Les autorités de Kiev ont prévenu depuis des semaines que Moscou pourrait tenter d'attaquer les régions frontalières du nord-est, en poussant son avantage, alors que l'Ukraine est confrontée à des retards dans l'aide occidentale et à des pénuries de combattants.
19:12
Washington annonce une aide militaire supplémentaire pour l'Ukraine
La Maison Blanche a annoncé vendredi une aide militaire de 400 millions de dollars, sous forme d'équipement et d'aide à la formation, pour «porter assistance à l'Ukraine», selon un communiqué.

Cette nouvelle enveloppe est dévoilée au moment où la Russie lance une offensive terrestre dans la région de Kharkiv, dans le nord-est du pays, pour tenter de «percer les lignes de défense», selon le ministère de la Défense ukrainien.

Washington s'efforce de rattraper les longs mois perdus pendant que le Congrès tentait de s'entendre sur l'assistance à Kiev, une période durant laquelle le flot d'armement et de munitions envoyé par les Etats-Unis s'était tari.
16:32
Zelensky évoque une «bataille féroce» dans la région de Kharkiv
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé vendredi qu'une «bataille féroce» était en cours dans la région frontalière de Kharkiv (nord-est). La Russie y a lancé une offensive terrestre vendredi.

«La Russie a lancé une nouvelle vague d'actions de contre-offensive dans cette direction», a-t-il dit lors d'une conférence de presse, tout en assurant que son état-major «le savait» et s'y était préparé. «Une bataille féroce est en cours» dans la zone, a-t-il ajouté.

La Russie a lancé vendredi une offensive terrestre dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, tentant de «percer les lignes de défense». L'Ukraine a lancé des évacuations, et soupçonne Moscou de vouloir créer une «zone tampon» dans la région.
10:39
L'Allemagne annonce l'achat et la livraison de lanceurs de missiles Himars
Lors de sa visite aux Etats-Unis, le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius (SPD) a annoncé la livraison de trois systèmes de lance-roquettes de type Himars à l'Ukraine. Les lanceurs proviennent des stocks des forces armées américaines «et sont payés par nous», a déclaré Pistorius après une rencontre avec son homologue américain Lloyd Austin à Washington. La livraison se fait en collaboration avec Washington.



Avant sa rencontre avec Austin, Pistorius avait visité jeudi le groupe d'armement Raytheon, qui fabrique entre autres le système de défense aérienne Patriot. Il y a également discuté avec la direction de la possibilité de raccourcir les délais de livraison, dit-il. Un nouveau contrat pour l'achat de Patriot supplémentaires devrait être signé cet été.
10:34
L'UE représentée au plus haut niveau au Bürgenstock
Le panel de participants de haut niveau à la conférence sur l'Ukraine du Bürgenstock (NW) des 15 et 16 juin s'étoffe. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ainsi que le président du Conseil européen Charles Michel ont annoncé leur venue.

«La Suisse se réjouit de la participation d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne à la Conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine les 15 et 16 juin en Suisse», annonce vendredi sur X le chef de la communication du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), Nicolas Bideau. Il confirme par ailleurs la venue du président du Conseil européen Charles Michel.



Sur son compte X, Ursula von der Leyen dit avoir parlé avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky jeudi à l'occasion de la journée de l'Europe jeudi. «L’Europe est dans le cœur des Ukrainiens. Et bientôt, une Ukraine libre fera partie de notre Union», écrit-elle. Et d'ajouter: «J’ai confirmé ma participation au Sommet de la paix de juin.»
Charles Michel annonce lui aussi sur X sa participation. Il appelle «tous les dirigeants mondiaux à soutenir les efforts de paix de la Suisse».
21:46
Les forces nucléaires «toujours» prêtes au combat, prévient Poutine
Les forces nucléaires stratégiques russes sont «toujours» prêtes au combat, a souligné jeudi Vladimir Poutine. Le président russe a comme chaque année célébré la victoire soviétique contre Hitler, en pleines tensions liées au conflit en Ukraine.

Le président russe a supervisé le défilé militaire du 9 mai sur la place Rouge, pièce centrale du récit du Kremlin exaltant la puissance du pays. Plus de 9000 militaires, selon les médias russes, des véhicules blindés, des lanceurs de missiles et des avions de combat y ont pris part.

«La Russie fera tout pour éviter un affrontement mondial. Mais, dans le même temps, nous ne permettrons pas que l'on nous menace. Nos forces (nucléaires) stratégiques sont toujours en alerte», a déclaré le président russe. Il a récemment ordonné des exercices nucléaires tactiques impliquant des troupes stationnées près de l'Ukraine, face à des «menaces» occidentales.



Jeudi, Vladimir Poutine a affirmé que Moscou, qui se considère comme un contrepoids à l'influence anglo-saxonne, rejetait «la prétention à l'exclusivité» de tout gouvernement ou alliance. Puis il a réaffirmé que la Russie vivait une «période difficile». «Le destin de la patrie et son avenir dépendent de chacun de nous», a-t-il lancé, en saluant les «héros» qui combattent pour Moscou sur le front.

Vladimir Poutine, 71 ans, présente l'assaut contre Kiev comme un conflit existentiel et promet à chaque occasion la «victoire» à ses concitoyens dans un combat contre un gouvernement ukrainien accusé d'être «néo-nazi». Le chef du Kremlin mobilise de longue date la mémoire de la Seconde Guerre mondiale pour se présenter en héritier de la puissance de l'URSS et légitimer son propre pouvoir.
14:25
L'Ukraine frappe une raffinerie russe à 1200 km de sa frontière
L'Ukraine a frappé avec un drone une raffinerie russe dans la république du Bachkortostan, à une distance record de près de 1200 km de sa frontière, a affirmé jeudi à l'AFP une source au sein du secteur ukrainien de la Défense.



«Un drone à long rayon d'action a "rendu visite" à la république du Bachkortostan, où il a frappé la raffinerie Neftekhim Salavat (du géant russe) Gazprom», située dans la ville de Salavat, a indiqué cette source.
14:23
Les technologies russes «doivent avoir une longueur d'avance»
La Russie doit être à la pointe du progrès technologique militaire, notamment concernant les drones, a affirmé Vladimir Poutine. Le président a reconnu que Moscou parvenait à se fournir sur le marché international malgré les sanctions.

«Les équipements militaires actuels évoluent très rapidement. Si nous voulons remporter des succès, nous devons toujours avoir une longueur d'avance», a déclaré le président russe.

«L'ennemi a des moyens assez modernes, car toute la société occidentale travaille pour lui», a-t-il ajouté.



Selon le Kremlin, Vladimir Poutine a tenu ces propos lors d'un échange avec des combattants russes, le 7 mai, mais diffusé seulement jeudi pour les célébrations de la victoire soviétique contre l'Allemagne nazie.

«Ce n'est pas simple pour nos gars, nos combattants, qui sont face à des drones ennemis qui volent au-dessus de leur tête comme des mouches. On le sait. On travaille là-dessus et je suis sûr qu'il y aura des résultats», a dit Poutine. Il s'est aussi félicité de l'usage, généralisé par Moscou, de bombes aériennes guidées pour anéantir les défenses ukrainiennes et a assuré que l'armée russe parvenait à «surmonter» les systèmes de brouillage de drones.
8:18
Attaque ukrainienne sur Belgorod: au moins huit blessés
Au moins huit personnes ont été blessées dans la nuit de mercredi à jeudi dans une attaque aérienne ukrainienne sur la ville russe de Belgorod et ses environs. C'est ce qu'a annoncé le gouverneur régional.
«Selon des informations préliminaires, cinq personnes, dont une fillette de 11 ans, ont été blessées par du shrapnel et ont été hospitalisées, et les trois autres ont été soignées sur place, a-t-il précisé.

D'après le gouverneur, 19 immeubles d'habitation comportant 34 appartements, une maison individuelle et 37 véhicules ont été endommagés à Belgorod même. Quatre maisons individuelles et trois voitures ont subi des dégâts dans un village de la région.
Vidéo: watson

La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev:

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La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev
Faces of war pour le New York Times.
source: alexander chekmenev
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L'appartement des Zelensky en Crimée, vendu par la Russie
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L'appartement des Zelensky en Crimée, vendu par la Russie
source: www.imago-images.de / imago images
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Le «super char» de Poutine est définitivement un échec
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«Gwada négatif»: un groupe sanguin unique au monde découvert en France
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