Le Paris Saint-Germain va dévoiler un nouveau maillot à l'occasion de la Coupe du monde des clubs, que les Parisiens entament ce dimanche (21h00, heure suisse) contre l'Atlético Madrid à Los Angeles.
Un détail sur cette nouvelle tunique change par rapport à celle arborée durant la saison écoulée: l'ajout d'une étoile – stylisée en Tour Eiffel – au-dessus du logo du PSG. Elle symbolise le premier sacre des Parisiens en Ligue des champions, compétition qu'ils ont remportée le 31 mai en balayant l'Inter Milan en finale (5-0).
Plusieurs médias français ont raconté que les dirigeants du Paris Saint-Germain ont longtemps hésité avant de floquer ce symbole de gloire. Le président, Nasser Al-Khelaïfi, précisait il y a quelques jours sur le plateau de l'émission «C à vous»:
Toujours dans le souci de ne pas trop se la raconter en arborant ce symbole, Al-Khelaïfi expliquait que le PSG n'avait pas encore décidé s'il garderait l'étoile sur le maillot après cette Coupe du monde des clubs, pendant la saison à venir. La réponse est tombée ce mercredi 11 juin, lors de la présentation officielle de la nouvelle tunique: non, l'étoile ne figurera pas sur les maillots 2025/26 du Paris Saint-Germain.
Notre nouveau maillot en détails 🔍
— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) June 11, 2025
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Pendant ce Mondial des clubs, les Parisiens ne seront de loin pas les seuls à porter une (ou plusieurs) étoile(s) au-dessus de leur logo. On peut citer le Bayern Munich, Dortmund, Benfica, l'Inter Milan, la Juventus ou encore l'Espérance Tunis.
Il est intéressant de constater qu'il n'existe aucune règle internationale (ni continentale) pour le port de ces étoiles, alors même que le football est devenu extrêmement institutionnalisé par les instances qui le gouvernent (la Fifa et l'UEFA, notamment). Et beaucoup de pays n'ont tout simplement aucun règlement à l'interne, ce qui permet aux clubs de faire figurer ce symbole de gloire pour X raisons.
Prenons la France: l'Olympique de Marseille joue avec une étoile sur son logo. Elle fait référence au sacre en Ligue des champions (1993). Saint-Etienne en porte également une, pourtant les Verts n'ont jamais remporté de coupe d'Europe. Leur astre fait, lui, référence aux dix titres de champion national.
C'est d'ailleurs la norme la plus fréquente en Europe: dix titres équivalent à une étoile. C'est le cas en Italie, l'un des rares pays du continent à avoir adopté un règlement en la matière. La Juventus Turin arbore trois étoiles grâce à ses 36 sacres en Serie A. L'Inter Milan, lui, en porte deux (20 sacres).
L'Allemagne a, elle aussi, instauré des règles. Mais elles sont plus complexes qu'en Italie. Les voici:
C'est ainsi que le Bayern Munich (34 fois champion d'Allemagne) arbore cinq astres et le Borussia Dortmund (huit fois champion) deux.
A noter que seuls les titres depuis la création de la Bundesliga (1963) sont pris en compte. Ceux remportés dans l'ancien championnat d'Allemagne de l'Est, avant la réunification du pays, sont aussi écartés.
Autre légende du football européen, le Benfica Lisbonne arbore trois étoiles au-dessus de son aigle. Elles symbolisent les 38 titres de champion du Portugal. Comme la France, le pays du fado et de Cristiano Ronaldo ne légifère pas sur le port des astres. Ainsi, le FC Porto, sacré trente fois, décide de ne porter aucune étoile.
C'est aussi le choix fait par les grand clubs espagnols et anglais (deux pays où il n'y a pas de règlement): le Real Madrid (36 titres de champion d'Espagne et 15 Ligues des champions, deux records) a un maillot vierge. Comme Chelsea, par exemple.
C'est tout le contraire de l'Espérance Tunis, l'un des clubs de cette Coupe du monde qui arborent le plus d'astres sur sa tunique. Sept au total. Trois au-dessus de son logo, quatre en-dessous. Les trois étoiles supérieures font référence aux 34 sacres de champion de Tunisie, alors que les quatre autres symbolisent les titres en Ligue des champions africaine.
Reste donc à savoir si le futur vainqueur de cette première Coupe du monde des clubs brodera ou non une étoile.