Zlatan Ibrahimovic manque beaucoup à ses anciens coéquipiers de l'équipe nationale de Suède et à ses supporters. Ca s'est beaucoup vu samedi, lors du match amical entre la sélection de Jon Dahl Tomasson et la Serbie, car sans Ibrahimovic sur le terrain, sans ce redoutable buteur, qui avait inscrit la bagatelle de 62 buts en 122 sélections, la Suède a été incapable de trouver le chemin des filets. Pire: elle s'est lourdement inclinée 3-0 sur des réussites de Milinkovic-Savic, Mitrovic et Tadic.
En fait, Ibrahimovic est bel et bien apparu sur la pelouse du stade de Solna, mais quelques instants seulement, en costume et sur une estrade, un micro à la main. L'ex-attaquant avait pris sa retraite il y a un an, touché par des blessures au genou, mais il n'avait jamais eu l'occasion de dire au revoir aux fans de la sélection.
L'ancien buteur de l'AC Milan a été très ému par l'ovation qu'il a reçu. Les fans vêtus de jaune l'ont longuement et chaleureusement applaudi, scandant même le nom de leur idole.
«Je vois que je vous ai manqué, même sur le terrain, vous m'avez manqué aussi», a lancé le natif de Malmö, taquin, avant de revenir sur son épopée dans le foot professionnel:
Ibrahimovic a grandi dans une banlieue de Malmö (le quartier de Rosengard), d'un père bosnien et d'une mère croate. Il est ensuite passé par neuf clubs différents (dont le PSG, Milan, l'Inter, l'Ajax, la Juve, Manchester United ou encore le Barça), mais jouer pour la sélection nationale a toujours représenté quelque chose de spécial. «Pouvoir porter le maillot de l’équipe nationale suédoise est la meilleure chose qui existe en tant que footballeur. J’ai porté cette tunique avec fierté et affection. J’ai également eu l’honneur d’être capitaine de l’équipe», a rappelé celui qui est aujourd'hui considéré comme le meilleur joueur de l'histoire de son pays.
(jcz)