Et si la Nati copiait l’astuce anglaise au Mondial 2026?
Au Mondial 2026 l'été prochain, l'équipe de Suisse jouera ses trois rencontres du tour préliminaire sur la côte ouest des Etats-Unis et du Canada, à San Francisco, Los Angeles et Vancouver. Les matchs débuteront tous à 12h, heure locale (soit 21h en Suisse), donc à une période de la journée où la chaleur pourrait être maximale, surtout à «LA».
Alors qu'il fait plutôt bon à San Francisco en juin, surtout à cause du brouillard côtier («June Gloom»), et que le climat est généralement doux à Vancouver à cette période de l'année, il pourrait faire bien plus chaud en Californie, le 18 juin pour le match contre le barragiste européen (Italie, Irlande du Nord, Pays de Galles ou Bosnie-Herzégovine).
Tout le monde a encore en tête la vague de chaleur qui s'était abattue sur les Etats-Unis lors de la Coupe du monde des clubs l'été dernier. La rencontre entre le PSG et l’Atlético (4-0), disputée le 15 juin à Pasadena (Californie), s'était jouée sous 40 degrés. Le défenseur espagnol Marcos Llorente avait parlé de «chaleur effrayante».
Selon des experts, 10 des 16 sites de la Coupe du monde 2026 seraient d'ailleurs exposés à un «risque très élevé de subir des conditions de chaleur extrême». Comment se prémunir des températures qui risquent d'user les organismes? Le sélectionneur de l'Angleterre a émis une idée que d'autres nations pourraient elles aussi adopter.
Avant le tirage au sort vendredi dernier, Thomas Tuchel a confié qu'il envisageait de laisser ses remplaçants aux vestiaires pour éviter de les exposer aux grosses températures redoutées durant le tournoi.
L'été dernier lors du Mondial des clubs, le Borussia Dortmund avait pris la décision, rare dans le foot, de laisser ses remplaçants dans les vestiaires pendant la première période de son match contre Mamelodi Sundowns, plutôt que de les installer sur le banc sous un soleil de plomb. «Je pense que ce tournoi sera remporté non pas par la meilleure équipe, mais par celle qui s’adaptera le mieux à ces conditions», avait prédit le coach des Allemands Niko Kovac.
C'est finalement une équipe anglaise (Chelsea) qui avait triomphé dans un tournoi qui a permis aux joueurs et aux sélectionneurs de mieux mesurer les risques auxquels ils risquent d'être exposés l'été prochain.
