La victoire 3-0 d'Arsenal mardi soir face au Real Madrid signifie que cinq clubs anglais, a minima, disputeront la Ligue des champions la saison prochaine. La Premier League l'a confirmé mercredi.
L'UEFA attribue un billet supplémentaire pour la C1 aux deux championnats qui auront les meilleurs résultats cette saison sur la scène européenne. Le succès des "Gunners" en quart de finale aller a mathématiquement garanti à l'Angleterre un de ces deux tickets.
Concrètement, l'équipe qui finira cinquième de la Premier League cette saison accédera donc directement à la phase de ligue 2025/26 de la Ligue des champions, et non plus seulement les quatre premiers. A sept journées de la fin, ce billet supplémentaire concerne en premier lieu Chelsea (4e), Newcastle (5e), Manchester City (6e) et Aston Villa (7e). Newcastle a disputé un match en moins que ses concurrents.
En théorie, l'Angleterre pourrait même avoir jusqu'à sept représentants la saison prochaine en Ligue des champions: les cinq premiers de Premier League, plus Manchester United ou Tottenham si l'un d'eux triomphe en Europa League, plus Aston Villa si le club de Birmingham termine en dehors du Top 5 en Angleterre mais remporte la Ligue des champions.
Lausanne a gagné mardi soir à Malley le droit de poursuivre sa saison en battant Fribourg 2-1 lors du 5e acte de leur demi-finale des play-off. Les Lions sont toutefois toujours dos au mur.
La patience est la mère de toutes les vertus, dit-on. Et si le LHC préfère utiliser "L'union fait la force" comme maxime cardinale, le club vaudois a su se montrer patient et ne pas céder à la panique mardi soir lorsque Fribourg menait encore 1-0 après quarante minutes.
En remportant ce cinquième duel face à Gottéron, le LHC n'a pas seulement conservé ses chances de se rendre à nouveau en finale. Le club vaudois a aussi infligé sa première défaite en soixante minutes à Lars Leuenberger depuis que ce dernier a repris les rênes de Fribourg fin décembre. Il a donc fallu attendre plus de trois mois avant de pouvoir réaliser cela.
Cette statistique en dit long sur la solidité mise en place par le coach bernois. Pour battre "son" Fribourg, il convient de ne rien laisser passer. Mardi à Malley, les Lions ont essayé de suivre ce précepte. Mais, mené dès la 14e sur un nouveau but de Samuel Walser, décidément intenable dans la capitale olympique avec sa troisième réussite en autant de matches, Lausanne a dû attendre le bon moment pour mordre.
A l'heure de l'interview, Théo Rochette a souhaité souligner la volonté de son équipe de ne pas se laisser aller: "On a montré du caractère et on ne s'est jamais découragé. Ils ont marqué les premiers, mais on n'a jamais arrêté. On aurait pu forcer des jeux, seulement on a su rester patient et structuré et ça a fini par payer."
Grâce à but sur son unique power-play et à une première ligne plus pesante dans le jeu, Lausanne a pu renverser la vapeur et se donner le droit de ne pas réserver ses vacances tout de suite. La triplette Riat-Suomela-Oksanen a retrouvé des couleurs, et c'est tout Lausanne qui en profite. Cela ne signifie pas pour autant que les Lions ont dégoté la formule magique et qu'ils filent vers la finale, bien loin de là.
"Nous devons être plus constants, tempère Théo Rochette. Nous avons eu un moment un peu plus difficile lors du tiers médian, mais nous avons su rebondir en ayant la majorité des chances de but."
Comme bien souvent en pareille circonstance, la solution pour s'imposer à Fribourg jeudi et avoir le droit à un septième match à Malley samedi n'a rien de révolutionnaire. "Il nous faut amener plus de trafic dans le slot et chercher les rebonds qui traînent devant (Reto) Berra, ajoute Rochette. Cela fait deux matches que l'on joue du très bon hockey. A Fribourg, on a disputé un excellent match. On essaie d'avancer pas à pas."
Le fameux match après match prend ici tout son sens pour les Vaudois. Pas question de voir plus loin, sous peine de retomber de plusieurs étages. Contraint de se passer des services de Bozon, Raffl, Heldner et Hügli pour cette rencontre, Geoff Ward espère récupérer deux de ses soldats jeudi pour l'acte VI. Mais bien évidemment en période de play-off, le coach canadien du LHC est resté vague quant à la participation ou non de ses blessés.
L'Allemand Rudi Völler (64 ans) a prolongé son bail de directeur sportif de la Mannschaft jusqu'à l'Euro 2028, a annoncé mercredi la Fédération allemande (DFB) dans un communiqué.
Le champion du monde 1990 poursuivra ainsi le travail aux côtés du sélectionneur Julian Nagelsmann.
La prolongation du contrat de Rudi Völler a été signée fin mars, dans la foulée de la qualification allemande pour le Final 4 de la Ligue des nations aux dépens de l'Italie. L'Allemagne accueillera d'ailleurs début juin ce mini-tournoi entre l'Allianz Arena de Munich et le Neckarstadion de Stuttgart.
"La Mannschaft et toute l'équipe au sein de la DFB sont devenues très chères à mon coeur. L'enthousiasme lors de l'Euro 2024 à domicile, mais aussi et surtout la collaboration avec Julian Nagelsmann y sont pour beaucoup", a expliqué Rudi Völler, cité dans le communiqué.
Après l'éviction de Hansi Flick le 10 septembre 2023, Völler avait même assuré l'intérim lors d'un match amical contre la France (victoire allemande 2-1), alors qu'il avait été nommé en février 2023 directeur sportif. L'ancien sélectionneur (2000-04) avait participé à la "task force" dans la recherche d'un successeur à Flick, en défendant ardemment la nomination de Julian Nagelsmann.
Kyshawn George a fait son retour mardi en NBA.
Le "rookie" valaisan, qui avait manqué sept matches en raison d'une blessure à la cheville gauche, faisait même partie du cinq de base de Washington sur le parquet d'Indiana.
Aligné durant 23 minutes, Kyshawn George a cumulé 9 points - à 4/9 au tir - 4 rebonds, 2 assists et 1 interception dans un match perdu 104-98 par les Wizards face aux Pacers. L'ailier de 21 ans a terminé cette partie avec un différentiel de +14.
Battus pour la troisième fois consécutive, les Wizards affichent un bilan de 17 victoires pour 62 défaites. Ils ont ainsi déjà fait mieux que la saison précédente (15 victoires-65 défaites), mais peuvent toujours terminer avec le pire bilan de la Ligue. Seul Utah (16-63) a fait moins bien cette saison.
Vancouver a signé une "remontada" historique mardi face aux Dallas Stars de Lian Bichsel, grâce notamment à un doublé de son centre zurichois Pius Suter.
Les Canucks sont devenus la première équipe de l'histoire de la NHL à effacer un handicap de trois buts dans la dernière minute du temps réglementaire.
Menée 3-0 après deux tiers-temps puis 5-2 après 57'39, la franchise canadienne s'est imposée 6-5 en "overtime" sur une réussite de Kiefer Sherwood avec 1'16 à jouer dans la période supplémentaire. Une défaite dans le temps réglementaire aurait éliminé les Canucks de la course aux play-off.
C'est Aatu Raty qui a sonné la révolte en marquant le 5-3 à 1'00 de la fin du temps réglementaire. Pius Suter a pris le relais en trouvant la faille après 59'30 puis après 59'53, signant ses 23e et 24e buts de la saison sur des reprises à bout portant armés depuis le slot. Il a été désigné deuxième étoile du match.
Cet improbable "comeback" permet aux Canucks de garder un mince espoir de participer aux séries finales. Vancouver revient à six longueurs du Minnesota Wild, qui détient pour l'heure la deuxième "wild card" disponible dans la Conférence Ouest, alors que les deux équipes ont encore quatre matches au programme en saison régulière.
Les Devils, qui ont besoin d'un point pour valider leur ticket pour les séries finales, ont manqué une première opportunité en s'inclinant lourdement (7-2) à Newark face à Boston. Ils restent idéalement placés avec 10 points d'avance sur quatre équipes ayant encore cinq matches au menu (NY Rangers, Detroit, NY Islanders et Columbus).
Mené 3-0 à la 24e, New Jersey a pourtant recollé à 3-2 grâce à deux buts inscrits en l'espace de 19'' par Stefan Noesen - avec un assist de son capitaine valaisan Nico Hischier - puis par Timo Meier (25e but de la saison pour l'Appenzellois). Mais les Bruins, qui sont quant à eux déjà éliminés, ont très vite repris le large pour mener 7-2 à la 51e.
Sa courte préparation terminée, l'équipe de Suisse féminine débute mercredi le championnat du monde à Ceske Budejovice, en République tchèque. Les Suissesses partent à nouveau en quête d'une médaille.
Cela fait plus de dix ans que la Suisse attend une nouvelle breloque de la part de ses hockeyeuses. La première, en bronze, avait été décrochée lors du championnat du monde 2012 aux Etats-Unis. Deux ans plus tard, il y avait eu ce formidable bronze olympique à Sotchi.
Mais depuis, alors que leurs homologues masculins ont atteint trois fois la finale du championnat du monde (2013, 2018, 2024), les femmes sont toujours reparties bredouilles. L'arrivée du Canado-Suisse Colin Muller au poste de sélectionneur en 2020 n'a pas encore mis fin à cette disette
Après avoir terminé au pied du podium trois années consécutives (2021 à 2023), son équipe a pris la porte dès les quarts de finale l'an dernier (défaite 3-1 contre la Finlande). "Ces dernières années, nous avons souvent bien commencé les compétitions, malheureusement cela n'a jamais suffi", déclare Colin Muller.
Le sélectionneur reste vague dans la formulation des objectifs pour cette nouvelle échéance. "Notre ambition est de jouer aussi bien que possible contre chaque équipe. Nous savons que nous pouvons obtenir quelque chose si tout s'accorde au sein de l'équipe. Ce qui est important, c'est de continuer à nous développer et de faire le prochain pas en tant que groupe", développe-t-il.
En étant réaliste, la Suisse ne peut viser, au mieux, qu'une médaille de bronze. L'or et l'argent semblent réservés aux deux nations archifavorites que sont le Canada et les Etats-Unis. Jusqu'à présent, les deux superpuissances du hockey sur glace féminin se sont affrontées dans 22 des 23 finales des Mondiaux. Le Canada l'a emporté 13 fois, les Etats-Unis à 9 reprises. En 2019, la Finlande avait atteint la finale, mais avait été battue par les Américaines.
Pour atteindre le match pour la troisième place, une seule victoire suffit en principe aux Suissesses. En effet, en tant que membre du groupe A comprenant les cinq meilleures équipes du classement mondial, elles sont déjà qualifiées pour les quarts de finale, tout comme le Canada, tenant du titre, les Etats-Unis, la Finlande et la République tchèque, hôte de la compétition. Dans le groupe B, plus faible, l'Allemagne, la Suède, le Japon, la Hongrie et la Norvège se disputent les trois autres places pour les quarts de finale.
L'entraîneur national Colin Muller mise sur une jeune équipe pour ce tournoi qui débute mercredi par un duel contre le pays hôte (19h00). Mais si la moyenne d'âge est de 22 ans seulement, le noyau dur est suffisamment expérimenté. Neuf joueuses ont plus de 100 matchs internationaux à leur actif.
Parmi elles, on retrouve l'attaquante zougoise Lara Stalder (30 ans) et Alina Müller (27 ans), qui est sous contrat avec Boston dans la Professional Women's Hockey League nord-américaine (PWHL). La Zurichoise est l'une des six joueuses helvétiques évoluant à l'étranger.
Malgré les crève-coeurs de ces dernières années, la Suisse est devenue plus compétitive. Colin Muller se montre donc confiant: "Nous sommes plus proches des équipes classées troisième (Finlande) et quatrième (République tchèque) qu'auparavant. Nous croyons fermement que nous pouvons les battre, et c'est précisément notre objectif".
Le Borussia Dortmund de Gregor Kobel fait face à un grand défi mercredi en quart de finale aller de la Ligue des champions (21h00). Le club allemand se rend à Barcelone, leader de la Liga espagnole.
Le portier suisse du Borussia devra chauffer ses gants face à l'armada offensive du Barça, qui a marqué 83 buts en 30 matches de Liga cette saison. Les Blaugrana restent toutefois sur un match nul décevant face au Betis Séville samedi (1-1).
Dortmund, qui a difficilement éliminé Lille en huitièmes de finale (3-2 sur les deux matches), est toutefois en forme. Les "jaune et noir" ont remporté leurs deux derniers matches de championnat (3-1 contre Mayence, 4-1 à Fribourg).
Dans l'autre quart de finale, le Paris Saint-Germain fait office de favori face à Aston Villa. Le club anglais, tombeur du Club Bruges d'Ardon Jashari au tour précédent, devra vraiment sortir le grand jeu pour éliminer des Parisiens déjà champions de France et pleinement concentrés sur leur quête d'un premier sacre européen.
Anouk et Zoé Vergé-Dépré entament leur première saison ensemble en tant que joueuses de beachvolley. Le début d'une aventure qui comporte quelques défis pour les deux soeurs bernoises.
Jean-Charles Vergé-Dépré n'attendait que ça! Un sourire se dessine sur son visage quand il observe ses deux filles raconter les raisons derrière leur réunion. "Je rêvais depuis longtemps que mes filles jouent ensemble", avoue le Français de 69 ans.
Lorsque Joana Mäder, partenaire d'Anouk, et Esmée Böbner, coéquipière de Zoé, ont décidé d'arrêter, temporairement ou définitivement, leur activité de beachvolleyeuse, il s'est rapidement murmuré que le moment était le bon pour que les deux soeurs forment enfin un duo.
Le sujet était d'ailleurs abordé de temps en temps lors des dîners de famille. "On connaît deux joueuses qui n'ont pas encore de partenaire", glissaient les parents.
Mais leurs filles ne se sont pas laissé influencer par l'extérieur. Elles ont pesé les avantages et les inconvénients, discuté de la forme concrète que pourrait prendre une collaboration sportive et réfléchi aux mesures concrètes qu'elles devraient prendre pour protéger leur étroite relation.
La décision prise, Zoé a déposé un message dans la boîte aux lettres de sa soeur où figurait la question: "Veux-tu être ma partenaire de beach? Oui, non, peut-être." Anouk a coché la case du "oui" avant de remettre la missive dans la boîte aux lettres, avec du chocolat.
Voici comment est née l'équipe "Zouk", nom né de la combinaison de leurs deux prénoms mais qui s'inspire aussi de leurs racines guadeloupéennes. En créole, "zouk" signifie joie et désigne aussi ce style de musique typiquement caribéen qui résonne souvent dans les enceintes des soeurs Vergé-Dépré.
"C'est le bon moment pour se mettre ensemble", déclare Anouk, de six ans l'aînée de Zoé (33 et 27). Les deux n'ont jamais vraiment eu la chance de jouer ensemble, Anouk étant déjà sur le World Tour à une époque où sa soeur ne savait pas encore si elle allait faire du beachvolley son métier.
Ces dernières années, Anouk a remarqué que Zoé était tout aussi passionnée qu'elle par ce sport et a pu constater les progrès réalisés par sa soeur. Particulièrement lorsqu'elles se sont soudainement retrouvées en concurrence pour le deuxième billet pour les Jeux olympiques de Paris 2024.
Zoé a finalement eu le dernier mot avec Esmée Böbner, et le duo a pris la 5e place du tournoi disputé au pied de la Tour Eiffel. La médaille de bronze décrochée aux championnats d'Europe aux Pays-Bas a été une autre preuve que la cadette faisait désormais partie de l'élite mondiale.
"Je pense que si nous avions fait équipe plus tôt, il nous aurait manqué encore la maturité", suppose Anouk Vergé-Dépré, qui se souvient des Européens de 2018. Les deux soeurs s'étaient retrouvées sur le sable de manière imprévue lorsque Joana Mäder (alors Heidrich) avait déclaré forfait au dernier moment et avaient été éliminées en huitièmes de finale.
"Il y avait une tout autre dynamique à l'époque", explique Zoé, qui vivait à cette occasion-là son baptême du feu à ce niveau. "A l'époque, j'étais la petite junior inexpérimentée. Maintenant, j'ai beaucoup plus de bagage."
Leur préparation a toutefois été ternie par la blessure à un orteil d'Anouk lors d'un entraînement à Rio. Les deux soeurs ont dû donc faire l'impasse sur les premiers tournois disputés au Mexique.
La médaillée de bronze olympique de Tokyo doit en outre s'adapter à sa nouvelle coéquipière. Alors qu'elle jouait en défense aux côtés de Joana Mäder, elle retrouve désormais le bloc. "Je vais devoir sprinter vers l'avant à chaque service. C'est déjà un changement sur le plan physique, mais je m'en réjouis", explique-t-elle.
Le tout jeune team "Zouk" ne s'attend donc pas à tout rafler dès sa première compétition, dès jeudi au tournoi Elite16 de Saquarema au Brésil. Le plus important est bien la perspective à long terme avec une éventuelle participation aux Jeux olympiques de Los Angeles 2028, un autre rêve pour leur père Jean-Charles.
Le Bayern a le bonjour de Yann Sommer ! Deux ans après une brève expérience en Bavière que l’on peut qualifier de "malheureuse", le Bâlois a rappelé à Munich qu’il était un tout grand gardien.
Il a livré un match très propre pour s’avancer comme l’un des artisans du succès 2-1 de l’Inter Milan en match aller des quarts de finale de la Ligue des Champions. Avec ce résultat, les Italiens se retrouvent dans une position extrêmement favorable avant le match retour mercredi prochain à San Siro. La manière avec laquelle ils ont su rebondir après l’égalisation de Thomas Müller à la 85e témoigne de leur très grande force de caractère. Ils ont forcé la décision à la 88e grâce au joker Davide Frattesi qui a surgi sur un centre de Carlos Augusto pour infliger au Bayern une première défaite à domicile en Ligue des Champions depuis quatre ans.
Décisif en première période à quatre occasions et accompagné aussi par la chance avec un tir de Harry Kane sur le poteau, Yann Sommer a laissé une très grande impression. Il ne fut battu qu’à la 85e par une reprise à bout portant de Müller, curieusement "oublié" par Alessandro Bastoni.
Rassurés par le calme de leur gardien, les Milanais avaient sorti la tête de l’eau pour marquer un but superbe à la 38e minute, avec cette frappe de l’extérieur sans contrôle du capitaine Lautaro Martinez après une remise magnifique de Marcus Thuram. Cette action d’école avait trouvé son origine avec un long dégagement de Yann Sommer.
A Londres, le Real Madrid est tombé de très haut. Battus 3-0 par Arsenal, les tenants du titre ont besoin d’un miracle – la remontada du siècle sans doute - au match retour à Bernabeu pour poursuivre leur route dans cette Ligue des Champions. Après avoir tenu le choc en première période, le Real a été crucifié par deux coups francs de Declan Rice (58e et 70e) et une réussite de Mikel Merino (75e). Toujours placé mais jamais gagnant, Arsenal peut croire que cette année sera peut-être son année dix-neuf ans après la finale perdue à Paris contre le FC Barcelone.
Lausanne a remporté le 5e acte des demi-finales des play-off de National League. A Malley, les Lions ont pris le meilleur sur les Dragons 2-1 pour revenir à 2-3 dans la série.
Profiter du momentum, voilà ce que Lausanne a su faire dans cette cinquième partie. Enfin, pourraient soupirer les Vaudois. Car il est vrai que les joueurs de Geoff Ward n'ont pas su transformer leurs périodes de domination en buts lors de cette série contre Gottéron.
Si le LHC n'est pas parvenu à capitaliser sur ses temps forts au cours des quarante premières minutes, ce fameux momentum qui fait régulièrement la différence lorsque l'équipe avec le vent dans le dos trouve la faille lors des périodes de domination, les Vaudois se sont rattrapés dès l'entame du troisième tiers.
Sur leur premier power-play, ils ont pu égaliser par Jäger à la 41e. Puis à la 44e, à la suite d'un excellent travail de Suomela derrière la cage fribourgeoise, c'est Oksanen qui a pu donner les devants aux Lions. La fin de match fut à nouveau stressante pour le public avec un LHC incapable de mettre le 3-1 et des Fribourgeois qui ont sorti leur gardien pour jouer en supériorité numérique dans les deux dernières minutes. En vain.
Dans un style assez typique depuis le début de ces play-off, Fribourg a été le plus opportuniste. Les Dragons ont ouvert le score à la 14e sur une action qui n'avait pas forcément le poids d'un but à la base. Jan Dorthe a pu tirer pour forcer Kevin Pasche à un rebond et derrière c'est Samuel Walser qui a été le plus prompt. Cette action fut comme un reflet de cette demi-finale avec un LHC qui manque parfois d'un tout petit peu de réaction face à des Fribourgeois qui savent capitaliser sur par grand-chose.
De leur côté, les Vaudois ont eu leurs chances. Après dix secondes (Riat), à la 2e (Pajuniemi), à la 5e (Kahun), puis deux fois Suomela (11e et 18e), mais Berra a dit non ou les Lions ont été peu adroits.
Le tiers médian a vu des Lausannois tenter d'aller chercher cette égalisation. Sans succès. Les Fribourgeois ont une fois encore affiché un état d'esprit remarquable en mettant tout en oeuvre pour rendre la vie de Berra plus facile. Et lorsque ses coéquipiers se sont fait battre, le portier zurichois des Dragons s'est montré intraitable. Surtout en fin de période lorsque le puck a circulé dangereusement devant ses cages. Mais les Vaudois ont finalement été récompensés de leurs efforts dans la troisième période.
Dans l'autre demi-finale, Zurich s'est adjugé un troisième succès. Imbattables chez eux, les Lions ont dominé Davos 3-0 pour mener 3-2 dans la série et avoir une balle de match jeudi dans les Grisons. Tout s'est joué à la mi-match avec deux réussites en 68 secondes (30e et 31e) par Riedi et l'inévitable Andrighetto. Les joueurs de Marco Bayer ont clairement dominé les tirs dans les deux derniers tiers.
Le HC Ajoie a sans doute fait le plus dur ! Victorieux 3-0 à Viège dans l’acte IV du playout, les Jurassiens n’ont plus vraiment de grandes craintes à nourrir pour leur survie au sein de l’élite.
Après trois premiers matches très accrochés, le HC Ajoie a forcé la décision juste après la mi-match avec le 3-0 inscrit en supériorité numérique par Cédric Aeschbach. Auparavant, Matteo Romanenghi (11e) et Lilian Garessus (22e) avaient placé leur équipe sur la bonne orbite. Les Jurassiens bénéficient désormais de trois pucks de match dans cette série qui fut, dans un premier temps, bien celle de tous les dangers.
Avec cette troisième défaite de rang, le HC Viège se retrouve face à une mission impossible. Pour obtenir leur promotion, les Valaisans devront s’imposer à deux reprises à Porrentruy. Et espérer que leur gardien Robin Meyer, contraint de quitter la glace à la 12e minute, soit en mesure de tenir sa place. Déjà privé du Suédois Adam Brodecki, Viège ne méritait pas d'accuser un tel coup du sort.
La Suisse ne s'est pas franchement rassurée à Reykjavik. Tenue en échec par l'Islande sur le score improbable de 3-3, elle a dévoilé des failles inquiétantes à 85 jours de son entrée en lice à l’Euro.
La formation de Pia Sundhage n'aurait jamais dû laisser échapper les trois points. Elle a, en effet, mené 2-0 après seulement 17 minutes de jeu grâce à des réussites de Géraldine Reuteler et de Smilla Vallotto avant d'être trahie par ses trop grandes largesses sur le plan défensif.
Même si un improbable autogoal islandais leur a permis de mener 3-1 juste après la pause, les Suissesses ont témoigné d'une immense fébrilité face pourtant à des Islandaises qui étaient très largement à leur portée. L'expulsion de Géraldine Reuteler le jour de sa 75e sélection après un second avertissement dicté pour une simulation alors que le score était de 3-3 a bien sûr compliqué leur tâche en fin de rencontre. Elles n'ont pas pu vraiment aller chercher une première victoire lors de cette campagne qui leur aurait permis d'abandonner aux Islandaises la dernière place du groupe.
Lors de ses deux derniers matches en France et à Sion face à la Norvège, la Suisse devra reprendre ce point de retard qu'elle accuse toujours sur l'Islande si elle entend échapper à la relégation directe. Il conviendra toutefois de retrouver une plus grande rigueur sur le plan défensif pour y parvenir.
Après le match de Reykjavik, le chantier paraît immense. Il commence par le choix de la gardienne. Déjà à la peine vendredi contre la France à Saint-Gall, Elvira Herzog endosse une lourde responsabilité sur le premier des trois buts inscrits par Lea Vilhjalmsdottir. Gaëlle Thalmann n’a pas encore été vraiment remplacée...
Jorge Martin (Aprilia) fera son retour ce week-end lors du Grand Prix du Qatar, a annoncé mardi son équipe. L'Espagnol a dû faire l'impasse sur les trois premières courses de la saison.
"J'ai une énorme envie de revenir sur la piste et je suis heureux de pouvoir au moins essayer de courir au Qatar", déclare le champion du monde en titre, pas encore tout à fait rétabli de sa blessure à la main gauche.
"Je ne sais pas où j'en suis physiquement - je ne suis clairement pas à 100%. On va essayer de faire de notre mieux et de progresser petit à petit", ajoute-t-il, précisant n'être "même pas sûr de pouvoir terminer la course", longue de 22 tours sur le circuit de Lusail (5,4 km).
"Sa participation (...) reste conditionnée à l'approbation de la délégation médicale du championnat du monde MotoGP", prévient par ailleurs Aprilia.
Martin, qui s'était blessé lors des essais de pré-saison à Sepang (Malaisie) et avait dû être opéré début février, avait connu une nouvelle chute qui avait nécessité une nouvelle intervention à la main gauche fin février, juste avant la manche inaugurale de la saison en Thaïlande.
Après son forfait sur les trois premières courses, l'Espagnol a peu de chances de pouvoir conserver son titre mondial cette saison.
Son compatriote Alex Marquez (Ducati-Gresini) occupe actuellement la tête du classement des pilotes avec 87 points, juste devant son frère et sextuple champion du monde Marc Marquez (Ducati) et l'Italien Francesco Bagnaia (Ducati), titré en 2022 et 2023.
Opposés en demi-finale des play-off de National League, Lausanne et Fribourg lancent un appel au calme. La série a été marquée par plusieurs altercations entre les supporters des deux équipes.
"Le hockey romand mérite une fête à la hauteur des passions", écrivent les deux clubs romands dans un communiqué publié sur leurs sites internet respectifs. "Prenons tous de la hauteur, encourageons nos couleurs mais respectons pleinement celles de l'adversaires. Oui à la rivalité, non aux débordements", peut-on encore lire dans ce texte commun.
Lors de l'acte III jeudi à Lausanne, des tensions ont éclaté entre des supporters du LHC et certains suiveurs des Dragons n'ayant pas pris place dans le secteur visiteur, a constaté Keystone-ATS. A l'issue du match, des ultras lausannois ont aussi brièvement fait face aux forces de l'ordre sur le parvis de la patinoire.
Les provocations entre les supporters des deux camps se sont poursuivies deux jours plus tard à Fribourg. Selon lematin.ch, les forces de l'ordre ont notamment fait l'usage de spray au poivre pour disperser des supporters du LHC à l'issue du match.ch
Les Jets de Winnipeg ont signé leur 53e victoire de l'exercice lundi en battant les Saint-Louis Blues à domicile (3-1). Jamais la franchise du Manitoba n'avait vécu une telle saison régulière en NHL.
Les Jets de Winnipeg ont signé leur 53e victoire de l'exercice lundi en battant les Saint-Louis Blues à domicile (3-1). Jamais la franchise du Manitoba n'avait vécu une telle saison régulière en NHL.
Nino Niederreiter et ses coéquipiers se sont ainsi relancés après leur défaite concédée samedi à Salt Lake City face au Utah Hockey Club (4-1). Ils l'ont fait de belle manière, ne concédant que 15 tirs face à un adversaire qui restait pourtant sur une série de douze (!) victoires consécutives.
Le succès des Jets a été acquis grâce à des buts de Morgan Barron, Alex Iaffalo et Adam Lowry (cage vide). Nino Niederreiter n'a pas noirci la feuille des compteurs lors de cette victoire historique de la meilleure équipe de la saison en NHL.
Le Lightning de Tampa Bay, qui est également assuré de participer aux play-off, s'est aussi imposé lundi. L'équipe du défenseur seelandais Janis Moser a signé une probante victoire face aux New York Rangers, au Madison Square Garden (5-1).
Kevin Fiala et les Kings de Los Angeles ont en revanche connu la défaite dans l'antre du Kraken (2-1). A Seattle, l'attaquant saint-gallois n'a pas été décisif, mais ce revers ne devrait pas avoir de conséquences fâcheuses, les Californiens ayant déjà obtenu leur billet pour les séries éliminatoires ce week-end.