Nouveau crève-coeur pour la Suisse en finale du Championnat du monde dimanche à Stockholm. La sélection de Patrick Fischer s'est inclinée 1-0 après prolongation sur un but de Tage Thompson.
Quatrième finale et quatrième défaite pour l'équipe de Suisse. Décidément, ce titre mondial se refuse à elle depuis 2013 et la première finale dans cette même arène. Et comme lors des deux derniers épisodes, il n'a pas manqué grand-chose à Fiala et consorts. Ceci étant, on ne peut pas dire que le gardien américain ait dû sortir des arrêts miraculeux au cours des 42 dernières minutes.
Au terme de trois tiers sans but et à 5 contre 5, il a fallu passer à une cruelle prolongation à 3 contre 3 et c'est finalement Tage Thompson qui a inscrit l'unique but de la partie à la 63e, privant Leonardo Genoni d'un 13e blanchissage record et de la médaille d'or.
Les Suisses sont entrés dans cette finale avec la même concentration que lors de leurs précédentes victoires. Mais l'intensité physique mise par les Américains fut un sacré contraste par rapport aux deux dernières rencontres à élimination directe. On a ainsi vu le coéquipier de Roman Josi à Nashville, Brady Skjei, distribuer une solide mise en échec sur Niederreiter dans un arrondi derrière la cage américaine.
Mais ce sont les Suisses qui ont globalement été plus dangereux lors du tiers initial avec Sven Andrighetto qui a testé les réflexes de Jeremy Swayman à la 7e. Leonardo Genoni a eu lui un peu de travail lorsque les Etats-Unis ont bénéficié d'une supériorité numérique en fin de période.
Et le dernier rempart helvétique fut héroïque à plusieurs reprises durant ce tiers médian largement dominé par les joueurs de Ryan Warsofsky. Les Américains ont su garder le puck sans commettre d'erreurs. Les hommes de Patrick Fischer ont souvent semblé patiner derrière le puck sans avoir le moindre rebond favorable.
Sentiment identique au cours du troisième tiers où les Suisses ont joué au roseau qui ne plie pas, notamment sur un power-play américain à la 54e après une canne haute de Janis Moser. Mais tout cela n'a finalement pas eu d'incidences. Non, tout s'est joué sur une période supplémentaire avec seulement trois joueurs de chaque côté, comme lors du quart de finale perdu en 2019 contre le Canada à Kosice. Plus que cruel.
De l'ocre, partout, du court Philippe-Chartrier jusqu'aux vêtements des spectateurs: Roland-Garros a rendu un hommage vibrant à Rafael Nadal, victorieux à... quatorze reprises du tournoi.
Vers 18h00, le nom de "Rafa" bruissait dans tout le Central, impatient de célébrer le "plus grand joueur de l'histoire de Roland-Garros", selon le speaker, sur la terre battue où tout a commencé pour lui.
"Vous ne pouvez pas savoir à quel point c'est gratifiant de se sentir aimé, apprécié, à l'endroit qui compte le plus pour soi", a lancé, en français, le maître des lieux, sous les yeux des deux tenants du titre à Paris, Carlos Alcaraz et Iga Swiatek.
Pour l'occasion, des t-shirts "Merci Rafa" couleurs blancs et ocre ont été distribués aux spectateurs.
Nadal n'a pu contenir quelques larmes quand les petites mains du tournoi - responsables de l'entretien des courts, des accréditations ou chauffeur attitré - sont descendues sur le court.
En fin de cérémonie, les organisateurs ont révélé que l'empreinte de la chaussure droite de "Rafa" resterait gravée "pour l'éternité" sur le Central, juste à côté du filet.
Quelques instants plus tôt, ses trois "copains" Roger Federer, Andy Murray et Novak Djokovic avaient troqué le polo pour un costume, histoire de rendre hommage à leur ex-rival et réunir à eux quatre l'espace d'un instant sur le Central 69 titres du Grand Chelem.
"Vous m'avez vraiment fait vivre des moments difficiles sur le court, j'ai beaucoup apprécié d'avoir à me pousser à la limite tous les jours pour être compétitif par rapport à vous. Ça signifie énormément que vous soyez tous là", a remercié humblement Nadal.
Manuel Akanji et Fabian Schär disputeront la prochaine Ligue des Champions : tel est le verdict rendu par l’ultime journée de la Premier League.
Si le Manchester City de Manuel Akanji n’a pas tremblé à Londres où il s’est imposé 2-0 devant Fulham pour assurer sa place parmi les cinq premiers du classement, le Newcastle de Fabian Schär a bien failli passer à la trappe. Contre toute attente, les Magpies se sont inclinés 1-0 sur leur pelouse face à Everton. Mais la défaite 2-0 d’Aston Villa face à Manchester United leur a permis de monter tout de même dans le bon wagon.
A Old Trafford, Aston Villa a été réduit à dix juste avant la mi-temps en raison de l’expulsion de son gardien Emiliano Martinez pour une faute de dernier recours. Les Mancuniens ont su exploiter pleinement cette supériorité numérique pour forcer la décision grâce une réussite d’Amad Diallo et un penalty de Christian Eriksen.
Enfin Chelsea, à trois jours de sa finale de la Conference League contre le Betis Séville, s’est également qualifié pour la Ligue des Champions. Les Londoniens ont gagné 1-0 à Nottingham sur un but de Levi Colwill.
L'Espagnol Carlos Verona a remporté en solitaire la 15e étape du Tour d'Italie à Asiago. Primoz Roglic, l'un des favoris au départ du Giro, a perdu pied.
Le Mexicain Isaac del Toro, insolent de facilité pour répondre aux nombreuses attaques d'Egan Bernal et Richard Carapaz, a conservé le maillot rose de leader à l'issue de cette étape de montagne animée qui a tourné au calvaire pour Roglic.
Le Slovène, dans un très mauvais jour, a été distancé dans la montée pourtant roulante de Dori par tous les autres favoris dont les équipes se sont ensuite alliées pour rouler et creuser l'écart sur le leader de Red Bull Bora. Sur la ligne, le Slovène a perdu plus d'une minute sur les autres favoris avant la journée de repos lundi qui sera suivie d'une troisième semaine très montagneuse.
Lando Norris (McLaren-Mercedes) a remporté le Grand Prix de Monaco. Le pilote anglais a précédé le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) et l'Australien Oscar Piastri (McLaren-Mercedes).
Norris a conquis la sixième victoire de sa carrière en formule 1, et la deuxième de la saison après l'Australie. Il avait fait le plus dur samedi en décrochant la pole position et n'a commis aucune erreur en course, prenant la tête au départ.
Au championnat du monde, l'écart s'est resserré entre les deux coéquipiers de chez McLaren. Piastri reste leader avec 161 points, mais Norris n'est plus qu'à trois unités de l'Australien.
L'obligation de faire deux arrêts durant le Grand Prix n'a pas bouleversé la hiérarchie dessinée après les qualifications. Mais cela a un peu pimenté l'épreuve, par le biais de stratégies différentes.
Max Verstappen (Red Bull-Honda) a terminé au pied du podium devant Lewis Hamilton (Ferrari) et le rookie français Isack Hadjar (Racing Bulls-Honda), très convaincant pour sa première en Principauté. Les Sauber-Ferrari ne sont pas parvenues à entrer dans les points. Le Brésilien Gabriel Bortoleto (14e) et l'Allemand Nico Hülkenberg (16e) sont restés loin du compte.
Carton plein pour les Suissesses dimanche à Roland-Garros ! Comme Viktorija Golubic, Jil Teichmann (WTA 97) a parfaitement négocié son premier tour.
La gauchère s’est imposée 6-4 6-4 devant la qualifiée italienne Lucrezia Stefanini (WTA 193). Elle a cueilli son premier succès à Paris trois ans après son accession en huitième de finale pour le meilleur résultat de sa carrière dans un tournoi du Grand Chelem. Face à une adversaire au bagage trop limité, Jil Teichmann a su très vite prendre l’ascendant pour vaincre en toute logique.
Mercredi, la tâche de Jil Teichmann sera bien plus ardue. Elle défiera, en effet, la no 1 mondiale Aryna Sabalenka. L’objectif est tracé : offrir une bien meilleure réplique qu'à Doha en 2022 pour leur seule confrontation disputée à ce jour perdue 6-2 6-1.
L'Italien Marco Bezzecchi (Aprilia) a causé une certaine surprise à Silverstone. Il a remporté le GP de Grande-Bretagne MotoGP, retrouvant la victoire après 609 jours d'attente.
Bezzecchi n'avait plus gagné depuis le GP d'Indonésie 2023, quand il pilotait pour Ducati. L'Italien a fêté son quatrième succès en catégorie reine. Il a devancé de 4''088 le Français Johann Zarco (Honda LCR) et de 5''929 l'Espagnol Marc Marquez (Ducati), qui a renforcé sa place en tête du championnat. L'octuple champion du monde possède 195 points, soit 23 de plus que son frère Alex Marquez (Ducati-Gresini), cinquième à Silverstone.
La palme de la malchance revient à Fabio Quartararo (Yamaha). Parti en pole position, le Français semblait destiné à signer son premier succès depuis le 19 juin 2022 en Allemagne puisqu'il menait avec cinq secondes d'avance au 12e des 19 tours quand son moteur l'a lâché.
Viktorija Golubic (WTA 78) n’a pas laissé passer sa chance. La Zurichoise s’est qualifiée pour 2e tour de Roland-Garros à la faveur de son succès face à une Petra Kvitova (WTA 607) en souffrance.
Elle s’est imposée 4-6 6-0 6-4 devant la Tchèque, double gagnante de Wimbledon mais qui traverse un retour aux affaires bien laborieux après découvert les joies de la maternité. Après un premier set très convenable, elle a baissé pavillon devant une Viktorija Golubic qui a eu le mérite d’attendre son heure.
La Zurichoise a raflé la mise grâce à un break au dernier jeu. La maîtrise qu’elle a témoigné tout au long du troisième set sur son service souligne pourquoi cette victoire n’est pas le fruit du hasard. Elle espère afficher la même rigueur mercredi face à la gagnante de la rencontre entre la qualifiée serbe Nina Stojanovic (WTA 167) et la tête de série no 16 Amanda Anisimova.
Le Real Madrid a officialisé dimanche la nomination de Xabi Alonso comme entraîneur. L'ancien mentor du Bayer Leverkusen remplace dès le 1er juin Carlo Ancelotti appelé à diriger le Brésil.
"Xabi Alonso sera l'entraîneur du Real Madrid pour les trois prochaines saisons, du 1er juin 2025 au 30 juin 2028", écrit le Real Madrid dans un communiqué.
A 43 ans, l'ex-milieu de terrain et stratège de Liverpool (2004-2009), du Real (2009-2014) et du Bayern Munich (2014-2017), champion du monde (2010) et double champion d'Europe (2008, 2012) avec la sélection espagnole, revient à Madrid, où il avait fait ses gammes comme entraîner chez les jeunes quelques mois seulement après la fin de sa carrière, en 2018.
Tout dans le parcours du natif de Tolosa, près de Saint-Sébastien, indiquait qu'il deviendrait un jour un grand entraîneur, après avoir brillé sur les terrains comme chef d'orchestre aux ballons millimétrés sous les ordres de José Mourinho, Pep Guardiola et... Carlo Ancelotti.
Après Lara Marti, Alena Bienzt doit à son tour déclarer forfait pour les deux prochaines rencontres de la Suisse en Ligue des Nations. Elle souffre d'une blessure. Alisha Lehmann la remplace.
L'attaquante de la Juventus retrouve ainsi la sélection après avoir été écartée lors des deux premiers rassemblements de l'année. A elle désormais de convaincre Piu Sundhage du bien-fondé de la sélectionner pour l'Euro. Elle n'était plus vraiment dans les petits papiers de la Suédoise depuis une première mi-temps bien laborieuse contre l'Allemagne le 30 novembre dernier au Letzigrund.
Alisha Lehmann et ses coéquipières seront réunies à partir de lundi à Saillon. La Suisse affrontera la France le 30 mai à Nancy et la Norvège le 3 juin à Sion.
Le parcours de René Weiler à la tête de la direction sportive du Servette FC n’aura duré qu’une saison. Le club genevois a officialisé dimanche matin le départ du Zurichois.
"Cette décision fait suite à des évolutions structurelles au sein de l’organisation du club, ayant entraîné des divergences de vision", écrit le club. Ancien joueur du Servette FC, René Weiler était revenu à Genève à l’été 2023 pour succéder à Alain Geiger sur le banc de touche. Après avoir mené le Servette FC en huitième de finale de la Conference League et à la victoire en Coupe de Suisse, le Zurichois a choisi d’abandonner son poste d’entraîneur pour embrasser le rôle de directeur sportif.
Malgré la deuxième place au classement derrière le FC Bâle, le bilan de René Weiler est mitigé. Le Zurichois n’est pas parvenu à convaincre ses dirigeants de lui donner les moyens de réussir un mercato hivernal qui aurait pu offrir à René Häberli, l’entraîneur qu’il a nommé en juin dernier, de meilleures armes dans la lutte pour le titre contre le FC Bâle. Il n’a pas su, par ailleurs, convaincre Dereck Kutesa de prolonger son contrat au Servette FC pour qu’il ne parte pas sans indemnités de transfert à l’AEK Athènes.
Agé de 51 ans, René Weiler pourrait quitter les bureaux et revenir sur les terrains pour renouer avec une carrière d’entraîneur dont la plus belle réussite fut la conquête du Championnat de Belgique avec Anderlecht en 2017.
Champion en titre, Florida n’est plus qu’à une victoire d’une troisième finale de Coupe Stanley de rang. Sur leur glace, les Panthers ont battu 6-2 Carolina pour mener 3-0 dans la série.
Florida a forcé la décision dans l’ultime période avec... cinq buts inscrits en l’espace de neuf minutes. Le coup de poker tenté par les Hurricanes avec la titularisation de Pyotr Kochetkov dans la cage à la place de Frederik Andersen n’a pas payé. Après deux premiers tiers d’excellente facture, le portier russe de 25 ans a bu la tasse.
Auteur d’un doublé, Niko Mikkola a obtenu la première étoile. Le défenseur finlandais et ses coéquipiers auront l’occasion de conclure cette série lundi lors de l’Acte IV qui se déroulera également à Sunrise.
Minnesota a relevé la tête. Sur leur parquet, les Timberwolves ont corrigé Oklahoma City (143-101) pour ne plus être menés que 2-1 dans la finale de la Conférence Ouest.
Balayés deux fois d'entrée, les Wolves ont montré un tout autre visage sur leur parquet face à une équipe d'OKC en échec, à l'image de son tout récent MVP Shai Gilgeous-Alexander, limité à 14 points (4 sur 13 au tir). Minnesota a réussi le K.O. d'entrée de jeu avec un avantage de 20 points à l'issue du premier quart-temps (34-14), puis 31 à la pause (72-41).
Dans le sillage de leur leader Anthony Edwards, très adroit et auteur de 30 points (12 sur 17 dont 5 sur 8 à 3 points), six autres joueurs de Minnesota ont signé au moins 10 unités. Cette victoire est également synonyme pour les Wolves de record de points marqués en play-off dans leur histoire, en plus d'une correction infligée à la meilleure franchise de la saison régulière. Elle était par ailleurs quasi impérative, car aucune équipe n'a jamais réussi à combler un déficit de 3-0 dans une série.
L'acte IV aura lieu encore à Minneapolis lundi.
Deux des trois représentants de Swiss Tennis en lice en simple à Roland-Garros jouent leur 1er tour ce dimanche.
Viktorija Golubic jouera dès 11h sur le court no 7, alors que Jil Teichmann entrera en scène aux alentours de 13h30 sur le no 8.
Viktorija Golubic affrontera une "revenante", la gauchère Petra Kvitova, ex-no 2 mondial et double championne de Wimbledon. La Zurichoise a perdu l'unique duel livré face à la Tchèque de 35 ans, de retour depuis le mois de février après une pause maternité.
Mais c'était il y a plus de sept ans, en Fed Cup, avec des conditions de jeu favorables à Kvitova (dur indoor). Or, Golubic est bien plus à l'aise sur terre battue que la Tchèque, qui n'a gagné qu'un match en cinq tournois disputés depuis son "comeback". Et qui avait déclaré forfait sur blessure avant son 2e tour à Rome...
Huitième de finaliste en 2022 à Paris, Jil Teichmann se mesurera quant à elle à une adversaire en pleine confiance, Lucrezia Stefanini, sortie des qualifications en gagnant trois matches. La gauchère seelandaise partira néanmoins favorite face à une joueuse de 27 ans dont le meilleur classement WTA est un 99e rang.
Ex-no 21 de la hiérarchie qui a fait ce printemps son retour dans le top 100, Jil Teichmann a battu Lucrezia Stefanini lors de leur seul affrontement, il y a plus de dix ans sur le circuit ITF. Si elle passe l'épaule, elle pourrait bien avoir les honneurs du Court Philippe-Chatrier avec un 2e tour programmé face au no 1 mondial Aryna Sabalenka. Celle-ci jouera également dimanche.
La Suisse joue ce soir (20h20) contre les Etats-Unis la quatrième finale de son histoire au Championnat du monde après 2013, 2018 et 2024. A Stockholm, les Suisses veulent enfin aller chercher l'or.
Après trois finales perdues (2x contre la Suède et une fois contre les Tchèques), la sélection nationale ne veut pas laisser passer sa chance. Imperméable, la Suisse a aligné les succès convaincants, mais elle affronte cette fois un adversaire qui a enchaîné les victoires face à la Tchéquie, la Finlande et la Suède.
Les Helvètes avaient dominé les Américains 3-0 lors de la phase de poules. Mais cette fois, les joueurs de Ryan Warsofsky sont prévenus et ils ne vont pas se laisser à nouveau tourner autour. Depuis cette partie il y a près de deux semaines, les contingents ont évolué. La Suisse a perdu Nico Hischier et gagné Nino Niederreiter. Côté étasunien, le défenseur Zach Werenski fait office de plaque tournante et il n'avait pas joué le premier match.
Le danger peut venir de partout, mais Clayton Keller, Conor Garland et Shane Pinto comptent tous 10 points. Juste derrière eux on retrouve Cutter Gauthier et Tage Thompson et juste devant les deux meilleurs pointeurs de cette formation: Logan Cooley d'Utah et Frank Nazar (Chicago). Aux buts, Jereny Swayman (Boston) a pris le meilleur sur l'Américano-Suisse Joey Daccord.
La sélection de Patrick Fischer a présenté un visage séduisant et un calme olympien. Mais lors d'une finale avec l'or au bout, l'enjeu peut parfois prendre le pas sur le reste. "On a vu comment on l'a fait lors des deux derniers matches où l'on a pu, si j'ose dire, mettre l'enjeu de côté, explique Jan Cadieux. Cette finale équivaut à un match no 7 en play-off. Il faut enlever la pression du résultat. La seule pression que l'on a, c'est celle que l'on se met nous-mêmes, celle de sa propre performance. Chaque élément de l'équipe doit amener son meilleur et si on le fait, on se donne une très bonne chance de gagner."
Source de motivation supplémentaire, ce match sera le dernier de la fantastique carrière d'Andres Ambühl qui va donc raccrocher ses patins à 41 ans par une finale mondiale au Globe de Stockholm pour ce qui sera son 151e match au Championnat du monde. "Cela va jouer en faveur de l'équipe, conclut Cadieux. On le voit depuis deux semaines, ça va apporter de l'énergie et je suis sûr que les 21 joueurs qui seront sur la feuille de match à ses côtés auront à coeur de lui faire un beau cadeau d'adieu."