Wawrinka fait une grande annonce
La fin d'une ère. Stan Wawrinka prendra sa retraite sportive à la fin de la saison 2026. Le Vaudois de 40 ans, ancien numéro trois mondial et vainqueur de trois tournois du Grand Chelem, l'a annoncé vendredi sur ses réseaux sociaux.
«Chaque livre a besoin d'une fin. Il est temps d'écrire le dernier chapitre de ma carrière de joueur de tennis professionnel», a ajouté le Suisse dans son message.
Toujours capable de coups d'éclat sur le circuit, comme lors des derniers Swiss Indoors de Bâle, Wawrinka a malgré tout reculé ces dernières années dans la hiérarchie mondiale. En 2025, il a alterné entre les tournois Challengers et ceux auxquels il était invité.
Un dernier titre en vue?
L'actuel 157e mondial disputera donc une ultime saison en 2026, la 25e de sa carrière professionnelle. Nul doute qu'il aura l'occasion de faire ses adieux au monde du tennis lors de nombreux tournois à travers la planète.
Il cherchera sans doute à couronner sa carrière avec un dernier titre, même si son dernier sur le circuit ATP remonte à 2017 à Genève. «J'ai encore des rêves dans ce sport. Je veux toujours repousser mes limites et terminer cette aventure de la meilleure façon possible», a promis le Vaudois.
A Auckland et Montpellier
Lors du dernier tournoi de Bâle, le champion olympique du double en 2008 avait déclaré vouloir «repartir pour un an». «Mais il faut que tout se mette en place. Une année, c'est très long, surtout lorsqu'on a 40 ans», avait-il souligné après son élimination au 2e tour face au 11e mondial, le Norvégien Casper Ruud.
Pour l'instant, l'ancien no 3 mondial est annoncé à l'United Cup, qu'il disputera avec Belinda Bencic du 2 au 11 janvier. Il participera ensuite à l'ATP 250 d'Auckland, où il a bénéficié d'une invitation. Il sera également de la partie au 250 de Montpellier (1-8 février).
Trois Grand Chelem et quatre demi-finales
Reste à savoir si les organisateurs de l'Open d'Australie, là où Stan Wawrinka a décroché son premier titre du Grand Chelem en janvier 2014, lui attribueront une wild-card, ou s'il devra passer par les qualifications pour se rendre une dernière fois à Melbourne.
Idem pour Roland-Garros, où l'homme au revers à une main si reconnaissable a terrassé Novak Djokovic en 2015, et pour l'US Open, qu'il a remporté en 2016, de nouveau face au Serbe. Entre 2013 et 2017, le Vaudois a été l'un des rares à pouvoir rivaliser avec les membres du Big 4: Federer, Nadal, Djokovic et Murray.
Très régulier, il a atteint à deux autres reprises les demi-finales de l'Open d'Australie (2015 et 2017) et de l'US Open (2013 et 2015). «Stanimal» a également disputé la finale sur la terre battue parisienne en 2017, s'inclinant cette fois face au maître des lieux Rafael Nadal.
Dans l'ombre de Federer
Longtemps dans l'ombre de son illustre compatriote, «Stan the Man» s'est vraiment fait une place dans le coeur du public suisse lors de ces années qui avaient amorcé le déclin de Federer. Et même s'il est rentré dans le rang les années suivantes, il n'a jamais cessé de se battre, comme en témoigne sa présence sur des tournois moins prestigieux que sont les Challengers.
En 2026, un «dernier effort», comme il l'a écrit dans son annonce, doit lui permettre de prouver aux fans de tennis du monde entier, si besoin est, son amour inconditionnel du sport et du dépassement de soi.
(ats/acu/roc)
