«Qui aurait pu penser que le pire ennemi de Jonathan Milan serait une bouteille de Prosecco?!» Sur le réseau social «X», le community manager du Tour d'Italie n'a pas manqué d'égratigner (avec humour et affection) le meilleur sprinter de la course rose.
Milan a en effet eu beaucoup de mal à ouvrir la bouteille qui lui a été offerte pour fêter sa belle performance sur le Giro.
Lorsque le coureur cycliste a enfin réussi à faire sauter le bouchon, le Prosecco s'est fait la malle, chutant au pied de l'estrade non sans manquer d'arroser au passage les officiels situés derrière Jonathan Milan, lequel s'est excusé en levant les deux bras au ciel.
Cette dernière image, pas très heureuse pour le sprinter de Lidl-Trek, ne doit pas faire oublier les exploits du jeune homme (23 ans), vainqueur de trois victoires d'étapes dans son pays.
Ce spécialiste de la piste aurait même pu en remporter une quatrième, dimanche, mais il a été victime d'une crevaison à 9 km de l'arrivée. Il est reparti dans les secondes qui ont suivi pour décrocher la 2e place de l'étape derrière Tim Merlier (Soudal Quick-Step).
La course a été remportée par Tadej Pogacar, qui participait au Giro pour la première fois de sa carrière. Le leader de l'équipe UAE a survolé l'épreuve avec six victoires d'étape - soit autant qu'Eddy Merckx en 1973 - et un écart inédit depuis 59 ans sur le deuxième au classement général: le Slovène a terminé avec 9'56 d'avance sur son dauphin, le Colombien Daniel Felipe Martinez. Il peut désormais se consacrer au second volet de son grand défi: remporter la même année le Giro et le Tour de France, ce qui n'a plus été réalisé depuis Marco Pantani en 1998.
(jcz/ats)