Un énorme danger guettait ce golfeur
Qui a dit que le golf était un sport pépère? Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'immense risque pris dimanche par l'Américain Vince Whaley nous prouve le contraire!
Le Texan (30 ans) disputait le Sanderson Farms Championship, un tournoi pro à Jackson dans le Mississippi, aux Etats-Unis. Et il a fait une rencontre aussi dangereuse qu'improbable au trou numéro 11.
Après son deuxième coup, la balle atterrit au bord d'un petit lac, à l'extrême limite de la zone herbeuse. Alors, pour jouer son troisième coup, Vince Whaley doit enlever chaussettes et chaussures, retrousser son pantalon et frapper la balle avec les chevilles dans l'eau. Un coup déjà très compliqué en soi, dans une position peu orthodoxe et inconfortable, où il s'agit de remonter la balle dans le petit talus juste avant le green.
Mais la difficulté est accrue par la présence d'un spectateur inattendu, mais très attentif: un alligator! Oui, le grand reptile se cache dans le petit lac, seulement quelques mètres derrière Vince Whaley qui doit jouer son coup. Avant de mettre les pieds dans l'eau, le golfeur a heureusement repéré le prédateur, qui laisse juste apparaître le haut de son crâne et ses yeux. Mais malgré le danger, Whaley a décidé de jouer sa balle.
La scène en vidéo
On peut toutefois voir la peur de l'Américain juste avant son coup, qui se retourne pour contrôler que l'alligator – qui fixe le joueur et ne semble rater aucune miette du spectacle – n'entreprend aucun mouvement ni attaque. «Oh mon Dieu!», s'exclame le commentateur TV avec un rire nerveux pour décrire cette situation cocasse. «La tension était réelle, chaque mouvement du prédateur scruté par golfeurs et téléspectateurs», raconte le média Golf Planète.
Finalement, Vince Whaley peut frapper sa balle sans problème et la rapprocher convenablement du trou, le reptile restant totalement immobile. Ouf! «Heureusement, je lui tournais le dos, ce qui m'a permis de me concentrer sur le tir pendant une seconde», expliquera, après son parcours, le Texan.
Grâce notamment à cette prise de risque, il a terminé le tournoi à la troisième place et a grimpé au classement mondial du 113e au 84e rang. Une place dans le top 100 qui lui permettra d'accéder à davantage de tournois l'an prochain.
C'est ce qui s'appelle savoir se mouiller!