Le parcours de l'équipe de Suisse dans "son" Euro a pris fin vendredi à Berne. Les joueuses de Pia Sundhage ont été battues par l'Espagne en quart de finale (2-0), non sans démériter.
Les Suissesses ont lutté, mais elles ont fini par céder. Face aux championnes du monde, grandes favorites de la compétition, Lia Wälti et ses coéquipières ont joué avec le même état d'esprit qui leur avait permis de franchir la phase de groupes. Elles ont défendu corps et âme, ont tout tenté en contre-attaque, mais ont dû s'avouer vaincues face à une Roja impressionnante.
Car dès la 8e minute, quelques instants après avoir été fauchée par Nadine Riesen dans la surface helvétique, Mariona Caldentey a posé le ballon sur le point de penalty. Mais Livia Peng, qui était partie du bon côté, a été toute heureuse de voir le cuir passer à côté de son poteau.
La gardienne de l'équipe de Suisse a ensuite dégoûté Claudia Pina, réalisant trois arrêts (11e, 18e, 24e) qui ont bien montré que Pia Sundhage a fait le bon choix en la titularisant tout au long de l'Euro. Et lorsque la Grisonne aurait dû s'avouer vaincue par une tête d'Irene Paredes sur corner, son poteau est venu à la rescousse (43e).
Sous une pression constante au retour des vestiaires, les Suissesses ont encore pu compter sur les montants aimantés de Peng. Poteau gauche, poteau droit: les Espagnoles ont bien cru qu'elles ne trouveraient jamais la faille à la 61e minute. Et elles ont même tremblé lorsqu'Alayah Pilgrim, qui venait d'entrer en jeu, a forcé la portière ibérique Cata Coll à une belle parade (63e).
Cette occasion, la plus belle du soir côté helvétique, a fait naître les espoirs les plus fous dans les travées du Wankdorf. Mais ces espoirs n'ont duré que quelques minutes, l'Espagne trouvant finalement la faille dans le verrou suisse grâce à l'entrante Athenea del Castillo (66e). Cinq minutes plus tard, Claudia Pina nettoyait la lucarne de Peng pour mettre fin au suspense. Livia Peng, qui a encore réussi un exploit en détournant un penalty d'Alexia Putellas (88e), a permis à la Suisse d'éviter une addition trop salée.
Cette élimination ne doit pas venir ternir le remarquable parcours des Suissesses à domicile. Car en plus d'avoir atteint son objectif initial - se qualifier pour les quarts de finale pour la première fois de leur histoire - cette équipe à l'avenir prometteur aura surtout su emporter le public helvétique avec elle.
L'Américain Scottie Scheffler (29 ans) a pris seul la tête du British Open après deux des quatre tours. Le numéro un mondial compte un coup d'avance sur l'Anglais Matthew Fitzpatrick.
Sur les greens du Royal Portrush, en Irlande du Nord, Scheffler a brillé vendredi en rendant une carte de 64, soit 7 sous le par. Il totalise 132 coups (-10) contre 133 pour Fitzpatrick, qui a tourné en 66.
Un duo se partage la troisième place provisoire. Il est composé par le Chinois Haotong Li et l'Américain Brian Harman. Tous deux accusent deux coups de retard sur le leader.
Le Nord-Irlandais Rory McIlroy, cité parmi les grands favoris, est 12e ex-aequo à sept longueurs de la tête. Il devra livrer deux derniers tours parfaits s'il entend avoir son mot à dire pour la victoire.
Pia Sundhage a procédé à deux changements dans son onze pour le quart de finale de l'Euro contre l'Espagne (coup d'envoi à 21h00). Ana-Maria Crnogorcevic et Noemi Ivelj sont titulaires à Berne.
Alignées d'entrée lors des deux derniers matches, Julia Stierli et Svenja Fölmli font les frais d'un changement de système décidé par la sélectionneuse. Avec seulement deux défenseuses centrales - Viola Calligaris et Noëlle Maritz -, les Suissesses vont vraisemblablement évoluer en 4-4-2 ou en 4-3-3.
Crnogorcevic devrait occuper le flanc droit de la défense et Nadine Riesen le côté gauche. Au milieu du terrain, Noemi Ivelj fait son retour aux côtés de Smilla Vallotto et Lia Wälti, comme lors du match d'ouverture contre la Norvège. A voir si Géraldine Reuteler les accompagnera ou évoluera plus haut avec Sydney Schertenleib et Iman Beney. La Valaisanne profitera sans doute de la présence de Crnogorcevic pour jouer dans un rôle plus offensif. Idéal pour tenter de surprendre l'Espagne en contre-attaque.
La composition suisse: Peng; Crnogorcevic, Calligaris, Maritz, Riesen; Ivelj, Wälti, Reuteler, Vallotto; Schertenleib, Beney.
Jérôme Kym (ATP 154) a été stoppé en quart de finale du Swiss Open de Gstaad. L'Argovien de 22 ans s'est incliné 7-6 (7/3) 3-6 7-5 devant le Français Arthur Cazaux (ATP 116).
Sa tâche ne semblait sur le papier pas insurmontable. Mais Arthur Cazaux (22 ans également), qui avait atteint la 63e place mondiale en décembre dernier, s'est montré le plus fort.
Même s'il rêvait forcément d'une autre issue, Jérôme Kym quittera Gstaad avec le sentiment du devoir bien accompli. Le géant de 1m98, qui a bénéficié d'une "wild card" pour intégrer le tableau principal, a parfaitement su profiter d'un tableau favorable pour décrocher ses deux premiers succès sur l'ATP Tour.
L'Argovien, tombeur de deux joueurs issus des qualifications (Calvin Hemery et Francesco Passaro) dans les deux premiers tours, gagnera une dizaine de places dans la hiérarchie grâce à cette place de quart de finaliste. S'il poursuit sur cette lancée, il devrait rapidement améliorer son meilleur classement (123e en mai dernier).
Tadej Pogacar s'est imposé dans la 13e étape du Tour de France, un contre-la-montre de 10,9 km en côte entre Loudevielle et Peyragudes. Le Slovène a donc encore renforcé son maillot jaune.
Pogacar - vainqueur pour la quatrième fois depuis le départ et pour la 21e fois de sa carrière sur la Grande Boucle - s'est imposé avec 36 secondes d'avance sur le Danois Jonas Vingegaard, son principal contradicteur. Cela lui a permis de porter son avance au classement général à 4'07.
Le maillot jaune avait choisi de s'élancer avec un vélo traditionnel, alors que Vingegaard et Primoz Roglic, troisième de l'étape à 1'20, ont couru sur des vélos de contre-la-montre. Mais la domination du champion du monde a été une fois encore totale, de sorte qu'une quatrième victoire finale lui semble promise après 2020, 2021 et 2024,
Casper Ruud (ATP 13) n'est plus invaincu à Gstaad. Le Norvégien, titré lors de ses deux précédentes apparitions dans le Swiss Open (2021, 2022), a été sorti en quart de finale de l'édition 2025.
Tête de série no 1 du tableau, Casper Ruud s'est incliné 6-2 1-6 6-3 devant l'Argentin Juan Manuel Cerundolo (ATP 109). Il semblait pourtant avoir le match en main lorsqu'il a signé un troisième break consécutif pour mener 3-0 service à suivre dans la troisième manche.
Mais Juan Manuel Cerundolo a renversé la table en s'adjugeant les six derniers jeux du match. L'Argentin de 23 ans peut vraiment rêver de finale: il se frottera samedi à un adversaire largement à sa portée, le Péruvien Ignacio Buse (ATP 167), issu des qualifications.
Casper Ruud faisait son retour à la compétition cette semaine, après une blessure à un genou qui l'avait contraint à renoncer à Wimbledon. Il visait un sixième trophée en Suisse, lui qui a également triomphé trois fois à Genève (2021, 2022, 2024).
Jil Teichmann (WTA 102) a remporté le derby suisse programmé en quart de finale du WTA 250 d'Iasi. La Seelandaise s'est hissée dans le dernier carré en battant Simona Waltert (WTA 127) 5-7 6-1 7-5.
La gauchère de 28 ans a mis fin à une très longue disette. L'ex-21e joueuse mondiale - en juillet 2022 -, n'avait plus atteint les demi-finales sur le circuit principal (WTA 250 ou plus) depuis le mois de mai 2022. Elle a bien cueilli un titre en 2025, mais dans un WTA 125 (équivalent des Challengers ATP) à Mumbai.
Classée au 211e rang mondial il y a tout juste un an, la native de Barcelone est assurée de gagner une dizaine de places dans la hiérarchie avec cette accession aux demi-finales. Elle grimpera aux alentours de la 80e position si elle bat Maria Lourdes Carle (WTA 124) ou Sorana Cirstea (WTA 166) pour se hisser en finale.
Jil Teichmann s'est montrée la plus solide dans le "money time" vendredi, après avoir pourtant accusé un break de retard pour être menée 4-3 dans la troisième manche. Simona Waltert, qui a perdu son service dans la foulée, a écarté une première balle de match à 4-5 puis une deuxième à 5-6 avant de céder sur la troisième après 2h50' de lutte.
Le Masters ATP, qui réunit chaque année les huit meilleurs joueurs de la saison, restera au moins jusqu'en 2026 à Turin. La Fédération italienne (FITP) l'a annoncé jeudi soir.
En novembre dernier, l'ATP avait prolongé son contrat avec la FITP pour l'organisation de ces "ATP Finals" jusqu'en 2030. Mais les dirigeants du tennis italien avaient alors laissé entendre que le tournoi pourrait changer de cadre à partir de 2026 et rejoindre Milan, où est construite actuellement une nouvelle salle omnisports, plus grande que l'Inalpi Arena de Turin, pour les JO d'hiver de 2026.
"L'édition 2025 du tournoi sera encore plus belle, plus réussie, avec l'augmentation de la capacité avec 700 places en plus par session soit un total de 10'000 places en plus" sur toute la durée du tournoi, a promis Angelo Binaghi, président de la FIPT, lors d'une conférence de presse consacrée à l'édition 2025. "Ces 700 places en plus par session deviendront 1100 l'année d'après."
Pour l'édition 2024 remportée par le no 1 mondial et héros du sport italien Jannik Sinner, 203'114 billets ont été vendus - contre 175'403 un an auparavant - pour un chiffre d'affaires global de 225 millions d'euros. Avant Turin, l'épreuve, créée en 1970 et longtemps basée à New York, a été organisée à Londres de 2009 à 2020, après quatre éditions à Shanghai (2004-08).
La Suisse fait face à un immense défi en quart de finale de "son" Euro vendredi à Berne. Les joueuses de Pia Sundhage veulent croire que l'exploit est possible face à l'Espagne, championne du monde.
"La pression était tellement forte lors des trois derniers matches que c'est vraiment agréable de pouvoir enfin s'en libérer. Je pense qu'on peut profiter de cet élan pour réaliser l'impossible": Comme toutes ses coéquipières s'étant présentées aux médias cette semaine à Thoune, au camp de base de l'équipe de Suisse, Lia Wälti a nourri l'espoir d'un miracle sur la pelouse du Wankdorf.
Oui, les rôles sont clairement définis: l'Espagne est favorite, la Suisse est outsider. Mais la Roja "doit" gagner, alors que la Nati n'a "rien à perdre".
Contre un adversaire dont l'ossature est celle d'un FC Barcelone qui domine la scène européenne depuis cinq ans, la Suisse n'aura pas souvent le ballon dans les pieds. Elle devra surtout défendre et profiter de la moindre occasion de se projeter en contre-attaque pour tenter de mettre en difficulté la défense ibérique.
L'arrière-garde de la Roja constitue l'un des rares secteurs de jeu critiqués par une presse espagnole toujours aussi exigeante, pour laquelle les deux buts encaissés lors du large succès contre la Belgique (6-2) ont fait tache. "On pense toujours qu'elles ont des soucis en défense, mais si elles ont toujours le ballon, c'est parce qu'elles défendent extrêmement bien", estime toutefois Lia Wälti. "Elles récupèrent les ballons très rapidement et c'est ce qui va nous mettre à rude épreuve."
Reste à savoir si les Suissesses seront au complet pour relever le plus grand défi de leur carrière. La présence des 23 joueuses à l'entraînement mercredi a rassuré après l'annonce d'une vague de rhumes ayant contraint cinq d'entre elles à s'isoler en début de semaine. Mais il faut vraiment espérer que le virus a bien été contenu et que les onze meilleures joueuses puissent être alignées vendredi dans la capitale.
La latérale gauche avait vécu il y a deux ans la funeste élimination en huitièmes de finale de la Coupe du monde face à cette même Roja (5-1), à Auckland. "C'était une défaite claire et nette, mais pour être honnête, on n'en a plus vraiment parlé depuis", assure la joueuse de l'Eintracht Francfort.
Il faut dire que la Suisse n'a plus grand-chose à voir avec cette équipe revenue de Nouvelle-Zélande en perdition. Entraînées par une sélectionneuse rusée qui ne s'est pas encore trompée dans ses choix, électrisées par une bande de futures stars sans complexe (Iman Beney, Sydney Schertenleib, Leila Wandeler, Noemi Ivelj), ces Suissesses semblent bien capables de soulever des montagnes. Sans oublier leur atout numéro 1, encore souligné par Nadine Riesen: "On a tout un pays derrière nous. Comment ne pas être confiantes et optimistes?"
Le no 1 mondial Scottie Scheffler a pris un bon départ au British Open avec une carte de 3 sous le par lors de la 1re journée jouée sous la pluie. Le Britannique Rory McIlroy a eu moins de réussite.
L'ex-vainqueur de l'US Open Matt Fitzpatrick, le Chinois Li Haotong, le Danois Jacob Skov Olesen, le Sud-Africain Christiaan Bezuidenhout et l'Américain Harris English ont terminé en tête avec une carte de quatre sous le par sur le parcours du Royal Portrush Golf Club.
Mais Scheffler reste bien placé pour tenter de remporter un 4e tournoi majeur et son premier British Open après avoir connu une journée assez irrégulière tout en se rattrapant avec de très beaux coups d'approche.
"Quand la pluie tombe en transversale ce n'est pas si facile, imaginez-vous, de garder la balle sur le fairway. Merci de me le rappeler", a-t-il ironisé à l'endroit des journalistes. Il n'était qu'à un coup sous le par après les 15 premiers trous avant de placer de beaux coups au 16e et 17e.
McIlroy est toutefois la vedette des quelque 280'000 spectateurs qui devraient assister aux quatre journées du tournoi, le dernier Majeur de l'année. Après un bon départ, il a toutefois montré des signes de faiblesse. "Je ressens le soutien de tout le pays ce qui est merveilleux, mais en même temps je ne veux pas les décevoir et cela ajoute un peu de pression", a-t-il reconnu en rendant une carte au par à l'issue de la journée.
L'Angleterre est en demi-finale de l'Euro féminin. A Zurich, les championnes d'Europe ont arraché leur billet aux tirs au but pour un succès 3-2 face à la Suède.
Il a fallu 14 penalties pour départager les deux équipes, comme si Britanniques et Suédoises n'avaient pas envie de quitter la pelouse du Letzigrund. Au bord du gouffre, les Anglaises ont finalement trouvé les ressources mentales pour s'imposer et valider leur place dans le dernier carré.
Et on peut dire que les joueuses de Sarina Wiegman ont eu de la chance, car elles ont été dominées, notamment en première période. Les Scandinaves ont commencé la partie de la meilleure des manières en ouvrant le score dès la 2e minute par la très expérimentée Kosovare Asllani. La joueuse offensive de 35 ans n'a pas manqué sa combinaison avec Stina Blackstenius.
Les Suédoises ont fait encore mieux et c'est cette fois Blackstenius qui a fait payer une défense anglaise pas au niveau à la 25e. L'attaquante d'Arsenal a pris de vitesse une Jessie Carter totalement dépassée. Et si la gardienne Hannah Hampton n'avait pas été à son affaire, les Britanniques auraient pu rejoindre la mi-temps avec un troisième but dans les bagages.
Hormis un tir sur la transversale en début de deuxième mi-temps, les filles de Sarina Wiegman ont eu de la peine à prendre en défaut le bloc scandinave. Et sans un nouvel arrêt de Hampton sur un tir de Blackstenius, les championnes d'Europe en titre auraient pu baisser pavillon.
Et puis Wiegman a fait des changements et les remplaçantes ont permis à l'Angleterre de refaire surface en deux minutes entre la 79e et la 81e. Lucy Bronze a d'abord réduit la marque de la tête, puis Michelle Agmeyang a égalisé en plongeant les Suédoises dans le doute.
Les prolongations n'ont rien donné et c'est finalement au mental que les Anglaises ont pu se qualifier. Les Suédoises ont manqué leurs trois derniers penalties.
L'Angleterre retrouvera l'Italie en demi-finale.
Aux Européens de saut à La Corogne, l'équipe de Suisse continue de naviguer hors du top 5. Les Helvètes sont 6es après la deuxième des trois épreuves du classement par équipes.
Grâce à un excellent Steve Guerdat, auteur d'un nouveau sans-faute avec Iashin Sitte, et à Nadja Peter Steiner elle aussi parfaite sur Mila, la Suisse a limité la casse.
Géraldine Straumann a fait mieux que la veille, mais elle a tout de même fait tomber une barre dans un concours où il y a eu pléthore de sans-faute. Quant à Martin Fuchs et Connor Jei, ils n'ont jamais trouvé le bon rythme en commettant quatre erreurs pour un résultat qui a été logiquement biffé.
La Grande-Bretagne est toujours en tête avec 3,96 points de pénalité grâce à trois parcours parfaits. L'Allemagne suit avec 4,19 et la Belgique avec 4,61. Avec ses 11,10 points, la Suisse devra bénéficier de circonstances très favorables pour espérer ramener une médaille vendredi soir.
En individuel en revanche, Guerdat est 5e après deux épreuves. Nadja Peter Steiner est 11e et Janika Sprunger 16e.
Jérôme Kym (ATP 154) disputera vendredi les quarts de finale du Swiss Open de Gstaad. L'Argovien de 22 ans a battu le qualifié Francesco Passaro (ATP 131) 7-6 (7/3) 7-6 (7/3) jeudi au 2e tour.
Invité par les organisateurs, Jérôme Kym a donc confirmé le succès obtenu mardi face à un autre joueur issu des qualifications, le Français Calvin Hemery (ATP 171). Il a ainsi cueilli ses deux premiers succès sur l'ATP Tour, lui qui avait échoué d'entrée à Bâle l'automne dernier pour ses débuts sur le circuit principal.
Jérôme Kym fera figure d'outsider en quart de finale face au Français Arthur Cazaux (ATP 116) qui a dominé en trois sets l'Argentin Tomas Martin Etcheverry (ATP 58). Mais s'il continue à servir aussi bien, tout est permis pour l'Argovien qui a claqué 9 aces.
Kym a par ailleurs mis fin à une très longue disette helvétique à Gstaad. Il est le premier représentant de Swiss Tennis à atteindre les quarts de finale sur la terre battue de l'Oberland bernois depuis Stan Wawrinka en... 2013. Le Vaudois avait alors été contraint à l'abandon face à Feliciano Lopez.
Tadej Pogacar a sorti un grand numéro lors de la 12e étape du Tour de France entre Auch et Hautacam. Le Slovène a profité de cette première étape de montagne pyrénéenne pour marquer les esprits.
En mode revanche, le triple vainqueur du Tour! Battu de plus d'une minute sur ces mêmes routes par Vingegaard en 2022, Tadej Pogacar a frappé très fort sur cette étape de 180,6 km. Et le pire, c'est que le Slovène n'a même pas eu besoin de placer une attaque d'extraterrestre. "Pogi" a profité du soutien de ses équipiers d'UAE pour isoler son principal adversaire et lâcher tout le monde au train.
Maillot arc-en-ciel de champion du monde sur le dos, le Slovène n'a pas souffert de sa chute de la veille. Il a prouvé qu'il était bien le maître incontesté du cyclisme en mettant 2'10 à Vingegaard, 2e de l'étape, et 2'23 à l'Allemand Florian Lipowitz. Il remporte sa 20e victoire sur le Tour de France et déjà sa troisième étape sur cette édition 2025.
Au général, Pogacar compte désormais 3'31 d'avance sur un Jonas Vingegaard, 2e de l'étape et auteur malgré tout d'une très belle montée. Le Danois possède de son côté 1'14 de bonus sur le 3e, Remco Evenepoel.
Vendredi, la 13e étape sera probablement à nouveau le théâtre d'un duel entre les hommes forts de ce Tour avec un contre-la-montre individuel en côte de 10,9 km entre Loudenvielle et l'altiport de Peyragudes, là où s'était tournée la scène d'ouverture du 18e James Bond, "Demain ne meurt jamais".
Le tournoi WTA 250 d'Iasi sera le théâtre d'un quart de finale 100% suisse. Simona Waltert a rejoint Jil Teichmann en se défaisant de l'Espagnole Irene Burillo 6-4 7-6 (7/2) jeudi au 2e tour.
La Grisonne permet donc aux supporters helvétiques de se réjouir d'un duel entre Suissesses sur la terre battue roumaine. Elle a enfin vaincu le signe indien jeudi, elle qui restait sur deux défaites en autant de confrontations avec Irene Burillo.
La droitière de Coire est revenue de loin dans la deuxième manche face à l'Espagnole. Menée 5-2 avec deux breaks de retard, elle a effacé deux balles de set à 6-5 sur le service adverse. Elle a ensuite remporté les sept derniers points du tie-break, concluant sur sa première balle de match après 2h15' de jeu.
Coachée par l'ancien joueur vaudois de Coupe Davis Stéphane Bohli, Simona Waltert a déjà atteint deux fois le stade des demi-finales cette année. Mais il s'agira de son premier quart de finale de la saison dans la catégorie 250.
Jil Teichmann et Simona Waltert ont déjà été opposées à trois reprises. La Grisonne avait enlevé leur premier duel, en 2017 dans le tournoi ITF de Lenzerheide, et la Seelandaise a gagné les deux suivants.