Décès de Jean-Louis Gasset ++ Reber signe à Fribourg
Décès de Jean-Louis Gasset
L'entraineur et figure emblématique du football français Jean-Louis Gasset est mort vendredi à l'âge de 72 ans, a indiqué le club de Montpellier, pour qu'il a été successivement joueur et coach.
L'ancien milieu de terrain a passé la quasi-totalité de sa carrière de joueur à Montpellier (1975-85), contribuant à l'essor de ce club de quartier co-fondé par son père Bernard avec Louis Nicollin, avant d'y être entraineur à plusieurs reprises, la dernière fois il y a moins d'un an.
"Enfant du club, il a marqué tous ceux qui l'ont croisé par son professionnalisme, sa gentillesse et sa soif de transmission", a réagi le MHSC, soulignant avoir "perdu l'une de ses figures emblématiques". "Notre tristesse est immense lorsque l'on se rappelle de son sourire, de sa voix inimitable et de son sens aiguisé de la formule", a ajouté le club héraultais.
Natif de Montpellier, Jean-Louis Gasset n'a eu de cesse de revenir dans son club de coeur. Mais il a aussi entrainé d'autres clubs français parmi lesquels Saint-Etienne, Bordeaux ou encore plus récemment l'Olympique de Marseille.
Longtemps adjoint indissociable de Laurent Blanc, à Bordeaux, avec les Bleus (de 2010 à 2012) puis avec le Paris St-Germain (de 2013 à 2016), il a en outre été sélectionneur de la Côte d'Ivoire, jusqu'à la dernière CAN 2023, démissionnant au beau milieu d'un tournoi que les Elephants avaient finalement remporté à domicile.
Jamiro Reber signe pour deux ans à Fribourg
Fribourg-Gottéron s'est attaché les services d'un autre espoir helvétique. Les Dragons ont annoncé vendredi l'arrivée de Jamiro Reber (19 ans), qui débarquera durant l'été 2026.
L'attaquant bernois de 19 ans, qui représente la Suisse lors du Mondial M20, a signé un contrat de deux ans avec Fribourg. Il évolue actuellement au HV71, club de 1re division suédoise pour lequel il a inscrit 3 buts depuis le début de la saison.
L'arrivée de Jamiro Reber confirme le rajeunissement d'une équipe qui perdra au terme de la saison son emblématique capitaine Julien Sprunger. Il retrouvera d'autres grands espoirs du hockey suisse comme Ludvig Johnson, qui joue déjà à Gottéron, ou Jonas Taibel qui rejoindra aussi les bords de la Sarine l'été prochain.
Nouvelles arrestations dans le scandale des paris en Turquie
Le scandale des paris dans le football turc ne cesse de prendre de l'ampleur. De nouvelles arrestations ont eu lieu, dont celle d'un ancien haut responsable de Galatasaray.
Selon des médias turcs concordants, des mandats d'arrêt ont été émis contre 29 personnes supplémentaires. Parmi elles figure l'ancien vice-président du Galatasaray Istanbul, Erden Timur (44 ans).
Lors d'une opération simultanée menée dans onze provinces, 24 personnes ont déjà été arrêtées, dont Timur ainsi que 14 footballeurs. Une personne est déjà en prison pour un autre délit et les recherches se poursuivent pour les autres suspects.
Selon les médias, le parquet général d'Istanbul a indiqué que l'examen des comptes bancaires de Timur avait permis de constater qu'il avait effectué des transactions financières suspectes et qu'il avait ainsi enfreint plusieurs lois. Les joueurs auraient quant à eux parié sur l'issue de matches.
Les clubs et les joueurs font également l'objet d'une enquête: 149 arbitres et plus de 1000 joueurs ont été suspendus jusqu'à présent pour la durée de l'enquête. 27 acteurs de la Süperlig, la 1re division turque, sont concernés, dont des joueurs des clubs de pointe Galatasaray, Fenerbahce et Besiktas ainsi que Trabzonspor. D'autres dirigeants de clubs figurent également parmi les suspects. Au total, plus de 570 arbitres actifs seraient désormais impliqués.
Wemby et les Spurs gâchent le Noël du champion
Les Spurs ont battu pour la troisième fois en moins de deux semaines le Thunder, champion en titre. San Antonio a dominé Oklahoma City 117-102 lors de la traditionnelle journée NBA de Noël jeudi.
A Las Vegas le 13 décembre (111-109), à San Antonio mardi (130-110) puis en Oklahoma jeudi, les parquets changent mais le résultat reste le même en faveur des San Antonio Spurs, équipe en progrès devenue la bête noire du champion, pourtant intraitable avec les autres formations NBA.
Pour ce nouveau choc de la Conférence Ouest, les Texans, en noir, ont joué le rôle du Père Fouettard, ont pris 17 points d'avance dans le troisième quart. Victor Wembanyama, toujours en sortie de banc depuis son retour de blessure il y a deux semaines, a été sifflé par le public et ciblé par les défenseurs locaux, qui n'ont pas retenu leurs coups, avec plus ou moins de subtilité.
Sans faire une immense impression sur la feuille de statistiques, "Wemby" (19 points, 11 rebonds, 2 assists, 1 contre) a été déterminant notamment dans le quatrième quart-temps en enchaînant une bonne passe pour Stephon Castle, un tir à trois points et un lay-up malgré une glissade.
Le meneur All-Star De'Aaron Fox a été excellent pour les Texans (29 points). Le MVP canadien d'OKC Shai Gilgeous-Alexander a en revanche été contenu à 22 points, 6 rebonds et 4 passes décisives, lors d'un match où le Thunder s'est montré maladroit de loin (11/44 à 3 points).
Les Spurs, avec ce huitième succès d'affilée, ont ainsi consolidé leur 2e place à l'Ouest (23 victoires-7 défaites), derrière Oklahoma City qui compte 26 succès pour 5 revers, dont 3 contre le nouveau rival texan.
La franchise californienne a été totalement dépassée en défense, notamment par Kevin Durant (25 points, 9 passes décisives) et Amen Thompson (26 points, 7 rebonds, 5 assists). L'intérieur genevois Clint Capela est entré en jeu à 2'40 de la fin du match, réussissant 6 points - dont les 2 derniers de cette partie - et 3 rebonds.
John Robertson est décédé à 72 ans
John Robertson est décédé à 72 ans, a annoncé jeudi son ancien club de Nottingham Forest avec qui il avait remporté deux Coupes d'Europe.
L'ancien ailier écossais avait été à la fois surnommé "le Picasso de notre jeu" et "notre petit gros" par le manager Brian Clough.
"Nous avons le coeur brisé d'annoncer le décès de John Robertson, légende de Nottingham Forest et un ami très cher", a indiqué le club dans un communiqué. "Véritable figure de notre club et double vainqueur de la Coupe d'Europe des clubs champions, John restera à jamais dans nos mémoires pour son talent inégalé, son humilité et son dévouement sans faille à Nottingham Forest."
Né le 20 janvier 1953 à Lanarkshire en Ecosse, Robertson a rejoint Nottingham Forest à l'âge de 17 ans. Il a fait quelques apparitions au milieu de terrain jusqu'à l'arrivée de Clough au début de l'année 1975.
"Il était difficile d'imaginer un athlète professionnel plus improbable", a par la suite écrit Clough dans son autobiographie, à propos de sa première impression sur Robertson. "Un bon à rien débraillé, en mauvaise forme physique et désintéressé". Mais, écrit encore Brian Clough, "quelque chose me disait qu'il fallait essayer de persévérer avec lui".
Coup de génie, Clough place Robertson sur l'aile gauche, où il s'épanouit alors que le club accède à la première division anglaise, en 1977. Il remporte immédiatement le championnat, puis deux Coupes d'Europe.
Robertson, selon Clough, est devenu "l'un des meilleurs passeurs que j'aie jamais vus, aussi doué que les Brésiliens ou les Italiens". "Donnez-lui un ballon et un mètre de pelouse, et c'était un artiste, le Picasso de notre sport".
John Robertson a été international à 28 reprises avec l'Ecosse (8 buts), disputant notamment les Coupes du monde 1978 et 1982. Il a ensuite rejoint Derby County en 1983, avant de revenir à Nottingham Forest. Il est ensuite devenu entraîneur, travaillant sous les ordres de son ancien coéquipier de Forest, Martin O'Neill, à Wycombe, Norwich, Leicester, Celtic et Aston Villa.
Mondial M20: La Suisse doit se mettre dans la peau des gagnants
L'entraîneur de l'équipe nationale suisse des moins de 20 ans, Jan Cadieux, souhaite que ses joueurs pensent comme des gagnants pour créer l'exploit lors du Mondial M20 qui débute le 26 décembre.
Jusqu'ici, les Suisses ont réussi à se hisser quatre fois dans le top 4 lors des précédentes éditions, pour la dernière fois en 2019. Leur seule médaille a été le bronze remporté en 1998, avec entre autres l'actuel sélectionneur de l'équipe de Suisse élite Patrick Fischer en attaque. Le Zougois sera par ailleurs sur place, mais c'est Jan Cadieux, qui a succédé à Marcel Jenni et qui prendra la relève de Fischer à partir de la saison prochaine, qui est responsable pour la première fois des M20.
Sur les dix défenseurs convoqués, six ont déjà joué en National League cette saison. Ludvig Johnson a un temps de glace moyen de près de 14 minutes à Fribourg-Gottéron et est un atout en jeu de puissance. Niklas Blessing (Bienne) et Basile Sansonnens (Lausanne) sont également des joueurs réguliers et ont un temps de glace moyen d'environ douze minutes. Nik Lehmann joue également régulièrement avec Langnau. A cela s'ajoute Leon Muggli, qui a été drafté en 2024 par les Washington Capitals en 52e position. Il n'a toutefois pu jouer que deux matchs en AHL avec les Hershey Bears en raison d'une blessure à l'épaule. Mais il est maintenant à nouveau en forme.
Cadieux voit dans l'équipe un "très bon équilibre, ce qui devrait être notre force", avec la défense comme atout. Devant, il manque peut-être un ou deux joueurs pour faire la différence par rapport aux meilleures nations. "Mais nous avons beaucoup de bons joueurs. Il s'agit maintenant de faire fonctionner le système de jeu et de travailler plus dur que les autres équipes."
Sur le papier, l'Allemagne est l'adversaire le plus faible, mais pour Cadieux, chaque match a son importance : "Notre attitude doit être de vouloir battre chaque équipe. Est-ce faisable ? Ce sera difficile, mais tout est possible. Il y a un an, la Lettonie a gagné contre le Canada aux tirs au but. Nous devons avoir encore plus confiance en nous et croire davantage en notre chance contre chaque équipe. Il faut penser comme des gagnants. Pour en être un, il faut apprendre à s'imposer, et on le fait en travaillant au quotidien."
Coupe Spengler: Une nouvelle victoire pour une équipe suisse?
Les trois derniers vainqueurs de la Coupe Spengler sont des équipes suisses. La série se poursuivra-elle? Etat des lieux des six équipes en lice pour l'édition 2025.
Les matchs se dérouleront en deux groupes de trois, le vainqueur accédant directement aux demi-finales, les deuxièmes et troisièmes disputant deux quarts de finale. Le coup d'envoi sera donné le 26 décembre par Fribourg-Gottéron contre Sparta Prague (15h10) et Team Canada contre U.S. Collegiate Selects (20h15). La finale aura lieu le jour de la Saint-Sylvestre à midi.
NBA: Les Knicks matent les Cavaliers pour Noël
Après avoir connu 2 défaites lors de leurs 3 dernières rencontres de NBA, les New York Knicks ont pris le dessus sur les Cleveland Cavaliers 126-124. Jalen Brunson, auteur de 34 points, a été décisif.
Au terme d'une rencontre très serrée, les New-Yorkais sont parvenus à remonter un écart qui est monté jusqu'à 16 point en faveur de Cleveland en début de dernière période. Le meneur des Knicks Jalen Brunson a une nouvelle fois été très prolifique avec 34 points inscrits, le même total que Donovan Mitchell côté Cavaliers.
Solidement arrimés à la 2e place du classement de Conférence Est grâce à leurs 21 victoires en 30 matches, les New-Yorkais sont néanmoins toujours surclassés par les Detroit Pistons, qui comptent eux 24 succès. A la mi-décembre, les Knicks ont remporté la Coupe NBA face aux San Antonio Spurs, également 2e du classement de Conférence Ouest.
La CAN tous les 4 ans divise le football africain
La décision de la Confédération africaine de football (CAF) d'organiser la CAN tous les 4 ans suscite la controverse. Les opposants y voient une concession à la FIFA et aux puissants clubs européens.
C'est un pavé dans la mare qu'a lancé le Sud-Africain Patrice Motsepe, le président de la CAF samedi à la veille du lancement de l'édition 2025 au Maroc: la Coupe d'Afrique des Nations se disputera tous les quatre ans et non plus tous les deux ans à partir de 2028, un changement visant à harmoniser le calendrier mondial du football.
Un changement de calendrier compensé par la création d'une nouvelle compétition annuelle inspirée de la Ligue des nations de l'UEFA, adaptée au continent africain, qui débutera en 2029. Parmi les acteurs du football africain présents pour la CAN marocaine et tous surpris par l'annonce, c'est le sélectionneur belge du Mali, Tom Saintfiet, qui a allumé la première mèche en s'en prenant à la CAF et à la FIFA qu'il soupçonne d'être derrière cette décision.
Son compatriote, Paul Put, sélectionneur de l'Ouganda, a directement posé la question: "Le problème vient peut-être de la Coupe du monde et de la Coupe du monde des clubs ?", a-t-il feint de s'interroger, se faisant porte-parole de nombreux détracteurs de Gianni Infantino qui accusent le président de la fédération internationale de football de privilégier ses compétitions aux dépens de la CAN.
"Bien sûr notre premier devoir va au football africain, mais nous avons aussi un devoir envers les joueurs africains jouant dans les meilleurs clubs en Europe", avait souligné Motsepe samedi. "Nous voulons faire en sorte qu'il y ait plus de synchronisation et que le calendrier mondial permette aux meilleurs joueurs africains d'être chaque année en Afrique", avait-il ajouté.
"Le comité n'a pas été consulté avant l'annonce de cette décision. Nous avons été surpris parce qu'elle pose des questions d'organisation qui nécessitent des discussions approfondies avant qu'une décision finale puisse être prise", s'est émue une source au sein du département des compétitions de l'instance auprès de l'AFP.
"Organiser deux éditions de la CAN consécutives est extrêmement difficile, d'autant plus que le tournoi de 2027 se déroulera en été, ce qui signifie que nous ne disposons que de deux trêves internationales pour organiser les qualifications pour l'édition 2028 si celle-ci doit avoir lieu en début d'année", a-t-elle encore détaillée.
Et si cela s'était déjà produit lors des éditions 2012 et 2013, "à l'époque, poursuit cette source, le tournoi ne comptait que 16 équipes, et non 24, et les qualifications se faisaient par confrontations directes, et non par phases de groupes, ce qui est difficile à reproduire aujourd'hui".
"Il y a des aspects positifs et d'autres moins", a philosophé Walid Regragui, son homologue marocain, ajoutant nostalgique : "le format bi-annuel de la CAN permettait à de nombreuses équipes de progresser et de se développer, ou de se reconstruire rapidement après un échec. Nous sommes bien placés pour le constater."
Un peu pris de court, le capitaine algérien, Riyad Mahrez s'est fait le porte-voix des partisans de la mesure: "Je pense qu'elle rendra la compétition plus attractive", a-t-il dit.
L'Iran veut empêcher le match des fiertés lors de la Coupe du monde
La communauté LGBTQ+ devrait être mise à l'honneur lors du duel Iran-Egypte à Seattle lors de la Coupe du monde. Impensable pour Téhéran, car le match tombe pendant un mois de deuil islamique.
L'Iran veut empêcher le match des fiertés pendant le Mondial aux Etats-Unis. "Nous n'avons aucun intérêt à ce que notre troisième match de la Coupe du monde se déroule sous le signe des couleurs de l'arc-en-ciel. Nous voulons absolument empêcher cela et nous le ferons", a déclaré le président de la fédération iranienne Mehdi Tadj, cité par le quotidien "Hammihan".
Il a ajouté que le match contre l'Egypte du 26 juin à Seattle interférait avec le mois de deuil islamique du "Muharram" - jour sacré en Iran pour la commémoration du troisième imam chiite Hussein. Dans ces circonstances, un tel événement en même temps que le "Muharram" est impensable pour l'Iran, a déclaré le président de la fédération.
Les experts du football dans le pays doutent cependant que l'Iran annule le match en raison des célébrations LGBTQ+. L'équipe affronte l'Egypte, la Belgique et la Nouvelle-Zélande dans le groupe G et espère passer le premier tour pour la première fois de son histoire à la Coupe du monde.
Seattle célèbrera la communauté LGBTQ+ le dernier week-end de juin 2026. L'abréviation anglaise LGBTQ+ signifie lesbiennes, gays, bisexuels, trans et queers - et le signe plus est un espace réservé pour d'autres identités et genres.
Tour de Ski, le feu d'artifice devenu feu de paille
Le Tour de Ski fête ses 20 ans...en format réduit: 2 sites, 6 étapes et un passage intégral en Italie. De cinq destinations à travers l’Europe, le circuit se concentre aujourd’hui sur deux vallées.
Lancé à l’hiver 2006/07, le Tour de Ski imaginé par Jürg Capol et Vegard Ulvang s’est imposé comme un rendez-vous incontournable du calendrier. La semaine la plus dure de l’année, le test ultime de polyvalence et de résistance. En Suisse, elle a gagné une aura particulière grâce aux quatre victoires de Dario Cologna.
Pendant des années, le Tour de Ski a sillonné l'Europe avec plusieurs étapes, des sprints en ville et toujours, pour finir, la montée vers l’Alpe Cermis. Une rampe d’abord décriée, devenue ensuite l’emblème de la compétition.
Cette saison, le Tour de Ski dispose pourtant d’un atout: le sprint dans le Val di Fiemme se dispute sur la nouvelle piste olympique. De quoi inciter les meilleurs à faire le déplacement pour reconnaître une dernière fois le tracé. Parmi les grandes figures du sprint, seule Jonna Sundling, rivale directe de Nadine Fähndrich, a choisi de faire l’impasse pour privilégier l’entraînement.
Chez les messieurs, Valerio Grond et Janik Riebli ont montré de belles choses en sprint, mais peinent à trouver de la régularité. Sur les longues distances, l’équipe souffre davantage. Seul Beda Klee évolue actuellement à un niveau olympique, mais il a décidé de renoncer à ce Tour de Ski. Le Norvégien Johannes Hösflot Klaebo n'a qu'un objectif: un cinquième succès qui ferait de lui le seul recordman de l'épreuve. Jusqu'ici, il doit partager les honneurs avec Dario Cologna.
Un bon bilan romand avec trois clubs dans le top 6
Avec deux tiers du championnat dans les livres d'histoire, l'heure de faire un bilan s'impose. Et trois Romands sur cinq sont dans le top 6.
Le classement est certes bancal, mais on peut clairement voir une tendance. Même si Fribourg n'a plus "que" 16 matches à disputer, contre 19 pour Zoug par exemple.
Dernier avec 28 points, Ajoie est aussi malheureusement que logiquement là où l'attendait. A la 10e place, Bienne n'a pas déjoué les pronostics d'avant-saison qui voyaient les Seelandais se battre pour le play-in. L'équipe dirigée par Martin Filander peine à enchaîner et quand les attaquants étrangers ne carburent pas, c'est tout le club qui tousse. Gaëtan Haas et Fabio Hofer font ce qu'ils peuvent, mais la production des joueurs suisses laisse à désirer. En défense, même si Rodwin Dionicio impressionne offensivement, il doit encore polir son jeu en zone défensive. Avec 41 points, les Biennois sont 11es. Six points séparent Langnau, 9e, d'Ambri, 13e.
Auteur de cinq points lors des cinq derniers matches, Marco Miranda a élevé son niveau de jeu ces dernières semaines. Et avec ce scoring made in Switzerland, cela permet d'ôter un peu de pression sur les épaules des importés. "On a laissé quelques points sur la table, notamment contre Langnau à la maison, analyse le Zurichois quand on lui demande de faire un petit bilan de cette saison. On cherche la constance maintenant qu'on a pu stabiliser les choses après les grosses défaites du début de saison. Selon moi, c'est surtout lors des matches à l'extérieur que l'on doit progresser et mieux entrer dans ces parties. Le classement est si serré qu'il va falloir aller chercher les points en janvier."
"Si on prend le match contre Genève, on peut clairement faire mieux, on n'a pas joué le derby au début, commente Iñaki Baragano à l'issue de la défaite 7-3 aux Vernets. Physiquement et mentalement, cette fin d'année est difficile. Mais si l'on regarde la saison, je crois que l'on fait plus de points que l'an passé. Seulement le chemin est encore long." L'Yverdonnois revient sur ses performances et cette montée en puissance. "J'ai eu un peu plus de "peine" au début, reconnaît-il. J'ai l'impression de retrouver mon niveau de l'année passée dans un contexte différent. Ici on veut jouer le titre. C'est une bonne pression de jouer chez toi devant tes parents. Avec Brännström, on a eu quelques bons matches et je pense que cela va de mieux en mieux." Troisième avec 65 points et dix unités d'avance sur la barre, le LHC peut voir venir.
Même lorsque la poisse s'en mêle en envoyant à l'infirmerie Sörensen et Wallmark, les Dragons n'ont pas le souffle coupé. Certainement en raison de l'apport des attaquants suisses emmenés par Sandro Schmid. L'international a prolongé pour quatre ans et il semble avoir pris une dimension supplémentaire à St-Léonard. Attilio Biasca, Christoph Bertschy et le presque éternel Julien Sprunger savent aussi amener leur pierre à l'édifice au besoin.
Fribourg va cependant être testé au feu en allant défendre son titre à la Coupe Spengler. Et durant la trêve olympique, il y a fort à parier que des garçons comme Glauser, Schmid et Bertschy seront à Milan. Comment géreront-ils leurs forces pour les play-off? C'est là toute la question.
Le Cameroun s'impose pour son entrée en lice
Le Cameroun, rajeuni et diminué par les absences, a lancé idéalement sa CAN 2025. Il a dominé le Gabon 1-0 mercredi soir au Stade Adrar d'Agadir, pour son entrée en lice dans le groupe F.
Karl Etta Eyong a ouvert le score d'une frappe précise en début de match (6e), permettant aux Lions indomptables de contrôler les débats face à des Panthères gabonaises valeureuses mais stériles. Certes un peu blessé, Aubameyang est entré à la 33e, mais il n'a pas pesé sur la rencontre.
Privé de plusieurs cadres, le Cameroun a tenu bon défensivement, préservant sa cage inviolée dans ce choc ouest-africain prometteur. Les Gabonais ont déçu pour leur premier test et les prochaines journées seront cruciales.
La Côte d'Ivoire commence par une courte victoire
La Côte d'Ivoire a entamé par une courte victoire (1-0) face au Mozambique la défense de son titre à la CAN à Marrakech. Mais elle devra travailler son efficacité offensive pour aller plus loin.
Les Ivoiriens, qui ont longtemps buté sur la défense des Mambas, se sont imposés sur un but en tout début de seconde mi-temps d'Amad Diallo.
Il y a deux ans, à domicile, les Eléphants étaient sortis de la phase de groupes par un trou de souris, humiliés au passage 4-0 par la Guinée équatoriale et perdant leur sélectionneur Jean-Louis Gasset, mais s'étaient miraculeusement relevés jusqu'au sacre face au Nigeria en finale.
Versés cette année dans un groupe F particulièrement relevé avec le Gabon et le Cameroun, il leur fallait engranger des points face au Mozambique, nation réputée la plus prenable, jamais sortie de la phase de poules en cinq précédentes participations à la CAN.
Pour leur deuxième match dans la compétition, les Ivoiriens ont rendez-vous avec le Cameroun dimanche (21h00).
Oscar Onley renforce Ineos
L'Ecossais Oscar Onley, 4e du dernier Tour de France sous les couleurs de Picnic PostNL, s'est engagé avec l'équipe Ineos Grenadiers à compter de la saison 2026. Les deux formations l'ont annoncé.
Agé de 23 ans, passé professionnel en 2019, Onley compte deux victoires à son actif (une étape du Tour Down Under en 2024, une étape du Tour de Suisse cette année) mais s'est surtout révélé comme un coureur de classement général.
Outre sa 4e place cet été à Paris, il a également terminé cette saison à la 3e place du Tour de Suisse et à la 4e place du Tour de Grande-Bretagne.
"Les performances d'Oscar en 2025 ont été vraiment incroyables. J'ai couru mon premier Tour de France quand j'avais 21 ans, alors voir ce qu'il a réussi cette année sur le Tour à 22 ans, c'était vraiment impressionnant", a déclaré dans un communiqué Geraint Thomas, néo-retraité du peloton devenu directeur sportif de l'équipe Ineos Grenadier.
Le vainqueur du Tour 2018 ajoute qu'Onley s'intègre parfaitement aux ambitions renouvelées de l'équipe Ineos. Longtemps dominatrice, l'ex-formation Sky a cédé du terrain face aux armadas mises en place par UAE autour de Tadej Pogacar et par Visma-Lease a bike autour de Jonas Vingegaard.
L'arrivée d'Onley, après le recrutement du Français Kévin Vauquelin, 7e du dernier Tour de France, s'inscrit dans la volonté de relancer l'équipe.
