Les Indiana Pacers se sont qualifiés samedi pour la deuxième finale NBA de leur histoire. Ils ont éliminé les New York Knicks à l'issue d'un sixième match remporté 125-108 à domicile samedi.
Tyrese Haliburton et ses coéquipiers y affronteront le Thunder d'Oklahoma City du MVP Shai Gilgeous-Alexander à partir de jeudi pour une série au meilleur des sept matchs.
Les Pacers ont profité du soutien de leur public pour remporter la finale de conférence Est 4-2 face aux Knicks, mettant fin à une série qui a ravivé la rivalité, née dans les années 1990, entre les deux équipes.
Les Pacers avaient fait l'essentiel du travail en remportant les deux premiers matchs dans le Madison Square Garden, dont le premier, mémorable, avait vu un panier impossible d'Haliburton arracher une prolongation.
Samedi, les deux formations sont restées proches avant la pause (58-54 pour Indiana) avant que les Pacers ne se détachent dans le 3e quart-temps, dans le sillage du Camerounais Pascal Siakam (31 points) et d'Haliburton (21 points, 6 rebonds, 13 passes).
Les Knicks de Jalen Brunson (19 points) et OG Anunoby (24 points) ont été plombés par leur maladresse de loin (9 sur 32 à 28,1%) et par 17 pertes de balle qui ont nourri le jeu de transition des locaux.
Le champion de Suisse contre un club de 3e division: les rôles n'ont jamais été aussi clairement distribués qu'avant la 100e finale de la Coupe de Suisse.
Bâle peut couronner sa saison dimanche au Wankdorf (coup d'envoi à 14h), alors que Bienne peut créer la plus grande sensation de l'histoire de cette compétition.
Après 2002, 2008, 2010, 2012 et 2017, tout semble réuni pour que le FC Bâle réalise le sixième doublé de son histoire. Pourtant, on reste prudent du côté rhénan: "Le FC Bienne a déjà éliminé deux grandes équipes de la Coupe", rappelle le grand homme de la saison rhénane Xherdan Shaqiri.
Le meilleur buteur de la Super League veut bien sûr parler des quarts et des demi-finales, lorsque les Seelandais ont surpris Lugano (2-0) et les Young Boys (1-0 après prolongation). Pour lui, il est clair que "nous devons être prudents et faire preuve de respect envers notre adversaire."
Contre Etoile Carouge (Challenge League) en quart de finale, le FCB s'est retrouvé mené 1-0 jusqu'à la 83e minute, avant de renverser la vapeur avec trois buts entre les 84e et 88e minutes. Et face à Sion (8e de finale) et à Lausanne (demi-finale), Bâle a également dû courir après le score avant de s'imposer au-delà du temps réglementaire.
Le FCB ne veut pas manquer l'opportunité de remporter sa 14e Coupe, la première depuis 2019. "Si nous parvenons à mettre en place notre jeu, ce sera difficile pour Bienne", assure Shaqiri, pour qui ce serait le troisième doublé avec le FCB après 2010 et 2012. "Je suis confiant, car je n'ai encore jamais perdu une finale."
Une chance que l'équipe de Promotion League doit notamment à son gardien Raphael Radtke, héroïque tant face à Lugano qu'à YB. Mais depuis leur sensationnelle victoire en demi-finale contre le grand voisin bernois, les Seelandais ont dû faire face à une déception: ils ont échoué dans leur quête de promotion en Challenge League.
Pour le capitaine Anthony De Freitas, il est évident que "la Coupe a coûté beaucoup d'énergie" et qu'à la fin, "physiquement et mentalement", le réservoir était vide. Retrouver l'énergie nécessaire, tel est d'ailleurs le principal défi du "petit FCB" à l'approche de la finale de la Coupe.
L'équipe amateur, qui joue ses matches à domicile devant un bon millier de fans, ne devra en outre pas se laisser intimider par le Wankdorf. Selon le directeur sportif Mauro Ierep, l'équipe tentera de tenir le 0-0 le plus longtemps possible, comme lors des tours précédents, et cherchera ensuite un "lucky punch".
Après la parenthèse à Monaco la semaine dernière, le paddock de F1 retrouve ce week-end un circuit bien plus traditionnel à Barcelone.
McLaren tentera d'y poursuivre sa domination sur un tracé où les qualifications ne conditionneront pas nécessairement le résultat du Grand Prix comme sur le Rocher.
Après avoir été battue à Imola par Max Verstappen (Red Bull-Honda), l'écurie championne du monde en titre a bien réagi en Principauté avec la victoire de Lando Norris et la troisième place d'Oscar Piastri, toujours leader du championnat du monde devant son coéquipier. McLaren se présente donc en favorite en Catalogne, sur un tracé apprécié des pilotes, mais dont l'avenir reste incertain.
En effet, même si le circuit catalan dispose encore d'une année de contrat, le GP d'Espagne sera disputé à Madrid à partir de l'an prochain. Il semble peu probable que l'Espagne conserve deux courses au-delà de 2026.
"Nous arrivons ici en confiance après notre résultat à Monaco. Le circuit de Barcelona-Catalunya va nous proposer un tout autre défi, avec beaucoup de virages rapides qui sur le papier ne sont pas très favorables à notre voiture. On s'attend à une rude concurrence et à de grosses batailles à l'avant", a prévenu Andrea Stella, le directeur de l'équipe.
"Je pense que je serai plus à l'aise dans la voiture et donc plus compétitif qu'à Monaco. Ce circuit possède de longs virages et aussi des virages très rapides donc c'est toujours plaisant de piloter ici. J'ai de très bons souvenirs ici et j'espère qu'on pourra exploiter au maximum le potentiel de la voiture pour être performant", a expliqué le Néerlandais.
Ferrari, qui a redressé la barre à Monaco avec la deuxième place de Charles Leclerc, s'attend à un week-end plus difficile pour le retour sur un circuit plus traditionnel. "Il faut revoir un peu à la baisse nos ambitions ici après un week-end plus positif à Monaco où on a souvent été performant par le passé. Mais cela ne change pas notre approche. Nos réglages sont un peu agressifs cette année et on doit faire avec", a souligné le Monégasque.
Toutes les équipes auront donc un nouvel aileron avant en Catalogne, ce qui pourrait influer sur les performances des uns et des autres. Toutefois, la plupart des pilotes se sont montrés sceptiques jeudi et ne s'attendent pas à une révolution au chronomètre.
Yann Sommer n’est pas devenu le troisième Suisse à gagner une finale de la Ligue des Champions après Stéphane Chapuisat et Manuel Akanji. Le Bâlois et l’Inter ont été surclassés à Munich par le PSG.
Le PSG a gagné cette finale à sens unique alors qu’elle semblait si équilibrée sur le papier sur le score sans appel de 5-0. Les Parisiens offrent au football français un deuxième sacre dans cette Ligue des Champions trente-deux ans après la victoire à... Munich de Marseille devant le Milan AC.
La première mi-temps du PSG fut un chef-d’œuvre. Moins de vingt minutes ont suffi aux Parisiens pour prendre la main dans cette finale. Ils ont ouvert le score 12e par Achram Hakimi sur une offrande merveilleuse de Désiré Doué. A la 20e, ce même Doué était à la conclusion d’une rupture d’Ousmane Dembélé pour signer le 2-0.
Yann Sommer n’endosse aucune responsabilité sur ces deux buts. On ne peut pas en dire autant, en revanche, pour Federico Dimarco. L’ex-Sédunois a coupé le hors-jeu sur le but de Hakimi avant de dévier malencontreusement la frappe de Doué.
Sommer, Dimarco et les autres ont vraiment été dépassés par le pressing des Parisiens. Un pressing orchestré en premier lieu par Ousmane Dembélé qui n’a cessé de multiplier les sprints pour s’opposer aux premières relances de Yann Sommer.
Cette finale a bien récompensé le formidable collectif du PSG. Elle rappelle combien le départ au Real Madrid de Kylian Mbappé l’été dernier au Real Madrid a été un mal pour un bien. Il n’y a tout simplement pas de place pour un soliste aussi fort qu'il soit dans le PSG de Luis Enrique dont le tableau de chasse en 2025 - Manchester City, Liverpool, Aston Villa, Arsenal et l'Inter - raconte une épopée merveilleuse.
Simon Ehammer a livré une performance de choix lors de la première journée du décathlon de Götzis. Il a égalé la meilleure performance de l'année à la longueur et battu son record personnel du 400 m.
Simon Ehammer a réussi un bond à 8,34 m avant de réaliser un chrono de 47''18 sur le tour de piste. La seule fausse note est venue des 13,60 m au poids. Il occupe la deuxième place de ce concours avec 4620 points, à 32 points du Porto-Ricain Ayden Owens-Delerme.
A l'heptathlon Annik Kälin est troisième après quatre disciplines avec un total de 3668 points.
Miracle pour Madison Keys (WTA 8) ! La championne d'Australie a écarté trois balles de match pour se hisser en huitièmes de finale de Roland-Garros.
Sur le court Suzanne-Lenglen, l'Américaine a renversé une situation mal embarquée face à sa compatriote Sofia Kenin (WTA 30) pour finalement s'imposer 4-6 6-3 7-5. Madison Keys affrontera au prochain tour une autre Américaine, Hailey Baptiste (WTA 70), qui s'est imposée 7-6 (7/4) 6-1 contre l'Espagnole Jessica Bouzas Maneiro (WTA 68).
Menée 3-0 dans le set décisif, Madison Keys est parvenue à recoller à 3-3. Mais elle a concédé trois balles de break (et donc de match) alors qu'elle servait et était menée 5-4.
Une fois le danger écarté, la no 8 mondiale a ravi le service de Sofia Kenin, finaliste porte d'Auteuil en 2020, pour mener 6-5 et conclure sur sa deuxième balle de match.
Les McLaren ont dominé les qualifications du Grand Prix d’Espagne qui se déroulera dimanche à Barcelone. Oscar Piastri a signé la pole position devant son coéquipier Lando Norris.
Dans la fournaise de la Catalogne avec une température de plus de 48 degrés sur la piste, le leader du Championnat du monde a dominé Lando Norris de 20 centièmes pour réussir la quatrième pose position de sa carrière. Troisième, Max Verstappen (Red Bull) a concédé 30 centièmes.
Oscar Piastri peut croire en son étoile dans la mesure où le détenteur de la pole gagne le plus souvent sur le Circuit de Montmelo. Sur les 34 Grands Prix disputés à Barcelone, 31 ont été remportés par des pilotes partis en première ligne. Victorieux dimanche dernier à Monaco où il s’est difficile de doubler, Lando Norris jouera peut-être son destin au premier virage.
Simon Yates a subtilisé le maillot rose au Mexicain Isaac del Toro lors de la 20e étape du Tour d'Italie entre Verrès et Sestrières. La victoire d'étape est revenue à l'Australien Chris Harper.
Incroyable scénario sur le Giro lors de l'avant-dernière étape! Alors que tout semblait pencher vers un duel entre del Toro et Richard Carapaz, c'est finalement le Britannique de la Visma Simon Yates qui a tiré les marrons du feu dans une très belle étape de montagne.
Clin d'oeil de l'histoire, le vainqueur de la Vuelta 2018 gagne son deuxième Grand Tour sur les routes où il avait perdu celui de 2018 lors de la 19e étape en se faisant lâcher sur les pentes du Col de Finestre avec son passage en gravel.
Pas de soucis cette fois. Yates a attaqué et a pris quelques secondes d'avance, pendant que del Toro et Carapaz se neutralisaient. Avec Van Aert parti dans une échappée, Yates a pu bénéficier du soutien d'un coéquipier pour lui permettre de creuser l'écart. Troisième avec 1'21 de retard sur del Toro avant l'étape, le Britannique a devancé le Mexicain de 5'15. Il compte désormais 3'56 de bonus avant la dernière étape, un circuit autour de Rome.
Ce retournement de situation occulte la victoire de Chris Harper. L'Australien de 30 ans a signé dans la station piémontaise la plus belle vitcoire de sa carrière.
Ian Raubal a glané la deuxième médaille d'argent suisse aux Championnats d'Europe de gymnastique artistique à Leipzig. Le Zurichois n'a été battu que par l'Allemand Nils Dunkel aux barres parallèles.
Quels débuts aux Européens pour Ian Raubal! Le Zurichois de 23 ans a remporté deux médailles d'argent lors de sa première compétition continentale à Leipzig, après avoir déjà fait partie de l'équipe de Suisse classée 2e mardi.
Aux barres parallèles, Raubal, qui étudie aux Etats-Unis, a été le premier des huit finalistes à présenter un exercice solide, même si, avec 13,766 points, il a été légèrement moins bien noté que celui présenté en qualifications, déjà terminées à la 2e place. Après Raubal, les favoris, dont le Turc Ferhat Arican, vainqueur incontesté des qualifications, et le champion olympique Oleg Verniaiev, ont tous échoué.
Au final, seul l'Allemand Nils Dunkel a devancé le Zurichois. Aux Etats-Unis, où il est à un an de son bachelor en biologie moléculaire à la Pennsylvania State University, il a pu s'aguerrir en participant à de nombreuses compétitions de la College League.
Raubal succède à Noe Seifert, médaillé de bronze l'an dernier à Rimini aux barres parallèles.
Le no 1 mondial Jannik Sinner s'est promené samedi pour obtenir son ticket pour les 8es de Roland-Garros. Ceci en attendant les matches des autres candidats à la victoire finale, Djokovic et Zverev.
Dans le tableau féminin, la jeune Russe Mirra Andreeva (6e), facile, et l'Américaine Jessica Pegula, chahutée, se sont qualifiées pour les huitièmes de finale, avant que Coco Gauff, très en forme sur terre battue cette saison, ne tente de les rejoindre.
Le triple lauréat en Grand Chelem, qui n'a cédé aucun set depuis le début du tournoi, sera confronté au Russe Andrey Rublev (17e), qualifié sans jouer après le forfait du no 1 Français Arthur Fils pour une blessure dans le bas du dos.
Le no 3 mondial Alexander Zverev, finaliste l'an dernier, devra vaincre l'Italien Flavio Cobolli (26e) sur le court Philippe-Chatrier pour espérer jouer contre le Néerlandais Tallon Griekspoor (35e) en huitièmes. La session nocturne aura pour protagonistes Novak Djokovic (6e) et l'Autrichien Filip Misolic (153e), issu des qualifications.
L'Américaine Jessica Pegula a eu besoin de trois sets (3-6 6-4 6-2) pour se débarrasser de la Tchèque Marketa Vondrousova (96e). La finaliste du WTA 1000 de Miami rencontrera au prochain tour la gagnante du duel franco-français entre Loïs Boisson (361e) et Elsa Jacquemot (138e).
Sa compatriote Coco Gauff (2e), finaliste à Madrid et Rome cette saison sur terre battue, défie une autre Tchèque, Marie Bouzkova (46e), pour rejoindre les 16 dernières joueuses en lice, dont Aryna Sabalenka (1re), Jasmine Paolini (4e) et Iga Swiatek (5e), qualifiées vendredi.
Zurich a trouvé le successeur de l'entraîneur Ricardo Moniz. Pour les deux prochaines années, c'est son compatriote néerlandais Mitchell van der Gaag qui sera responsable de l'équipe de Super League.
Van der Gaag, 53 ans, a commencé sa carrière d'entraîneur en janvier 2008 au Portugal avec la deuxième équipe du CS Maritimo, puis avec la première. Toujours au Portugal à Belenenses, il a réussi à rejoindre la première division lors de la saison 2012/13. Après un passage à Chypre avec Ermis Aradippou, il est rentré au pays avec Eindhoven, l'Excelsior Rotterdam, le NAC Breda et la 2e équipe de l'Ajax Amsterdam.
De 2021 à 2024, Van der Gaag a été l'assistant d'Erik ten Hag, d'abord une saison à l'Ajax, puis deux ans à Manchester United, où il a notamment eu Cristiano Ronaldo, Bruno Fernandes et Christian Eriksen sous son aile et a remporté la Coupe de la Ligue en 2023. Il a également participé à la Ligue des champions avec les deux clubs.
Selon Ancillo Canepa, le président du FC Zurich, Van der Gaag était le candidat idéal pour succéder à Ricardo Moniz. "Nous sommes très heureux d'avoir pu engager un entraîneur aussi expérimenté et compétent, capable de poursuivre sur la voie que nous avons choisie", a déclaré Canepa, cité dans le communiqué de presse.
Moniz a dû quitter son poste après une saison décevante et après seulement 13 mois de collaboration. Le FC Zurich a terminé le championnat de Super League en tant que premier du groupe de relégation à la 7e place. La séparation avait été communiquée en début de semaine par la direction du club.
Si le PSG et l'Inter Milan se retrouvent en finale de la Ligue des champions, ils le doivent pour beaucoup à leur gardien.
L'Italien Gianluigi Donnarumma et le Bâlois Yann Sommer auront encore un rôle primordial à jouer samedi à Munich.
"Cela sera aussi une finale de gardiens", pronostique pour la Gazzetta dello Sport l'ancien portier emblématique de l'Italie, Gianluigi Buffon, passé par le PSG. "Ce sont les deux meilleurs gardiens d'Europe, Donnarumma est le meilleur dans l'absolu, mais Sommer fait preuve d'une incroyable constance à haut niveau."
Il a été relégué sur le banc contre le Bayern Munich en phase de ligue à cause d'un mauvais match face à Arsenal (défaite 2-0). Il a ensuite été rendu responsable de la défaite en 8e de finale aller face à Liverpool (1-0 au Parc des Princes) en ne stoppant pas la seule frappe des Reds.
Mais depuis, sans doute comme jamais depuis qu'il est parisien, l'ancien Milanais, du haut de son 1m96, a enchaîné les prestations de haute volée. Il a livré l'un de ses meilleurs matches avec le PSG au retour à Liverpool, où il a été décisif lors de la séance de tirs au but (4-1 tab).
Donnarumma, 26 ans, a ensuite été décisif face à Aston Villa, en quarts de finale, et à Arsenal, en demi-finale. Comme si affronter des clubs anglais lui avait rappelé cet Euro 2021 remporté avec la Nazionale à Wembley, avec à la clef le trophée de meilleur joueur du tournoi.
L'Italien rassure désormais pleinement ses coéquipiers et les supporters en répondant présent lors des grands rendez-vous, à rebours des années précédentes. "Il prend et montre sa valeur dans le but, affiche son potentiel. Il faut toujours un grand gardien pour gagner et c'est ce qu'il est", a appuyé son capitaine Marquinhos à propos de "Gigio".
Pour Achraf Hakimi, "c'est l'un des meilleurs gardiens du monde". En fin de contrat en 2026, il n'a toujours pas prolongé au PSG, malgré ses envies clairement assumées de rester à Paris. L'entraîneur du PSG, Luis Enrique, est peu disert devant la presse à son sujet.
Mais le Bâlois de 36 ans a joué un rôle plus déterminant avec son leadership lorsque sa défense tanguait et en réalisant des arrêts spectaculaires, notamment contre le Barça lors de cette demi-finale retour au scénario renversant (4-3 ap).
Alors que l'Inter venait de voir son avance de deux buts disparaître en six minutes, l'ancien portier de l'équipe de Suisse lui a évité le pire avec un total de sept arrêts, dont deux parades spectaculaires devant Eric Garcia et Lamine Yamal qui vont longtemps hanter les joueurs catalans.
Malgré son déficit de taille (1m83), "sa contribution aux succès de l'Inter lors des deux dernières saisons est énorme", juge Buffon.
Fidèle à son tempérament, Sommer qui va retrouver l'Allianz-Arena où il a évolué six mois en 2023 avec le Bayern Munich, garde les pieds sur terre et ne s'emballe pas. "Ce groupe mérite de jouer cette finale, mais cela serait faux de résumer ce match à un duel entre Donnarumma et moi", a-t-il prévenu.
Le PSG espère vivre la plus grande soirée de son histoire en remportant enfin la Ligue des champions samedi.
Les Parisiens affrontent l'Inter Milan de Yann Sommer à Munich (21h00), 32 ans après le seul sacre suprême d'un club français.
Marseille reste pour le moment l'unique vainqueur de la C1 dans les annales du football national, bien plus dominant en sélection qu'en club. L'effervescence est immense dans la capitale, prête à célébrer ses héros lors d'une parade dimanche sur les Champs-Elysées, en cas de victoire. La Tour Eiffel s'illuminera à chaque but parisien et le Parc des Princes sera rempli de supporters devant d'immenses écrans.
Chez les amateurs de sport, jusqu'aux travées de Roland-Garros garnies de maillots du PSG, la finale est sur toutes les lèvres et les bars parisiens devraient être bondés samedi soir. Un dispositif "massif" de "5400" policiers et gendarmes sera par ailleurs déployé à Paris et dans son agglomération pour prévenir tout débordement.
Passé par tant de frustrantes éliminations depuis une décennie, le PSG avait annoncé vouloir changer et il est en passe de le prouver une bonne fois pour toutes. Son équipe jeune et sans stars, depuis le départ l'été dernier de Kylian Mbappé au Real Madrid, a dépassé toutes les attentes.
A commencer par celles du président du club Nasser Al-Khelaïfi. Lui qui avait clamé son obsession de gagner la Ligue des champions dès son arrivée à la tête du PSG en 2011 a changé de discours il y a deux ans, conscient qu'un changement de paradigme devait d'abord avoir lieu. Et qu'il faudrait du temps.
Le public s'est peu à peu pris d'affection pour cet effectif constitué de joueurs expérimentés (Ousmane Dembélé en lice pour le Ballon d'Or, Marquinhos, Fabian Ruiz, Achraf Hakimi) encadrant des jeunes talents qui ont très vite grandi (Désiré Doué, Bradley Barcola, Joao Neves, Willian Pacho).
L'attente est d'autant plus fiévreuse que l'équipe emmenée par Luis Enrique est donnée légèrement favorite par les observateurs, les bookmakers ainsi que... les intelligences artificielles. Le "super ordinateur" du très sérieux statisticien du sport Opta a simulé 10'000 résultats basés sur le parcours des deux équipes, et Paris l'a emporté dans 53,6% des cas.
Le style de jeu du PSG, fait de possession de balle et de pressing haut, est plus flamboyant que celui de l'Inter Milan, tout en verticalité. Après un début de saison chaotique et la menace d'une élimination en phase de ligue, le club parisien a impressionné. Il a éliminé le cador Liverpool (0-1, 1-0, 4-1 aux tirs au but), avant de contenir Aston Villa (3-1, 2-3) et de faire preuve de maturité pour passer l'obstacle Arsenal (1-0, 2-1).
Le match samedi à l'Allianz Arena s'annonce très intense puisque l'Inter Milan non plus n'a pas l'habitude de subir. Et une statistique inouïe plaide pour un match plein de suspense: l'équipe italienne n'a été menée que durant 16 minutes et 38 secondes sur la totalité de la C1, un véritable tour de force.
Contre le FC Barcelone en demi-finale (3-3, 4-3 ap), bâti sur des principes proches de ceux du PSG, l'Inter Milan a fait le dos rond - avec par ailleurs un Yann Sommer décisif au but - et a marqué sept fois, souvent à des moments inattendus. L'avertissement ne pourrait pas être plus clair.
De son côté, Luis Enrique a promis: "C'est l'une des meilleures finales de Ligue des champions de ces dernières années, mais nous serons à la hauteur de l'Inter". Il a prévenu: "Ça n'arrive pas souvent, dans la carrière d'un joueur ou d'un entraîneur, de jouer ce genre de match. Il faut savoir gérer la forte pression".
C'est justement l'une des réussites de l'Espagnol jusque-là: avoir su préparer ses hommes pour les grands rendez-vous, sans les jambes tremblantes qui ont souvent été fatales au club, au cours des "remontadas" de 2017, 2019 et 2022.
Le capitaine Marquinhos est le seul joueur restant de l'effectif à avoir vécu tous ces traumatismes, auquel l'intéressé ajoute le rendez-vous manqué de 2020: "J'ai déjà perdu une finale, je sais comme cela fait mal", raconte le Brésilien. "Il y en a qui viennent d'arriver, ils ne savent pas comment ça a été difficile d'arriver jusque-là. Les déceptions donnent de l'expérience, ce sont des cicatrices qui restent dans la carrière d'un joueur".
Une finale perdue, cet Inter Milan en a aussi connu une il y a deux ans contre Manchester City (1-0). "Comme nous, le PSG a perdu une finale récemment", a rappelé Simone Inzaghi. Cette fois, l'une des deux équipes repartira avec la Coupe aux grandes oreilles.
Le tenant du titre Carlos Alcaraz s'est qualifié vendredi pour les huitièmes de finale de Roland-Garros. Mais il a dû jouer une quatrième manche pour battre le Bosnien Damir Dzumhur (ATP 69) en 3h14.
L'Espagnol, numéro 2 mondial s'est imposé 6-1 6-3 4-6 6-4 et retrouvera au prochain tour le puissant Américain Ben Shelton (ATP 13), demi-finaliste à l'Open d'Australie en janvier, qu'il a déjà battu lors de leurs deux confrontations.
Après un premier set à sens unique sur le court Philippe-Chatrier, le Bosnien de 33 ans s'est ensuite bien repris avec le soutien du public, désireux d'étirer sa soirée dans une température estivale, et un Alcaraz multipliant soudainement les fautes directes.
S'il n'a pas su convertir les deux balles de break qu'il s'est procurées dans la deuxième manche, Dzumhur a enfin saisi sa chance dans la suivante, remportée sur sa deuxième balle de set.
Le Murcien de 22 ans a alors enfin sonné la révolte, haussant son niveau de jeu sur les points importants pour refaire son retard et remporter le match sans une cinquième manche énergivore dans l'optique de la conservation de son titre, une performance qui n'est plus arrivée depuis Rafael Nadal (2019, 2020).
L'équipe de Suisse a encaissé une lourde défaite en France vendredi. Battues 4-0, les joueuses de Pia Sundhage sont proches d'une relégation en Ligue B de la Ligue des nations féminine.
A Nancy, la messe était dite après 19 minutes. Des erreurs individuelles ont largement précipité la défaite des Suissesses face à une équipe de France qui n'a pas eu à forcer son talent pour prendre le large.
Le choix de Sundhage de titulariser Livia Peng au poste de gardienne à la place d'Elvira Herzog, en difficulté lors du dernier rassemblement, ne s'est pas avéré payant. La gardienne du Werder Brême a mis ses coéquipières dans l'embarras en ratant un dribble devant Clara Mateo (11e). A 33 jours du début de l'Euro, la sélectionneuse n'a toujours pas trouvé sa portière titulaire.
Une faute de marquage sur un corner - même si la qualité de la reprise de volée d'Elisa De Almeida doit être soulignée (16e) - et un repli défensif insuffisant de Julia Stierli, qui a profité à Sandy Baltimore (19e), ont suivi l'erreur initiale de Peng.
La sortie sur blessure d'Ana-Maria Crnogorcevic, remplacée par Alisha Lehmann à la 78e, est venue conclure la soirée bien compliquée des Suissesses, qui ne comptent toujours que deux points après cinq matches de Ligue des nations. Une victoire mardi à Sion face à la Norvège, leur adversaire lors du match d'ouverture de l'Euro le 2 juillet à Bâle, est impérative pour espérer se maintenir dans l'élite européenne.