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Doublé McLaren ++ Surprise à Roland-Garros

epa12149311 McLaren driver Lando Norris of Britain..competes in the Formula 1 Grand Prix of Spain race at Circuit de Barcelona-Catalunya racetrack in Montmelo, Spain, 01 June 2025. EPA/SIu WU
Keystone
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Doublé McLaren ++ Surprise à Roland-Garros

Elles sont là, elles sont fraîches! Les infos sportives à ne pas rater.
09.01.2024, 14:2801.06.2025, 16:49
team watson / ats
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Verstappen sous la menace d'une suspension

Max Verstappen va devoir faire attention lors des deux prochains Grand Prix
Max Verstappen va devoir faire attention lors des deux prochains Grand PrixImage: KEYSTONE/EPA/SIu WU

Le quadruple champion du monde en titre de F1 Max Verstappen est sous la menace d'une suspension. Ceci après avoir écopé d'une pénalité pour avoir percuté George Russell durant le GP d'Espagne.
Le Néerlandais, jugé responsable de cette manoeuvre qui ressemblait fortement à un geste d'humeur, a d'abord reçu une pénalité de dix secondes juste après la fin de la course, sanction qui l'a fait reculer de la 5e à la 10e place.
Puis les commissaires ont infligé à "Mad Max" trois points de pénalité sur sa "Super Licence", sorte de système de permis à points instauré en 2014. Il totalise désormais 11 points de pénalité sur les 12 derniers mois et s'il écope d'un 12e, il sera suspendu pour la course suivante.
Le Néerlandais n'aura donc pas le droit à l'erreur lors des deux prochains GP, au Canada le 15 juin et en Autriche le 29, sous peine de voir le couperet tomber.
Les points de pénalité sur la "Super Licence" des pilotes disparaissent un an jour pour jour après la date où ils ont été infligés par les commissaires et Verstappen verra deux points être effacés le 30 juin prochain, ce qui éloignera un peu la perspective d'une suspension. Interrogé après le Grand Prix, le Néerlandais n'a pas souhaité s'exprimer au sujet de cet accrochage.
De son côté, Russell a estimé que la manoeuvre de Verstappen était volontaire. "Ça m'a semblé tout à fait délibéré, pour être honnête (...) Je n'avais jamais vu ça en Formule 1. C'était donc une première pour moi. C'est un peu dommage", a jugé le pilote anglais, finalement 4e de la course.
"Max est clairement l'un des meilleurs pilotes au monde, mais des manoeuvres comme celle-là sont tout à fait inutiles et le discréditent en quelque sorte. C'est dommage pour tous les jeunes qui l'admirent et qui rêvent de devenir pilotes de Formule 1. Je ne sais pas ce qu'il avait en tête. Au final, ça ne ne va pas m'empêcher de dormir car j'ai aussi tiré profit de ses frasques", a conclu Russell.
Depuis la mise en place de ce système de permis à points en 2014, un seul pilote a été suspendu pour avoir atteint le total de 12 points de pénalité: le Danois Kevin Magnussen (Haas), qui avait été privé du GP d'Azerbaïdjan en septembre 2024.

Le Britannique Simon Yates remporte son premier Tour d'Italie

Simon Yates partage sa joie avec son fr鑽e Adam
Simon Yates partage sa joie avec son fr鑽e AdamImage: KEYSTONE/AP/Fabio Ferrari

Le Britannique Simon Yates a gagné son premier Tour d'Italie à l'issue de la 21e et dernière étape. Celle-ci a été remportée au sprint par son coéquipier néerlandais Olav Kooij dimanche à Rome.
Le coureur de l'équipe Visma-Lease a bike, qui avait renversé le Giro la veille dans le colle delle Finestre, devance le Mexicain Isaac del Toro de 3'56 et l'Equatorien Richard Carapaz de 4'43 au classement général final.
C'est, à 32 ans, la deuxième victoire dans un grand Tour pour le Britannique qui avait gagné le Tour d'Espagne en 2018.
Simon Yates, comme son frère jumeau Adam qui court pour l'équipe rivale d'UAE, est un spécialiste des courses par étapes. Il avait aussi terminé troisième du Giro en 2021 et quatrième du Tour de France en 2023. Il compte 34 victoires à son palmarès.
Le natif de Bury, près de Manchester, a fait la différence samedi pour reprendre plus de cinq minutes sur Del Toro, le précédent porteur du maillot rose, et Carapaz qui se sont sabordés dans la dernière étape de montagne en refusant de collaborer.
C'est une sacrée revanche pour Yates qui avait perdu le Giro en 2018 dans le même col alors qu'il était en rose. Il succède à Tadej Pogacar dont l'absence a permis une course très ouverte et indécise jusqu'au bout.
Dimanche, il a pu savourer son succès lors d'une dernière étape au cours de laquelle le peloton a traversé le Vatican avant de s'arrêter brièvement auprès du pape Léon XIV qui a donné sa bénédiction aux coureurs.
A l'arrivée, le bonheur a été double pour l'équipe Visma puisque Olav Kooij a dominé le sprint massif en s'imposant devant l'Australien Kaden Groves, l'Italien Matteo Moschetti et le Danois Mads Pedersen.

Simon Ehammer bat le record de Suisse du décathlon

Simon Ehammer a réalisé la meilleure performance de sa carrière sur le décathlon dimanche à Götzis.
Simon Ehammer a réalisé la meilleure performance de sa carrière sur le décathlon dimanche à Götzis.Image: KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER

Simon Ehammer a battu dimanche son propre record suisse du décathlon lors du meeting de Götzis. L'Appenzellois a amélioré de plus de 100 points la marque qu'il avait établie il y a trois ans.
Troisième avec 8575 points, Ehammer est devenu le premier Suisse à monter sur le podium de cette compétition dédiée aux épreuves combinées. Il a fait mieux dans presque toutes les disciplines qu'aux championnats d'Europe 2022 de Munich, où il avait atteint le total de 8468 points pour décrocher la médaille d'argent
L'athlète de 25 ans a été particulièrement performant dans ses disciplines de prédilection. Il a réussi un bond à 8,34 m en longueur et un chrono de 13''57 sur le 110 m haies.
Vice-champion d'Europe du heptathlon en salle en mars à Apeldoorn (Pays-Bas), Ehammer n'a été battu à Götzis que par le Norvégien Sander Skotheim (8909) et l'Américain Kyle Garland (8626).
Pas de record pour Kälin Annik Kälin n'a quant à elle pas réussi à battre son propre record de Suisse de l'heptathlon. Blessée, elle n'a pas pu tout donner lors des deux dernières épreuves.
Avec un total de 6395 points, la Grisonne est restée loin de la marque établie aux Jeux olympiques de Paris l'été dernier, où elle avait terminé au pied du podium avec ses 6639 points. Touchée à l'aine, elle n'a effectué qu'un lancer au javelot (39,88 m, loin des 48,14 réussis à Paris) et n'a pris que la 5e place du 800 m pour conclure cet heptathlon.
Malgré cette fin en dents de scie, Kälin peut tirer du positif de ces deux jours en Autriche, à trois mois et demi des Mondiaux de Tokyo. Après cinq disciplines, elle avait le record de Suisse en vue grâce à d'excellentes performances sur 200 m (23''42, record personnel), 100 m haies (13''05), en hauteur (1,77 m) et en longueur (6,77 m)
La victoire est revenue à l'Américaine Anna Hall, qui a dépassé la barre des 7000 points, devenant ainsi la cinquième athlète de l'histoire à atteindre cette marque.

Pas de podium suisse

Geraldine Straumann a terminé au 6e rang dimanche
Geraldine Straumann a terminé au 6e rang dimancheImage: KEYSTONE/EPA/ENNIO LEANZA

Les cavaliers suisses ne sont pas montés sur le podium du Grand Prix du CSIO de St-Gall. Sur Long John Silver, Géraldine Straumann a obtenu le meilleur résultat helvétique en terminant 6e.
La victoire dans cette épreuve dotée de 500'000 euros est revenue au Britannique Scott Brash avec Hello Jefferson. Seize paires, dont six suisses, se sont qualifiées pour le barrage. Steve Guerdat, Nadja Peter Steiner et Janika Sprunger ont attaqué, réalisant parfois le meilleur temps, avant de commettre une faute.
Martin Fuchs, sur Commissar Pezi, a de son côté clairement manqué la défense de son titre avec deux fautes sur le premier parcours. Le Zurichois a vu sa série de podiums à St-Gall prendre fin après ses victoires en 2022 et 2024 et sa 2e place en 2023.
Nadja Peter Steiner sur Mila et Guerdat sur Dynamix, qui avaient assuré la 3e place à la Suisse dans le Prix des Nations vendredi avec deux parcours sans faute chacun, ont récidivé sur le parcours normal dimanche. Lors du barrage, Guerdat était en passe de remporter sa 29e victoire avant de commettre une faute sur un oxer. Nadja Peter Steiner et sa jument n'ont elles laissé passer la victoire qu'au dernier obstacle. Janika Sprunger et Orelie ont également pris quatre points de pénalité lors du dernier saut.
Scott Brash est un beau vainqueur. Le Britannique est surnommé "Mister Grand Slam". Il a remporté les trois épreuves principales consécutives des tournois CHI Genève 2014, CHIO Aix-la-Chapelle 2015 et Spruce Meadows Calgary 2015 sur Hello Sanctos. A St-Gall, il a remporté sa première victoire après avoir terminé 2e en 2021.

Fabio Celestini: un avenir en question après le doublé

Ou s'inscrira l'avenir de Fabio Celestini la saison prochaine?
Ou s'inscrira l'avenir de Fabio Celestini la saison prochaine?Image: KEYSTONE/TIL BUERGY

Où s’écrira l’avenir de Fabio Celestini ? Telle est la grande interrogation qui est de mise au soir du sixième doublé du FC Bâle.
"J’aurai une discussion lundi avec mon président David Degen et mon directeur sportif Daniel Stucki. Il faut bien analyser les vingt moins qui viennent de s’écouler, explique-t-il. A l’automne 2023, j’ai repris une équipe qui était dernière du championnat. Ce soir, elle a gagné le doublé. Je n’oublie pas aussi que j’ai failli être limogé il y a trois mois... »
"Je n'ai pas d'offres" Fidèle à son personnage, Fabio Celestini a tenu un discours un brin détonant après ce succès 4-1 contre le FC Bienne lors de la 100e finale de la Coupe de Suisse. "Je n’ai pas d’offres, ni de Getafe, ni d’un autre club, poursuit l’ancien capitaine de Marseille. J’ai simplement le besoin de faire le point avec mes dirigeants pour tracer la meilleure voie à suivre pour le club."
A ses côtés devant la presse, Xherdan Shaqiri se dit "curieux de savoir quelle décision prendra Fabio Celestini". "S'il devait partir demain, son nom restera à jamais lié avec l'histoire du FC Bâle", ajoute-t-il.
Homme du match, le capitaine bâlois a rendu hommage à la bravoure des Biennois. "Mais à la fin de la journée, il ne reste que les titres. Et cette Coupe de Suisse, elle à nous, lâche le no 10. Je veux mettre l’équipe en avant. C’est une équipe qui a travaillé énormément cette saison. Nous pouvons être vraiment fiers du chemin parcouru ces derniers mois."
"Capables de montrer un beau visage" Pour Samir Chaibeddra comme pour Xherdan Shaqiri, cette notion de fierté compte au soir de cette finale. "Nous avons été capables de montrer un beau visage. Je retire beaucoup de fierté de cette finale, souligne l’entraîneur du FC Bienne. Maintenant, nous devons bâtir une équipe compétitive pour la prochaine saison..." On le sait, le futur du FC Bienne doit se conjuguer au plus vite avec la Challenge League.
"J’ai des regrets sur la physionomie du match, poursuit le Lyonnais. Nous avons mal joué sur certains coups et nous aurions dû être plus "tueurs", plus lucides. Et il y a aussi le 2-1 du FC Bâle qui est un peu litigieux. L’arbitre aurait peut-être dû attendre que la VAR intervienne au lieu de siffler tout de suite le penalty. Sur le plan tactique, je crois que nous avons été dans le juste, comme aux tours précédents face à Lugano et Young Boys."

Piastri l'emporte, doublé McLaren

Oscar Piastri a décroché en Espagne la 5e victoire de sa saison
Oscar Piastri a décroché en Espagne la 5e victoire de sa saisonImage: KEYSTONE/EPA/Alejandro Garcia

Oscar Piastri a remporté le Grand Prix d'Espagne de F1 dimanche sur le circuit de Montmelo. Le pilote McLaren a devancé son coéquipier Lando Norris et Charles Leclerc sur sa Ferrari.
Après deux troisième place, Oscar Piastri a remis les pendules à l'heure en remportant sa cinquième course de l'année du côté de Barcelone. Même une tardive voiture de sécurité n'a pas déréglé l'Australien en Espagne. Piastri est même allé chercher le meilleur temps au tour dans la foulée pour signer sa 7e victoire en carrière.
Alors qu'il semblait tranquillement parti pour assurer sa troisième place, le quadruple champion du monde Max Verstappen a eu lui la mauvaise surprise de voir Charles Leclerc profiter d'une erreur juste avant la ligne droite. Le Monégasque a sauté sur l'occasion. Et quelques tours plus tard, c'est George Russell qui a doublé le Néerlandais, finalement 5e.
Juste derrière on retrouve la Sauber de Nico Hülkenberg.
Au Championnat du monde, Piastri a aussi repris quelques points d'avance à Norris.

Xherdan Shaqiri terrasse un FC Bienne admirable

Xherdan Shaqiri: le grand homme de la 100e finale de la Coupe de Suisse.
Xherdan Shaqiri: le grand homme de la 100e finale de la Coupe de Suisse.Image: KEYSTONE/ANTHONY ANEX

Il n’a pas livré son meilleur match de l’année. Mais avec son formidable pied gauche, il a lâché les deux passes qui ont offert la victoire 4-1 de Bâle face à Bienne en finale de la Coupe de Suisse.
Oui, Xherdan Shaqiri est immense. Elu homme du match, le capitaine du FC Bâle a provoqué l’autogoal de son vis-à-vis Anthony De Freitas à la 35e pour l’ouverture du score avant de signer à la 67e le 2-1 sur un penalty accordé un brin sévèrement pour une faute du gardien Raphaël Radtke face à Albian Ajeti. C’est le ballon piqué de Xherdan Shaqiri qui a sans doute abusé le portier biennois dans sa sortie malheureuse. Le génie de celui qui risque de cruellement manquer ces prochains mois à l’équipe de Suisse a permis aux Rhénans de fêter un succès attendu. Mais un succès presque obtenu à l’arraché.
Un vrai match Annoncée comme la plus déséquilibrée de son histoire, cette 100e finale de la Coupe de Suisse a offert un vrai match aux 30'897 spectateurs du Wankdorf. La réplique des Biennois fut presque inattendue dans la mesure où ils ont été capables de bousculer vraiment les Bâlois. Comme ils ne l'avaient jamais été cette année en championnat convient-il de le préciser.
L’égalisation sur penalty de Brian Beyer à l’heure de jeu est presque tombée comme un fruit mûr. L’emprise à cet instant du match était seelandaise. Sans un Marwin Hitz à son affaire, le FC Bâle aurait sans doute cédé plus tôt. Seulement, il aura manqué aux Biennois les ressources pour revenir une seconde fois dans le match après le penalty de Shaqiri. Les buts de deux jokers Marin Soticek à la 78e et de Moussa Cissé à la 80e devaient donner trop d'ampleur à un score qui reflète bien imparfaitement la physionomie de la rencontre.
Une immense résilience Avec ce sixième doublé de son histoire, le FC Bâle a couronné une saison magnifique, celle du renouveau. Ce quatorzième succès en Coupe de Suisse est amplement mérité. La formation de Fabio Celestini a témoigné d’une immense résilience lors de son parcours avec trois matches au cours desquels elle a dû courir derrière le score, contre Sion, Carouge et Lausanne.
Eliminé par le FCB en demi-finale, le Lausanne-Sport est l’autre grand gagnant de ce premier dimanche de juin. Le doublé du FC Bâle lui ouvre les portes de la Conference League avec une entrée en lice dans le deuxième tour qualificatif le 24 juillet. Il n’y aura donc pas d’Europe pour cet admirable FC Bienne qui aurait eu l’assurance de disputer la phase de ligue de la Conférence League en cas de succès. Il reste à espérer que les Seelandais conserveront cette flamme qui a embrasé toute une ville pour gagner la saison prochaine leur place en Challenge League. La place qui doit être la leur.

Jasmine Paolini sortie en 8es de finale

Jasmine Paolini n'atteindra pas la finale de Roland-Garros pour la deuxième année consécutive.
Jasmine Paolini n'atteindra pas la finale de Roland-Garros pour la deuxième année consécutive.Image: KEYSTONE/AP/Christophe Ena

La numéro 4 mondiale Jasmine Paolini a été éliminée dimanche dès les huitièmes de finale de Roland-Garros par Elina Svitolina (WTA 14) 4-6 7-6 (8/6) 6-1. L'Italienne avait atteint la finale en 2024.
Paolini, l'une des favorites du tournoi après sa victoire au WTA 1000 de Rome il y a quinze jours, a d'abord dominé les débats mais n'a pas su conclure au deuxième set, ratant deux balles de match à 5-4 sur le service de l'Ukrainienne puis une troisième fois dans le tie-break.
Svitolina, 30 ans, rejoint les quarts de finale à la porte d'Auteuil pour la cinquième fois (2015, 2017, 2020, 2023). Elle affrontera au prochain tour la Polonaise Iga Swiatek (WTA 5), quatre fois lauréate à Paris, ou la Kazakhe Elena Rybakina (WTA 12).
Dans le tableau masculin, l'Américain Tommy Paul (ATP 12) a dominé l'Australien Alexei Popyrin (ATP 25) 6-3, 6-3, 6-3. Il rencontrera en quarts soit son compatriote Ben Shelton (ATP 13), soit le lauréat de l'édition 2024 Carlos Alcaraz (ATP 2).

Anouk et Zoé Vergé-Dépré éliminées en demi-finale

Anouk (à gauche) et Zoé Vergé-Dépré ont signé leur meilleure performance depuis le début de leur collaboration cette année.
Anouk (à gauche) et Zoé Vergé-Dépré ont signé leur meilleure performance depuis le début de leur collaboration cette année.Image: KEYSTONE/ANTHONY ANEX

Anouk et Zoé Vergé-Dépré ont vu leur parcours prendre fin en demi-finale du tournoi Elite16 d'Ostrava dimanche. Les deux soeurs se sont inclinées face aux Lettones Tina Graudina/Anastasia Samoilova.
Après avoir échoué deux fois en huitièmes de finale lors de leurs deux premières sorties sur le circuit, en avril, le "Team Zouk" a fait mieux en République tchèque.
Dans un match très disputé, le duo suisse s'est incliné 15-21 25-23 8-15 face à la paire lettone, quatrième aux JO de Tokyo en 2021. Les Suissesses ont dû sauver deux balles de match dans le deuxième set avant de craquer dans le set décisif.
Elles affronteront dans l'après-midi les Autrichiennes Dorina Klinger/Ronja Klinger en petite finale.

Tamburlini 13e avant le dernier tour

Chiara Tamburlini réalise une belle performance à Erin, dans le Wisconsin.
Chiara Tamburlini réalise une belle performance à Erin, dans le Wisconsin.Image: KEYSTONE/AP/Matt York

Chiara Tamburlini peut toujours viser un top 10 à l'US Open avant le dernier tour. La Saint-Galloise a toutefois perdu quelques places lors du 3e tour samedi pour reculer au 13e rang.
Tamburlini, qui n'avait pas passé le cut lors du premier tournoi du Grand Chelem de la saison (le Chevron Championship), a rendu une carte de 75 (+3) lors du troisième tour. Après deux bonnes performances des deux premières journées (69 et 71), elle figure à un coup sous le par.
A égalité avec sept autres golfeuses, elle ne compte toutefois qu'un coup de retard sur la dixième place. De leur côté, les deux autres Suissesses en lice, la Genevoise Albane Valenzuela et la Vaudoise Kim Métraux n'ont pas passé le cut à l'issue des deux premiers tours.
La Suédoise Maja Stark, qui n'a encore jamais triomphé dans un Majeur, pointe en tête avant la dernière journée de compétition (-7).

Indiana écarte New York et rejoint Oklahoma City en finale

Les Pacers de Tyrese Haliburton joueront la finale NBA.
Les Pacers de Tyrese Haliburton joueront la finale NBA.Image: KEYSTONE/AP/Michael Conroy

Les Indiana Pacers se sont qualifiés samedi pour la deuxième finale NBA de leur histoire. Ils ont éliminé les New York Knicks à l'issue d'un sixième match remporté 125-108 à domicile samedi.
Tyrese Haliburton et ses coéquipiers y affronteront le Thunder d'Oklahoma City du MVP Shai Gilgeous-Alexander à partir de jeudi pour une série au meilleur des sept matchs.
Les Pacers ont profité du soutien de leur public pour remporter la finale de conférence Est 4-2 face aux Knicks, mettant fin à une série qui a ravivé la rivalité, née dans les années 1990, entre les deux équipes.
Les Pacers avaient fait l'essentiel du travail en remportant les deux premiers matchs dans le Madison Square Garden, dont le premier, mémorable, avait vu un panier impossible d'Haliburton arracher une prolongation.
Samedi, les deux formations sont restées proches avant la pause (58-54 pour Indiana) avant que les Pacers ne se détachent dans le 3e quart-temps, dans le sillage du Camerounais Pascal Siakam (31 points) et d'Haliburton (21 points, 6 rebonds, 13 passes).
Les Knicks de Jalen Brunson (19 points) et OG Anunoby (24 points) ont été plombés par leur maladresse de loin (9 sur 32 à 28,1%) et par 17 pertes de balle qui ont nourri le jeu de transition des locaux.

Un sixième doublé bâlois ou une sensation biennoise

Le champion de Suisse contre un club de 3e division: les rôles n'ont jamais été aussi clairement distribués qu'avant la 100e finale de la Coupe de Suisse.
Bâle peut couronner sa saison dimanche au Wankdorf (coup d'envoi à 14h), alors que Bienne peut créer la plus grande sensation de l'histoire de cette compétition.
Après 2002, 2008, 2010, 2012 et 2017, tout semble réuni pour que le FC Bâle réalise le sixième doublé de son histoire. Pourtant, on reste prudent du côté rhénan: "Le FC Bienne a déjà éliminé deux grandes équipes de la Coupe", rappelle le grand homme de la saison rhénane Xherdan Shaqiri.
Le meilleur buteur de la Super League veut bien sûr parler des quarts et des demi-finales, lorsque les Seelandais ont surpris Lugano (2-0) et les Young Boys (1-0 après prolongation). Pour lui, il est clair que "nous devons être prudents et faire preuve de respect envers notre adversaire."
La confiance de Shaqiri Le chemin bâlois menant à la finale a, qui plus est, été chaotique. Dès le 2e tour, il a fallu jouer les prolongations contre le Stade Nyonnais (Challenge League), Shaqiri marquant l'unique but à la 123e sur penalty, deux minutes avant que Marwin Hitz ne détourne un penalty nyonnais.
Contre Etoile Carouge (Challenge League) en quart de finale, le FCB s'est retrouvé mené 1-0 jusqu'à la 83e minute, avant de renverser la vapeur avec trois buts entre les 84e et 88e minutes. Et face à Sion (8e de finale) et à Lausanne (demi-finale), Bâle a également dû courir après le score avant de s'imposer au-delà du temps réglementaire.
Le FCB ne veut pas manquer l'opportunité de remporter sa 14e Coupe, la première depuis 2019. "Si nous parvenons à mettre en place notre jeu, ce sera difficile pour Bienne", assure Shaqiri, pour qui ce serait le troisième doublé avec le FCB après 2010 et 2012. "Je suis confiant, car je n'ai encore jamais perdu une finale."
Un soutien solide pour Bienne Alors que la victoire est attendue du côté de Bâle, Bienne peut aborder ce défi de manière plus détendue, 64 ans après l'unique finale de Coupe de l'histoire du club. Les Biennois, dont seuls huit joueurs sont professionnels, se voient offrir à la surprise générale une opportunité de remporter un premier titre.
Une chance que l'équipe de Promotion League doit notamment à son gardien Raphael Radtke, héroïque tant face à Lugano qu'à YB. Mais depuis leur sensationnelle victoire en demi-finale contre le grand voisin bernois, les Seelandais ont dû faire face à une déception: ils ont échoué dans leur quête de promotion en Challenge League.
Pour le capitaine Anthony De Freitas, il est évident que "la Coupe a coûté beaucoup d'énergie" et qu'à la fin, "physiquement et mentalement", le réservoir était vide. Retrouver l'énergie nécessaire, tel est d'ailleurs le principal défi du "petit FCB" à l'approche de la finale de la Coupe.
L'équipe amateur, qui joue ses matches à domicile devant un bon millier de fans, ne devra en outre pas se laisser intimider par le Wankdorf. Selon le directeur sportif Mauro Ierep, l'équipe tentera de tenir le 0-0 le plus longtemps possible, comme lors des tours précédents, et cherchera ensuite un "lucky punch".
Un seul précédent La lecture du palmarès de la compétition n'incite néanmoins pas à l'optimisme. Sur les huit finales ayant opposé jusqu'ici un club de l'élite à une équipe de division inférieure, une seule a été remportée par le "petit". Le FC Sion en l'occurrence, en 2006 aux dépens des Young Boys. Un sacre du FC Bienne, première formation de 3e division à atteindre la finale, constituerait bien la plus grande surprise de l'histoire centenaire de la Coupe.

La domination de McLaren à l'épreuve de Barcelone

Après la parenthèse à Monaco la semaine dernière, le paddock de F1 retrouve ce week-end un circuit bien plus traditionnel à Barcelone.
McLaren tentera d'y poursuivre sa domination sur un tracé où les qualifications ne conditionneront pas nécessairement le résultat du Grand Prix comme sur le Rocher.
Après avoir été battue à Imola par Max Verstappen (Red Bull-Honda), l'écurie championne du monde en titre a bien réagi en Principauté avec la victoire de Lando Norris et la troisième place d'Oscar Piastri, toujours leader du championnat du monde devant son coéquipier. McLaren se présente donc en favorite en Catalogne, sur un tracé apprécié des pilotes, mais dont l'avenir reste incertain.
En effet, même si le circuit catalan dispose encore d'une année de contrat, le GP d'Espagne sera disputé à Madrid à partir de l'an prochain. Il semble peu probable que l'Espagne conserve deux courses au-delà de 2026.
"Nous arrivons ici en confiance après notre résultat à Monaco. Le circuit de Barcelona-Catalunya va nous proposer un tout autre défi, avec beaucoup de virages rapides qui sur le papier ne sont pas très favorables à notre voiture. On s'attend à une rude concurrence et à de grosses batailles à l'avant", a prévenu Andrea Stella, le directeur de l'équipe.
Verstappen dans son jardin Comme souvent cette année, le principal concurrent des monoplaces de couleur papaye devrait être Verstappen. Le quadruple champion du monde en titre est dans son jardin en Catalogne où il a remporté les trois derniers Grands Prix et où il avait ouvert en 2016 son compteur de victoires en F1 qui affiche désormais 65 succès.
"Je pense que je serai plus à l'aise dans la voiture et donc plus compétitif qu'à Monaco. Ce circuit possède de longs virages et aussi des virages très rapides donc c'est toujours plaisant de piloter ici. J'ai de très bons souvenirs ici et j'espère qu'on pourra exploiter au maximum le potentiel de la voiture pour être performant", a expliqué le Néerlandais.
Ferrari, qui a redressé la barre à Monaco avec la deuxième place de Charles Leclerc, s'attend à un week-end plus difficile pour le retour sur un circuit plus traditionnel. "Il faut revoir un peu à la baisse nos ambitions ici après un week-end plus positif à Monaco où on a souvent été performant par le passé. Mais cela ne change pas notre approche. Nos réglages sont un peu agressifs cette année et on doit faire avec", a souligné le Monégasque.
Nouveaux ailerons, nouvelle hiérarchie ? Ce dernier GP d'Espagne à Montmelo sera marqué par l'introduction d'une nouvelle régulation sur les ailerons. Avec la mise en place de tests plus poussés, les écuries ne pourront plus jouer autant sur leur flexibilité qui permettait notamment d'améliorer la vitesse de pointe.
Toutes les équipes auront donc un nouvel aileron avant en Catalogne, ce qui pourrait influer sur les performances des uns et des autres. Toutefois, la plupart des pilotes se sont montrés sceptiques jeudi et ne s'attendent pas à une révolution au chronomètre.

Une démonstration pour le PSG

Khvicha Kvaratskhelia inscrit le 4-0 face à un Yann Sommer impuissant.
Khvicha Kvaratskhelia inscrit le 4-0 face à un Yann Sommer impuissant.Image: KEYSTONE/EPA/FRIEDEMANN VOGEL

Yann Sommer n’est pas devenu le troisième Suisse à gagner une finale de la Ligue des Champions après Stéphane Chapuisat et Manuel Akanji. Le Bâlois et l’Inter ont été surclassés à Munich par le PSG.
Le PSG a gagné cette finale à sens unique alors qu’elle semblait si équilibrée sur le papier sur le score sans appel de 5-0. Les Parisiens offrent au football français un deuxième sacre dans cette Ligue des Champions trente-deux ans après la victoire à... Munich de Marseille devant le Milan AC.
Pas de véritables regrets Dépassés de la première à la dernière minute, les Milanais échouent une deuxième fois en finale après celle perdue en 2023 contre Manchester City. Yann Sommer ne peut pas nourrir de véritables regrets. Le Bâlois et ses coéquipiers sont tout simplement tombés contre une équipe touchée par la grâce.
La première mi-temps du PSG fut un chef-d’œuvre. Moins de vingt minutes ont suffi aux Parisiens pour prendre la main dans cette finale. Ils ont ouvert le score 12e par Achram Hakimi sur une offrande merveilleuse de Désiré Doué. A la 20e, ce même Doué était à la conclusion d’une rupture d’Ousmane Dembélé pour signer le 2-0.
Yann Sommer n’endosse aucune responsabilité sur ces deux buts. On ne peut pas en dire autant, en revanche, pour Federico Dimarco. L’ex-Sédunois a coupé le hors-jeu sur le but de Hakimi avant de dévier malencontreusement la frappe de Doué.
Sommer, Dimarco et les autres ont vraiment été dépassés par le pressing des Parisiens. Un pressing orchestré en premier lieu par Ousmane Dembélé qui n’a cessé de multiplier les sprints pour s’opposer aux premières relances de Yann Sommer.
Une option pour Ousmane Dembélé Malgré les quatre changements opérés par Simone Inzaghi, l'Inter ne trouvait toujours pas le moyen de troubler la sérénité de leurs juvéniles adversaires. Désiré Doué, qui fêtera ses 20 ans ce mardi, assurait définitivement le sacre des Parisiens à la 63e sur une action initiée par Ousmane Dembélé, qui a peut-être pris samedi soir une option décisive sur la conquête du Ballon d'Or. Son deuxième assist de la soirée sur le 4-0 de Khvicha Kvaratskhelia à la 73e souligne combien il est l'âme de ce PSG devenu invincible cette année. Le 5-0 de la 86e par Senny Mayulu (19 ans) qui a surpris Yann Sommer au premier poteau donnait à cette finale les allures d'une terrible correction pour l'Inter.
Cette finale a bien récompensé le formidable collectif du PSG. Elle rappelle combien le départ au Real Madrid de Kylian Mbappé l’été dernier au Real Madrid a été un mal pour un bien. Il n’y a tout simplement pas de place pour un soliste aussi fort qu'il soit dans le PSG de Luis Enrique dont le tableau de chasse en 2025 - Manchester City, Liverpool, Aston Villa, Arsenal et l'Inter - raconte une épopée merveilleuse.

Meilleure performance mondiale de la longueur égalée pour Ehammer

Simon Ehammer: une premi
Simon Ehammer: une premiImage: KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER

Simon Ehammer a livré une performance de choix lors de la première journée du décathlon de Götzis. Il a égalé la meilleure performance de l'année à la longueur et battu son record personnel du 400 m.
Simon Ehammer a réussi un bond à 8,34 m avant de réaliser un chrono de 47''18 sur le tour de piste. La seule fausse note est venue des 13,60 m au poids. Il occupe la deuxième place de ce concours avec 4620 points, à 32 points du Porto-Ricain Ayden Owens-Delerme.
A l'heptathlon Annik Kälin est troisième après quatre disciplines avec un total de 3668 points.

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Une règle du championnat suisse a rendu la Nati meilleure
L'augmentation du nombre d'étrangers par club de National League (dès 2022) a un impact positif sur l'équipe nationale, finaliste du Mondial.

Ce n’était pas simplement un match de haut niveau, intense. C’était un drame, conclu par l’une des défaites les plus cruelles de notre histoire sportive. En prolongation, la Suisse s’est inclinée 1-0 face aux États-Unis. Les Américains sont champions du monde pour la première fois depuis 1960 alors que nous avons enregistré notre quatrième revers en finale après 2013, 2018, 2024 et maintenant 2025.

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