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Yann Sommer: «Les années passent mais je suis en pleine forme»

Superbe match de Yann Sommer face au Bayern
Yann Sommer est particulièrement heureux de jouer pour la Suisse.Image: sda

Yann Sommer: «Les années passent mais je suis en pleine forme»

Yann Sommer fêtera ses 34 ans en fin d'année. La grande question est: sera-t-il encore le gardien de la Suisse à l'Euro 2024? Il répond avec franchise.
26.09.2022, 06:3126.09.2022, 11:39
etienne wuillemin, saragosse
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La Suisse vient de battre successivement le Portugal et l'Espagne. Sans oublier la France en 8es de finale du dernier Euro. Ni deux matchs nuls contre l'Italie dans les éliminatoires de la Coupe du monde. Qu'est-ce que ça provoque dans l'équipe?
Yann Sommer: Bien sûr, cela nous donne beaucoup d'ondes positives. Quand on arrive à battre des grosses nations, c'est la confirmation que dans un bon jour, avec une bonne performance, tout est possible. Nous devons emporter cette certitude avec nous à la Coupe du monde. Même si la configuration sera complètement différente.

Comment jugez-vous cette victoire face à l'Espagne?
Elle est très importante pour notre avenir en Ligue des Nations, tout d'abord. Nous avons amélioré notre situation avant le dernier match contre la République tchèque, qui décidera de notre maintien en Ligue A (réd: un nul suffit mardi à 20 h 45). Mais bien sûr, c'est super d'avoir enfin battu l'Espagne. Surtout après notre défaite à l'Euro. Cela nous donne beaucoup de confiance.

La Coupe du monde commence dans deux mois. Craignez-vous que les attentes deviennent soudainement trop grandes?
Non, pas du tout. On fait clairement la différence entre toutes ces compétitions. La Coupe du monde sera très différente en termes de concentration et de stress, nous en sommes conscients. Il va falloir être au top pour y réussir une bonne performance.

Comment est l'ambiance dans l'équipe par rapport aux autres périodes?
Je ne vois pas beaucoup de différences. Bien sûr, l'ambiance est bonne après une victoire comme celle-là. La seule nouveauté est peut-être que nous serons au beau milieu de la saison quand le Mondial commencera. C'est cool, mais ça change aussi la donne, car la préparation devient beaucoup plus courte. Ça démarre tout de suite.

Goalie Yann Sommer macht Fotos mit Fans im Training der Schweizer Fussball Nationalmannschaft, am Montag, 19. September 2022, in Bad Ragaz. Die Nationalmannschaft ist vor Ort im Trainingslager. (KEYST ...
Toujours très populaire aux entraînements.Image: KEYSTONE

La patte de Murat Yakin devient de plus en plus reconnaissable. La Suisse prend beaucoup moins de risques défensivement que sous Vladimir Petkovic. En tant que gardien, comment percevez-vous ces changements?
L'équilibre collectif est bon. Fondamentalement, nous sommes un peu plus défensifs pour le moment. Nous défendons extrêmement bien et nous sommes compacts. Bien sûr, il y a aussi eu des matchs comme le 4-0 au Portugal où ça n'a pas fonctionné. Nous savions que les Espagnols auraient beaucoup le ballon et essaieraient d'étirer nos lignes pour créer des espaces. Mais nous ne leur avons pas donné cette possibilité. En tant que gardien, je n'ai jamais vraiment eu le sentiment tout au long du match que quelque chose de fou allait se produire. A nous maintenant d'apporter un peu plus de liant dans nos offensives, de devenir encore plus dangereux devant le but adverse.

Avant le début de la saison, des rumeurs vous annonçaient à Nice ou à Manchester United. A quel point étiez-vous proche de quitter le Borussia Mönchengladbach?
En fait, pas si proche (rires). Il est clair qu'en tant que footballeur et que père de famille, vous pensez à l'avenir, surtout à mon âge. C'est tout à fait normal de privilégier la stabilité.

Savez-vous déjà si vous continuerez en équipe nationale jusqu'à l'Euro 2024?
Pour être honnête, je n'y ai pas encore pensé. Parce que j'ai vraiment hâte d'être à la Coupe du monde. Je vais très bien me préparer. Ensuite nous verrons. Je suis en pleine forme. Et je suis extrêmement fier de jouer pour la Suisse.

Cela signifie-t-il que vous ne déciderez de la suite qu'après la Coupe du monde?
Je ne vois pas ça de cette façon: "D'abord la Coupe du monde et ensuite: oh, maintenant je dois prendre ma décision." Tant que je suis un bon gardien pour la Suisse, ou plutôt, tant que j'ai le sentiment que je peux être un bon gardien, je pense que je serai disponible.

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