Mikel Landa souffre d'une fracture de la onzième vertèbre dorsale, a indiqué son équipe Soudal Quick-Step vendredi. L'Espagnol a dû abandonner le Giro dès la 1re étape après une lourde chute à Tirana.
Le coureur basque, qui disputait son huitième Giro et faisait partie des prétendants au podium, est tombé dans un virage en descente à cinq kilomètres de l'arrivée. Pris en charge par les secours, le 3e des éditions 2015 et 2022 a été évacué sur une civière et avec une minerve autour du cou.
"Mikel a été emmené directement à l'hôpital où des examens médicaux et un scanner ont révélé qu'il souffrait d'une fracture stable de la onzième vertèbre dorsale", a indiqué son équipe dans un communiqué diffusé dans la soirée. "Cela nécessite que Mikel reste dans une position allongée stable pour une durée prolongée. Il va passer la nuit à l'hôpital avant qu'on procède à un nouvel examen et qu'on planifie son retour à domicile", a ajouté l'équipe.
Piégée en prolongation par les tenants du titre tchèques (5-4), la Suisse a malgré tout livré une bonne prestation pour son entrée dans le Mondial 2025. A confirmer samedi soir devant les Danois.
"Je crois qu'il y a eu du bon et un peu de moins bon. Je pense qu'on doit trouver de la constance mais qu'on a fait des bonnes choses": Damien Riat n'a pas eu besoin de trop s'aventurer pour expliquer la performance helvétique du jour.
Son coach Patrick Fischer s'est d'ailleurs fait la même réflexion. "On a très bien commencé et on a très bien terminé. La deuxième période fut plus compliquée, et on a redonné le momentum aux Tchèques. Mais à 5 contre 5 on tenait bien."
Hormis ce trou d'air, il est vrai que les Suisses ont offert une belle résistance à Pastrnak & Cie. Patrick Fischer relevait quand même un point important, celui de l'apprentissage. "On doit grandir et être prêt contre les Danois. Lors du premier match, on doit faire des essais", a précisé le sélectionneur.
"Normalement, Nico (Hischier) joue en box-play. Mais il vient d'arriver et il faut intégrer les joueurs au fur et à mesure. Ceci dit, on doit clairement concéder moins de pénalités et proposer un meilleur jeu en infériorité numérique", a encore expliqué Patrick Fischer.
Parmi les bonnes choses à retenir de ce premier match, on peut relever la belle sortie de Sandro Schmid. Ailier de la quatrième ligne, le Fribourgeois a terminé le match au côté de Nico Hischier et Timo Meier à la place de Tyler Moy. Car plutôt que de regarder son équipe sans rien faire, Fischer a eu le mérite de tenter quelque chose pour attaquer le troisième tiers. Et ce fut un choix payant, puisque Schmid a égalisé (3-3).
Le coach n'était en revanche pas franchement en accord avec la décision des arbitres sur la pénalité de Malgin pour avoir retardé le jeu, pénalité qui a coûté le 4-4 à la 56e. Mais il n'a pas voulu polémiquer davantage, bien conscient qu'il a meilleur temps de ne pas perdre d'influx avant d'affronter le Danemark samedi soir.
Ditaji Kambundji disputera la troisième étape du Grand Slam Track à Philadelphie les 30 mai et 1er juin, a annoncé son agence de communication.
La hurdleuse bernoise pourra notamment se frotter à l'une des grandes stars de l'athlétisme, Sydney McLaughlin-Levrone.
Vice-championne du monde en salle du 60 m haies en mars à Nanjing, Ditaji Kambundji effectuera son entrée dans la saison estivale le 25 mai à Rabat dans le cadre de la Ligue de diamant. La soeur cadette de Mujinga disputera le 100 m haies au Maroc.
Quelques jours plus tard à Philadelphie, théâtre de la troisième manche du nouveau Grand Slam Track, Ditaji Kambundji fera partie des challengers dans la catégorie "short hurdles". Elle s'alignera donc tant sur 100 m plat que sur 100 m haies.
La Bernoise aura notamment pour adversaires Masai Russell, qui vient de réaliser le deuxième chrono de l'histoire sur 100 m haies (12''17), et Sydney McLaughlin-Levrone, la reine du 400 m haies. Celle-ci disputera à cette occasion son premier 100 m plat en élite.
La Coupe du monde dames va aussi passer de 32 à 48 équipes, comme l'épreuve masculine, à partir de l'édition 2031. La FIFA l'a confirmé vendredi.
La décision a été prise à l'unanimité par le conseil de la Fédération internationale "compte tenu des progrès remarquables réalisés récemment par le football féminin à travers le monde", a expliqué l'instance dans un communiqué.
Le Mondial féminin connaît une expansion extrêmement rapide. La dernière édition, remportée par l'Espagne en 2023, fut en effet la première à se dérouler avec 32 équipes. Il n'y avait que 24 pays présents en phase finale en 2019.
La Suisse a connu la défaite pour son premier match dans le championnat du monde 2025.
La troupe de Patrick Fischer s'est inclinée 5-4 après prolongation face à la Tchéquie vendredi à Herning. Les Tchèques ont forcé la décision après 2'30 en "overtime" sur une réussite de Roman Cervenka.
Les Helvètes, qui espéraient bien prendre leur revanche sur la défaite concédée en finale du Mondial 2024 face à ce même adversaire, ont pourtant pu renverser la vapeur après un deuxième tiers temps bien compliqué pour eux.
Menée 3-2 après 40' de jeu, la Suisse a repris l'avantage 4-3 après une réussite de Sven Andrighetto à la 50e. Mais les Tchèques ont égalisé à 4-4 à 3'47 de la fin du temps réglementaire, en supériorité numérique.
Mads Pedersen a remporté au sprint la 1re étape du Giro, disputée en Albanie entre Durrës et Tirana sur 160 km, en devançant Wout van Aert. Il endosse ainsi la tunique rose de leader du général.
Le coureur de la formation Lidl-Trek s'est imposé de justesse devant le Belge au sein d'un groupe d'une trentaine de coureurs comportant tous les principaux favoris de ce premier grand Tour de la saison, à l'exception de l'Espagnol Mikel Landa qui a lourdement chuté à cinq kilomètres de l'arrivée et a abandonné.
Mads Pedersen sort d'une remarquable saison de classiques. Vainqueur de Gand-Wevelgem, le Danois s'est ensuite classé 2e du Tour des Flandres et 3e de Paris-Roubaix.
Comme la Zurichoise Viktorija Golubic la veille, Jil Teichmann (WTA 94) n'a pas su saisir l'opportunité qui lui a été offerte dans le WTA 1000 de Rome.
Elle aussi repêchée après le forfait d'une tête de série, la Seelandaise s'est inclinée au 2e tour du tableau principal.
Jil Teichmann, qui avait échoué au dernier tour des qualifications mardi, a été battue 6-2 6-2 par la championne de l'US Open 2021 Emma Raducanu (WTA 49) vendredi sur la terre battue du Foro Italico. La gauchère avait profité du forfait d'Ekaterina Alexandrova (WTA 20), qui était exemptée de 1er tour, pour intégrer le tableau final.
Contrairement à Viktorija Golubic, qui était passée à un jeu de la victoire face à Naomi Osaka jeudi, Jil Teichmann n'a jamais pu croire en l'exploit. Elle s'est procuré une seule balle de break dans cette partie, dans le dernier jeu, la Britannique Emma Raducanu écartant le danger avant de conclure sur sa quatrième balle de match.
Jil Teichmann a remporté ses deux premiers jeux de service pour mener 2-1, avant de concéder cinq jeux d'affilée pour laisser filer le premier set. La Seelandaise n'a pas fait illusion bien longtemps non plus dans la seconde manche, Emma Raducanu signant cette fois-ci un premier break dès le troisième jeu.
Dominik Kubalik quitte Ambri-Piotta un an après son retour en Suisse. L'attaquant tchèque de 29 ans a signé pour deux ans avec Zoug, a annoncé vendredi le club de Suisse centrale.
Sorti en quatre matches par Davos en quart de finale des derniers play-off, Zoug a réussi un joli coup sur le marché des transferts en s'attachant les services du meilleur buteur de la phase qualificative 2024/25 de National League. Dominik Kubalik a inscrit 27 buts lors de la dernière saison régulière, pour un total de 49 points. Il avait ajouté 3 buts en play-off.
Sacré champion du monde en 2024 avec la Tchéquie après une victoire en finale face à la Suisse, Kubalik avait décidé de revenir à Ambri-Piotta après cinq saisons passées en NHL sous les maillots de Chicago, Detroit puis Ottawa. "Dominik est un joueur expérimenté, avec des qualités de leader", se réjouit Reto Kläy, manager général de Zoug, cité dans un communiqué.
La Néerlandaise Marianne Vos a remporté au sprint la 6e étape de la Vuelta femenina vendredi à Baltanas pour décrocher la 257e victoire de son immense carrière.
La Bernoise Marlen Reusser reste 3e du général à la veille de l'arrivée.
Brillante 2e de la première étape de montagne disputée jeudi, Marlen Reusser accuse toujours 46 secondes de retard sur la leader du classement général, la Néerlandaise Demi Vollering, victorieuse de la 5e étape au sommet de Lagunas de Neila.
La rouleuse bernoise peut espérer figurer sur le podium final samedi. Elle abordera l'étape-reine, qui conduira le peloton sur 153 km jusqu'au sommet de l'Alto de Cotobello, avec une marge de 1'03 sur la 4e du général, la Française Cédrine Kerbaol.
Xabi Alonso a annoncé vendredi son départ du Bayer Leverkusen à la fin de la saison. Tout indique qu'il s'apprête à succéder à Carlo Ancelotti à la tête du Real Madrid.
"Les deux matches contre Dortmund et à Mayence seront mes deux derniers en tant qu'entraîneur du Bayer Leverkusen", a expliqué en conférence de presse Xabi Alonso, arrivé fin septembre 2022 pour prendre la place de Gerardo Seoane et dont le contrat courait jusqu'en 2026.
"On a souvent parlé ces derniers temps du bon moment pour faire cette annonce, maintenant c'est le bon moment", a ajouté Xabi Alonso, formé et passé professionnel à la Real Sociedad, et qui a évolué à Liverpool (2004/09), au Real Madrid (2009/14) et au Bayern Munich (2014/17).
Selon les médias espagnols et allemands, le Basque de 43 ans prendra la direction de Madrid à partir de l'été 2025, pour un contrat de trois ans sur le banc du Real.
"C'est un moment avec des émotions mixtes. Je ne vais pas parler du futur. On aura notre propre moment pour faire nos adieux avec le public. On doit apprécier ce moment. Il y a de l'émotion, j'ai parlé avec les joueurs et le staff, tant de personnes qui m'ont aidé au cours de ces trois années incroyables", a-t-il ajouté.
Après sa carrière de joueur, Xabi Alonso a débuté sa formation d'entraîneur avec les équipes jeunes du Real Madrid, avant de prendre la tête de la réserve de la Real Sociedad (2019/22).
Il s'est engagé avec le Bayern Leverkusen pour sa première expérience comme entraîneur d'une équipe d'un championnat du top 5 européen. Il a redressé Leverkusen lors de sa première saison, faisant passer l'équipe de la périphérie de Cologne d'une place de relégable à une qualification européenne.
La saison suivante, il a décroché le premier titre de champion d'Allemagne du Bayer04 en 120 ans d'existence, ne perdant pas un seul des 34 matches de Bundesliga (28 victoires et 6 matches nuls). Il réalise le doublé coupe/championnat et n'échoue qu'en finale de la Ligue Europa (3-0 contre Bergame), la seule défaite de son équipe.
Cette saison, il a tenu un temps tête au Bayern, mais n'est pas parvenu à rééditer la saison parfaite, ratant l'occasion de revenir totalement au contact des Munichois lors du choc à la mi-février (0-0).
En Ligue des champions, Leverkusen a subi la loi du Bayern en huitièmes de finale (5-0 au cumul aller/retour). En Coupe, il a été éliminé par l'Arminia Bielefeld, modeste pensionnaire de 3e division.
Après plusieurs années de mutisme, René Fasel est sorti de son silence. Dans "La Liberté", l'ancien président de l'IIHF regrette d'avoir été traîné dans la boue pour ses relations avec la Russie.
Président pendant 27 ans de la fédération internationale de hockey sur glace, René Fasel a quitté son poste en 2021, remplacé par le Franco-Canadien Luc Tardif. Mais le Fribourgeois n'a pas mis longtemps à se trouver une activité puisqu'il a accepté une offre de la KHL russe pour être président d'un groupe d'experts sur l'arbitrage, lui qui fut arbitre avant de présider aux destinées du hockey mondial. Pour rappel, en mars 2022, Fasel avait dit à Keystone-ATS n'avoir accepté aucune tâche en Russie.
"Mes amis russes avaient besoin d’aide, c’était prévu de longue date que je m’engage auprès d’eux, explique-t-il. Par esprit de loyauté, je ne me voyais pas les laisser tomber." Même en pleine tempête, le Fribourgeois n'a jamais tourné le dos à ses amis de l'Est.
Il avoue sans détour sa passion pour le hockey russe et reconnaît n'avoir jamais pensé rendre son passeport après l'agression des troupes de Vladimir Poutine en Ukraine: "De très bons amis m’ont conseillé de rendre mon passeport russe. Jamais je ne ferai ça. Je l’ai demandé et je l’ai reçu, voilà tout." Le Fribourgeois explique que d'être russe facilite tout là-bas.
Celui qui s'est mué en pèlerin pour amener la NHL aux JO apprécie plus que tout être une main tendue pendant les conflits. L'une de ses plus grandes fiertés sera d'avoir réussi à réunir sous un même drapeau les joueuses de hockey des deux Corées en 2018 pour les Jeux à Pyeongchang. "Le sport sert à rapprocher, pas à éloigner, martèle-t-il depuis toujours. J'aime servir de trait d’union entre deux oppositions. J’en ai fait mon cheval de bataille lors de mes 27 ans à l’IIHF."
De nombreuses voix se sont élevées contre René Fasel lorsque la Russie a agressé l'Ukraine en affirmant que ses liens avec la KHL signifiaient indirectement qu'il cautionnait la guerre. "S’investir dans le sport, ça ne revient pas à cautionner quelqu’un ou quelque chose, se défend le Fribourgeois. Je ne nie pas que la politique sportive existe. Mais je n’accepte pas qu’on me mette dans une case sous prétexte que j’œuvre au sein de la KHL. Vous savez, je suis contre toutes les guerres et pour la paix. Ce qui se passe en Palestine, en Ukraine et ailleurs dans le monde, c’est horrible."
Novak Djokovic revient au Geneva Open qui frappera ses trois coups le 17 mai. Comme l’an dernier, l’homme aux 24 titres du Grand Chelem a accepté la wild card offerte par les organisateurs.
Novak Djokovic a choisi Genève et le Parc des Eaux-Vives pour faire le plein de confiance avant Roland-Garros et pour se relancer après ses éliminations d'entrée de jeu à Monte-Carlo et à Madrid. Après ces deux revers, il a choisi de faire l'impasse sur le Masters 1000 de Rome.
En 2024, il avait apprécié le cadre et l’ambiance du Geneva Open pour retrouver toutes ses sensations sur terre battue. L’accueil très chaleureux du public l’avait particulièrement touché. Cette semaine à Genève qui l’avait conduit jusqu’à une demi-finale contre Tomas Machac lui avait été très profitable. Il devait, ainsi, remporter les dix matches qu’il avait disputés l’an dernier à Paris – 4 aux Internationaux de France et 6 au tournoi olympique --où il a cueilli l’or olympique pour enrichir un palmarès qui est le plus beau de l’histoire de son sport.
Avec Taylor Fritz (ATP 4), Novak Djokovic (ATP 6) et Casper Ruud (ATP 7), l’édition 2025 du Geneva Open pourra compter sur la présence de trois joueurs du top ten. Il s’avance bien comme l’un des tournois ATP 250 les plus relevés de l’année. Pour ses dix ans, le Geneva Open ne pouvait rêver d’une plus belle affiche. On rappellera que deux autres wild cards doivent encore être délivrées.
Finaliste l’an dernier devant Florida, Edmonton est en passe de réussir à nouveau un parcours de choix lors des séries finales. Les Oilers mènent 2-0 dans leur demi-finale de Conference face à Vegas.
Edmonton a cueilli une deuxième victoire dans le Nevada. Les Oilers se sont imposés 5-4 sur une réussite de Leon Draisaitl après 15’20’’ de jeu dans la prolongation. L’Allemand a bénéficié d’un service en or de Connor McDavid pour ne laisser aucune chance au portier Adin Hill.
A l’Est, Washington a égalisé à 1-1 face à Carolina. Sur leur glace, les Capitals ont remporté 3-1 l’Acte II grâce principalement aux 27 arrêts de leur gardien Logan Thompson.
Sans Stephen Curry blessé au mollet, Golden State n’a pas pesé lourd à Minneapolis lors de l’Acte II de sa demi-finale de Conférence. Les Warriors se sont inclinés 117-93 face à Minnesota.
Emmenés par Julius Randle – 24 points et 11 assists -, les Timberwolves se sont imposés 117-93 pour égaliser dans cette série. Après le premier quarter, la messe était déjà dite avec un avantage de 14 points pour Minnesota (29-15). Golden State a dû attendre la 5e minute pour inscrire son premier panier alors que le score était déjà de 13-0.
Stephen Curry ne devrait pas être en mesure de disputer l’Acte III samedi à San Francisco. Son retour est espéré pour le match de lundi.
Primoz Roglic contre Juan Ayuso, l'expérience contre la jeunesse: tel est l'enjeu du Giro d'Italia 2025 qui démarre vendredi.
Un seul coureur suisse sera de la partie: le Jurassien Yannis Voisard, retenu par la formation helvétique Tudor qui bénéficie d'une "wildcard".
Leader de l'équipe Red Bull-Bora, Primoz Roglic imite son compatriote Tadej Pogacar en doublant Giro et Tour de France la même année. Mais il y a une différence majeure: s'il peut raisonnablement viser un deuxième succès sur les routes italiennes, Roglic aura besoin de défaillances des stars Pogacar, Jonas Vingegaard ou Remco Evenepoel pour espérer triompher sur la Grande Boucle cet été.
Sur le Giro, en revanche, en l'absence des trois surdoués du peloton, la Maglia Rosa attise forcément bien plus les convoitises. Vainqueur en 2023, Roglic est le favori logique. Selon les bookmakers, le danger pour lui viendra avant tout de la Team UAE, dont l'effectif demeure impressionnant malgré l'absence du vainqueur sortant Tadej Pogacar.
A 22 ans, Juan Ayuso est le leader annoncé chez UAE. L'Espagnol vise un premier succès final dans un grand Tour. Mais, s'il venait à défaillir, son équipe ne manquera pas d'atouts: Jay Vine, brillant sur le Tour de Romandie, ou Adam Yates sont également susceptibles de mener la vie dure à Primoz Roglic.
Le Tour de Catalogne, fin mars, a proposé une première confrontation qui a tourné à l'avantage du vétéran slovène. Mais Ayuso a tout ce qu'il faut pour triompher. Vainqueur de Tirreno-Adriatico cette saison, il est mûr pour un premier sacre dans un grand Tour, après avoir terminé 3e du Tour d'Espagne 2022 à l'âge de 19 ans.
Le grimpeur jurassien a un seul objectif: accompagner le plus longtemps possible le leader de son équipe, l'Australien Michael Storer, dans les étapes de montagne. Storer affiche certaines ambitions au général, lui qui a remporté récemment le difficile Tour des Alpes après avoir gagné une étape sur Paris-Nice.
Ce Giro, qui passera aussi par la Slovénie et traversera le Vatican lors de l'ultime étape, s'annonce comme toujours montagneux et difficile. Les coureurs devront notamment avaler l'avant-dernier jour les derniers kilomètres non asphaltés du Col du Finestre (2178 m) avant l'ascension finale vers Sestrières. Deux contre-la-montre individuels permettront aussi de creuser les écarts.