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L'IFAB statue pour transformer en profondeur le football

ZURICH, SWITZERLAND - DECEMBER 13: FIFA President Gianni Infantino during the FIFA World Cup 2026: European Qualifier Draw at the Home of FIFA on December 13, 2024 in Zurich, Switzerland. (Photo by Ha ...
Le président de la FIFA Gianni Infantino participe à l'Assemblée générale de l'IFAB.Image: getty

Journée décisive pour le football mondial

Réunis ce samedi à Belfast en Irlande du Nord, les membres de l'International Football Association Board (IFAB) prévoient de statuer sur des thématiques sérieuses, dont certaines pourraient bouleverser le jeu. C'est le cas notamment de la «loi Wenger».
01.03.2025, 07:0403.03.2025, 13:21
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Les fédérations de football britanniques (Angleterre, Ecosse, Pays de Galles et Irlande du Nord) rencontrent ce samedi des représentants de la FIFA, dont son président Gianni Infantino, à l'occasion de l'Assemblée générale annuelle de l'IFAB, l'instance qui détermine et fait évoluer les règles du football.

D'après l'ordre du jour, communiqué le mois dernier, quatre points seront soumis au vote: le maintien et le renforcement de la règle selon laquelle seul les capitaines peuvent s'adresser aux arbitres, du moins après une action conflictuelle, la procédure de la balle à terre, la procédure du ballon en jeu et enfin, l'annonce des décisions après le protocole VAR.

Cette dernière mesure a été testée au Portugal et a récemment été mise en place dans les stades de Bundesliga. Elle oblige les arbitres à communiquer leurs décisions au public, micros ouverts, une fois qu'ils ont consulté l'écran de contrôle. Cette façon de procéder pourrait être généralisée dès le mois de juillet.

Mais d'autres points, plus significatifs encore, vont être discutés, à commencer par la «loi Wenger», du nom de l'ancien entraîneur des Gunners. Il s'agit de l'évaluer et de décider de la suite à lui donner, après des mois de dialogue et des tests menés dans des tournois jeunes, notamment en Suède et en Italie.

Cette règle prévoit de modifier de fond en comble le hors-jeu. Aujourd’hui, un joueur est considéré en position illicite à partir du moment où une infime partie de son corps dépasse celui du dernier défenseur, au moment de la passe. Avec la «loi Wenger», le joueur sera sanctionné que si l'ensemble de son corps devance celui du dernier défenseur. Cette évolution ne réglera ni les erreurs d'appréciation ni les séquences litigieuses se jouant à quelques centimètres. Elle a pour but de favoriser le spectacle sportif et l'attaque.

Le Football Video Support (FVS) sera également au cœur des discussions dans quelques heures. Il s'agit d'une alternative à la VAR, moins couteuse, plus simple à mettre en place et semble-t-il moins controversée. La solution capte moins d'informations, et ne dispose pas de sas dans lequel des arbitres analysent les images. Elle offre en revanche des «challenges» aux entraîneurs. Ils peuvent les dégainer après des situations où ils se sentent lésés.

Les échanges porteront aussi sur le hors-jeu semi-automatique, introduit ce week-end en FA Cup, les bodycams, les mesures luttant contre les commotions cérébrales, mais aussi celles contre les pertes de temps. La règle des six secondes est ici visée. Elle pourrait passer à huit, mais être beaucoup plus surveillée et offrir un corner à l'équipe adverse dès que le gardien dépasse le temps autorisé. Des tests ont été menés à Malte et dans le championnat anglais des moins de 21 ans. C'est là encore une transformation significative.

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