«La Suisse prend rendez-vous pour Rome», titre Le Matin. Pour le média en ligne, «ce déplacement victorieux a eu son symbole: Breel Embolo». Et c'est légitime: l'attaquant de Mönchengladbach a été décisif sur le synthétique de Vilnius, où il a inscrit un doublé.
Malgré la victoire aisée, son journaliste Valentin Schnorkh pointe du doigt «un manque d’intensité défensive, peut-être induit par les conditions hivernales de Vilnius (où le thermomètre frôlait le zéro degré).» C'est vrai, la Nati a offert plusieurs grosses occasions à son adversaire, qui aurait même pu ouvrir le score.
Et si les hommes de Murat Yakin ont de quoi se réjouir avec ce match décisif à Rome le 12 novembre, Le Matin souligne un regret qu'ils peuvent avoir après le match de mardi soir:
Daniel Visentini de la Tribune de Genève tranche d'entrée dans son article: «les hommes de Murat Yakin devront renverser une montagne le 12 novembre. Ils se sont offert le droit d’en rêver.»
C'est notamment grâce à une excellente prestation de Breel Embolo. En plus de ses deux buts, l'attaquant de 24 a été très remuant et a pesé sur la défense balte.
1:0 für die Schweiz!#Shaqiri bringt einen Eckball perfekt auf den Kopf von #Embolo zur Mitte. Dieser hat keine Mühe, zum 1:0-Führungstreffer für die Schweiz einzuköpfeln. @nati_sfv_asf #SchweizerNati #srfsport #srffusball #Nati pic.twitter.com/H59wrhDZ5J
— SRF Sport (@srfsport) October 12, 2021
Le quotidien genevois ne manque pas d'en parler et soulève LA question qu'une telle prestation du remplaçant d'Haris Seferovic amène: «Dans le schéma actuel de Murat Yakin, profitant de l’absence sur blessure de Seferovic, Embolo fait le boulot. En puissance, en faisant mal à l’adversaire, en finissant maintenant le travail devant le but. À se demander quels seront les choix de Yakin quand Seferovic sera de retour.»
De son côté, Le Temps joue la carte de l'assurance. Elle se marque dans son titre: «Victorieuse à Vilnius, la Suisse sera au moins barragiste.» Car grâce à la défaite de l'Irlande du Nord en Bulgarie (2-1), la Nati est certaine de terminer ces qualifications au pire à la deuxième place du groupe.
Pour son journaliste Laurent Favre, «la Nati n’a jamais tremblé, ou alors de froid.» Lui aussi se projette vers le match face aux Transalpins, avec optimisme. Il écrit:
Le Blick salue, lui, «le vent nouveau (qui) souffle sur l'équipe nationale.» Pour le quotidien alémanique, il est dû à son sélectionneur, Murat Yakin, et il se voit physiquement chez ses joueurs: «Le rire et la bonne humeur sont venus au programme. Un lifting émotionnel du visage émotionnel. (...) C'est le vent de Murat Yakin.»
Le journal félicite le sélectionneur, qui «a réussi en un temps record à rallier la Suisse à sa cause et à dissiper le scepticisme qui prévalait au départ.»
Le Tages Anzeiger a aussi déjà la tête à Rome. Le quotidien zurichois tente de voir les choses très positivement dans la capitale italienne, avec la perspective d'un succès helvétique:
En cas de succès en Italie, la Nati n'aurait ensuite besoin que d'un nul face à la Bulgarie à Lucerne, dans son dernier match, pour se qualifier directement pour la Coupe du monde au Qatar.
Pour le Tages Anzeiger, les Suisses n'ont qu'une seule chose à regretter:
Mais avec une victoire en Italie, ce regret sera complètement effacé.