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La Suisse bat le Kazakhstan ++ Guerdat à Saint-Gall

epa12119308 Switzerland's forward Sven Andrighetto (L) celebrates his goal with his teammates during the IIHF 2025 Ice Hockey World Championship preliminary round group B game between Switzerland ...
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La Suisse bat le Kazakhstan ++ Guerdat à Saint-Gall

Elles sont là, elles sont fraîches! Les infos sportives à ne pas rater.
09.01.2024, 14:2820.05.2025, 15:05
team watson / ats
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Les joueurs de NFL autorisés à participer au flag football

Patrick Mahomes pourrait bien disputer les JO 2028
Patrick Mahomes pourrait bien disputer les JO 2028Image: KEYSTONE/AP/ABBIE PARR

Les joueurs de la Ligue de football américain pourront participer aux JO de Los Angeles en 2028, a confirmé la NFL. Les propriétaires d'équipes ont voté en ce sens mardi.
Une résolution autorisant les joueurs à participer aux Jeux de 2028, où la version sans contact du football américain (le flag football) sera une nouvelle discipline, a été approuvée par les propriétaires d'équipes de la NFL lors d'une réunion dans le Minnesota.
Cette décision pourrait ouvrir la voie à la mise en place d'une "dream team" de la NFL à Los Angeles 2028 réunissant certaines des plus grandes stars de ce sport. Plusieurs joueurs de renom ont déjà exprimé leur intérêt comme les quarterbacks de Philadelphie Jalen Hurts et de Kansas City Patrick Mahomes.
"C'est un honneur incroyable pour tout athlète de représenter son pays aux Jeux olympiques, qui sont le summum du sport mondial", a déclaré Roger Goodell, dirigeant de la NFL.
Risques de blessures moindres Le flag football, joué le plus souvent à 5 contre 5 (7 contre 7 parfois), prévoit de stopper un joueur en attrapant une des deux bandes de tissu accrochées à ses hanches. Il interdit l'obstruction physique, ce qui réduit drastiquement les risques de blessures et de commotions cérébrales, un fléau dans le foot américain.
Six équipes masculines et six équipes féminines participeront au tournoi olympique en 2028, chaque équipe étant composée de 10 joueurs. M. Goodell a déclaré que le fait d'autoriser les joueurs de la NFL à participer aux Jeux était conforme à la volonté de la ligue de renforcer l'engouement mondial autour de ce sport.

Oklahoma City étouffe Minnesota d'entrée

Shai Gilgeous-Alexander a inscrit 31 points dans l'acte I face à Minnesota
Shai Gilgeous-Alexander a inscrit 31 points dans l'acte I face à MinnesotaImage: KEYSTONE/AP/Nate Billings

Oklahoma City, avec sa défense étouffante, a largement dominé les Minnesota Timberwolves dans l'acte I de la finale de la Conférence Ouest de NBA. Le Thunder s'est imposé 114-88 mardi à domicile.
Meilleure formation de la saison régulière, OKC n'avait terminé son épuisante demi-finale de Conférence contre Denver (4-3) que dimanche, alors que Minnesota était au repos depuis mercredi dernier après avoir rapidement pris la mesure de Golden State (4-1).
Et pourtant, ce sont bien les Wolves qui ont flanché en deuxième période, harcelés par la défense locale et dépassés par le réveil offensif du Thunder. Minnesota menait 48-44 à la pause dans le sillage de Julius Randle (28 points dont 20 à la mi-temps), mais a perdu toute adresse offensive ensuite.
Timide en début de match (11 points à la pause), Shai Gilgeous-Alexander a fini par dérouler son jeu tout en percussion pour compiler 31 points et 9 passes décisives. Jalen Williams a également brillé dans le camp du Thunder en cumulant 19 points, 8 rebonds, 5 assists et 5 interceptions.
OKC, qui a limité l'arrière-vedette de Minnesota Anthony Edwards à 18 points mardi (à 5/13 au tir), a forcé la décision dans un troisième quart-temps remporté 32-18. Durant cette période, le Thunder a notamment réalisé un partiel décisif de 15-2 qui lui a permis de faire passer le score de 56-60 à 71-62.

Marc-Anthony Anner: "Il faudrait des quotas latins"

Président intérimaire de la fédération suisse, Marc-Anthony Anner s'est confié à Keystone-ATS à l'occasion du Mondial. "Il faudrait des quotas latins", lâche-t-il.
Le Vaudois de 56 ans est un homme occupé, c'est le moins que l'on puisse dire. Les journées n'ont malheureusement que 24 heures. Et quand on dirige la SIHF tout en restant directeur de l'établissement scolaire d'Ollon, il faut savoir jongler. "Je sais où je vais, j'ai encore une vie professionnelle à côté, je ne peux pas courir partout", dit-il. Avant d'enchaîner: "J'ai repris la présidence du Championnat du monde 2026."
L'intérim doit durer jusqu'en septembre lors de la prochaine élection. "Après ça, je reprendrai ma fonction de vice-président et celle de président du hockey amateur, espoir et féminin, dit-il sans l'ombre d'un regret dans la voix.
"On m'a demandé si je voulais continuer. Et cela vient aussi bien des milieux sportifs que politiques et même internationaux. On m'interpelle encore aujourd'hui, mais j'ai une vision assez claire de ma personne et de ce que je fais. Ceci dit, je ne vais pas disparaître et j'accompagnerai le prochain président. Je serai peut-être un +super+ vice-président."
Ramener le calme dans la maison Il y a de bonnes chances pour que le prochain patron soit alémanique. "La représentativité des Romands au sein des fédérations n'est pas folle, ça devrait pourtant être un dû, ose ce fils d'un père alémanique et d'une mère anglaise. On parle de quotas féminins, mais il faudrait des quotas latins."
Durant sa présidence, il a fallu tout d'abord ramener le calme dans la maison du hockey suisse après le départ de Stefan Schärer. "Le dossier des ressources humaines était un gros chantier, reconnaît-il. Le but, c'est que les gens puissent travailler dans la sérénité. La fédération s'apparente à un gros paquebot et il faut un capitaine."
Outre les soucis internes à régler, le Villardou est heureux d'avoir pu mettre sur pied une amélioration de l'arbitrage avec un nouveau trio solide et annoncé, composé d'Alexander Jäger comme chef, de l'ancien arbitre Brent Reiber en tant qu'arbitre en chef et du Suédois Joel Hansson, passé par l'IIHF, qui va avoir un poste d'éducateur des directeurs de jeu. "Ce sont des gens qui peuvent travailler ensemble, se réjouit le président. Ca nous a pris du temps, mais on peut être content."
"Personne n'est heureux d'une relégation" Pour faciliter le travail des arbitres en National League, la ligue pourrait installer des caméras sur les lignes bleues et des micros sur les arbitres pour faire entendre leurs décisions, comme cela se fait au Championnat du monde.
"Là où il y a une volonté, il y a un chemin, pour moi c'est clair, estime Anner. Pour côtoyer les arbitres à tous les niveaux, c'est l'anglais qui prédomine. A titre personnel, je suis à 100% pour ceci. Alors oui, il y a un petit investissement à faire, mais après on amène plus de fluidité et moins d'incompréhensions. Et peut-être qu'on peut valoriser ça d'une autre manière et y voir une opportunité. C'est une piste de réflexion à mener et ne pas juste la balayer."
Organisateur d'un tournoi dans le Chablais mettant aux prises les meilleures nations M18, le Vaudois n'a logiquement pas bien accueilli la relégation de l'équipe de Suisse M18 en deuxième division. "Personne n'est heureux d'une relégation, lance-t-il. On sait depuis plusieurs années que cela peut nous arriver en M18 et en M20. Mais je pense de manière positive et j'y vois une opportunité. On doit faire une analyse, comme le staff de l'équipe A après un Mondial. C'est ensuite présenté au comité des équipes nationales avec des représentants de National League. C'est l'affaire de tout le monde, la fédération et les clubs doivent travailler ensemble."
Salary cap ou fair-play financier Marc-Anthony Anner donne une piste: "Il faut donner du temps jeu à ces jeunes garçons en les faisant jouer contre des hommes, ce qui se fait dans d'autres championnats. Je ne parle pas forcément de la National League, là c'est plus pour les M20, mais en Swiss League ou en MyHockey League. A titre personnel, je préférerais voir des jeunes et un ou deux étrangers en moins. Mais la National League est un magnifique produit, on ne va pas se le cacher. Les étoiles, c'est la National League et le phare, c'est l'équipe nationale."
Autre sujet d'importance afin de freiner les coûts, la possible installation d'un salary cap. Comme en ce qui concerne les améliorations pour les arbitres, le président de la SIHF parle d'une question de volonté de la part des clubs: "On ne peut pas faire un copier-coller de la NHL. En revanche, on pourrait imaginer un fair-play financier. Il faudrait discuter avec quelques politiques pour qu'ils donnent un coup de main. Je pense qu'il faut faire attention à cette fuite en avant financière. Je ne parle pas que des clubs de National League, mais même en-dessous."
Avant de laisser le président quitter le Danemark, on lui demande ce qu'il pense de l'équipe de Suisse: "Ce qui me frappe, c'est la sérénité sur la glace et en dehors. Chacun connaît son rôle. Il y a un coup à jouer sans fanfaronner. Mais le match où j'aimerais voir la Suisse c'est le 64e", soit la finale, conclut-il.

Christelle Luisier veut "tirer profit de l'élan" créé par l'Euro

La présidente du gouvernement vaudois Christelle Luisier, première femme avec Aline Trede à avoir été élue au comité central de l'ASF en 2024, se confie à un mois et demi de l'Euro féminin en Suisse.
La conseillère d'Etat s'engage pour que l'événement laisse une trace pérenne dans l'histoire du sport en Suisse, qui bénéficie au foot féminin et aux sportives en général. Il doit contribuer notamment à une prise de conscience sur la nécessité de développer les infrastructures, a-t-elle confié dans une interview à Keystone-ATS.
L’Euro féminin (2-27 juillet) frappe à la porte. Vous l'attendez avec impatience?
Christelle Luisier : "L’impatience est bien là. Il y a de l’enthousiasme pour notre équipe nationale, pour les clubs, l’Aassociation suisse de football (ASF), chez moi et pour toute la population. Cela fait vraiment très plaisir, ça se traduit dans les chiffres puisque plus de 500'000 billets ont déjà été écoulés. Il existe une vraie ferveur populaire autour de ce formidable événement. Ce serait fabuleux qu’il se joue à guichets fermés."
Le succès est-il garanti, ou y a-t-il encore du pain sur la planche dans les semaines à venir ?
"C'est très important de continuer à faire la promotion de l'événement. Par ailleurs, et je parle maintenant en ma qualité de conseillère d’Etat en charge du sport, il nous revient de mettre en oeuvre partout en Suisse des projets autour de cet Euro."
Il n'y aura que huit stades. Lausanne, et donc le canton de Vaud, n’accueillera pas l’Euro 2025. Avez-vous des gros regrets ?
"Forcément, il y a un petit regret. Mais il était clair dès le départ que nous n’aurions pas de match. Lausanne et notre canton dans son ensemble accueillent la Fête fédérale de gym, qui drainera des dizaines de milliers de personnes. Au niveau des infrastructures, il était impossible pour notre canton d’absorber encore un événement comme l'Euro."
Si aucun match n'est prévu dans le canton de Vaud, des activités y sont quand même organisées...
"Nous mettons tout en oeuvre pour susciter une émulation autour de projets qui touchent au sport féminin en général et au foot féminin de manière spécifique. Nous avons lancé plusieurs projets avec l’ambition de les inscrire dans la durée, pour que l’Euro féminin laisse un héritage. Un événement de ce type ne doit pas s’inscrire uniquement à un moment T et à un endroit X ou Y, il faut capitaliser sur l’énergie qu’il suscite pour promouvoir le sport. Il faut prolonger cette ferveur, cet élan, cette flamme."
Avez-vous des exemples ?
"Des cours J+S spécialement destinés aux entraîneuses de foot ont débuté au mois de mars. Nous avons également mis sur pied des formations pour les dirigeantes de clubs de sport et allons proposer une formation spécifique pour les dirigeantes de clubs de foot. Parallèlement, nous soutenons la mise en place de fan-zones par les communes intéressées. Par ailleurs, nous en avons profité pour dessiner un premier bilan de l'action Honeyball, lancée en mars 2024 par l’Association cantonale vaudoise de football et soutenue par le Canton et des sponsors à hauteur de 750'000 francs sur trois ans. Ce projet vise notamment à créer des équipes de toutes les catégories du football féminin de base, partout dans le canton de Vaud. Nous avons constaté une nette augmentation du nombre de juniors féminines sur les douze derniers mois. Le partenariat public-privé porte ses fruits."
Les Suissesses pourront-elles aller en quart de finale ?
"Oui, c’est l’objectif. Et pourquoi pas plus loin, plus haut ? Soyons optimistes ! Cependant l’équipe se trouve dans un groupe certainement compliqué. Mais tout est possible, d’autant plus si la ferveur du public pousse l'équipe à se surpasser."
Que faut-il pour que l'organisation de ce tournoi porte vraiment ses fruits pour la Suisse et pour l'ASF ?
"D’abord, ce sont les résultats qui comptent, ensuite il s’agit de tout mettre en oeuvre pour que l’événement laisse un héritage durable dans tout le pays. Il y a là une formidable occasion de promouvoir le foot féminin, et par extension le sport féminin dans son ensemble. L'ASF s’est donné les moyens financiers pour le perpétuer. En parallèle, les collectivités publiques saisissent également l'occasion pour promouvoir le sport féminin."
Il y a des défis à relever...
"Oui, ils sont nombreux. Un d'eux sera d’être en mesure de répondre aux attentes de toutes les filles qui aimeraient commencer le football. Un autre sera de bâtir des infrastructures qui répondront à cet engouement. Plus généralement, le défi consiste à ce que les femmes bénéficient du même respect que les hommes, de la même attention, de la même reconnaissance."
Quelles sont vos réflexions à ce sujet ?
"Cet Euro doit servir de catalyseur, de lancement de projets notamment au niveau des infrastructures. Aujourd'hui, et je crois que c'est un phénomène assez général, les cantons manquent justement d'infrastructures. Il s’agit là d’un défi important pour les autorités politiques. Quand vous avez des jeunes sur listes d’attente pour pouvoir pratiquer le sport qu’ils souhaitent, c’est un vrai problème. Nous avons fait des sondages auprès des clubs dans le canton de Vaud et il apparaît que le manque d’infrastructures est un des problèmes prioritaires pour les milieux associatifs. Le défi n’est pas que financier. Il relève aussi et pour beaucoup de la politique d’aménagement du territoire."

Il faut des places dans les communes et plus spécifiquement pour les filles...
"Justement. Il y a des listes d’attente là où on enregistre précisément une augmentation du nombre de pratiquantes, et cela dans différents sports, en hockey ou en foot par exemple. Et ces listes d’attente existent par manque d’infrastructures. A nous d’agir."

Vous, ainsi que la conseillère nationale Aline Trede, avez été élue au comité central de l’ASF il y a un an. Cet organe était auparavant exclusivement masculin. Comment avez-vous été accueillies ?
"Très bien. J’ai toujours été contre les quotas, je le serai toujours. C'est simplement un enjeu de représentation, de représentativité. Aline et moi avons des origines et des parcours différents. Je pense que c'est intéressant pour l’ASF d'avoir des personnes qui sont en lien avec les autorités, que ce soit au niveau fédéral ou cantonal. Cela permet de créer des ponts pour aborder les grands défis."
C’est même plus important que d'avoir des connaissances approfondies sur le foot ?
J'ai tout de suite dit à l’ASF que si l'idée était d’avoir une spécialiste du football, je n’étais pas la bonne personne. Ma conviction est qu’il faut de la complémentarité dans un comité, il faut une richesse de regards et de vécus. Le fait d'être en charge des sports dans mon canton est évidemment un plus parce qu'il y a un autre focus ou une autre vision dès lors qu’on est en charge de tous les sports."
Les femmes sont-elles à égalité avec les hommes dans le football suisse?
"Cela dépend de quoi on parle. Il est évident que l'historique n'est pas le même. Par contre, ce que je constate aujourd'hui, c'est l'enthousiasme et la volonté de faire bouger les lignes. Je pense qu'il y a eu aussi un changement de société vis-à-vis du football féminin. Il est fini le temps où on disait que le foot, c'est pour les garçons. Et cela se traduit sur les terrains. Il y a de plus en plus de joueuses. Cette meilleure représentativité permet d’apporter la légitimité qui, peut-être, manquait jusqu’ici."
Samedi auront lieu les réélections pour le comité central de l'ASF. On n'imagine pas que votre travail au sein de cet organe puisse se terminer après seulement un an...
"On verra bien, la décision ne dépend pas que de moi."

Choc anglais en finale de l'Europa League

Tottenham et Manchester United seront opposés mercredi à Porto (21h00) en finale de l'Europa League, avec pour chacune des équipes l'occasion de sauver une saison jusque-là catastrophique.
Largués en Championnat, ManU (16e) et Tottenham (17e) auront la possibilité, en cas de victoire, de se qualifier pour la prochaine Ligue des Champions.
Leurs coaches respectifs, Ruben Amorim et Ange Postecoglou, ont dû composer cette saison avec des stars défaillantes et des blessures en cascade, qui ont débouché sur des performances exécrables en Premier League. Mercredi soir, un seul d'entre eux verra la lumière au bout du tunnel.

Finale des play-off: Les Lions égalisent à 1-1 face à Olympic

Le topscorer genevois Jaqualyn Gilbreath a brillé mardi à Fribourg
Le topscorer genevois Jaqualyn Gilbreath a brillé mardi à FribourgImage: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

La finale des play-off de SBL messieurs est totalement relancée.
Les Lions de Genève se sont imposés 91-88 mardi sur le parquet de Fribourg Olympic pour égaliser à 1-1 dans une série prévue au meilleur des cinq matches.
Les hommes du coach Patrick Pembele, qui n'avaient cédé que dans le "money time" de l'acte I samedi, ont créé la sensation en mettant fin à une série de 18 victoires des Fribourgeois en SBL. La dernière - et jusque-là seule - défaite subie par Olympic dans ce championnat 2024/25 remontait au 1er février à Massagno.
Fribourg semblait pourtant s'acheminer vers un succès probant lorsqu'il a pris 11 longueurs d'avance à la 24e (57-46) après avoir infligé un 21-1 aux Lions. Les hommes de Thibaut Petit ont même repris le large (79-69) à 6'20 de la fin, après avoir vu leurs adversaires recoller à 3 longueurs (63-60) à la 27e.
Gilbreath décisif Pourtant privés dès la 23e minute de leur intérieur Juwann James (blessé), les Genevois ont renversé la table au grand dam d'un public médusé. Grâce notamment à un Jaqualyn Gilbreath décisif: le meneur américain a inscrit 10 des 12 derniers points de son équipe, terminant cette partie avec 20 points à son actif.
Olympic avait pourtant tout pour bien faire. Une interception signée Ross Williams à 33 secondes du "buzzer", alors que Genève ne menait que d'un point (89-88), aurait pu permettre aux Fribourgeois de reprendre les commandes. Mais Jonathan Kazadi, pourtant brillant mardi (23 points), a commis une perte de balle fatale dans la foulée.
Deux matches au Pommier Les Lions, qui avaient certes déjà battu leurs grands rivaux cette saison (en 8e de finale de la Coupe de Suisse), ont donc désormais l'avantage du terrain dans cette finale. Ils auront l'occasion de confirmer ce "break" samedi lors du match 3, programmé à 18h au Grand-Saconnex. L'acte IV se déroulera également dans leur salle du Pommier, mardi prochain.

Un champion olympique finlandais à Ajoie

Niklas Friman (à droite, ici lors de la Coupe Spengler 2017) évoluera à Ajoie la saison prochaine
Niklas Friman (à droite, ici lors de la Coupe Spengler 2017) évoluera à Ajoie la saison prochaineImage: KEYSTONE/SPENGLER CUP

Le HC Ajoie annonce l'arrivée d'un champion olympique et champion du monde finlandais.
Le défenseur Niklas Friman (31 ans), membre de l'équipe sacrée tant aux JO qu'au Mondial 2022, a signé pour un an avec le club jurassien de National League.
Friman (1m89, 88 kg) a passé les deux dernières saisons à Ilves Tampere, dont il était le capitaine. International finlandais à 82 reprises, il n'a quasiment jamais quitté son pays, à l'exception d'une aventure d'une saison à Brynäs en Suède en 2022/23.

La Suisse remporte son groupe

Les Etats-Unis ont remporté leur match contre les Tchèques
Les Etats-Unis ont remporté leur match contre les TchèquesImage: KEYSTONE/AP/Bo Amstrup

Grâce à la victoire des Américains sur les Tchèques 5-2 lors du Mondial à Herning, la Suisse termine en tête de son groupe. Elle affrontera soit l'Autriche, soit le Danemark jeudi en quarts de finale.
Ce n'est pas le scénario rêvé, mais pas loin. La Suisse n'a en tous les cas aucune excuse pour ne pas rallier Stockholm vendredi. Commes les Etats-Unis ont battu les Tchèques, la Suisse conclut cette phase de poules en tête. Elle est certaine de rester à Herning pour les quarts de finale.
La question maintenant est de connaître l'identité de son adversaire. Ce sera l'Autriche si le Danemark perd contre l'Allemagne et ce sera le Danemark, si ces derniers battent l'Allemagne et que dans le même temps la Suède marque au moins un point face aux Canadiens dans le match de 20h20.
A noter que les Autrichiens, vainqueurs des Lettons 6-1, se sont qualifiés pour les quarts de finale pour la première fois depuis 1994! Les jouueurs à licence suisse ont été particulièrement en vue avec un doublé pour Rohrer (Zurich), un autre pour Zwerger (Ambri) et une réussite pour Baumgartner (Berne).

La coupe volée... et récupérée par la police

Le trophée récompensant les lauréates de la Ligue des champions a été volée à Lisbonne, mais retrouvé par la police
Le trophée récompensant les lauréates de la Ligue des champions a été volée à Lisbonne, mais retrouvé par la policeImage: KEYSTONE/AP/JOSE BRETON

Des malfaiteurs ont dérobé samedi dans le garage du stade Alvalade de Lisbonne, en plein match de 1re division portugaise, le trophée qui sera remis aux lauréates de la Ligue des champions féminine.
La coupe a finalement été récupérée rapidement par la police.
Le vol s'est produit pendant la rencontre entre le Sporting et le Vitoria Guimaraes (2-0), qui a permis aux Lisboètes de remporter leur 21e titre de champion. "Plusieurs individus cagoulés" ont "forcé une grille" dans le garage du stade, qui accueillera samedi la finale de la Ligue des champions féminine opposant Arsenal au FC Barcelone, précise mardi la police dans un communiqué.
Là, ils ont dérobé non seulement le trophée mais aussi d'autres éléments de matériel appartenant à l'UEFA, un vol dont la police n'a été mise au courant que le lendemain, dimanche 18 mai. Ces objets, ainsi que le trophée, ont déjà été restitués à l'organisme chapeautant le football européen, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police.
Treize suspects ont été identifiés, selon un communiqué de la police, qui ne donne aucun détail sur l'opération qui lui a permis de récupérer les objets volés. L'enquête se poursuit et la police prévoit de retrouver de nouveaux objets et l'interpellation de nouveaux suspects dans les prochains jours.

Del Toro reste en rose, Ayuso grappille

Isaac Del Toro reste en rose après le "chrono" de Pise
Isaac Del Toro reste en rose après le "chrono" de PiseImage: KEYSTONE/AP/Massimo Paolone

Isaac Del Toro a conservé la tête du général du Giro d'Italia mardi à Pise après la 10e étape.
Mais le Mexicain ne compte plus que 25'' d'avance sur son dauphin et coéquipier Juan Ayuso, à l'issue d'un contre-la-montre de 28,6 km remporté par le Néerlandais Daan Hoole.
Daan Hoole (26 ans) a profité des circonstances météorologiques pour décrocher son premier succès dans un grand Tour, le premier même sur le World Tour. Le rouleur de Lidl-Trek a devancé deux Britanniques, le vainqueur du "chrono" de Tirana Joshua Tarling (2e à 7'') et Ethan Hayter (3e à 10'').
La pluie a en effet fortement pénalisé les favoris pour le général, partis en dernier. Le Mexicain Isaac Del Toro est ainsi arrivé sous le déluge au pied de la Tour de Pise et a concédé 2'22 au vainqueur du jour. Mais il a assuré l'essentiel en conservant la Maglia Rosa. La bonne opération est à mettre à l'actif de Primoz Roglic, qui est revenu à 53'' d'Ayuso au classement général.

"A chaque tournoi on a envie de faire le mieux possible"

Niederreiter avait surtout envie de se reposer après le match face au Kazakhstan
Niederreiter avait surtout envie de se reposer après le match face au KazakhstanImage: KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

Débarqué à 9h30 mardi à Herning, Nino Niederreiter a joué (presque) immédiatement contre le Kazakhstan, participant à la victoire 4-1 de la Suisse pour son septième match du Mondial avec un assist.
Le Grison, qui s'est confié à l'issue de cette partie, se réjouit de se reposer. "A chaque tournoi on a envie de faire le mieux possible", a-t-il lâché.
-Ce n'était sans doute pas le type de match auquel vous vous attendiez face à ce type d'adversaire...
"On savait que ce ne serait pas un match facile compte tenu de leur situation, vu qu'ils allaient être relégués en cas de défaite et que nous avions encore la possibilité d'aller chercher la première place du groupe. Après, pour moi, ce n'était bien entendu pas simple de descendre de l'avion et de jouer dans la foulée. Mais au final, c'était une solide victoire."
-Quel était l'état d'esprit après un tiers quand vous étiez menés 1-0?
"On savait qu'on devait faire mieux et que la façon dont nous avons joué au début de la rencontre était inacceptable. Et cela concernait toutes les lignes. On a su faire mieux en fin de match."
-Racontez-nous un peu votre voyage!
"C'était plutôt long pour arriver de Winnipeg. Je suis passé par Minneapolis, puis Amsterdam et enfin Billund. Mais comme j'étais là en 2018 pour le quart de finale contre la Finlande, je savais où je mettais les pieds et je connaissais déjà la patinoire, donc être de retour ici me rappelle plutôt un bon souvenir. Mais plutôt que de regarder le match entre les Tchèques et les Américains (à 16h20), je vais aller me reposer un moment."
-La Suisse est passée si proche du titre l'an dernier à Prague. Est-ce que vous êtes encore plus motivé?
"C'est dur à dire. A chaque tournoi on a envie de faire le mieux possible. Quoi qu'il en soit, c'est un long chemin et on verra bien quel adversaire se dresse devant nous jeudi pour le quart de finale."

Djokovic: "J'espère pouvoir construire ma forme"

Novak Djokovic est en quête de confiance à Genève
Novak Djokovic est en quête de confiance à GenèveImage: KEYSTONE/CYRIL ZINGARO

Novak Djokovic est en quête de confiance à l'heure d'aborder le Geneva Open.
"Ce n'est pas idéal comme situation", a concédé le Serbe, tête de série no 2 du tableau, à la veille de son entrée en lice en 8e de finale. Mais "ma motivation est toujours là."
Sevré de titre depuis son 99e sacre, à savoir la conquête de l'or olympique à Paris en août 2024, l'ex-no 1 mondial vit une saison 2025 jusqu'ici compliquée: 12 victoires pour 7 défaites, une seule finale - perdue à Miami face à Jakub Mensik - et un abandon en demi-finale de l'Open d'Australie.
On est donc très loin de ses standards. D'autant plus sur terre battue, surface où celui qui a triomphé trois fois à Roland-Garros n'a pas gagné le moindre match jusqu'ici en 2025. Il a ainsi été battu d'entrée tant à Monte-Carlo qu'à Madrid, avant de renoncer à s'aligner à Rome.
"C'est un chapitre différent de ma carrière dans lequel j'essaie de naviguer. Je ne suis pas vraiment habitué à ces circonstances, avec des défaites qui s'enchaînent dès les premiers tours. Même si je savais que cela finirait par arriver", a confié Nole, qui fêtera ses 38 ans ce jeudi.
"Je veux des trophées en plus" Pas question toutefois de déjà regarder dans le rétroviseur. "Je suis fier de tout ce que j'ai accompli dans ma carrière, mais j'ai encore le désir de tout faire pour atteindre mon meilleur niveau, afin de pouvoir gagner des tournois du Grand Chelem et battre les meilleurs joueurs du monde", a-t-il poursuivi.
"C'est pour cela que je suis ici. Je veux des trophées en plus, je veux construire ma forme dans l'optique de Roland-Garros", a répété Novak Djokovic, qui affrontera le vainqueur de l'édition 2018, le Hongrois Marton Fucsovics (ATP 134), pour son entrée en lice mercredi en 8e de finale.
"Ma motivation est toujours là, mais c'est une période de transition où je dois comprendre comment réagit mon corps, où je dois mieux gérer les circonstances. Avec l'idée de performer avant tout en Grand Chelem, même si j'ai envie de briller partout où je joue. Les Majeurs, c'est le summum dans notre sport", a-t-il rappelé.
Novak Djokovic - qui s'est présenté devant la presse avec plus de quatre heures d'avance ! - sait bien que sa fenêtre de tir se raccourcit. Les semaines, les mois qui viennent pourraient être décisifs dans sa double quête de 100e titre ATP et de 25e trophée du Grand Chelem.
Enchaîner les matches A Genève, le Serbe espère avant tout pouvoir enchaîner les matches, comme l'an dernier lorsqu'il en avait gagné deux avant d'échouer face à Tomas Machac en demi-finale. "Je me réjouis de jouer. Je n'ai pas beaucoup joué sur terre battue, je n'y ai pas encore gagné de match cette saison", a-t-il ainsi lui-même rappelé.
"J'espère disputer plus d'un match ici pour mieux aborder Roland-Garros qui est le tournoi le plus important sur terre battue", et probablement celui dans lequel ses chances de triompher sont les plus réalistes. "J'espère pouvoir construire ma forme à Genève, et mieux jouer que les six dernières semaines."

La Suisse bat le Kazakhstan dans la douleur

Kevin Fiala marque le but de l'égalisation à 1-1 face au Kazakhstan.
Kevin Fiala marque le but de l'égalisation à 1-1 face au Kazakhstan.Image: KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

Pour sa 7e dernière rencontre de la phase de groupe, la Suisse a dominé le Kazakhstan mardi lors du Mondial à Herning. Les hommes de Patrick Fischer se sont imposés 4-1.
Ne retenir que la victoire et rien d'autre. Face à un adversaire limité qui a su jouer avec ses armes, la Suisse a dû se montrer patiente. Elle a livré son plus mauvais match depuis le début du tournoi. Mais elle est assurée de terminer dans les deux premiers du groupe.
Arrivé en matinée à l'aéroport, Nino Niederreiter n'a pas perdu de temps et a pu être aligné par Patrick Fischer. Le Grison a pris place avec le duo zurichois Malgin-Andrighetto. Malgré le renfort de l'attaquant des Jets, la Suisse s'est fait piéger à la 16e par un but kazakh inscrit par Shestakov. Cette ouverture du score n'était pas franchement méritée, mais les hommes de Fischer ont aussi payé pour leur début de match trop plan-plan avec un premier lancer au but à la 8e!
Au cours du tiers médian, la sélection à croix blanche s'est montrée nettement plus pressante autour du but adverse, avec notamment une très grosse occasion pour Riat à la 27e. Il a tout de même fallu attendre la 40e et un but de Fiala du patin en power-play pour voir la Suisse combler son retard. Un nouveau jeu de puissance à la 48e a vu Andrighetto inscrire son septième but de la compétition en allant travailler autour de la cage pour ce 2-1 qui s'est fait attendre.
On ne peut pas dire que les Helvètes ont tremblé, mais ils ont assuré leur succès à la 58e par l'éternel Ambühl, capitaine lors de cette rencontre. Quelques secondes plus tard, Damien Riat y est allé d'un tir entre les jambes pour le 4-1 et son cinquième but au Danemark.
La Suisse doit maintenant sagement attendre pour connaître la suite de son programme et quel sera son adversaire en quarts de finale jeudi. Comme de très nombreuses options existent, il serait bien trop long de toutes les lister. Tout se décantera une fois que les deux matches de 20h20 seront terminés.

Steve Guerdat au Prix des nations à St-Gall

Steve Guerdat revient après une opération au dos (archives).
Steve Guerdat revient après une opération au dos (archives).Image: KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI

Steve Guerdat a été retenu dans la sélection suisse pour le Prix des nations du CSIO de St-Gall, vendredi de la semaine prochaine.
Auparavant, pour son retour à la haute compétition, il est aussi engagé à la fin de cette semaine au CSIO5* à Rome.
Le champion olympique 2012 et médaillé d'argent des derniers JO à Paris s'était qualifié pour la finale de la Coupe du monde de début avril à Bâle, mais il a dû y renoncer pour se soumettre à une opération au dos. Un temps, le cavalier jurassien de 42 ans a même craint pour sa carrière.
A St-Gall, il montera Dynamix, son cheval des JO, avec lequel il avait été sacré champion d'Europe en 2023. Devant les médias mardi, le chef de l'équipe de Suisse Peter van der Waaij a indiqué que Steve Guerdat devait encore ménager ses forces et doser ses apparitions en compétition, mais qu'il était suffisamment en forme pour une épreuve ou l'autre au plus haut niveau.
Aux côtés de Guerdat, la Suisse alignera Martin Fuchs, Edouard Schmitz et Nadja Peter Steiner à St-Gall. Gagnante de ce Prix des nations en Suisse orientale en 2022 et 2023, la Suisse vise un troisième sacre consécutif. En 2024, la compétition a été annulée en raison de pluies diluviennes.

Jil Teichmann chute d'entrée à Rabat

Jil Teichmann a mordu la poussi鑽e au Maroc.
Jil Teichmann a mordu la poussi鑽e au Maroc.Image: KEYSTONE/EPA PAP/PIOTR POLAK

La répétition générale avant Roland-Garros n'a pas souri à Jil Teichmann (WTA 98). La Biennoise a perdu 6-4 6-1 au 1er tour du tournoi de Rabat face à la Russe Kamilla Rakhimova (WTA 75).
Les jeux du 1er set ont tous été très disputés, avec une cascade de breaks. Mais la Russe a remporté les points les plus importants. En 2e manche, elle a pris d'entrée le service de Teichmann pour se détacher irrémédiablement.
La Suissesse compte deux victoires sur le circuit WTA cette année, en janvier à Singapour où elle avait atteint les quarts de finale, avant d'enchaîner par une victoire en finale au Challenger de Mumbai. L'ex-no 21 mondiale s'accroche pour retrouver un bon niveau.

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Le héros de la Nati peut marquer l’histoire du Mondial
Victorieuse 5-1, la Suisse a écrasé l'Allemagne ce jeudi. C'est en partie dû à la performance XXL de Sven Andrighetto, auteur de quatre buts et désormais en route pour devenir le tout premier suisse meilleur buteur d'un Championnat du monde.

Après sa victoire contre l'Allemagne, l'équipe de Suisse s'apprête à entamer un «Championnat du monde B». C’est presque un retour au hockey d’antan, lorsque, au siècle dernier, nous luttions contre de «petites» nations, en espérant retrouver l'élite.

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