L'Italie a été largement battue 3-0 par la Norvège d'Erling Haaland. Ceci lors de son premier match de qualifications pour la Coupe du monde 2026, vendredi à Oslo.
Absente des deux dernières Coupes du monde, la Squadra Azzurra a débuté de la plus mauvaise des façons sa campagne pour le prochain Mondial co-organisé par les Etats-Unis, le Mexique et le Canada.
La dernière victoire des Norvégiens en match officiel face aux Italiens remontait à juin 1991. Grâce à ce large succès à domicile, la Norvège, qui avait déjà joué et gagné ses deux premiers matches, conforte sa place de leader du groupe I avec 9 points. Israël, vainqueur en Estonie 3-1 est troisième à trois points.
Seul le premier du groupe se qualifie directement pour le Mondial, le deuxième doit passer par un barrage. Une épreuve qui n'avait pas souri aux Azzurri lors des deux dernières éditions.
Face aux Italiens, champions d'Europe 2021, les Norvégiens ont marqué dès la 14e minute par l'attaquant de l'Atlético Madrid Alexander Sorloth, parfaitement servi par Antonio Nusa.
Passeur, le jeune joueur de Leipzig (20 ans) s'est converti en buteur vingt minutes plus tard. Puis, l'inévitable Erling Haaland a ajouté un troisième but avant la pause (42e).
L'Italie devra impérativement rectifier le tir face la Moldavie, lundi à Reggio Emilia.
Jannik Sinner a rejoint Carlos Alcaraz vendredi pour la finale de Roland-Garros. Le no 1 mondial italien a dominé Novak Djokovic 6-4 7-5 7-6 (7/3).
Le tennisman transalpin va disputer sa troisième finale de Grand Chelem de suite en essayant de viser un quatrième titre après l'Open d'Australie 2024, l'US Open 2024 et l'Open d'Australie 2025.
"Je sais que ça sera dur contre Carlos, mes statistiques ne sont pas bonnes contre lui, on verra bien ce que je serai capable de faire", a commenté Sinner sur le court Philippe-Chatrier.
Le no 1 mondial et son dauphin Carlos Alcaraz (22 ans), la nouvelle grande rivalité du tennis mondial, se sont déjà affrontés 11 fois, avec un avantage pour l'Espagnol, sorti vainqueur à sept reprises dont les quatre dernières confrontations.
Si l'Italien au polo vert avait laissé planer le doute sur son niveau réel à son retour sur le circuit après trois mois de suspension en raison de contrôles positifs à un anabolisant, ses adversaires à Paris ont tous été battus en trois sets.
Jusqu'à vendredi soir, la seule confrontation sur terre battue entre Sinner et le Serbe de 38 ans datait de 2021 et ce dernier s'était imposé en deux sets à Monte-Carlo. Huit duels plus tard, le bilan tourne désormais à l'avantage de l'Italien, avec cinq victoires en neuf matches, dont les quatre derniers rendez-vous.
Face à Djokovic, venu à Paris en quête d'un 25e Grand Chelem record, Jannik Sinner n'avait pas de temps à perdre vendredi soir: il a arraché le service du Serbe dès sa première possibilité à 2 jeux partout, grâce à un revers puissant.
Le vent qui soufflait sur le court Philippe-Chartier l'a visiblement gêné dans ses amorties, une de ses armes les plus redoutables. Avec autorité, Sinner a conclu la première manche par un jeu blanc, le troisième à ce stade, et 90% de points gagnés sur sa première balle.
Dans le deuxième set, Djokovic a tout tenté pour rester dans le coup, comme ce point magique au bout de 26 échanges à 1-0, avec toute la panoplie de coups qu'offre le tennis.
Sauf que Sinner était partout, écoeurant son adversaire incapable de le déborder, et trouvait toujours le moyen de répondre aux prises de risque du Serbe.
A 4-5, service Sinner pour le set, Djokovic s'est surpassé pour débreaker et recoller à 5-5. Mais l'Italien lui a repris sa mise en jeu et a retrouvé sa première pour valider la deuxième manche.
Le public du Central, romantique, avait beau crier tous les "Nole" du monde, rien n'y a fait dans le troisième set. Sinner a bien offert un dernier frisson aux spectateurs en donnant trois balles de set à Djokovic sur des fautes directes, sans succès.
Un jeu décisif, le premier que dispute l'Italien, que Sinner a abordé avec beaucoup de sérieux pour prévaloir sur un Djokovic visiblement usé par la régularité, la précision et la puissance de son adversaire.
Le Serbe pourra tout de même se consoler en se disant qu'il a maintenu le no 1 mondial 3h16 sur un court, soit 61 minutes de plus que son plus long match du tournoi, contre le Français Arthur Rinderknech au 1er tour.
Très belle prestation de Jason Joseph au meeting Diamond League de Rome. Le Bâlois de 26 ans a remporté le 110 m haies en 13''14.
Vainqueur d'un meeting à Langenthal à l'Ascension en 13'22, Joseph a fait mieux en allant chercher la victoire en 13''14. Pas forcément bien parti, le Bâlois a réussi une très belle fin de parcours et un superbe cassé pour battre l'Américain Cordell Tinch à la photo-finish. Et Cordell Tinch n'est rien de moins que le meilleur performeur mondial de l'année en 12''87!
Ce fut plus compliqué pour Angelica Moser à la perche. Championne d'Europe dans ce même stade romain, la Zurichoise a pris la 4e place avec un bond à 4m50 et trois tentatives ratées à 4m65. Une barre que seules trois femmes ont pu effacer. La victoire est allée à l'Américaine Sandi Morris avec une hauteur de 4m80.
Déception pour Simon Ehammer à la longueur. Auteur à Götzis d'un très joli bond à 8m34 lors du décathlon, l'Appenzellois n'a cette fois pas réussi à franchir les 8 mètres. Ehammer a pris la 6e place avec 7m85.
Denis Zakaria quitte la tournée américaine de l'équipe de Suisse. Le Genevois, qui devait être titularisé en défense face au Mexique samedi, a subi une blessure musculaire à l'entraînement.
"C'est vraiment dommage de ne pas pouvoir le voir à l'oeuvre dans cet alignement, a regretté Murat Yakin vendredi en conférence de presse. Nous avions axé l'entraînement de mercredi sur la défense et c'était super. Il se sentait très à l'aise."
Ce n'est pas la première fois que le capitaine de l'AS Monaco subit un contrecoup musculaire en fin de saison. En mai 2024, il avait été touché aux ischio-jambiers et avait passé la majeure partie de l'Euro à se soigner, pour ne disputer que quelques minutes face à l'Angleterre en quart de finale.
Malgré ce forfait regrettable, "Muri" est plus que satisfait de la semaine passée à s'entraîner sur le campus de l'Université de l'Utah. "Il a fallu deux jours pour s'adapter au changement d'heure (réd: 8h de décalage avec la Suisse) mais nous avons pu travailler dans de superbes conditions", a-t-il apprécié.
Le sélectionneur espère que sa défense tiendra le coup face au Mexique, une équipe "très organisée avec une attaque percutante". "Nous avons visionné leurs derniers matches face au Panama et au Canada. Ce n'est pas pour rien qu'ils ont remporté la Ligue des nations (de la Concacaf)", a-t-il relevé.
Le tenant du titre Carlos Alcaraz s'est qualifié vendredi pour la finale de Roland-Garros. Ceci après l'abandon de l'Italien Lorenzo Musetti (7e) en demi-finale.
L'Espagnol de 22 ans menait 4-6 7-6 (7/3) 6-0 2-0 avant l'abandon l'Italien, visiblement gêné à la cuisse gauche. Alcaraz affrontera dimanche le gagnant du match entre le no 1 mondial Jannik Sinner et le Serbe Novak Djokovic (6e).
Après deux manches indécises entre deux joueurs capables de coups gagnants brillants comme de fautes directes évitables, le no 2 mondial a pris le dessus en fin de deuxième set avant le retrait de Musetti au début de la quatrième manche.
Alors que l'Espagnol menait deux sets à un et venait de remporter la troisième manche 6-0, l'Italien de 23 ans s'est dirigé vers le filet à 2-0 en faveur d'Alcaraz pour jeter l'éponge, quelques minutes après s'être fait manipuler au niveau de la cuisse gauche.
Vainqueur des Masters 1000 de Monte-Carlo et Rome lors d'une tournée sur terre battue prometteuse avant Roland-Garros, Alcaraz a de nouveau dominé Musetti, qu'il avait battu en finale à Monte-Carlo - où l'Italien avait joué blessé - et en demie en Italie.
Vainqueur face à Alexander Zverev en 2024 à Paris, le Murcien de 22 ans n'est plus qu'à une victoire de conserver son titre à Roland-Garros, ce qui n'est plus arrivé depuis Rafael Nadal (2019-2020).
Mais comme lors de trois de ces cinq premiers matches porte d'Auteuil, Alcaraz a laissé échapper un set à l'Italien avant de monter en intensité pour l'emporter face à un adversaire qu'il avait déjà battu à Roland-Garros, en huitièmes en 2023.
Demi-finaliste à Wimbledon l'an dernier, Lorenzo Musetti a échoué à rallier sa première finale en Grand Chelem après avoir été un des joueurs les plus réguliers de la saison sur terre battue (finale à Monte-Carlo, demi-finales à Madrid et Rome).
En début de partie, l'Italien a pourtant écarté deux balles de break avant de profiter d'un coup de moins bien d'Alcaraz à 5-4 pour prendre le service de l'Espagnol et empocher la première manche.
Alcaraz a ensuite pris le service de son adversaire à deux reprises mais Musetti l'a poussé au tie-break réagissant immédiatement à chaque fois. Dans le jeu décisif, Alcaraz a creusé l'écart d'entrée (5-1 au changement de côté) pour se prémunir d'une nouvelle "remontada".
Sur sa lancée, l'Espagnol a alors réglé la mire en coup droit, poussant le Toscan, surement déjà diminué, à la faute à de nombreuses reprises. Après avoir fait venir le kiné en fin de troisième set, Musetti a tenté de poursuivre quelques jeux, avant d'abandonner.
Pia Sundhage a retenu 30 joueuses pour la première phase de préparation de l’Euro 2025 qui débutera le lundi 9 juin à Macolin. Remise d’une blessure, Naomi Luyet sera de la partie.
La future joueuse de Hoffenheim aura l’occasion de convaincre Pia Sundhage de la nécessité de l’intégrer dans la liste des 23 sélectionnées pour l’Euro. Le constat vaut également pour Alisha Lehmann. En manque de temps de jeu avec la Juventus, l’attaquante a été introduite en fin de match mardi à Sion lors de la défaite 1-0 contre la Norvège pour sa grande première cette année en sélection.
"Les semaines à venir seront une nouvelle occasion de se préparer pour l'Euro. Notre priorité sera de donner une nouvelle chance à toutes les joueuses et de leur rappeler l'importance de franchir la prochaine étape", explique Pia Sundhage dans un communiqué. La prochaine étape sera un deuxième camp à Nottwil à partir du 16 juin.
Pia Sundhage devra communiquer sa liste des 23 au plus tard le 25 juin. La Suise disputera son premier match de l'Euro le 2 juillet à Bâle contre la Norvège.
Granit Xhaka fait face à "son plus grand défi" depuis son arrivée en équipe de Suisse. Le Bâlois n'a plus beaucoup de temps pour transmettre son leadership à la nouvelle génération.
Les retraites internationales de Yann Sommer, Xherdan Shaqiri et Fabian Schär l'été dernier ont laissé un vide au sein du vestiaire de l'équipe de Suisse. Un vide que Granit Xhaka doit combler.
"C'est sans aucun doute le plus grand défi que j'ai eu à relever depuis mes débuts en équipe nationale", a lancé le capitaine jeudi en conférence de presse. "On a perdu de très grandes personnalités et c'est désormais à nous, avec Manu (réd: Akanji), Ricky (Rodriguez) et Remo (Freuler), les joueurs expérimentés, d'emmener cette nouvelle équipe."
"Il s'agit de leur montrer ce que cela signifie de travailler, de se donner à fond, de ne pas perdre sa motivation et, bien entendu, de vouloir gagner", a expliqué Granit Xhaka.
Egalement présent en conférence de presse, Manuel Akanji a appuyé les propos de son capitaine. "C'est évidemment à nous de montrer l'exemple et de prendre les devants vis-à-vis de la nouvelle génération", a estimé le défenseur zurichois. "Et de la même façon que nous avons bien changé Granit et moi depuis notre arrivée en sélection, je suis sûr que les derniers arrivés prendront davantage de responsabilités au fil du temps."
En revanche, il n'a pas entièrement fermé la porte à un départ de Leverkusen, qu'il a rejoint en 2023 et mené au titre de champion d'Allemagne un an plus tard. "Toute ma famille est très heureuse là-bas, mais dans le football, on ne sait pas forcément ce que l'avenir nous réserve", a-t-il déclaré.
Pour l'effet Ancelotti, il faudra attendre. Le premier match de l'Italien à la tête du Brésil a accouché d'un 0-0 frustrant jeudi en Equateur pour une Seleçao toujours en panne d'inspiration.
Vinicius a beau s'être démené sur son aile gauche, les Brésiliens ont buté à Guayaquil sur la meilleure défense des qualifications pour le Mondial-2026 qui reste invaincue à domicile et n'a encaissé que cinq buts en 15 matches.
"Nous avons fait un bon match sur le plan défensif (...) Notre jeu aurait pu être plus fluide, mais au bout du compte, c'est un bon match nul. Nous sommes satisfaits et confiants pour le prochain match", a déclaré Carlo Ancelotti à l'issue de la rencontre.
Venu du Real Madrid, Ancelotti, 65 ans, tente de donner un nouvel élan à des quintuples champions du monde qui enchaînent les prestations indignes de leur rang. Il a remplacé Dorival Junior, limogé fin mars après la raclée historique (4-1) face à l'Argentine, championne du monde en titre.
Oklahoma City a été terrassé jeudi sur son parquet par Indiana à la dernière seconde. Tyrese Haliburton a marqué le panier décisif pour offrir l'acte I de la finale NBA aux Pacers (111-110).
Après avoir mené toute la partie, et notamment de 15 points à 9 minutes de la sirène, le Thunder a subi un retour improbable des Pacers et devra réagir dimanche lors du match 2, encore à domicile.
Spécialistes des renversements de situation, les Indiana Pacers ont réussi à éteindre une enceinte pourtant bouillante. Comme lors du premier match de la finale de conférence Est contre New York, Tyrese Haliburton a réussi le tir décisif.
Les Pacers ont pourtant longtemps fait croire qu'ils avaient raté leur match en perdant notamment 24 ballons (dont 19 avant la pause) face à la défense féroce du Thunder.
Surtout, le MVP de la saison régulière Shai Gilgeous-Alexander semblait sur un nuage, lui qui a compilé 38 points, 5 rebonds et 3 passes, et avait marqué le premier panier d'un match qui devait être le sien. Mais "SGA" a raté, comme cela lui arrive rarement, un tir à mi-distance qui aurait pu donner 3 points d'avance au Thunder à 11 secondes de la sirène.
Pascal Siakam (19 points, 10 rebonds), déjà champion avec Toronto en 2019, a aussi tenu le choc, avant que des tirs de loin de Obi Toppin (17 points), Myles Turner (15 points) et Andrew Nembhard (14 points) ne rapprochent Indiana avant le dernier tir d'Haliburton (14 points, 10 rebonds, 6 passes).
Il a conquis la Belgique, il doit désormais faire sienne l'équipe de Suisse.
Après plusieurs rendez-vous manqués, Ardon Jashari, l'héritier naturel de Granit Xhaka, a l'occasion de devenir un pilier de la sélection helvétique.
Cela fait bientôt trois ans que le Zougois a fait ses premiers pas en équipe nationale. Le sélectionneur Murat Yakin lui avait offert sa première cape à la toute fin d'un match de Ligue des nations face à la République tchèque, en septembre 2022 (victoire 2-1). Trois mois plus tard, il foulait pendant quelques instants la pelouse du stade de Lusail, au Qatar, au terme de la déroute contre le Portugal, en huitièmes de finale de la Coupe du monde (défaite 6-1).
Et depuis... Plus grand-chose. Régulièrement sélectionné mais laissé sur le banc par Yakin, Ardon Jashari faisait face à une concurrence relevée au milieu du terrain. Granit Xhaka, Remo Freuler, Denis Zakaria et même Michel Aebischer avaient la priorité sur celui qui n'avait pas encore quitté le FC Lucerne.
Mais son transfert au Club Bruges, l'été dernier, a tout changé. En une seule saison, le natif de Cham est passé dans une autre dimension, au point d'attirer désormais le regard des plus grands clubs européens.
Le milieu défensif a disputé 52 matches, dont 46 en tant que titulaire, et a soulevé son premier trophée chez les professionnels en remportant la Coupe de Belgique. Il a également crevé l'écran en Ligue des champions, où Bruges a atteint les 8es de finale. Pour couronner sa saison exceptionnelle, il a été désigné meilleur joueur du championnat belge (ainsi que meilleur jeune) et joueur préféré des supporters du "Club".
"On connaissait ses qualités techniques et physiques, mais avec quelle personnalité a-t-il joué cette année!", applaudit Pierluigi Tami, le directeur des équipes nationales. "C'est un joueur qui bonifie le collectif. Tout est plus facile avec lui dans une équipe."
"Cet épisode a été clarifié tant de mon côté que du côté de l'ASF", indique le Zougois avec décontraction. "J'ai choisi de jouer pour la Suisse et j'en suis très fier. Je n'ai pas encore pu avoir ma chance, mais je suis certain qu'en travaillant bien, j'aurai un bel avenir en équipe nationale."
Régulièrement comparé à Granit Xhaka, Ardon Jashari se voit-il lui aussi comme le successeur du Bâlois? "Cela me flatte, mais nous sommes deux personnes différentes, tant sur le terrain qu'en dehors", répond le joueur de 22 ans. "Cela dit, il est vrai que j'ai une relation particulière avec Granit, même si je m'entends bien avec tous les joueurs. Nous sommes souvent côte à côte lors des repas."
"Quand on a joué en Ligue des champions contre les meilleures équipes du monde et qu'on a tenu le coup, on doit être capable de passer au niveau supérieur", estime celui qui serait sur les tablettes du Borussia Dortmund et de Manchester City. "Mais je sors tout juste de ma première saison à l'étranger. Alors, si je devais continuer à Bruges, je n'y verrais aucun inconvénient."
Mais ce qui se passera cet été importe peu face à l'évidence: Ardon Jashari doit devenir une figure majeure de l'équipe de Suisse. L'heure n'est plus à l'attente.
La finale de la Ligue des Nations opposera ce dimanche à Munich l’Espagne, tenante du titre, au Portugal. A Stuttgart, la Roja a battu 5-4 une équipe de France qui avait oublié de défendre.
Portés par un Lamine Yamal toujours aussi diabolique, les Espagnols ont su merveilleusement exploiter les largesses des Bleus dans leurs trente derniers mètres. En trois minutes, Nico Williams (22e) et Miquel Merino (25e), sur deux assists de Mikel Oyarzabal, ont donné le ton. Ils ont dévoilé toutes les limites du duo axial formé par Ibrahima Konaté et Clément Lenglet. Les défenseurs de Liverpool et de l’Atlético Madrid ont vraiment été dépassés devant les enchaînements des Champions d’Europe en titre.
Auteur d’un doublé, Lamine Yamal a, bien sûr, répondu présent le soir où il était opposé à Ousmane Dembélé, son grand rival pour la conquête du Ballon d'Or. Mais le joueur du FC Barcelone doit partager les lauriers avec... Unai Simon. Le gardien de l’Athletic Bilbao a, en effet, multiplié les parades face à des Français aussi généreux que naïfs avant de concéder... quatre buts sans que sa responsabilité ne soit engagée.
Introduit peu après l’heure de jeu, Ryan Cherki, qui s’apprête à quitter Lyon, se souviendra à jamais de ces premières minutes sous le maillot des Bleus. Buteur magnifique pour le 5-2 de la 79e, il a délivré deux assists pour illuminer cette fin de match et pour susciter dans le camp français le fol espoir d'une improbable remontada. Didier Deschamps n'a sans doute pas d'autre choix que de lui confier désormais les clés de son équipe. A commencer dès dimanche face à l'Allemagne dans le match pour la 3e place.
La magnifique aventure de Loïs Boisson (WTA 361) à Roland-Garros a connu une fin abrupte : une défaite 6-1 6-2 en seulement 1h09’ devant la no 2 mondiale Coco Gauff.
Après ses succès contre Jessica Pegula (WTA 3) et Mira Andreeva (WTA 6), la joueuse de Dijon n’a pas eu l’ombre d’une chance face à la gagnante de l’US Open 2023. Dès les premiers coups de raquette, l’Américaine a placé la barre beaucoup trop. A aucun moment, le public parisien n’a pas s’enflammer pour sa joueuse comme il l’avait fait lors des précédents matches.
Finaliste malheureuse à Paris en 2022 face à Iga Swiatek, Coco Gauff s’offre une deuxième possibilité de cueillir le titre à la Porte d’Auteuil. Elle aura vraiment sa chance face à Aryny Sabalenka dans cette finale qui opposera les deux premières du classement de la WTA. L’Américaine et la Bélarusse ont été opposées à dix reprises à ce jour avec cinq victoires pour chacune des deux joueuses. C’est Aryna Sabalenka qui est sortie victorieuse de leur dernier affrontement, en avril dernier en finale du tournoi WTA 1000 de Madrid (6-3 7-6).
Iga Swiatek n’a pas gagné un... 27e match de suite à Roland-Garros. La triple tenante du titre est tombée en demi-finale, battue 7-6 (7/1) 4-6 6-0 par la no 1 mondiale Aryna Sabalenka.
Ce choc tant attendu entre la Polonaise et la Bélarusse n’a pas vraiment tenu ses promesses. Trop tendues, les deux joueuses ont eu bien de la peine à développer leur tennis. Le grand mérite d’Aryna Sabalenka fut d’élever le curseur au jeu décisif du premier set après avoir galvaudé deux balles de... 5-1. Elle fut également la plus incisive au début du troisième set pour reprendre la main dans cette demi-finale. Le 6-0 qui a sanctionné ce troisième set fut presque humiliant pour une Iga Swiatek qui a très vite renoncé dans cette fin de match et qui a bouclé jeudi avec cette défaite une année entière sans gagner le moindre tournoi...
Pour sa première finale à Paris, Aryna Sabalenka affrontrera samedi la gagnante de la rencontre entre la no 2 mondiale Coco Gauff et Loïs Boisson (WTA 361) qui sera, bien sûr, poussée par tout le public de Roland-Garros.
Mathieu van der Poel, qui avait subi une fracture du poignet après une double chute en VTT le 25 mai, sera bien au départ du Critérium du Dauphiné dimanche. Son équipe Alpecin l'a annoncé jeudi.
Le Néerlandais était tombé lors d'une manche de Coupe du monde de VTT à Nove Mesto après avoir mis sur pause sa saison sur route.
Souffrant d'une "petite fracture du scaphoïde", un os du poignet, et d'une atteinte des ligaments de cette articulation, le triple vainqueur de Paris-Roubaix avait ensuite renoncé à participer à un stage d'altitude à La Plagne, dans les Alpes françaises.
Il doit en principe être au départ du Tour de France, qui aura lieu du 5 au 27 juillet.
Sa présence renforce encore le plateau du Dauphiné, répétition générale avant le Tour de France, puisque Tadej Pogacar, Jonas Vingegaard et Remco Evenepoel, soit les trois premiers de la dernière Grande Boucle, seront au départ.
L'Italien Simone Inzaghi, entraîneur de l'Inter Milan battu en finale de la Ligue des champions samedi dernier par le PSG, a été nommé entraîneur du Al Hilal. Le club saoudien l'a annoncé.
Son départ de l'Inter avait été annoncé mardi et les médias italiens avaient évoqué un contrat de deux ans avec Al Hilal pour 50 millions d'euros. Le club n'a pas immédiatement confirmé ce contrat jeudi.
En quatre saisons comme entraîneur du club milanais, Simone Inzaghi a remporté avec ses joueurs un championnat d'Italie, deux Coupes d'Italie et trois Supercoupes d'Italie.
Mais cette année, l'Inter a terminé la saison sans trophée. Laminée 5-0 en finale de Ligue des champions par le PSG, la formation milanaise a en effet aussi laissé échapper le titre en Serie A en échouant à un point de Naples, après une finale de la Supercoupe d'Italie perdue en janvier et une élimination en demi-finales de la Coupe d'Italie en avril.
"J'ai toujours suivi Al Hilal avec beaucoup de sympathie parce qu'ils ont Sergej Milinkovic, un joueur que j'avais entraîné à la Lazio, et je suis heureux de le retrouver", assure Inzaghi dans un entretien diffusé sur le site du club saoudien.
Outre le milieu de terrain serbe, Inzaghi pourrait retrouver sous ses ordres Cristiano Ronaldo, 40 ans, qui a annoncé fin mai son départ du club saoudien d'Al-Nassr.
Dans la foulée, une source au sein du Fonds public d'investissement (PIF) saoudien, un fonds souverain fortement impliqué dans le football national, avait annoncé que des négociations étaient menées avec le joueur portugais pour qu'il reste en Saudi Pro League et que "la piste principale était un transfert à Al Hilal avec l'opportunité de disputer la Coupe du monde des clubs" cet été aux Etats-Unis (14 juin - 13 juillet).