Alexander Zverev n'est pas connu pour être le tennisman le plus commode en interview. Son comportement après son entrée en lice au Masters 1000 de Rome, vendredi, n'embellira pas cette réputation.
Après sa large victoire contre l'Argentin Camilo Ugo Carabelli (6-2, 6-1), le numéro 2 mondial s'est énervé pendant son interview sur le terrain. C'est une question en particulier qui l'a fâché. L'intervieweur de l'ATP lui a demandé: «Tu as eu quelques éliminations précoces en Masters 1000 cette saison. A quel point ce succès ici te fait du bien?»
Même si elle rappelle une réalité douloureuse pour Zverev, cette question est censée: l'Allemand n'a pas dépassé les 8e de finale en Masters 1000 cette année et a connu l'élimination dès son entrée en lice à Monte-Carlo et Indian Wells.
La réponse du finaliste du dernier Open d'Australie?
Malgré cette immense claque verbale, l'intervieweur ne s'est pas laissé démonter et a enchaîné avec la question suivante, comme si de rien n'était.
Alexander Zverev, lui, ne semble pas du tout déstabilisé par cette épisode. A Rome, il a embrayé dimanche avec un deuxième large succès, cette fois face au Lituanien Villus Gaubas (6-4, 6-0). Il défiera le Français Arthur Fils (ATP 14), dans un match qui promet beaucoup, en 8e de finale ce mardi.
Pour l'Allemand, Rome sert notamment de préparation à Roland-Garros, où il a atteint la finale l'an passé. Il sera aussi la tête d'affiche du tournoi de Gstaad (12 au 20 juillet). Les journalistes suisses sont donc prévenus: il faudra lui poser des questions intelligentes. (yog)