Car aucun participant nord-coréen «n'a reçu de téléphone Samsung», a précisé le Comité international olympique (CIO), sans donner plus de détails.
Quelques heures auparavant, le gouvernement sud-coréen avait expliqué que ce cadeau pouvait potentiellement violer des sanctions de l'ONU infligées à Pyongyang, notamment en raison de son programme de développement d'armes nucléaires. Selon le ministère sud-coréen des affaires étrangères, une résolution de Conseil de sécurité interdit «la fourniture directe ou indirecte, la vente ou le transfert à la Corée du Nord de toute machinerie industrielle», dont les smartphones.
La mise au point survient alors Radio Free Asia, un média financé par les Etats-Unis, avait indiqué que la Corée du Nord aurait reçu ces fameux appareils.
Le Galaxy Z Flip 6 avait déjà été au coeur de l'actualité olympique le 31 juillet. Pongistes nord et sud-coréens, respectivement médaillés d'argent et de bronze en double mixte, étaient, ce jour-là, apparus ensemble sur une photographie prise avec ce même modèle par le Sud-Coréen Lim Jong-hoon.
Un fugace moment d'union entre les deux voisins, techniquement toujours en guerre puisque le conflit qui les a opposés de 1950 à 1953 s'est soldé par un armistice et non un traité de paix.
Leurs relations traversent actuellement une période parmi les plus tendues de ces dernières années, Pyongyang ayant annoncé lundi le déploiement de 250 lance-missiles à la frontière intercoréenne.
Lors des JO d'hiver 2018 à Pyeongchang, en Corée du Sud, la Corée du Nord avait refusé les smartphones Samsung offerts par les organisateurs, qui demandaient que les appareils soient remis au départ des athlètes nord-coréens, selon l'agence Yonhap. (mbr/ats)
