En trouvant un accord avec l'Agence mondiale antidopage, Jannik Sinner a accepté une suspension de trois mois, soit jusqu'au 4 mai. Durant cette période, le Transalpin est interdit de compétition. Il manquera donc les Masters 1000 d'Indian Wells et Miami en mars, et ceux de Monte-Carlo et Madrid en avril. Mais l'Italien a d'autres contraintes durant sa suspension.
D'abord, il n'est pas autorisé à s'entraîner dans un club de tennis affilié à une fédération, ni dans une salle ou n'importe quelle structure qui accueille une compétition officielle. Cette interdiction porte jusqu'au 13 avril, soit jusqu'aux trois-quarts de la peine qui lui a été infligée.
Bien sûr, Jannik Sinner (23 ans) est toujours autorisé à s'entraîner sur un court, mais à condition de trouver une structure privée, «en louant par exemple une des nombreuses villas avec terrain de tennis sur la Côte d'Azur», suggère La Gazzetta dello Sport, rappelant que l'Italien vit à Monte-Carlo.
Sur le terrain, Jannik Sinner risque toutefois de se sentir bien seul. Il n'aura pas droit en effet d'avoir un sparring-partner, c'est à dire de jouer avec un collègue licencié, qu'il soit professionnel ou non, sous peine que son partenaire d’entraînement soit sanctionné.
Un coup dur pour le numéro un mondial, car pour rester dans le coup, les tennismen ont l'habitude d'échanger avec d'autres joueurs à l'entraînement.
Enfin, le natif du Trentin-Haut-Adige ne pourra pas se produire lors d'une exhibition organisée par une fédération de tennis et/ou impliquant des joueurs licenciés. Il était pourtant attendu le 1er mars à Las Vegas pour un mini-tournoi avec Taylor Fritz et Tommy Paul mais ça, c'était avant sa suspension.