C’est depuis Portsmouth, en Angleterre, que tous les équipages – dont celui d’Alan Roura – se sont élancés dimanche pour la deuxième étape de The Ocean Race Europe. Objectif: rallier Carthagène.
Mais avant d’accoster en Espagne, la flotte vivra une petite nouveauté dans le monde de la voile: un «fly-by», sorte de halte symbolique en pleine étape. Celui-ci aura lieu mercredi à Matosinhos, à proximité de Porto, et répondra à une sollicitation du Portugal.
Il y a déjà eu un «fly-by» en Allemagne, il y a deux ans, à l'occasion de The Ocean Race. Or celui-ci s’était limité à un demi-tour au fond du fjord de Kiel, sans arrêt au port. En outre, le détour par la capitale du Schleswig-Holstein n'avait pas eu une grande incidence sur le plan sportif. Il en sera autrement ce mercredi.
Les marins devront tout d'abord respecter une escale de trois heures. Les bateaux s’amarreront à quai après avoir franchi la ligne d’arrivée, positionnée juste devant l'entrée du port. Une fois l'attente écoulée, ils repartiront par cette même porte.
Pendant cette courte escale, les équipages devront fonctionner en autonomie: aucun technicien ne sera autorisé à monter à bord, et tout échange sur la météo avec l’extérieur sera strictement interdit. Les skippers devront néanmoins répondre aux sollicitations médiatiques.
Enfin, le classement intermédiaire à Matosinhos attribuera autant de points que celui de l’arrivée à Carthagène. Les équipes se verront attribuer entre sept et un point, selon leur ordre de passage. Autant dire que cette deuxième étape pourrait peser lourd dans le classement final.
Matosinhos profitera de l’escale de The Ocean Race Europe pour sensibiliser le public à la protection des océans, avec plusieurs animations prévues à terre. Et afin de faire coïncider l’arrivée des bateaux avec le pic d’affluence des visiteurs, l’organisation de la course se réserve le droit d’allonger le parcours en imposant le franchissement d’une marque virtuelle.